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La présente invention concerne des articles dhabillement dont une partie a tendance au porter, à se recoquiller vers l'exté- rieur, c'est-à-dire à sécarter-du corps du porteur. La partie affec- tée peut être un bord d'un article, par exemple, le bord supérieur d'une ceinture ou d'un autre sous-vêtement genre corset,ou une par- tie saillante de cet article, comme les pointes d'un col de chemise.
L'invention procure un dispositif pour éliminer ou rédui- re au minimum cette tendance à se recoquiller des articles d'habille; ment, en particulier des cols de chemises.
La tendance des pointes d'un col à se recoquiller repré- sente un des problèmes les plus anciens dans l'industrie de la fa- brication des cols. Quoiqu'il soit vrai que certains cols ne présen- tent pas une forte tendance à se recoquiller, la plupart des cols ont cette tendance. Des moyens connus pour surmonter cette tendance, tels que l'utilisation de baleines ou de boutons, comme par exemple
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dans le col à pointes boutonnées, sont d'une application limitée et présentent en outre certains inconvénients. Depuis plus de 10 ans, une forte proportion des cols fabriqués sont du type dit "soudés" comportant une garniture intérieure qui se "soude" ou se raidit par repassage à chaud, et pour ces cols, quoiqu'ils soient semi - rai- -des, on n'avait jusqu'à présent découvert aucun moyen satisfaisant pour les empêcher de se recoquiller.
Suivant la présente invention on élimine ou on réduit au minimum la tendance à se recoquiller en introduisant une tendance opposée ou contraire. au recoquillement au moyen d'une structure que l'on appellera ci-après, structure bi-élastique. Dans sa forme la plus simple, cette structure bi-élastique comprend une bande de tis- su souple mais résistant à la compression et un organe élastique continuellement sous tension, par exemple, une bande en caoutchouc, ces deux organes étant fixés l'un à l'autre à une interface commune, par exemple par une piqûre. Un élément bi-élastique simple compre- nant par exemple, une couche de tissu raide et une couche de caout- chouc soufi tension piquées l'une sur l'autre, face contre face, se recoquillera plus au moins lorsqu'il est détendu.
Lorsque l'on appli-'. que ces éléments bi-élastiques à un col en des endroits appropriés, l'élément élastique sous tension se trouvant vers le porteur, le col a alors tendance à se recoquiller vers l'intérieur. En choisissant convenablement les matières et la tension initiale de l'élément élas- tique, la tendance à se recoquiller vers l'intérieur peut être ren- due assez forte pour maintenir les parties avant du col contre le corps du porteur sans engendrer en même temps une tendance indésira- ble au recoquillement vers l'intérieur. Pour empêcher davantage tou- te tendance indésirable au recoquillement vers .1'intérieur, on peut faire varier la tension exercée par l'élément élastique le long de ce dernier, comme on le décrira plus loin.
Des tentatives ont déjà été faites pour atteindre ce but, c'est-à-dire empêcher le recoquillement; ces tentatives étaient ba- sées sur l'utilisation d'une contraction différentielle et ont échoué
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parce que après quelques lavages, le col se conforme aux dimensions de l'élément qui rétrécit le plus et ne montre plus par la 'suite de tendance s'opposant au recoquillement.
Dans la présente invention, toutefois, cela ne peut se produire parce que l'élément élastique est initialement suffisamment étiré pour exercer une tension qui perdure de façon adéquate pendant toute la vie du col. Evidemment,, pour maintenir cette tension, la structure du col, à l'endroit ou la tension est appliquée, doit être suffisamment résistante à la compression sous l'action soutenue de la tension exercée lorsque le col est lavé plusieurs fois.
La résistance à la compression peut être obtenue de diffé- rentes façons. En premier lieu, lorsque l'élément élastique est ap- pliqué à plusieurs tissus de cols qui sont relativement raides ou qui forment au moins un tissu de structure relativement raide.lors- qu'ils sont cousus l'un à l'autre par une ou plusieurs séries de pi- qêres, ces éléments en tissu de col assemblés peuvent eux-mêmes for- mer l'élément résistant à la compression, pourvu que la tension de l'élément élastique ne soit pas trop forte. Dans des cols soudés, si l'élément élastique est piqué sur un groupe de couches qui sont ensuite raidies par repassage à chaud, ces couches peuvent former l'élément résistant à la compression servant à soutenir des tensions pratiquement utilisables dans l'élément élastique sous tension.
Mais, lorsque l'invention est appliquée, par exemple, à un col.mou ordinai re qùi n'est raidi en aucune façon, il faut alors utiliser un tissu raide séparé ou une structure de tissu raide séparée, comme élément résistant à la compression.
Pour les cols soudés, dans lesquels le tissu soudé est suffisamment raide pour procurer la résistance à la compression né- .cessaire, il est encore souhaitable, pour deux motifs, d'utiliser un élément bi-élastique préfabriqué comprenant un tissu raide et un élément élastique étiré. En premier lieu, il est préférable d'incôr- porer l'élément élastique dans le col, plutôt qu'à l'extérieur de ce dernier, et cela étant, l'élément élastique, s'il est cousu en pla-
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ce, est appliqué au col avant la mise en forme, donc avant le sou- dage par repassage à chaud.
Si Isolément élastique étiré seul est cousu directement sur les couches du col pendant la fabrication de ce dernier, c'est-à-dire avant l'opération de soudage finale, le tissu ne sera pas raidi au moment où l'élément élastique étiré est cousu sur ce dernier, et, cela étant, l'application au col de l'élé- ment élastique étiré à ce moment peut facilement provoquer des dé- formations indésirables.. En second lieu, des éléments bi-élastiques,' qui se présentent sous forme d'une bande au moins, peuvent être fa- cilement préfabriqués et se fixent au col au stade de fabrication approprié plus facilement qu'un organe élastique qui doit être étiré pendant le processus de couture sur le col.
Ainsi, un élément' bi- élastique préfabriqué est préférable en vue d'éviter des,déforma- tions et au point de vue de la facilité de fabrication. Il est cepen.- dant à remarquer que lorsque la structure bi-élastique est appli- quée à un col mou, l'élément résistant à la compression doit être raidi de façon permanente de manière à résister toujours à la com- pression, tandis que dans un col soudé, l'élément résistant à la compression de la structure bi-élastique préfabriquée peut ne résis- ter que temporairement à la compression pourvu que la structure bi- élastique soit cousue à des couches de ces cols qui, lorsqu'ils sont finalement soudés, peuvent:procurer une résistance à la compression adéquate.
Dans certains cas, la structure bi-élastique ne doit pas être cousue du tout aux couches du col mais peut être placée sim- plement dans une poche, telle que la poche naturellement formée en- tre l'ourlet du bord extérieur du col et la piqûre du rabat. Dans ces cas évidemment, la raideur de Isolément résistant à la compres- sion est permanente.
Les éléments bi-élastiques se présentent de préférence sous la forme de bandes et remplacement préféré de ces bandes est' situé dans les ourlets marginaux du col, entre les vrais bords et la couture du rabat, comme décrit plus loin. Il est clair, cepen- dant, que l'on peut utiliser ces éléments bi-élastiques à d'autres
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endroits, tels qu'une bande diagonale qui divise l'angle formé à la points du col, plus ou moins, en deux parties égales.
La présente invention est applicable de façon générale à des articles d'habillement dont une ou plusieurs parties présen- tent une tendance à se recoquiller de façon indésirable et à s'é- carter du corps du porteur, et elle comprend un élément plat, flexi- ble, résistant à la compression, placé ou incorporé dans la dite partie de l'article d'habillement et un élément élastique continuel- lement sous tension fixé dans cet étant de tension permanente à l' élément résistant à'la.compression sur la surface de ce dernier qui est tournée vers le porteur. Le sens d'étirage de cet élément élas- tique peut être parallèle aux lignes de courbure maximum de l'artic- le d'habillement, ou peut être incliné par rapport à ces lignes.
Le sens de l'étirage permanent de l'élément élastique est toujours tel qu'il peut s'opposer à la courbure indésirable.
Des bandes bi-élastiques, conformes à la présente invén- sion peuvent présenter différentes formes et peuvent être préparées de différentes façons. L'invention sera mieux comprise en se réfé- rant aux dessins annexés, qui sont évidemment purement schématiques et ne sont destinés à procurer aucune information quantitative.
Dans les dessins : la figure 1 est une vue en plan fragmentaire d'un col classique avec un pied de col qui y est fixé ; la figure 2 est une vue en plan fragmentaire d'un col semblable à celui de la figure 1, mais montrant l'emplacement des bandes bi-élastiques dans les bords du col; le col représenté sur cette figure est un col "soudé" ; la figure 3 est une coupe suivant la ligne 3 - 3 de la figure 2 montrant l'emplacement et'la fixation des bandes bi-élas- tiques, en coupe ; la figure 4 est une coupe d'un col soudé semblable à la figure 3, mais qui diffère par le fait que la bande bi-élastique est simplement placée dans une poche et n'est pas autrement fixée ;
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la figure 5 est une vue en plan d'un col non soucié dont les parties d'extrémité sont raidies par "soudage" ;
la figure 6 est une coupe suivant la ligne 6 - 6 de la figure 5 montrant une couche soudée de tissu, moins fourni à une extrémité, pour raidir le col localement ; la figure 7 est une vue fragmentaire en plan d'un col montrant l'emplacement d'une bande bi-élastique placée diagonalemènt; la figure 8 est une coupe suivant la ligne 8 - 8 de la figure 7 ; la figure 9 est une vue de face en perspective d'une gai- ne suivant une forme d'exécution de la présente invention ; la figure 10 est une coupe suivant la ligne-10 - 10 de la figure 9, montrant la partie marginale supérieure de la gaine au por ter ; la figure 11 est une coupe correspondant à la figure 10 ne centrant que l'élément élastique, à l'état non étiré ou détendu ;
la figure 12 est une coupe correspondant à la figure 10 montrant la courbure de la gaine produite par la nouvelle construc- tion, la gaine n'étant p'as portée la figure 13 est une vue en perspective arrière de la partie supérieure d'une gaine suivant une variante de la présente invention ; la figure 14 est une vue semblable d'une gaine suivant une autre variante de la présente invention ; la figure 15 est une vue en plan, la figure 16 une élé- vation de côté,, et la figure 17 une élévation d'extrémité d'une for- me d'exécution d'une bande bi-élastique ; la figure 18 montre la forme enroulée sur elle-même que prend la bande bi-élastique après son achèvement et avant d'être attachée au col ou d'être insérée dans ce dernier ; la figure 19 est une coupe montrant une variante de la structure de la bande bi-élastique ;
la figure 20 est une coupe montrant une autre variante
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de la bande bi-élastique ; la figure 21 est une coupe montrant encore une autre variante de la bande bi-élastique la figure 22 est une coupe montrant encore une autre variante ; la figure 23 est une coupe longitudinale d'un élément résistant à la compression tissé en chaîne avec des monofils (c'est- à-dire des monofilaments, ou fils composés d'un seul filament continu) montrant comment les fils de trame peuvent être empêchés de glisser; et la figure 24 est une vue de côté d'une structure bi- élastique comportant une bande en caoutchouc à tension variable.
La figure 1 est une vue en plan fragmentaire d'un rabat de col qui peut être obtenu, par exemple, par rentrage, de manière connue. Ce col comprend trois couches, à savoir une couche extérieu- re 1, une garniture ou triplure 2 et une couche intérieure ou dou- blure 3. Comme d'habitude le rabat de col est fixé à un pied de col 10.
La figure 2 est une vue en plan fragmentaire d'un col, comme celui montré sur la figure 1, dans laquelle 1'emplacement des bandes empêchant le pliage est indiqué par les traits pointillés 21 et 21a.
La figure 3 est une coupe suivant la ligne 3 - 3 de la figure 2, qui montre de façon plus spécifique l'emplacement et la section de la bande empêchant le recoquillement 21. Sur cette fi- gure, 1 désigne la couche extérieure, 2 la triplure, et 3 la doublu- re, comme sur la figure 1. Ces couches sont maintenues, ensemble par' l'ourlet intérieur 4 et peuvent en outre être assemblées par une pi- qûre extérieure 5 qui est habituellement prévue près du bord. La bande 21 empêchant le recoquillement est placée entre la piqûre 5 et le bord du col et est fixée, avant le 'rentrage du col par une piqûre 6 au bord du col qui est par la suite rentré, comme le mon- tre la figure 3, de manière que la bande bi-élastique soit finale-
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ment cachée et protégée par la doublure 3.
Il est important de re- marquer qu' après le rentrage, la face caoutchoutée de la bande bi- élastique 21 est tournée vers la doublure.
La figure 4 est une coupe semblable à la figure 3, sauf que la piqûre est omise. C'est-à-dire que, sur la figure 4, la ban- de bi-élastique 21 est placée dans la poche formée par la piqûre du rabat 5 et la piqûre intérieure 4 et n'est pas autrement fixée. Dans ce cas, la bande bi-élastique est insérée après l'achèvement du ra- bat du col.
Les structures représentées sur les figures 2, 3 et 4 conviennent particulièrement pour les cols dits soudés. (Le soudage est indiqué schématiquement sur les figures 3 et 4 par.des .gros points). On peut utiliser un agencement semblable avec des cols dits mous, mais pour obtenir les meilleurs résultats, la région voisine des pointes doit être raide.
La figure 5 est une vue en plan et la figure 6 en coupe d'un col mou ou non soudé dans lequel une couche raide 7, supplémen- taire est représentée près de la doublure 3. Comme le montrent les gros points sur la figure 6, cette couche raide supplémentaire peut être soudées sur la doublure 3. Il est préférable que la couche sup- plémentaire 7 soit progressivement moins fournie ou amincie, de ; manière à réduire au minimum la marque formée par le bord 7a de la couche raide 7, qui apparaît sur la face du col terminé.
Dans la forme d'exécution représentée, cet amincissement est obtenu en pre- mier lieu en réduisant le nombre de fils soudables dans la couche de soudage 7 à mesure que l'on approche du bord 7a, et en laissant le voisinage du bord 7a non soudé, comme le montrent les points 7b; en second lieu, en tissant la matière de la couche 7 en petite lar- geur et en le coupant de façon que le bord 7a soit une lisière; et en troisième lieu, en réduisant le nombre et/ou la dimension des extrémités des fils de chaîne en coton à mesure qu'on approche de la lisière 7a.
De plus, il est préférable de faire en sorte que la cou- che 7 n'adhère en se soudant que par une face uniquement, c'est-à-
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dire qu'elle adhère à la doublure 3,et non pas à la triplure 2. cet effet, la matière de la couche 7 peut être "satinée", c'est-à- dire que la plus grande partie de la substance des fils fusibles, soudables est cantonnée sur une face lors du tissage.
Cependant, la raideur au voisinage des pointes peut être obtenu par d'autres moyens que le soudage, par exemple, au lieu de la couche de soudage satinée 7, on peut utiliser des couches ordi- naires raidies de façon permanente par un traitement avec des rési- nes appropriées. La couche supplémentaire 7 peut n'être insérée que dans le voisinage des pointes du col, ou, si on le désire, elle peut s'étendre sur toute la longueur du col.
La figure 7 montre en 21b un autre emplacement d'une ban- de bi-élastique en diagonale. La figure 8 est une coupe suivant la ligne 8 - 8 de la figure 7 montrant comment la bande bi-élastique 21b est placée dans le col. On utilise à nouveau ici une couche sup- plémentaire 7c pour empêcher la bande bi-élastique d'apparaître trop nettement sur la face extérieure du col. La couche supplémentaire 7c est de préférence raidie, mais pas soudée. La bande bi-élastique 21 est de préférence cousue en 6c à la couche 7c. La structure re- présentée sur les figures 7 et 8 concerne surtout des cols non sou- clés.
On peut "amincir" progressivement la couche 7c en la tissant en petite largeur, et en la coupant de façon, que le bord 7a de la figu- re 7 soit une lisière, et en réduisant la grosseur et le nombre des fils de chaîne à mesure que l'on approcha de la lisière.
Comme on l'a déjà dit, la présente invention est égale- ment applicable aux gaines, et cette application sera mieux comprise si on se réfère aux figures 9 à 14. La figure 9 qui est une vue en perspective d'une gaine 10', montre une structure 12' appliquée à la partie supérieure avant 13' de la gaine 10' dans ce que l'on peut appeler la région de ceinture de cette dernière. La structure 12' ne doit pas s'étendre tout autour de la région de ceinture mais peut être cantonnée à la partie avant de cette région.
Comme le montrent les figures 10 et 12, la structure 12' comprend un élément
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flexible résistant à la compression 14' et un élément élastique éti- ré 15'. L'élément élastique 15' est étiré de haut en bas, c'est-à- dire perpendiculairement au bord supérieur avant 16' de la gaine.
Ce fait est montré sur la figure 11 qui est une coupe de l'élément élastique 15', avant son application à l'élément résistant à la com- pression 14'. Pour plus de simplicité, la structure résultante 12' est représentée dans une position plus ou moins verticale sur les figures 9 et 10, telle qu'elle apparaîtra lorsque la gaine est por- tée. A l'état libre ou relâché, la structure se recoquille vers 1' intérieur comme le montre la figure 12. Dans la forme d'exécution - représentée sur les figures 10 à 12, l'élément résistant à la com- pression 14 représenté, consiste en trois couches de tissu 17' qui sont soudées ensemble de manière à former une structure semi-rigide en substance identique à celle utilisée dans les cols soudés sur les chemises d'hommes.
L'élément élastique 15' est fixé par unepi- qûre ou d'une autre façon sur la face intérieure de l'élément 14', c'est-à-dire la face tournée vers le corps de l'usagère, et cet élément élastique peut être coextensif à l'élément résistant à la compres- sion 14'. La tendance soutenue à se recoquiller vers l'intérieur de la structure 12 est obtenue en étirant l'élément élastique 15' dans le sens vertical , lorsqu'on l'applique à l'élément résistant à la compression 14'. L'étirage de l'élément élastique 15' se voit, en comparant les figures 10 et 11.
Au lieu d'utiliser un élément résistant à la compression 14' continu et un élément élastique 15 coextensif avec le premier, comme le montrent les figures 9 et 10, on peut utiliser une série de bande bi-élastiques séparées 20', comme le montre schématiquement la figure 14. Cette structure est dans l'ensemble moins imperméable que la structure continue et jouit également d'une notable flexibi- lité transversale.
Il est cependant également possible d'avoir l'élément résistant à la compression 21' continu comme le montre la figure 13, et l'élément élastique sous forme d'une succession de bandes étroi-
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tes 22' fixées à l'élément 21'. Cette dernière structure possède une forte porosité mais perd sa souplesse transversale.
La matière naturelle à utiliser comme élément élastique de la présente invention est un caoutchouc de composition appropriée, L'épaisseur et la dureté durométrique du caoutchouc ainsi que l' épaisseur et la raideur de l'élément résistant à la compression doi- vent être déterminées dans chaque cas, afin d'obtenir la tendance au recoquillement vers l'intérieur désirée. Finalement, la mesure dans laquelle le caoutchouc est étiré lorsqu'on l'applique à l'élément résistant à la compression déterminera également la tendance au re- coquillement vers l'intérieur.
Dans tous les cas, la bande bi-élastique empêchant le recoquillement vers l'extérieur comprend comme mentionné plus haut, un élément flexible résistant de façon permanente à la compression et un élément élastique étiré fixé à l'état de tension permanente à l'élément résistant à la compression.
Une forme d'exécution appropriée de la bande de renforce- ment ou structure bi-élastique empêchant le recoquillement est mon- trée sur les figures 15, 16 et 17 ; cette forme d'exécution la bande de renforcement comprend un ruban de coton 22 raidi pour lui donner une résistance à la compression. Ce ruban peut avoir une lar- geur d'environ 1/8 de pouce (3,2 mm) et une épaisseur d'environ 0,008 à 0,010 pouce (0,20 à 0,25 mm), par.exemple. A ce ruban de co- ton est fixé par la piqûre 24 un ruban de caoutchouc 23 dont la lon- gueur initiale est approximativement indiquée en 23a, à titre'd'exem- ple, juste en dessous de l'élévation de la figure 16.
Le ruban de caoutchouc 23a, avant d'être attaché au ruban de coton 22 a une lon- gueur, par exemple de 60 à 70%, de sa longueur étirée lorsqu'il est incorporé à la structure bi-élastique, dans cet exemple. On remar- quera, cependant, que l'étirage du ruban de caoutchouc est très va- riable, et dépend de la qualité du caoutchouc, de sa section, et de la nature du vêtement dans lequel il doit être utilisé. Le ruban de caoutchouc peut avoir 1/8 pouce (3,2 mm) de largeur et de 0,010
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pouce à 0,012 pouce environ (0,25 mm à 0,30 mm) d'épaisseur. On a constaté que la structure représentée sur les figures 15 à 18 in- cluse, est très satisfaisante dans des cols. soudes.
Dans certains cas, il est suffisant de n'utiliser la bande bi-élastique 21 que dans la région représentée en 21 sur la figure 2, quoiqu'on puisse également lutiliser dans la région montrée en 21a sur la figure 2.
On a découvert qu'une matière propre à donner la.raideur voulue au ruban de coton est constituée par des résines époxy ou des résines de polyesters. Cependant on peut également utiliser un rai- dissage moins permanent dans des cols soudés lorsque la bande bi- élastique est cousue sur la matière soudée et que cette dernière fournit une partie de la résistance à la compression.
Pour la facilité de la représentation, la bande bi-élasti- que des figures 15 et 16 est représentée à plat. Mais lorsque ces bandes sont libres, elles prennent une forme spiralée ou hélicol- dale comme le montre la figure 18. Le diamètre de l'hélice ainsi formée peut être, par exemple, de 3/8 à 1 pouce (9,5 mm à 25,4 mm) ou davantage dans une bande bi-élastique destinée à des cols soudés.
Des petites variations accidentelles dans le piquage du ruban de caoutchouc au ruban de coton peuvent amener de petites déf- formations latérales de la bande bi-élastique résultante. Cette ten- dance à se déformer peut amener une déformation du col. Sous ce rap- port, il est préférable d'avoir un élément résistant à la compres- sion relativement rigide ou stable contre un cintrage dans son pro- pre plan. On a découvert expérimentalement que la stabilité latéra- le requise est obtenue par le même traitement avec une résine qui confère une résistance à la compression au ruban de coton.
Au lieu du ruban de caoutchouc 23 piqué sur un ruban de coton, on peut utiliser plusieurs fils de caoutchouc tissés dans le ruban de coton. Cette variante est montrée en coupe sur la. figure 19, où 41 représente une série de fils de chaîne en coton, 42 une série de fils de chaîne en caoutchouc qui sont étirés de manière que, après l'achèvement et le raidissage de la structure bi-élasti-
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que, les fils 42 aient la tension voulue, c'est-à-dire, qu'ils soient étirés, par exemple de 30 à 60% (plus ou moins) de leur longueur initiale, au delà de cette longueur. 43 représente des fils de tra- re qui maintiennent les fils de chaîne ensemble pour former la mas- se du ruban en tissu. 44 représente le fil de trame utilisé pour entretisser les fils en caoutchouc.
En pratique, chaque quatrième fil de trame peut être du genre 44, tandis que les trois autres sont du genre 43. La structure représentée sur la figure 19 n'a pas de tenue lorsqu'elle sort du métier. Pour la convertir en'une bande empêchant le recoquillement de façon satisfaisante, il faut l'étirer et la raidir à l'état étiré de manière à lui conférer la résistance, requi- se à la compression.
On peut éviter de devoir raidir la structure bi-élastique ehtretissée en remplaçant les fils de chaîne 41 de la figure 19 par des monofils appropriés, comme ceux montrés en 50 sur la figure 20.
Un monofil approprié à cet effet est un monofil de nylon d'environ 0,010 pouce de diamètre (0,25 mm). Il est préférable dans ce cas que le fils de trame 43a et 44a soient en nylon au lieu d'être en coton.
Cette structure n'est cependant pas facile à tisser par suite du. glissement des fils.
La figure 21 montre une variante dans laquelle on utilise un ruban en nylon dont les fils de chaîne 50 sont des monofils d'en- viron 0,010 pouce de diamètre (0,25 mm) et dont les fils de trame 51 sont des fils de nylon ordinaires d'environ 150 à 200 deniers, plus ou moins. Un ruban de caoutchouc 23 est.cousu sur ce ruban de nylon par la piqûre 24, juste comme sur les figures 15 ,16 et 17. Evidem- ment, le ruban de caoutchouc 23 est étiré de façon appropriéeau mo- ment où on le coud sur le ruban de nylon. Quoique ce ruban de nylon ne doive pas être raidi, il est de préférence traité pour empêcher un glissement des fils de trame sur les fils de chaîne glissants.
On peut utiliser des résines comme adhésif pour fixer les fils de trame, de manière à les empêcher de glisser. Au lieu de fixer les fils de trame de manière à les empêcher de glisser au moyen d'une
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résine, on peut obtenir le même résultat en utilisant de la chaleur et une pression, de manière que les fils de trame s'incrustent dans les monofils, comme le montre la coupe longitudinale de la figure 23 où comme dans les figures 21 et 22, 51 indique les fils de trame et 5q les monofils de chaîne dans lesquels les fils de trame sont incrustés par application de chaleur et de pression.
Toutes les structures bi-élastiques montrées jusqu'à pré- sent peuvent être utilisées aux emplacements 21 - 21a montrés sur la figure 2. Pour leur permettre de se prêter mieux à une utilisa- tion à remplacement 21b indiqué sur la figure 7 (en particulier pour des cols non soudés), il est souhaitable d'amincir ou de ren- dre progressivement moins fourni le bord de la bande bi-élastique afin que la bande soit aussi peu visible que possible sur le col terminé. On peut y arriver en utilisant la structure montrée en cou- pe sur la figure 22, qui est semblable à celle représentée sur la figure 21, excepté que l'on utilise des fils de chaîne ordinaires en nylon de diamètre relativement petit (comparés aux monofils 50) de part et d'autre de la partie formée par ces monofils.
C'est-à- dire que, sur la figure 22 on trouve des monofils en nylon 50 et une bande de caoutchouc 23 fixé par une piqûre 24, comme sur la fi- gure 21, ainsi qu'un groupe de fils de chaîne ordinaires en nylon de chaque côté montrés en 52, tous ces fils de chaîne étant tissés en un ruban par les fils de trame 51. Les fils de chaîne ajoutés 52 peuvent être de 100 à 150 deniers, par exemple. Il est clair que le ruban en nylon ainsi formé est fixé de manière à empêcher le glis' sement des fils de trame sur les fils de chaîne au moyen d'une résin appropriée. Ce fixage confère ainsi une stabilité latérale qui est particulièrement souhaitable dans des cols non soudés.
On a découvert expérimentalement que, pour obtenir de bons résultats, la résistance empêchant le recoquillement des struc- tures bi-élastiques,décrites jusqu'à présent.doit être soigneusement adaptée au col ou autre article d'habillement dans lequel, elles doi- vent être utilisées. Ainsi, si la résistance empêchant le recoquille-
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ment est trop forte, les pointes du col auront tendance, par exemple, à rentrer vers le porteur, ce qui n'est pas très souhaitable; d'au- tre part si elle est insuffisante, elle n'empêchera pas autant qu'on le voudrait la tendance du col à s'écarter d.u porteur. On a consta- té qu'une plus grande latitude dans la résistance au recoquillement peut être permise si la tension de l'élément élastique étiré varie le long de la bande bi-élastique.
L'effet de cette tension qui varil est montré en élévation de coté sur la figure 24, dans laquelle, comme auparavant 22 représente une bande de tissu flexible raidie de manière à être rendue résistante à la compression, 60 représente l'élément élastique étiré qui est cousu sur l'élément 22 par la pi- qûre 24* La tension régnant dans l'élément élastique étiré augmente de gauche à droite de sorte qu' à l'extrémité droite 60, la tension régnant dans cet élément élastique étiré est beaucoup plus forte qu'à l'extrémité gauche. La résistance au recoquillement augmente ainsi de la gauche vers la droite sur la figure 24.
Lorsque l'on utilise une telle bande à l'emplacement 21 de la figure 2, l'extré- mité droite, c'est-à-dire l'extrémité ayant la plus forte résistan- ce au recoquillement est située près de la fourchedu col, c'est-à- dire, près du point de jonction du rabat et du pied 10 du col, l'au- tre extrémité étant ainsi dans le voisinage de la pointe du col.
Cette disposition a pour effet de donner au col une forte tendance contre le recoquillement au voisinage de la fourche, ce qui amène le bord du col à se presser mieux contre le corps. De plus, la ten- dance contre le recoquillement étant plus forte au voisinage de la fourche tendra à surmonter tout excès de tendance contre le reco- quillement près de la pointe du col, réduisant ainsi au minimum tou- te tendance des pointes à rentrer par suite des forces opposées au recoquillement. Ainsi, l'utilisation dans le caoutchouc d'une ten- sion qui varie apporte une sensible amélioration à la structure empêchant le recoquillement.
L'utilisation, de la façon décrite, de bandes empêchant le recoquillement dont la tendance au cintrage varie le long --de .la
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bande constitue une particularité importante de la présente inven- tion, et les revendications se rapportant à cette particularité ne sont pas limitées à des bandes ayant la structure bi-élastique dé- crite, quoique cette structure procure un moyen approprié et préféré pour l'obtention de bandes dont la tendance au cintrage varie le long de la bande.
Dans le cas d'une tension uniforme de l'élément élastique étiré comme le montrent les figures 15 à 18, incluse, on peut obte- nir l'étirage uniforme requis lorsque l'on coud le ruban de coton raidi 22 sur le ruban de caoutchouc étiré 23 en faisant passer le ruban de coton sur un rouleau de diamètre défini et en faisant passer le ruban de caoutchouc sur un autre rouleau de plus petit diamètre qui est coaxial au premier rouleau, en pressant dans cha- que cas le ruban contre le rouleau correspondant au moyen de rou- leaux fous. Cet agencement procure un avancement différentiel'cons- tant qui produit 1'/.tirage uniforme du caoutchouc comme décrit avec référence aux figures 15 à 18 incluse.
Pour obtenir la variation de tension dans l'élément élastique représenté sur la figure 24, le plus petit rouleau qui détermine la vitesse d'avancement du ruban de caoutchouc peut être rendu excentrique par rapport au ru- ban, de manière que la vitesse devancement de l'élément élastique étiré varie périodiquement, la période étant choisie égale à la longueur de la bande bi-élastique dans laquelle le ruban empêchant le recoquillement terminé doit être coupé.
Il est à remarquer que la variation de courbure engen- drant une force qui produit le résultat montré sur.la figure 24, provient de la variation de la force de contraction exercée par 1' élément élastique étiré longitudinalement sur la bande empêchant le recoquillement, force qui provient elle-même de l'allongement varia- ble, comme décrit.
On peut évidemment obtenir ces variations de force de cons- truction autrement, par exemple, en modifiant la largeur ou l'épais- seur du ruban de caoutchouc périodiquement (les intervalles étant
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ég,1.1';: à j.5 ]))H':UCl1l' finale de la bande empêchant le recoquillement) et en maintenant un allongement constant en fixant le ruban de
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efH..H1'i'chou au }.". -,,:'1.1 de coton raidi Une variation dans la. tendance ,5 ...:.>q;.ii],2¯<*ùi,pnt e1.'t également être obtenue en faisant varier- la rigidité de l'élément résistant à la compression par exemple en codifiant périodiquement la quantité de résine appliquée au ruban continu pendant qu'on le traite pour le raidira Hais:; pour autant
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On utilise Le terme W âs.s ari; à la compressionVi dans le présent mémoire pour spécifier que l'objet en question n'a pas ten- dance à g@ndoler ou à. raccourcir de l'acon. continue sous Inaction de
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La force de compression créée par Z'.t?i51e.1't riaSGq'l.t' étiré.
Par exemple, des tissus ordinaires légers ne seraient pas résistants à la compression dans ce sens, parce qu'ilsauraient partiellement -tendance à gondoler et ce qui est plus importante raccourciraient de façon permanente après plusieurs lavages;dans ce sens ces tis- sus légers ordinaires ne sont pas résistants à la compression. Cepen-
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dant, l9éléinent résistant à la compression peut céder sens.b.etnent sous la force de compression engendrée par 1-'élément élastique étiré et être encore couvert par l'expression "résistantà la compression" utilisée dans ce mémoire.
Par exemple;, une façon Pratique, à cer- taines fins, de fabriquer un élément bi@élastique consiste à utili- ser deux bandes de caoutchouc dont on étire lune de façon appropriée
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avant de la coller ou de l'appliquer autrement sur l'autre. L'autre bande de caoutchouc, qui sert cornue élément résistant à la compres- sion doit être de préférence plus épaisse que la bande élastique étirée ou doit être faite en un caoutchouc de plus grande dureté durométrique, ou présenter ces deux particularités.
On comprendra que le terme "résistant à la compression" couvre également des sub- stances du genre qui, après avoir été initialement comprimées par la tension initiale de l'élément élastique étiré, n'ont en substance pas tendance à s'e rétrécir matériellement et de plus ne tendent pas à se gondoler.
REVENDICATIONS.
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1.- Dans un article d'habillement dont une partie a ten- dance à s'écarter du corps du porteur en se recoquillant, un moyen d'empêcher ce recoquillement indésirable caractérisé en ce qu'il comprend un élément flexible résistant à la compression incorporé dans la dite partie de l'article d'habillement et un élément élasti- que engendrant une courbure, tendu de façon permanente dans un sens propre à s'opposer à la courbure indésirable et qui est fixé dans cet état.de tension permanent à la surface de l'élément résistant à la compression qui est tournée vers le corps du porteur.
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The present invention relates to articles of clothing, a part of which tends to wear, to curl up outwardly, that is to say to separate from the body of the wearer. The affected portion may be an edge of an article, for example, the top edge of a belt or other corset-like undergarment, or a protruding portion of that article, such as spikes. a shirt collar.
The invention provides a device for eliminating or minimizing this tendency to curl up in articles of clothing; ment, in particular shirt collars.
One of the oldest problems in the collar manufacturing industry is the tendency of the tips of a collar to curl up. While it is true that some collars do not exhibit a strong tendency to curl up, most collars do. Known means to overcome this tendency, such as the use of ribs or buttons, such as for example
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in the button-down collar, are of limited application and furthermore have certain drawbacks. For more than 10 years, a large proportion of necks manufactured have been of the so-called "welded" type comprising an interior lining which is "welded" or stiffened by hot ironing, and for these necks, although they are semi-rai- - des, no satisfactory means had yet been discovered to prevent them from recoiling.
According to the present invention, the tendency to re-shell is eliminated or minimized by introducing an opposite or opposite tendency. on recoating by means of a structure which will be called hereinafter, a bi-elastic structure. In its simplest form, this bi-elastic structure comprises a flexible but compression-resistant strip of fabric and an elastic member continuously under tension, for example, a rubber band, these two members being attached to each other. the other at a common interface, for example by a puncture. A simple bi-elastic element comprising, for example, a layer of stiff fabric and a layer of tensioned Sufi rubber stitched onto each other face to face will more or less recoil when relaxed.
When we apply '. that these bi-elastic elements have a collar in suitable places, the elastic element under tension being towards the wearer, the collar then tends to fall back inwards. By properly choosing the materials and the initial tension of the elastic element, the tendency to curl up inward can be made strong enough to hold the front parts of the collar against the wearer's body without at the same time causing an unwanted tendency to recoat inward. To further prevent any undesirable tendency to recoil inward, the tension exerted by the elastic member along it can be varied, as will be described later.
Attempts have already been made to achieve this goal, that is to say to prevent recoquillage; these attempts were based on the use of a differential contraction and failed
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because after a few washes, the collar conforms to the dimensions of the element which shrinks the most and no longer shows a tendency against recoating.
In the present invention, however, this cannot occur because the elastic member is initially stretched sufficiently to exert a tension which adequately persists throughout the life of the neck. Obviously, to maintain this tension, the structure of the collar, where the tension is applied, must be sufficiently resistant to compression under the sustained action of the tension exerted when the collar is washed several times.
The compressive strength can be obtained in different ways. First, when the elastic element is applied to several collar fabrics which are relatively stiff or which form at least one fabric of relatively stiff structure. When they are sewn together by a stitch. or several sets of stitching, these assembled collar fabric elements may themselves form the compression resistant element, provided that the tension of the elastic element is not too great. In welded collars, if the elastic member is stitched onto a group of layers which are then stiffened by hot ironing, these layers can form the compression resistant member serving to support practically usable stresses in the elastic member under voltage.
But, when the invention is applied, for example, to a neck or ordinary neck which is not stiffened in any way, then a separate stiff fabric or a separate stiff fabric structure should be used as the compression resistant member. .
For welded collars, in which the welded fabric is stiff enough to provide the necessary compressive strength, it is still desirable, for two reasons, to use a pre-fabricated bi-elastic element comprising a stiff fabric and an element. stretched elastic. In the first place, it is preferable to incorporate the elastic element in the collar, rather than on the outside of the latter, and this being the case, the elastic element, if it is sewn in pla-
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this is applied to the neck before shaping, therefore before welding by hot ironing.
If the stretched elastic isolation alone is sewn directly onto the layers of the neck during the manufacture of the latter, that is, before the final welding operation, the fabric will not be stiffened when the stretched elastic element is sewn onto the latter, and, however, the application to the neck of the elastic element stretched at this time can easily cause undesirable deformations. Second, bi-elastic elements, which present themselves. in the form of at least one band, can be readily prefabricated and attach to the collar at the appropriate stage of manufacture more easily than an elastic member which must be stretched during the process of sewing on the collar.
Thus, a prefabricated bi-elastic member is preferable from the point of view of avoiding deformation and from the viewpoint of ease of manufacture. It should be noted, however, that when the bi-elastic structure is applied to a soft neck, the compression resistant element must be permanently stiffened so as to always resist compression, while in a welded neck, the compression resistant member of the prefabricated bi-elastic structure may only temporarily resist compression provided that the bi-elastic structure is sewn to layers of such collars which, when they are finally welded, can: provide adequate compressive strength.
In some cases, the bi-elastic structure does not have to be sewn to the collar layers at all but can simply be placed in a pocket, such as the pocket naturally formed between the hem of the outer edge of the collar and the collar. stitching of the flap. In these cases, of course, the stiffness of the compression-resistant insulation is permanent.
The bi-elastic members are preferably in the form of bands and a preferred replacement for such bands is located in the marginal hems of the collar, between the true edges and the seam of the flap, as described later. It is clear, however, that one can use these bi-elastic elements in other
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places, such as a diagonal strip that divides the angle formed at the points of the neck, more or less, into two equal parts.
The present invention is generally applicable to articles of clothing, one or more parts of which have an undesirable tendency to recoil and pull away from the body of the wearer, and comprises a flat, flexible member. - ble, resistant to compression, placed or incorporated in said part of the article of clothing and an elastic element continuously under tension fixed in this being of permanent tension to the resistant element to the compression on the. surface of the latter which is turned towards the wearer. The direction of stretching of this elastic element may be parallel to the lines of maximum curvature of the clothing article, or may be inclined relative to these lines.
The direction of permanent stretching of the elastic member is always such that it can oppose the unwanted curvature.
Bi-elastic bands according to the present invention can have different shapes and can be prepared in different ways. The invention will be better understood by reference to the accompanying drawings, which are obviously purely schematic and are not intended to provide any quantitative information.
In the drawings: Figure 1 is a fragmentary plan view of a conventional collar with a collar stand attached thereto; Figure 2 is a fragmentary plan view of a collar similar to that of Figure 1, but showing the location of the bi-elastic bands in the edges of the collar; the neck shown in this figure is a "welded" neck; Figure 3 is a section taken on line 3-3 of Figure 2 showing the location and attachment of the bi-elastic bands, in section; Figure 4 is a sectional view of a welded neck similar to Figure 3, but which differs in that the bi-elastic band is simply placed in a pocket and is not otherwise secured;
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Fig. 5 is a plan view of an unconcerned neck the end portions of which are stiffened by "welding";
Figure 6 is a section taken on line 6 - 6 of Figure 5 showing a welded layer of fabric, less provided at one end, to stiffen the neck locally; Figure 7 is a fragmentary plan view of a neck showing the location of a bi-elastic band placed diagonally; Figure 8 is a section taken on line 8 - 8 of Figure 7; Figure 9 is a front perspective view of a duct according to one embodiment of the present invention; FIG. 10 is a section taken on line 10 - 10 of FIG. 9, showing the upper marginal part of the sheath to the port; FIG. 11 is a section corresponding to FIG. 10 centering only the elastic element, in the unstretched or relaxed state;
Figure 12 is a section corresponding to Figure 10 showing the curvature of the sheath produced by the new construction, the sheath not being worn; Figure 13 is a rear perspective view of the top of a sheath according to a variant of the present invention; Figure 14 is a similar view of a sheath according to another variant of the present invention; Fig. 15 is a plan view, Fig. 16 a side elevation, and Fig. 17 an end elevation of one embodiment of a bi-elastic band; Figure 18 shows the rolled-up shape that the bi-elastic band takes after completion and before being attached to or inserted into the neck; FIG. 19 is a section showing a variant of the structure of the bi-elastic band;
Figure 20 is a section showing another variant
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bi-elastic band; Fig. 21 is a section showing yet another variant of the bi-elastic band; Fig. 22 is a section showing yet another variant; Fig. 23 is a longitudinal section of a compression resistant member warp woven with monofilaments (i.e. monofilaments, or yarns composed of a single continuous filament) showing how the weft yarns can be prevented from slipping; and FIG. 24 is a side view of a bi-elastic structure comprising a rubber band of variable tension.
Figure 1 is a fragmentary plan view of a neck flap obtainable, for example, by tucking in in known manner. This collar comprises three layers, namely an outer layer 1, a lining or interlining 2 and an inner layer or lining 3. As usual, the collar flap is attached to a collar stand 10.
Figure 2 is a fragmentary plan view of a neck, such as that shown in Figure 1, in which the location of the folding preventing bands is indicated by the dotted lines 21 and 21a.
Figure 3 is a section taken on the line 3 - 3 of Figure 2, which more specifically shows the location and section of the re-shell preventing tape 21. In this figure, 1 denotes the outer layer, 2 the interlining, and 3 the lining, as in Figure 1. These layers are held together by the inner hem 4 and may further be joined by an outer stitching 5 which is usually provided near the edge. The band 21 preventing recoating is placed between the stitch 5 and the edge of the collar and is fixed, before the retraction of the collar by a stitch 6 at the edge of the collar which is subsequently retracted, as shown in Figure 3. , so that the bi-elastic band is final-
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ment hidden and protected by the lining 3.
It is important to note that after tucking in, the rubberized face of the bielastic band 21 faces the liner.
Figure 4 is a section similar to Figure 3, except that the stitching is omitted. That is, in Fig. 4, the bi-elastic band 21 is placed in the pocket formed by the stitching of the flap 5 and the inner stitching 4 and is not otherwise secured. In this case, the bi-elastic band is inserted after the completion of the collar flap.
The structures shown in Figures 2, 3 and 4 are particularly suitable for so-called welded necks. (Welding is shown schematically in Figures 3 and 4 by. Large points). A similar arrangement can be used with so-called soft collars, but for best results the area around the points should be steep.
Figure 5 is a plan view and Figure 6 in section of a soft or unwelded neck in which an additional stiff layer 7 is shown near the liner 3. As shown by the large dots in Figure 6 , this additional stiff layer can be welded to the liner 3. It is preferable that the additional layer 7 is progressively less thick or thinned, of; so as to minimize the mark formed by the edge 7a of the stiff layer 7, which appears on the face of the finished neck.
In the embodiment shown, this thinning is obtained in the first place by reducing the number of weldable wires in the welding layer 7 as one approaches the edge 7a, and by leaving the vicinity of the edge 7a not. welded, as shown in points 7b; secondly, by weaving the material of the layer 7 in a small width and cutting it so that the edge 7a is a selvage; and third, reducing the number and / or size of the ends of the cotton warp threads as one approaches selvage 7a.
In addition, it is preferable to ensure that the layer 7 adheres by being welded only by one face only, that is to say
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say that it adheres to the lining 3, and not to the interlining 2. This effect, the material of the layer 7 can be "satin", that is to say that the greater part of the substance of the threads fusible, weldable is confined to one side during weaving.
However, the stiffness in the vicinity of the tips can be obtained by means other than welding, for example, instead of the satin welding layer 7, ordinary layers stiffened permanently by a treatment with suitable resins. The additional layer 7 can be inserted only in the vicinity of the points of the neck, or, if desired, it can extend over the entire length of the neck.
Figure 7 shows at 21b another location of a diagonal bi-elastic band. Figure 8 is a section taken on line 8 - 8 of Figure 7 showing how the bi-elastic band 21b is placed in the neck. Here again, an additional layer 7c is used to prevent the bi-elastic band from appearing too clearly on the outside of the neck. The additional layer 7c is preferably stiffened, but not welded. The bi-elastic band 21 is preferably sewn at 6c to the layer 7c. The structure shown in FIGS. 7 and 8 relates mainly to non-strained necks.
The layer 7c can be gradually "thinned" by weaving it in a small width, and cutting it so that the edge 7a of Figure 7 is a selvage, and reducing the size and number of warp threads to as we approached the edge.
As already stated, the present invention is also applicable to sheaths, and this application will be better understood by referring to Figures 9 to 14. Figure 9 which is a perspective view of a sheath 10 ' , shows a structure 12 'applied to the upper front part 13' of the sheath 10 'in what may be called the waist region of the latter. The structure 12 'does not have to extend all around the waist region but can be confined to the front part of this region.
As shown in Figures 10 and 12, the structure 12 'comprises an element
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compression resistant flexible 14 'and a stretched elastic member 15'. The elastic member 15 'is stretched from top to bottom, that is to say perpendicular to the upper front edge 16' of the sheath.
This fact is shown in Fig. 11 which is a sectional view of the elastic member 15 ', before its application to the compression resistant member 14'. For simplicity, the resulting structure 12 'is shown in a more or less vertical position in Figures 9 and 10, as it will appear when the sheath is worn. In the free or relaxed state, the structure recoils inwardly as shown in Figure 12. In the embodiment - shown in Figures 10 to 12, the compression resistant member 14 shown, consists of three layers of fabric 17 'which are welded together to form a semi-rigid structure substantially the same as that used in welded collars on men's shirts.
The elastic element 15 'is fixed by a needle or in some other way on the internal face of the element 14', that is to say the face facing the body of the user, and this element elastic can be coextensive with the compression resistant member 14 '. The sustained tendency to re-shell inwardly of the structure 12 is achieved by stretching the elastic member 15 'in the vertical direction, when applied to the compression resistant member 14'. The stretching of the elastic member 15 'can be seen by comparing Figures 10 and 11.
Instead of using a continuous compression resistant member 14 'and an elastic member 15 coextensive with the first, as shown in Figures 9 and 10, a series of separate bi-elastic bands 20' can be used, as shown. Figure 14 schematically. This structure is on the whole less impermeable than the continuous structure and also enjoys considerable transverse flexibility.
It is, however, also possible to have the continuous compression-resistant element 21 'as shown in FIG. 13, and the elastic element in the form of a succession of narrow bands.
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your 22 'fixed to element 21'. The latter structure has a high porosity but loses its transverse flexibility.
The natural material to be used as the elastic member of the present invention is a rubber of suitable composition. The thickness and durometric hardness of the rubber as well as the thickness and stiffness of the compressive resistant member should be determined within. in each case, in order to obtain the desired inward recoating tendency. Ultimately, the extent to which the rubber is stretched when applied to the compression resistant member will also determine the tendency to inward curl.
In all cases, the bi-elastic band preventing outward rewinding comprises, as mentioned above, a flexible element permanently resistant to compression and a stretched elastic element fixed in the state of permanent tension to the element. compression resistant.
A suitable embodiment of the reinforcing tape or bielastic structure preventing recoating is shown in Figures 15, 16 and 17; in this embodiment, the reinforcing tape comprises a cotton tape 22 stiffened to give it compressive strength. This tape may be about 1/8 inch (3.2 mm) wide and about 0.008 to 0.010 inch (0.20 to 0.25 mm) thick, for example. To this cotton tape is attached by stitch 24 a rubber tape 23, the initial length of which is approximately indicated at 23a, by way of example, just below the elevation of Figure 16. .
The rubber tape 23a, before being attached to the cotton tape 22, has a length, for example 60 to 70%, of its stretched length when incorporated into the bielastic structure, in this example. It will be appreciated, however, that the stretch of the rubber tape is very variable, and depends on the quality of the rubber, its section, and the nature of the garment in which it is to be used. The rubber tape can be 1/8 inch (3.2mm) wide and 0.010
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inch to about 0.012 inch (0.25mm to 0.30mm) thick. It has been found that the structure shown in Figures 15 to 18 included, is very satisfactory in collars. sodas.
In some cases, it is sufficient to use the bi-elastic band 21 only in the region shown at 21 in figure 2, although it can also be used in the region shown at 21a in figure 2.
It has been found that a material capable of imparting the desired stiffness to the cotton tape consists of epoxy resins or polyester resins. However, a less permanent groove can also be used in welded collars where the bi-elastic band is sewn to the welded material and the latter provides some of the compressive strength.
For ease of illustration, the bi-elastic band of Figures 15 and 16 is shown flat. But when these bands are free, they take a spiral or helical shape as shown in Figure 18. The diameter of the helix thus formed may be, for example, 3/8 to 1 inch (9.5 mm to 25.4 mm) or more in a bi-elastic band for welded collars.
Small accidental variations in the stitching of the rubber tape to the cotton tape can cause small side deflections of the resulting bi-elastic band. This tendency to deform can lead to deformation of the cervix. In this connection, it is preferable to have a compres- sion resistant member which is relatively stiff or stable against bending in its own plane. It has been found experimentally that the required lateral stability is obtained by the same treatment with a resin which imparts compressive strength to the cotton tape.
Instead of the rubber tape 23 stitched onto a cotton tape, several rubber threads woven into the cotton tape can be used. This variant is shown in section on the. Figure 19, where 41 shows a series of cotton warp threads, 42 a series of rubber warp threads which are stretched so that after completion and stiffening of the bi-elastic structure
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that, the son 42 have the desired tension, that is to say, that they are stretched, for example 30 to 60% (more or less) of their initial length, beyond this length. 43 shows tread threads which hold the warp threads together to form the mass of the fabric tape. 44 shows the weft thread used to weave the rubber threads.
In practice, each fourth weft yarn may be of type 44, while the other three are of type 43. The structure shown in FIG. 19 has no hold when it leaves the loom. In order to convert it to a satisfactory recoating preventing tape, it must be stretched and stiffened in the stretched state so as to impart the strength required in compression.
The need to stiffen the twisted bielastic structure can be avoided by replacing the warp threads 41 in figure 19 with suitable monofilaments, such as those shown at 50 in figure 20.
A suitable monofilament for this purpose is a nylon monofilament of about 0.010 inch in diameter (0.25mm). It is preferable in this case that the weft threads 43a and 44a are made of nylon instead of cotton.
This structure, however, is not easy to weave due to the. slipping of the threads.
Figure 21 shows an alternative in which a nylon tape is used, the warp threads 50 of which are monofilaments of approximately 0.010 inch in diameter (0.25 mm) and the weft threads 51 of which are nylon threads. ordinary of about 150 to 200 denier, more or less. A rubber tape 23 is sewn onto this nylon tape through stitch 24, just as in Figures 15, 16 and 17. Obviously, the rubber tape 23 is appropriately stretched as it is sewn. on the nylon tape. Although this nylon tape need not be stiffened, it is preferably treated to prevent slippage of the weft threads on the slippery warp threads.
Resins can be used as an adhesive to secure the weft threads so as to prevent them from slipping. Instead of fixing the weft threads in such a way as to prevent them from slipping by means of a
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resin, the same result can be obtained by using heat and pressure, so that the weft threads become embedded in the monofilaments, as shown in the longitudinal section of figure 23 or as in figures 21 and 22, 51 indicates the weft threads and 5q the warp single threads in which the weft threads are embedded by the application of heat and pressure.
All of the bi-elastic structures shown so far can be used at locations 21 - 21a shown in figure 2. To enable them to lend themselves better to replacement use 21b shown in figure 7 (in particular for non-welded collars), it is desirable to gradually thin or reduce the edge of the bielastic band so that the band is as little visible as possible on the finished collar. This can be accomplished by using the structure shown in section in Fig. 22, which is similar to that shown in Fig. 21, except that ordinary nylon warp threads of relatively small diameter are used (compared to monofilaments. 50) on either side of the part formed by these monofilaments.
That is, in figure 22 there are nylon monofilaments 50 and a rubber band 23 fixed by stitch 24, as in figure 21, as well as a group of ordinary warp yarns. nylon on each side shown at 52, all of such warp threads being woven into a ribbon by the weft threads 51. The added warp threads 52 may be 100 to 150 denier, for example. It is clear that the nylon tape thus formed is fixed so as to prevent the slipping of the weft threads on the warp threads by means of a suitable resin. This fixing thus confers lateral stability which is particularly desirable in non-welded collars.
It has been found experimentally that, in order to obtain good results, the resistance preventing recoating of the bi-elastic structures, described so far, must be carefully matched to the collar or other article of clothing in which they must. be used. Thus, if the resistance preventing the re-shell-
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is too strong, the points of the collar will tend, for example, to retract towards the wearer, which is not very desirable; on the other hand, if it is insufficient, it will not prevent as much as one would like the tendency of the collar to deviate from the wearer. It has been found that greater latitude in resistance to rewinding may be allowed if the tension of the stretched elastic member varies along the bielastic band.
The effect of this varying tension is shown in side elevation in Figure 24, in which, as before 22 shows a strip of flexible fabric stiffened so as to be made resistant to compression, 60 shows the stretched elastic member which is sewn onto the element 22 by the stitching 24 * The tension in the stretched elastic element increases from left to right so that at the right end 60 the tension in this stretched elastic element is much more strong than at the left end. Resistance to re-shelling thus increases from left to right in Figure 24.
When such a strip is used at location 21 in FIG. 2, the right end, that is to say the end having the highest resistance to rewinding, is located near the fork of the shell. collar, that is to say, near the junction point of the flap and the collar foot 10, the other end thus being in the vicinity of the point of the collar.
This arrangement has the effect of giving the collar a strong tendency against recoating in the vicinity of the crotch, which causes the edge of the collar to press better against the body. In addition, the tendency against recoating being stronger in the vicinity of the crotch will tend to overcome any excess tendency against recoating near the tip of the collar, thus minimizing any tendency for the tips to retract through the neck. continuation of the forces opposed to the re-shell. Thus, the use in the rubber of a varying tension provides a substantial improvement in the structure preventing recoating.
The use, as described, of recoating preventing bands the bending tendency of which varies along the length.
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band constitutes an important feature of the present invention, and the claims relating to this feature are not limited to bands having the bielastic structure described, although this structure provides a suitable and preferred means for obtaining bands whose tendency to bend varies along the band.
In the case of uniform tension of the stretched elastic member as shown in Figures 15 to 18, inclusive, the uniform stretch required can be achieved when sewing the stiffened cotton tape 22 to the tape. stretched rubber 23 by passing the cotton tape over a roll of defined diameter and passing the rubber tape over another roll of smaller diameter which is coaxial with the first roll, in each case pressing the tape against the corresponding roller by means of idler rollers. This arrangement provides a constant differential advance which produces uniform rubber pull as described with reference to Figures 15-18 inclusive.
To obtain the variation in tension in the elastic member shown in Fig. 24, the smallest roller which determines the advancement speed of the rubber tape can be made eccentric with respect to the tape, so that the advancement speed of the stretched elastic member varies periodically, the period being chosen equal to the length of the bi-elastic band in which the finished rewinding preventing tape is to be cut.
Note that the variation in curvature giving rise to a force which produces the result shown in Fig. 24 arises from the variation in the contraction force exerted by the elastic member stretched longitudinally on the band preventing rewinding. which itself arises from the variable elongation, as described.
These variations in construction force can of course be obtained otherwise, for example, by modifying the width or the thickness of the rubber tape periodically (the intervals being
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eg, 1.1 ';: at j.5])) H': UCl1l 'end of the band preventing recoating) and maintaining a constant elongation by fixing the
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efH..H1'i'chou au}. ". - ,,: '1.1 stiffened cotton A variation in. trend, 5 ...:.> q; .ii], 2¯ <* ùi, pnt e1 .'t also be obtained by varying the rigidity of the element resistant to compression, for example by periodically coding the quantity of resin applied to the continuous tape while it is being treated to stiffen it Hais :;
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G 1. "voor ... f '' .. L, el2'T1G''i! Ï>, the process described above, \> following which we maintain a constant thickness of the tape in cao @ tchoue, and in fact vary its length '' periodically, is
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the r ': d.lleur at the point of' 'iJ11.e fabrica.tlon It is clear that we can use the structure bi-': i.; ... ': t'J.1U0 having a variable resistance to: ecoqui: â4'.tIf: l2'ç in other articles than collars, for example sheaths and in this case ': 1. p .-: 1 <t3- <. the band E ::. 1l.ÜGChaLlt. the slow shell which presents the, 1. : t'3.LJ ..; 3 J: S; 3.St <F eEJ ay eCI. "- lUilleme: at must be placed in. '! f3 ..'. 3 resisted recquilleHient must be placed on;;
. ,,; age of the upper edge of the sheath and the, strip itself must @ be @ dre down from this upper edge
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The term W âs.s ari is used; to compressionVi in this memo to specify that the object in question does not tend to g @ ndoler or. shorten acon. continues under Inaction of
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The compressive force created by Z'.t? I51e.1't riaSGq'l.t 'stretched.
For example, ordinary lightweight fabrics would not be compressive-resistant in this sense, because they would partially tend to curl and more importantly would permanently shorten after several washes; in this sense these ordinary lightweight fabrics are not resistant to compression. However
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However, the compressive resistant rubber may give way under the compressive force generated by the stretched elastic member and still be covered by the term "compressive resistant" as used herein.
For example ;, a convenient way, for some purposes, of making a bi-elastic member is to use two rubber bands, one of which is stretched appropriately.
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before gluing it or otherwise applying it to the other. The other rubber band, which serves as the retort compression resistant member, should preferably be thicker than the stretched elastic band or should be made of a rubber of greater durometric hardness, or have both of these features.
It will be understood that the term "compressive strength" also covers such substances which, after being initially compressed by the initial tension of the stretched elastic member, do not in substance tend to shrink materially. and furthermore do not tend to curl.
CLAIMS.
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1.- In an article of clothing, a part of which tends to move away from the body of the wearer by recoating, a means of preventing this unwanted recoating characterized in that it comprises a flexible element resistant to compression incorporated in said part of the article of clothing and a resilient curvature-generating member permanently tensioned in a direction suitable for opposing the unwanted curvature and which is fixed in this state of permanent tension to the surface of the compression resistant member which faces the body of the wearer.