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L'invention est relative aux rouleaux de transpor- teurs du genre de ceux propres à supporter des bandes ou courroies sans fin, en forme d'auge ou rigole, ces rouleaux comprenant un arbre flexible qui, pendant le fonctionnement normal du transporteur,a une forme courbée ou arquée, plu- sieurs éléments de rouleaux étant montés sur ledit arbre et des organes étant prévus pour supporter les extrémités oppo- sées dudit arbre par un support extérieur, tel qu'un châssis ou autre organe rigide, l'agencement étant tel que les élé- ments de rouleau puissent tourner librement par rapport leur support externe et l'arbre, à cause de sa flexibilité, étant propre à avoir des formes différemment arquées,en con- cordance avec les configurations différentes, en forme d'auge, de la bande ou courroie transporteuse..
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Un connaît déjà des rouleaux de transporteurs de ce genre pour lesquels l'arbre flexible est constitué par un câble flexible, constitué par un tronçon de cordon métallique, sur lequel les éléments de rouleau sont montés de manière à ne pas pouvoir tourner par rapport à celui-ci, chaque organe de support comprenant un palier de butée, tel que l'arbre, avec les éléments qu'il supporte, puisse être déplacé angulairement par rapport au support externe.
Pour ce dispositif connu, les deux paliers de butée subissent une poussée très importante dans le sens axial de la partie adjacente de l'arbre flexible, cette poussée étant produite par la charge totale, portée par les éléments de rouleau et par l'arbre, et par la masse de ces organes.
Cette sollicitation est, en pratique, bien supérieure à la charge réelle exercée sur les éléments de rouleau par la masse de la partie adjacente de la courroie et par la masse des matières transportées par celle-ci du fait que les efforts de traction, existant dans l'ar- bre flexible arqué, sont analogues à ceux produits dans un fil ou câble caténaire soumis à une charge. Par conséquent, le palier de butée doit nécessairement être assez compliqué et sa fabrication est relativement coûteuse pour qu'il puisse résister à cette charge importante tout en permet- tant, en même temps, que l'arbre flexible puisse tourner librement, comme nécessaire.
De plus, dans cette disposition connue jusqu'ici, cornue les. extrémités de l'arbre flexible, portant les éléments de rouleau, tournent autour d'axes inclinés l'un par .rapport à l'autre, l'arbre lui-même est soumis à des
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flexions continuelles et rapides dans une direction trans- versale à sa longueur, cette flexion provoquant nécessai- rement une certaine absorption d'énergie par la matière constituant l'arbre, cette énergie pouvant seulement être fournie par le mécanisme moteur qui entraîne la courroie transporteuse. Cette flexion continuelle peut avoir un effet nuisible sur la matière formant le câble et peut causer sa fatigue et sa rupture.
L'invention a pour but de réaliser une construction nouvelle et perfectionnée d'un rouleau trans- porteur du genre spécifié, la fabrication de ce rouleau étant particulièrement simple! et peu coûteuse,de sorte que cette fabrication est très' économique, le mouvement de flexion continuel et rapide susdit de l'arbre flexible pendant le fonctionnement normal du transporteur étant complètement ou pour ainsi dire complètement supprimé.
Conforiaément à l'invention, les éléments de rouleau sont montés eux-mêmes sur l'arbre flexible de manière à pouvoir tourner librement par rapport à celui- ci, chaque extrémité de l'arbre étant supportée de manière telle que cet arbre soit empêché de tourner continuelle- ment autour des axes des extrémités de l'arbre et chaque extrémité dudit arbre étant montée de manière à pouvoir se déplacer angulairement autour d'un axe transversal à la longueur de la partie adjacente dudit arbre afin que celui-ci puisse fléchir de manière à avoir des configura- tions arquées différentes en concordance avec la charge de la courroie en forme d'auge.
L'invention permet que la sollicitation axiale, transmise par chaque extrémité de l'arbre flexible au sup-
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port externe adjacent, puisse être transmise directement à'celui-ci sans passer par un appui de butée rotatif, comme dans les dispositifs connus dont question plus haut, de sorte que l'intervention des paliers de butée, relative- ment coûteuse, est supprimée.
@ Une certaine poussée axiale est nécessairement transmise entre les éléments de'rouleau, qui supportent les parties latérales inclinées de la courroie en forme d'auge, et l'arbre flexible portant ces éléments particu- liers,mais cette poussée axiale est notablement moindre que la poussée axiale totale qui agit à chaque extrémité de l'arbre flexible et qui est produite, dans le disposi- tif connu jusqu'ici, par la même charge de la courroie, plus particulièrement quand il est possible, conformément à l'invention, d'utiliser un nombre d'éléments relativement grand, par exemple trois ou quatre de ces éléments, pour supporter chaque partie latérale inclinée de la courroie en forme d'auge, de sorte que la poussée axiale, produite entre chaque élément de rouleau individuel et l'arbre flexible,
est notablement moindre que la poussée axiale totale dont question ci-dessus pour la disposition connue.
Un autre facteur, qui intervient pour maintenir à une valeur relativement faible la poussée-axiale existant entre chaque élément de rouleau individuel et l'arbre flexi- ble lui le supporte, est que,par suite de la forme en'auge de la courroie, la charge de celle-ci est maximum à proxi- mité de l'axe longitudinal de la courroie où les éléments de rouleau tournent autour d'axes sensiblement horizontaux et subissent nécessairement une poussée axiale minimum produite par le poids de la courroie et la charge de celle-
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ci. Par contre, quand les éléments de rouleau tournent autour d'axes qui sont inclinés par rapport à l'horizontale suivant un angle maximum, c'est-à-dire à proximité de chaque bord latéral de la courroie, le poids transmis aux éléments de rouleau est minimum.
Par conséquent, la mise en oeuvre de l'invention permet d'établir des coussinets très simples et peu coû- teux, c'est-à-dire des coussinets à manchon ordinaires, entre chaque élément de rouleau et l'arbre flexible.
Ceci est particulièrement avantageux pour la plupart des applications ordinaires de llinvention,notam- ment dans les mines de charbon, les carrières et autres endroits où le rouleau transporteur est exposé à des poussières abondantes,car le remplacement d'un nombre relativement grand de coussinets à manchons ordinaires, après une certaine .période d'usage au cours de laquelle ils se sont usés par abrasion par les poussières, est rela- tivement peu coûteux si on le compare au remplacement,pour la même cause, des deux paliers de butée qui sont néces- saires pour le dispositif, connu jusqu'ici, dont question plus haut.
Une autre particularité importante de l'inven- tion est, puisqu'un coussinet d'un type simple peut être établi entre chaque élément de rouleau et l'arbre flexible, que les éléments de rouleau eux-mêmes peuvent être d'une construction simple et, dans le cas préféré. où ils sont constitués eux-mêmes en une matière élastique, ils peuvent être formés par des disques en caoutchouc ou analogues obtenus à partir de feuilles en caoutchouc régénéré ou similaire, plusieurs de ces disques juxtaposés étant re-
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reliés entre eux pour. former un élément de rouleau complet .
De préférence, l'arbre flexible est constitué par une barre ou un tube élastique au lieu d'être formé par un câble flexible comme dans le dispositif connu, dont question plus haut. La constitution de l'arbre flexible sous la forme d'une barre ou d'un tube, selon l'invention, fournit nécessairement une surface ou partie de surface relativement rigide sur laquelle on peut monter le coussinet individuel de chaque élément de rou- leau, cette surface ou partie de surface rigide n'existant, bien entendu, pas dans le cas d'un câble flexible par la natiue de celui-ci.
Toutefois, en constituant l'arbre flexible par une barre ou un tube élastique, il peut être courbé, de prime abord, de manière à avoir une configuration ar- quée prédéterminée afin que l'on soit certain, lorsque la courroie est faiblement chargée, que cette courroie conserve sa forme particulière d'une auge ou rigole, avantageuse pour la faible charge. En même temps, l'arbre ou le tube fléchit, par suite de son élasticité, jusqu'à avoir une configuration arquée accrue quand la charge, reposant sur la courroie, augmente ce qui rend, en concor- dance, la configuration en forme d'auge de la courroie plus prononcée, ce qui est avantageux quand la charge de la courroie augmente pour éviter que les matières, puissent déborder par dessus les bords longitudinaux de la courroie.
En d'autres mots, cuand l'arbre est constitué par une barre ou un tube élastique, il conserve sa confi- guration arquée ou caténaire qu'on lai a donné préalable-
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ment et, en même temps, il peut fléchir davantage, pour avoir des configurations arquées différentes, sans subir une fatigue.
Un autre avantage, qui découle de l'usage d'un arbre flexible constitué par une barre ou un tube élastique, est qu'il est susceptible, dans les intervalles compris entre les éléments de rouleaux adjacents, de conserver sa configuration arquée et qu'une flexion locale, indésira- blement grande, de l'arbre est évitée en ces endroits, cette particularité permettant d'y établir des joints étanches empêchant l'accès des poussières et des saletés aux coussinets qui supportent les éléments de rouleau.
Il est à noter, toutefois, que l'invention, sous son aspect le plus large, n'exclut pas la constitution de l'arbre flexible par un câble flexible mais, pour les raisons indiquées plus haut, on préfère de beaucoup uti- liser un arbre formé par une barre ou un tube élastique.
Les dessins ci-annexés centrent, à titre d'exemples, quelques modes de réalisation de l'invention.
La fig. 1 montre, en élévation schématique, un transporteur formé par une courroie sans fin et compor- tant des rouleaux transporteurs établis selon l'invention.
La fig. 2 montre, à plus grande échelle et en coupe transversale, une partie de la disposition montrée sur la fig. l.
La fig. 3 montre, à une échelle encore plus grande et en élévation (parties en coupe), une partie du dispositif montré sur la fig.2 pour indiquer la constitu- tion d'un des éléments de rouleau supportant la courroie transporteuse .
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Les figs. 4,5,6,7 et 8 montrent, semblablement à la fig. 3, autant de variantes de ces éléments de rouleaux établis selon l'invention .
Le transporteur à courroie, montré sur les figs.
1 à 3 et plus particulièrement sur la fig.l, est destiné au transport de matériaux en vrac, tel que du charbon, du minerai de fer, ou aux travaux dans les carrières.
Il comprend une courroie sans fin 10, constituée comme à l'ordinaire et supportée, à ses deux extrémités, respecti- vement par un tambour entraîneur 11 et par un tambour fou ou inverseur 12, le tambour 11 étant actionné, de -la manière connue, par une source montrée, telle qu'un moteur électrique 13 ou autre.
Le brin supérieur 14 de la courroie 10, qui supporte la charge, est supporté par en dessous en des points répartis le long de sa longueur, de manière à avoir la configuration d'une auge ou rigole par des élé- ments de rouleau 15 établis selon l'invention, ces élé- ments étant soutenus par un support externe ayant la forme d'un châssis rigide autonome, désigné d'une manière géné- rale par 16, ce châssis reposant sur le sol par des pieds 17. La forme particulière du châssis n'a aucune importance en ce qui concerne l'invention.
Chaque élément de rouleau 15 comprend, comme bien visible sur la fig. 3, un arbre flexible central 18 qui, le plus avantageusement, est constitué par une barre ou un tube en un métal élastique, par exemple en acier à ressort, cette barre nu ce tube ayant, de préférence, un pourtour circulaire, celui-ci pouvant toutefois être autre que circulaire en ayant, par exemple, une forme car-
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rée au cas où l'on peut utiliser un tube. Chacune des'deux extrémités 19 de cet arbre traverse un trou ménagé diamé- ralement dans un tourillon cylindrique 20 qui reçoit également un manchon d'extrémité extérieur 21 entourant l'extrémité adjacente 19 de l'arbre en étant relié rigi- dement à celui-ci.
Ce tourillon 20 est parallèle à la lon- gueur de la partie adjacente 14 de la courroie et il est supporté-de manière à pouvoir pivoter autour de son axe longitudinal central dans une fourche semi-circulaire 22 portée par la partie adjacente du châssis 16, l'agencement étant tel qu'il permette aux extrémités 19 de l'arbre 18 d'occuper des inclinaisons différentes par rapport à l'horizontale en permettant ainsi à l'arbre 18 de fléchir dans un plan vertical de manière à avoir des configura- tions arquées différentes selon la nature et le poids de la charge reposant sur la courroie.
La valeur de la flexion vers le bas de l'arbre 18, comme montré sur la fig. 2, par l'effet de la charge produite par la courroie, est réglable à l'aide d'un ressort de compression réglable 23 établi entre la face externe adjacente entaillée du tourillon 20 et un écrou de réglage 24 vissé sur l'extrémité externe du manchon 21, cette extrémité étant filetée et servant de logement, de toute manière appropriée, à l'extrémité externe adjacente de l'arbre 18.
L'agencement est tel qu'en augmentant la ten- sion du ressort 23 l'arbre 18 ait une tendance à avoir une configuration moins arquée pour une charge donnée, une diminution de la tension du ressort ayant un effet inverse.
Cet écrou 24 et le ressort de compression 23 avec lequel il coopère conviennent très bien pour résister
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à 'aire poussée substantielle qui, comme expliqué au début de la description, existe entre chaque extrémité de l'arbre flexible et son support externe correspondant.
Chaque extré.iité de l'arbre flexible 18 est reliée rigidement au manchon 21 qui l'entoure et comme ce manchon est relié par un filetage à l'écrou adjacent 24 qui agit par poussée et par l'intermédiaire du ressort 23 sur le tourillon 20, on comprend que chaque extrémité de l'arbre est ainsi empêchée de tourner continuellement au- tour de l'axe de cette extrémité pendant le fonctionnement normal du transporteur, c'est-à-dire quand l'arbre est soumis à la charge exercée sur lui par la courroie trans- porteuse. En réalité, quand on utilise un support consti- tué comme décrit plus haut pour les extrémités 19 de l'arbre, ce dernier est maintenu, pendant le fonctionne- ment normal du transporteur, dans le plan de flexion per- pendiculairement à la longueur de la partie adjacente de la courroie transporteuse.
En d'autres mots, l'arbre ne pivote même pas, à un degré appréciable, autour des axes de ses deux extrémités par rapport à son support externe, cette particularité étant importante comme expliqué à la fin de la description. Le fait que cette liaison non tournante est prévue entre chaque extrémité de l'arbre 18 et le support externe correspondant, formé par le châssis 16, permet de prévoir un support, ayant la forme relativement simple décrite plus haut, pour chaque extrémité dudit arbre, ce support étant capable de résister convenablement à la poussée substantielle transmise/depuis ledit arbre à la partie adjacente du châssis 18, cette poussée résul-
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tant de la nature de la charge agissant sur l'arbre, comme déjà expliqué au début.
Le long de l'arbre flexible 18, avec des écar- tements relativement petits qui peuvent être de l'ordre de 7,5 à 10cm, sont établis, entre les manchons d'extré- mité 21, des éléments de rouleaux 25. Comme montré, sept de ces éléments sont prévus pour chaque arbre mais le nom- bre réel de ces éléments dépend uniquement de la largeur totale de la courroie et de la nature et du poids de la charge de la courroie.
Chaque élément de rouleau 25 est constitué par plusieurs feuilles 26, avantageusement par trois feuilles, en caoutchouc mou, de préférence du caoutchouc régénéré ou toute autre matière flexible appropriée, par exemple une matière plastique à base de chlorure de polyvinyle.
Ces feuilles sont reliées entre elles en étant juxtaposées, par exemple, après avoir été collées les unes aux autres si on le désire, par des rivets 27 qui traversent des plaques d'extrémité métalliques 28 établis de part et d'autre de l'ensemble, en forme de disque circulaire,ainsi obtenu.
Cet ensemble comporte un trou central dans lequel on peut loger un coussinet 29, en forme de manchon, cons- titué en ébonite, en nylon ou toute autre matière non métallique appropriée, ce manchon étant empêché de se déplacer axialement par rapport à la partie restante de l'élément de rouleau en lui faisant comporter , au milieu de sa longueur, une nervure périphérique 30 engagée entre les deux feuilles extérieures 26 en caoutchouc, dont le diamètre interne est inférieur au diamètre interne de la
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feuille restante ou centrale de chaque ensemble formant un élément de rouleau. Ce manchon 29 peut, en outre, être relié à la périphérie interne des disques annulaires 26 en caoutchouc en s'étendant axialement au-delà des extrémi- tés opposées de ceux-ci, comme montré en 31.
Chaque coussinet 29, en forme de manchon, est creusé, intérieurement à proximité de ses deux extrémités, de manière à être en contact avec l'arbre flexible 18, pour pouvoir tourner autour de celui-ci, à proximité de sa partie centrale seulement afin de réduire le frottement, au cours de la rotation, entre chaque élément de rouleau et l'arbre tout en permettant, en même temps, aux éléments de rouleau de se déplacer angul&irement dans un plan vertical passant par l'axe de l'arbre, à un degré limité pour s'adapter aux variations locales de la forme d'auge de la courroie trans- porteuse..
L'accès des poussières et des saletés dans le coussinet, établi comme décrit plus haut entre chaque élé- ment de rouleau et l'arbre 18, est empêché autant que pos- sible par des manchons flexibles 32, empêchant le passage des poussières, établis entre les éléments de rouleau adjacents, ces manchons étant avantageusement constitués en caoutchouc et étant en contact serré avec les faces opposées des plaques métalliques 28 alors que leur face- interne est serrée fortement contre-la face externe des par- ties dépassantes 31 des manchons de coussinets 29. Ces man- chons anti-poussières 32 ne gênent aucunement, à cause de leur flexibilité propre, la flexion susdite de l'arbre 18.
De plus, des capuchons 33, empêchant le passage des poussières, sont établis entre chaque manchon d'extré-
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mité 21 et l'extrémité du manchon du coussinet 29 de l'élément de rouleau terminal voisin.
Avantageusement, les manchons anti-poussières 32 ont des longueurs telles qu'ils soient légèrement com- primés quand les différents éléments de rouleau sont assemblés sur le même arbre ilexible 18 et on est ainsi certain que les manchons 32 conservent leur efficacité contre les poussières quelle que soit la configuration arquée particulière de l'arbre flexible 18 qui peut se présenter quand le transporteur est en service.
Les manchons d coussxinet 29, à cause de leur nature non métallique,fonctionnext de préférence sans l'intervention d'aucun lubrifiant mais, si on le désire,, on peut remplir initialement tout l'intervalle com- pris entre chaque manchon de coussinet 29 et le manchon anti-poussières adjacent'32 avec de la graisse, le rempla- cement de celle-ci n'étant pas nécessaire pendant la durée d'usage de chaque ensemble de rouleau.
Le brin inférieur ou de retour 34 de la courroie transporteuse peut être supporté par des rouleaux de retour formés chacun par plusieurs éléments de rouleau 25 identiques à ceux décrits plus haut et montés d'une manière analogue sur l'arbre 35 qui les supporte.Celui-ci est,-dans ce cas, rigide et puisque sa flexion n'est plus nécessaire car le brin 34 de la courroie ne supporte aucune charge, le'nom- bre des éléments de rouleau 25, nécessaire pour chacun des arbres 35, est moindre. Ces éléments peuvent également être écartés les uns des autres, de la manière décrite plus haut,par des manchons anti-poussières flexibles 32.
La fig.4 montre une légère variante de la dispo-
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sitin décrite plus haut en ce sens que les manchons de coussinets 29 des éléments de rouleau adjacents sont écartés l'un de l'autre par un manchon d'écartement interne 36 en plus des manchons externes 32 qui servent, en combi- naison, à empêcher l'accès des poussières et à assurer l'écartement des rouleaux dans la disposition précédente, Les manchons d'écartement internes 36 sont constitués en la même matière que les manchons 29 susdits et sont enga- gés dans une encoche annulaire 37 ménagée dans '.'extrémité adjacente de chaque manchon de coussinet 29.
Ces manchons internes 36 sont engagés à force dans les encoches 37 et servent à aider les manchons anti- poussières extérieurs 32 à empêcher que les poussières et les saletés puissent pénétrer entre les manchons de cous- sinets 29 et l'arbre flexible 18.
La fig.5 montre une autre variante un peu plus simple que celle de la fig.- en ce sens que chaque manchon de coussinet est constitué par deux pièces tubulaires 38 com- portant un rebord externe 39 a. une de leurs extrémités, l'au- tre extrémité de ces manchons étant engagée dans le trou central des trois feuilles 26, en caoutchouc ou analogue, qui forment l'élément de rouleau, ces feuilles comportant toutes le même trou. On voit sur la fig. 5 que les extrémi- tés internes des manchons de coussinet butent l'une contre l'autre au centre de chaque élément de rouleau 25, leurs rebords 29 étant alors en contact avec la face externe ad- jacente de chaque élément de rouleau.
Pour cetta disposition, les manchons anti-pous- sières extérieurs 32 sont supprimés mais on a recours aux manchons intérieurs 36 de la disposition précédente,ces
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manchons étant engagés dans les encoches 37 ménagées dans les extrémités avec rebord 39 des manchons de cous- sinet 38 de manière à servir, en combinaison, à empêcher l'accès des poussières et à assurer l'écartement, comme dans la disposition précédente.
Une autre, disposition est montrée sur la fig.6..
Dans ce cas, l'ensemble des feuilles 26, en caoutchouc ou analogue, est monté sur une douille métallique qui s'étend au-delà de chaque extrémité de l'ensemble et qui comporte à cet endroit un rebord extérieur 41. Les manchons de coussinet 29 sont logés dans ces douilles en étant empêchés de se déplacer axialement à l'aide de doigts 42 engagés tangentiellement dans des trous ménagés dans les extrémités à rebords des douille s. A la place de ces doigts 42, les extrémités à rebord des douilles peuvent comporter des dentelures orientées localement vers l'in- térieur.
Les manchons anti-poussières 32 sont établis entre les éléments de rouleau . adjacent,comme dans la disposition précédente, ces manchons embrassant, au ser- rage, l'extérieur des rebords 41 des- douilles, ces rebords ayant chacun une longueur axiale inférieure à la moitié de la distance voulue entre les éléments de rouleaux adjacents, ce qui permet la flexion désirée de l'arbre 18,et comme la longueur flexible utile de chaque manchon anti-poussières 32 est, pour le même écartement entre les éléments de rouleau, inférieure à celle des manchons des dispositions précédentes, ces manchons 32 ont une épais- seur moindre, de sorte qu'ils forment un bourrelet exté- rieur 43 quand ils sont comprimés axialement pendant leur
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montage,
comme dans'le cas de la disposition montrée sur la fig.3. L'agencement est tel qu'on forme un raccord empêchant efficacement l'accès des poussières entre les éléments de rouleau adjacents 25. Aux extrémités externes des deux éléments de rouleaux extérieur, chaque élément comporte une bague anti-poussières 44- qui est sertie dans le rebord adjacent 41 de la douille correspondante.
Une variante de la disposition, montrée sur la fig. 6, est indiquée sur la fig. 7. Dans ce cas, chaque manchon de coussinet 29 est constitué par un ensemble formé séparément et comprenant une douille externe 45 et une douille interne 46 formant le coussinet proprement dit.
Dans ce cas, les douilles 45 peuvent être reliées au métal de la douille 40 et les douilles internes 46 sont retenues par des douilles de positionnement flexibles ou autres 47 établies entre les extrémités internes adjacentes des douilles internes 46 formant le coussinet proprement dit.
Au lieu de constituer les éléments de rouleaux 25 en caoutchouc mou ou en une autre matière flexible équivalente, ils peuvent être en métal ou en une autre matière rigide, comme montré sur la fig.8. Ils peuvent être supportés de manière à pouvoir tourner autour d'un arbre flexible par des manipulations de coussinets non métalliques 29 constitués d'une manière analogue à celle de la fig.6., ces manchons étant fixés dans un trou cen- tral ménagé dans l'élément de rouleau 25, en métal ou autre matière rigide.
Les manchons anti-poussières 32 sont engagés dans des encoches annulaires 48 ménagées dans chacune des faces latérales de chaque élément de rouleau à laquelle la face interne desdits manchons 32 est également liée de manière à maintenir efficacement les
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éléments de rouleau adjacents à la distance voulue l'un de l'autre tout en empêchant l'accès des poussières et saletés aux surfaces actives du coussinet.
Pour cette disposition particulière, chaque extrémité de chaque arbre flexible 18 porte un organe de centrage de courroie 49, en forme de tambour, qui comporte, comme connu, une nervure hélicoïdale 50 destinée à venir en contact avec la courroie. Les hélices des deux tambours 49 de chaque arbre 18 ont des pas opposés comme connu et chaque tambour peut tourner librement autour du manchon , 21 de l'extrémité adjacente de l'arbre tout en étant empê- ché de se déplacer axialement par rapport à ce manchon, dans un.sens ou dans l'autre, par contact avec des bagues de retenue 51,52 montées sur le manchon 21. Entre ces bagues est établi un manchon de coussinet 53 qui forme le support nécessaire, pour chaque tambour de centrage de est établi la courroie.
Chaque manchon de coussinet 53,/de préférence en une matière autre que métallique de manière à être, avantageusement, auto-lubrifiant de la manière décrite plus haut. Ce manchon de coussinet 53 est logé dans une partie tubulaire interne 54 du tambour 49.Cette partie tubulaire est propre à venir en contact avec les bagues de retenue susdites 51,52 et s'étend au-delà de l'extrémité interne de chaque tambour vers l'élément de rouleau adjacent 25 et elle est engagée dans le;manchon anti-poussières 'adja- cent 32 en étant en contact serré avec la face interne de celui-ci de manière à former un joint efficace¯contre l'accès des poussières.
Les dispositions décrites ci-dessous permettent d'obtenir un coussinet de construction relativement simple
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qui convient, par lui-même, à l'auto-lubrification et qui est établi entre chaque élément de rouleau individuel 25 et l'arbre flexible 18 et que l'on peut utiliser à la place des paliers relativement compliqués qui doivent être graissés périodiquement et qui sont établis entre l'arbre et ses supports d'extrémité,comme dans le cas de la disposi- tion connue dont il a été question plus haut.
L'invention permet donc d'obtenir un rouleau de transporteur propre à supporter le brin actif, en forme d'auge ou de rigole, d'une courroie transporteuse sans fin, ce rouleau étant constitué d'une manière particulière- ment avantageuse et pouvant fonctionner, d'une-manière efficace, pendant des périodes prolongées sans qu'ont ait à s'en occuper.
En outre, comme pour le mode de réalisation préféré de l'invention, l'arbre flexible 18 est constitué par une barre ou un tube élastique au lieu d'être formé par un câble, la disposition particulière, décrite plus haut, possède en plus des avantages indiqués plus haut qui résultent de l'usage de cette barre ou de ce tube élastique, l'avantage très important que, puisqu'une barre ou un tube est relativement rigide comparativement à un câble, le plan dans lequel la barre eu le tube fléchit est toujours dans une position prédéterminée et voulue, perpendiculaire à la longueur de la partie adjacente de la courroie supportée par ladite barre ou par ledit tube.
Ceci résulte du fait que, conformément à l'in- vention, l'arbre est monté de manière telle qu'il puisse se déplacer angulairement à ses extrémités et que, pour la disposition préférée, décrite plus haut, ces extrémités sont
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Supportées d'une manière suffisamment rigide pour que la partie médiane de l'arbre soit empêchée de se déplacer vers l'avant par rapport à ses extrémités par l'action de l'ef- fort. transmis à l'arbre par suite du mouvement d'avancement de la courroie, plus particulièrement quand celle-ci démarre sous charge.
Ce mouvement d'avancement des éléments de rouleau avec la courroie, qui se produit dans le cas où l'arbre flexible est constitué par un câble, augmente le cou- ple de démarrage au début du mouvement d'une courroie char- gée ce qui, pour une courroie de grande longueur, nécessite un grand nombre de rouleaux y compris leurs arbres corres- pondants ; il peut être nécessaire de prévoir une unité motrice notablement plus grande que celle qui est néces- saire avec une installation, qui sans cela est identique, établie selon un mode de.réalisation préféré c'est-à-dire avec des arbres formés par des barres ou tubes élastiques.