<Desc/Clms Page number 1>
L'invention se rapporte à des lanières pour métier à filer plus particulièrement des lanières, pour diviseur de voile de machines textiles.
. Les lanières du diviseur de voile transportent le voile de laine ou de fibres du peigneur au rota-frotteur, le voile étant ainsi divisé en rubans, qui doivent être le plusrégulier possible. Les rubans de voile sont transformés en mèches. Plus réguliers sont les rubans de voile et meilleures sont les mèches.
Dans le diviseur de voile, il y a en général approximativement 160 à 180 lanières. Pour que le voile ne se déforme pas sur
<Desc/Clms Page number 2>
toute son étendue au cours du transport, pais puisse être décou- pé avec des bords nets, en rubans identiques, les lanières du diviseur de voile doivent présenter toutes la même épaisseur, et se déplacer à la même vitesse, avoir la même longueur et la même largeur, présenter la même tension, avoir des arêtes tran- chantes, et posséder une adhérence suffisante. Il faut en outre veiller à ce qu' aucune charge électrostatique ne se forme entre les lanières et les rubans de voile..
On connaît déjà des lanières pour diviseur de voile en cuir, en métal, en particulier en acier, en caoutchouc, en tissus, et également en matière plastique.
Les lanières de cuir ne satisfont que difficilement à la condition suivant laquelle il doit y.avoir une avance régu- lière de toute la surface de ces lanières; car il est difficile de réaliser des lanières de cuir d'une longueur de plusieurs centaines de mètres, et ayant la même qualité et la même struc- ture sur toute la longueur. Inaction de l'huile .et de la graisse qui sont contenues dans le voile se montre également nuisible pour les lanières de cuir, mais aussi pour les lanières de caout- chouc. L'huile dtensimage ramolit le cuir et,-le rend spongieux.
.Il en résulte que non seulement les lanières de cuir prennent des épaisseurs différentes, mais qu'elles s'allongent également d'une façon permanen@e, leurs arétes s'arrondissant ou se défor- mant. L'allongement émanent des lanières de cuir peut bien être compensé, jusqu'à un certain point, en déplaçant les rouleaux.
Hais, comme, sur lemétiers à filer, il y a en général de nombreu- ses lanières pour diviser le voile, et que les allongements per- manents de ces différentes lanières ne sont pas les mêmes, ces lanières sont ainsi soumises à des tensions différentes, et éven- tuellement, certaines s'infléchissent, et même pendent. La course des organes tenseurs est limitée, et le fonctionnement subit des perturbations fâcheuses lorsqu'il faut raccourcir les lanières.
<Desc/Clms Page number 3>
Bien souvent, il n'est pas possible de raccourcir les lanières du diviseur de voile, car leur allongement les rend de plus en plus minces. Dès' que ces lanières ont perdu une partie de leur largeur initiale, et quelles n'ont plus d'arêtes tranchantes, le voile ne peut plus être découpé en rubans identiques.
Fréquemment, les surfaces des lanières en cuir pour diviseur de voile sont trop rugueuses,si bien que des filaments de laine restent collés'sur ces lanières, et le voile ou les ru- bans de voile subissent des 'pertes. Pour remédier à cet inconvé- nient, on utilise souvent du cuir chagriné, qui présente une surface plus lisse. Comme les lanières pour diviseur de voile sont en général jointes après avoir été tordues de 180 , on a celé l'un sur l'autre les côté' chair de deux lanières, de telle sorte que la face supérieure aussi bien que la face inférieure sont toutes deux chagrinées. Hais la face chagrinée des lanières elle-même se gonfle d'huile d'ensimage, il s'y forme des ondula- tions et des crevasses, et, avec le temps, elle s'en va par ban- des, ce qui produit le déchirement du voile.
Un autre inconvénient des lanières en cuir pour diviseur de voile, réside dans le fait que l'huile d'ensimage défait la jonction, et que l'extrémité de celle-ci s'incurve vers le haut, et déchire le voile, qui perd ainsi sa structure régulière. Des phénomènes analogues se produi- sent lorsque des fibres sortent du ruban de voile par suite de charges électrostatiques, ou bien lorsqu'il est difficile de détacher le ruban de voile entier de la bande transporteuse.
Pour évier ces difficultés, on a déjà fait des essais avec des rubans d'acier, et ceux-ci sont également utilisés dans la pratique. Cependant, ces rubans d'acier n'ont pas non plus donné satisfaction, en dépit de leur homogénéité, de leur épais- seur régulière et de leurs arêtes tranchantes, car leur adhérence, et par conséquent la capacité d'entraînement des bandes transpor- teuses, sont trop faibles.
Enfin, il a été égaleront proposé d'utiliser d es rubans en polyamide, et de les recouvrir d'une couche de cuir, de liège ou d'un matériau analogue, pour obtenir une adhérence plus
<Desc/Clms Page number 4>
élevée. En fait ces lanières pour diviseur de voile ne s'allon- gent pas d'une façon permanente, par suite de leur élasticité, ne et elles ne s'amincissent pas non plus; mais elles/présentent pas la même épaisseur sur toute leur longueur, et leurs arêtes s'é- moussent au cours du temps, ou bleu leur surface est trops ru- gueuse, ou bien encore, lorsque l'on emploie du cuir chagriné, les phénomènes nuisibles déjà décrits apparaissent.
L'invention supprime toutes ces difficultés. Elle ré- side en ce que la lanière pour diviseur de voile ou pour métier à filer comporte trois couches 'soudées entre elles, dont l'une, en polyamide étiré (ou en polyuréthane),constitue la couche cen- trale, et dont les couches externes sont en copolyamide (copo- lyuréthane), auquel sont ajoutés des plastifiants.
La couche centrale- en polyamide, à molécules ordonnées, assure la permanence de la longueur-, de la largeur, et de la ten- sion de la lanière. Les couches externes en copolyamide additionné de plastifiants assurent une bonne adhérence pour les rubans de voiles, et elles résistent parfaitement aux huiles et aux grais- ses. Leur surface est parfaitement homogène; elles conservent leurs arêtes tranchantes; il n'y a. pas' d'apparition de charges '.électrostatiques. On peut réaliser les, nouvelles lanières, sans difficulté, sous la même épaisseur sur toute leur longueur, et on peut aisément et rapidement les assembler "sans fin" sur la machine, même lorsqu'elles sont croisées.
Leur point de jonction est souple et homogène, et il se différencie à peine des autres parties du ruban.
A titre d'exemple, on a représenté schématiquement au dessin annexé un exemple de réalisation de l'objet de l'invention.
La lanière pour diviseur de voile représentée est cons- tituée de trois couches: la couche; centrale a en polyamide étiré, et les couches externes b et c, en copolyamide (copolymère d'un composé formant un polyamide} auquel sont ajoutés des plastifiants.
<Desc / Clms Page number 1>
The invention relates to thongs for a spinning machine, more particularly thongs, for a veil divider for textile machines.
. The strips of the veil divider transport the veil of wool or fibers from the comber to the rotator, the veil being thus divided into ribbons, which must be as regular as possible. The veil ribbons are transformed into wicks. The more regular the veil tapes, the better the wicks.
In the sail divider there are typically approximately 160 to 180 straps. So that the veil does not deform on
<Desc / Clms Page number 2>
its entire extent during transport, thick can be cut with clean edges, in identical ribbons, the webs of the sail divider must all be of the same thickness, and move at the same speed, have the same length and width. same width, have the same tension, have sharp edges, and have sufficient grip. In addition, it must be ensured that no electrostatic charge forms between the straps and the sail tapes.
There are already known straps for a sail divider made of leather, of metal, in particular of steel, of rubber, of fabrics, and also of plastic.
The leather straps meet only with difficulty the condition that there must be a regular advance of the entire surface of these straps; because it is difficult to make leather straps several hundred meters long, and having the same quality and the same structure over the entire length. Inaction of the oil and grease which are contained in the veil is also shown to be detrimental to the leather straps, but also to the rubber straps. The image oil softens the leather and makes it spongy.
As a result, not only do the leather straps assume different thicknesses, but also elongate permanently, their edges becoming rounded or deformed. The elongation emanating from the leather straps can well be compensated, up to a point, by moving the rollers.
But, as, on the spinning looms, there are usually many straps to divide the veil, and the permanent elongations of these different straps are not the same, these straps are thus subjected to different tensions. , and possibly, some bend, and even hang. The stroke of the tensors is limited, and the operation is disturbed when it is necessary to shorten the straps.
<Desc / Clms Page number 3>
Often it is not possible to shorten the sail divider straps, as their lengthening makes them thinner and thinner. As soon as these strips have lost part of their initial width, and which no longer have any sharp edges, the web can no longer be cut into identical strips.
Frequently, the surfaces of leather sail divider thongs are too rough so that woolen filaments will stick to the thongs and the veil or sail ribbons are shed. To remedy this drawback, chagrined leather is often used, which has a smoother surface. As sail divider straps are usually joined after being twisted 180 degrees, the flesh sides of two straps have been concealed one on top of the other, so that the upper side as well as the lower side are both grieved. But the chagrined face of the thongs itself swells with sizing oil, it forms ripples and crevices, and, with time, it goes away in bands, which produces the tearing of the veil.
Another disadvantage of leather veil divider straps is that the sizing oil undoes the junction, and the end of it curves upwards, and tears the veil, which loses thus its regular structure. Similar phenomena occur when fibers come out of the web tape due to electrostatic charges, or when it is difficult to detach the entire web tape from the conveyor belt.
To overcome these difficulties, attempts have already been made with steel tapes, and these are also used in practice. However, these steel tapes have not given satisfaction either, despite their homogeneity, their regular thickness and their sharp edges, because their adhesion, and consequently the driving capacity of the conveyor belts. women, are too weak.
Finally, it has also been proposed to use polyamide tapes, and to cover them with a layer of leather, cork or a similar material, in order to obtain better adhesion.
<Desc / Clms Page number 4>
high. In fact these veil divider straps do not elongate permanently, owing to their elasticity, nor do they become thinner; but they do not have the same thickness over their entire length, and their edges become blunt over time, or their surface is too rough blue, or even, when one uses chagrined leather, harmful phenomena already described appear.
The invention eliminates all these difficulties. It resides in that the thong for a sail divider or for a spinning machine comprises three layers' welded together, one of which, of drawn polyamide (or of polyurethane), constitutes the central layer, and of which the outer layers are made of copolyamide (copolyurethane), to which plasticizers are added.
The central polyamide layer, with ordered molecules, ensures the permanence of the length, the width, and the tension of the strap. The outer layers of copolyamide with added plasticizers ensure good adhesion for sail tapes, and they are perfectly resistant to oils and greases. Their surface is perfectly homogeneous; they retain their sharp edges; there is. no 'appearance of electrostatic charges'. The new strips can be made without difficulty, under the same thickness over their entire length, and they can easily and quickly be assembled "endlessly" on the machine, even when they are crossed.
Their junction point is flexible and homogeneous, and it hardly differs from other parts of the tape.
By way of example, there is shown schematically in the accompanying drawing an embodiment of the object of the invention.
The sail divider lanyard shown consists of three layers: the diaper; central a in stretched polyamide, and the outer layers b and c, in copolyamide (copolymer of a compound forming a polyamide} to which plasticizers are added.