BE549445A - - Google Patents

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BE549445A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B22CASTING; POWDER METALLURGY
    • B22DCASTING OF METALS; CASTING OF OTHER SUBSTANCES BY THE SAME PROCESSES OR DEVICES
    • B22D7/00Casting ingots, e.g. from ferrous metals

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Treatment Of Steel In Its Molten State (AREA)
  • Manufacture And Refinement Of Metals (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



   Dans sa demande de brevet principal du 3 juillet 1956, la de- manderesse a décrit un   procède   pour l'obtention de lingots à surface lisse et d'une grande propreté   miorographique,   qui consiste à prépa- rer un laitier liquide, d'une composition telle qu'il présente à la température de solidification de oe métal une faible viscosité et une tension   interfaoiale   élevée avec le métal coulé, à surchauffer ce laitier à une température très supérieure à la température à la- quelle il devient liquide, à verser rapidement le laitier ainsi surchauffédans la lingotière   destinée     à   recevoir le métal et à   rem-   plir celle-ci de préférence totalement,

   à couler le métal dans oe laitier   immédiatement   après le   remplissage   de la lingotière, le lai- tier s'écoulant au fur età mesure que le   métal   y pénètre et étant ensuite récupéré, de préférence à   l'état   liquide, pour être réuti- 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 lise dans des opérations ultérieures. 



   Dans cette même demande de brevet principal la demanderesse   @ a décrit un dispositif de mise en oeuvre du procédé ici-dessus, qui   permet le versement très rapide du laitier dans la lingotière et le Versement du métal dans la lingotière immédiatement après le remplis- sage de celle-ci. français 
Dfautre part, dans ses   brevets/N      843.367   du 10 février 1938   joicernant   un procédé détention d'aciers présentant une grande propreté micrographique et N  861.157 du 17 novembre 1938 concernant un procédé dtobtention économique et rapide d'acier de haute qualité la demanderesse a décrit un procédé pour la désulfuration et la dé- soxydation de l'acier par brassage violent de l'acier liquide avec des laitiers à base d'alumine et de chaux, ou de silice, d'alumine et de chaux.

   La mise en oeuvre de ce procédé s'effectue le plus sou., vent en versant d'une hauteur suffisante et/ou avec un jet d'épais- seur suffisante l'acier liquide à traiter, après addition d'un élé- ment réducteur, dans une poche oontenant le laitier préalablement fondu, La violence du versement provoque une émulsion du laitier dan    le métal ; lasurface de contact laitier-métal se trouve ainsi oonsi-   dérablement augmentée et les réactions entre métal et laitier sont accélérées dans une mesure telle qu'à la fin du versement on atteint un état voisin de l'équilibre entre les deux phases. Le laitier se décante du métal dans la poche, après quoi l'acier est prêt   à   être coulé en lingotières. 



     Oes   procédés conduisent, par une opération simple de brassage, d'un acier n'ayant pas subi dans le four d'opérations de désoxydation et de désulfuration particulières, à un acier liquide en poche par- faitement épuré., 
Or les études de la demanderesse l'ont conduite à penser que, par un choix judicieux de la nature des laitiers ainsi que de leur mise en oeuvre, il serait possible de bénéficier des avantages des deux types de méthodes qui viennent: d'être rappelées oi-dessus, à sa- voir :

   une épuration très rapide et complète et, simultanément, l'ob- 

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 tention de lingots ayant de bonnes surfaces et une grande propreté mierographique.   Elis   a été ainsi conduite au procède objet de l'in- vention grâce auquel   on/peut obtenir   des lingots   d'acier   parfaite- ment désulfurés et   désoxydés   ayant d'excellentes qualités superfi- cielles (en particulier : surfaces lisses,   absence   de repliures, de gouttelettes froides, de criques,   etc...)   permettant   d'éviter   tout épaillage ultérieur notable, et présentant en même temps une absence quasi-totale des inclusions non métalliques oxydées qui conduisent à l'apparition des défauts classiques d'usinage. 



   Ce procède, qui constitue un   perfectionnement   de celui qui est décrit dans la demande de brevet principal du 3 juillet 1956, con- siste   à   préparer un laitier   désulfurant,   par exemple du type de ceux décrits dans les brevets des 10 février et 17 novembre   1938,   en   choi-   sissant une composition telle que le dit laitier présente à la tem- pérature de solidification du métal une faible viscosité et une ten- sion   interfaoiale  avec le métal   élevée, à   surchauffer celaitier très au-dessus de sa température de   fusion, à   verser le laitier ainsi sur- chauffé rapidement dans la lingotière destinée à recevoir le métal et à remplir   celle-ci   de préférence totalement,

   à couler le métal à épurer, après lui avoir fait une addition d'un élément réducteur, dans.ce laitier immédiatement après le remplissage de la   lingotière,   le laitier s'écoulant alors de la lingotière au fur et à mesure que le métal y pénètre et étant ensuite récupéré, de préférence à l'état liquide. 



   Les conditions physiques à remplir par les laitiers sont donc les mêmes que celles qui sont exigée, pour le procédé de coulée sous laitier qui fait l'objet du brevet principal; les laitiers doivent être fortement surchauffés et présenter à la   température   de solidi-   fication   du métal une viscosité faible et une tension interfaciale métal-laitier élevée;

   ces deux dernières conditions étant indispen- sables pour permettre l'obtention de lingot, présentant à la fois une zone superficielle exempte de défauts et une bonne propreté mi- orographique.. 

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 par ailleurs,   lui   laitiers conformes au procédé de l'invention doivent avoir en outre une composition telle qu'ils possèdent un pouvoir désulfurant élevé vis-à-vis du   métal.   parmi les compositions désulfurantes  connues,   il n'est pas pas- sible d'indiquer toutes   celles   qui sont susceptibles de donner   satis-   faction dans le présent procédé, mais l'homme de l'a.rt pourra,   guider   son choix en s'appuyant sur les règles suivantes ainsi que sur les exemples qui seront donnés par la suite. 



     On.   mettra en   oeuvre.de   préférence des laitiers à base de silice, d'alumine et de chaux, la chaux pouvant être remplacée partiellement ou totalement par d'autres composés basiques tels que la baryte, la strontiane, la soude. 



   Les compositions désulfurantes préconisées dans les brevets susvisés de   la   demanderesse donnent en général satisfaction sous ré- serve que les conditions de viscosité et de tension interfaciale in- dispensables au procédé soient respectées comme il sera indiqué plus loin. D'une façon plus générale, on pourra avoir recours à des compo- sitions a base de chaux,   d'aluminé,   de magnésie et de silice satis- faisant à la condition : cao %   +   MgO   %   + 3/4   AlgOg     %   60. 



   Bien entendu- on prendra dans cette zone les compositions dont le point de fusion n'est pas trop élevé. Dans le cas des laitiers   à   base   d'alumine,   chaux et silice, on pourra se reporter au   diagramme   classique de fusibilité des mélanges SiO2,CaO, Al2O3 et choisir dans 
2 2 3 ce diagramme des compositions a bas points de fusion. 



   On pourra également faire des additions fluidifiantes classiques telles que des composés alcalins ou alcalino-terreux, du   spath-f luor,   de l'oxyde de titane, mais dans desproportions telles qu'elles n'a- baissent pas d'une façon préjudiciable la tension interfaciale métal- laitier. La demanderesse a constaté en effet que des additions trop importantes den deux derniers   éléments   cités abaissaient notablement cette tension interfaciale, ce qui provoque des émulsions laitier- 

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 métal difficilement déoantables et conduit à des lingots inutilisa- bles. 



   Si l'on met en oeuvre un laitier présentant l'ensemble des caractères ci-dessus indiqués, remplissant les conditions requises de température, de viscosité et de tension interfaoiale, on obtient oe résultat surprenant que le laitier exerce son action épurante pendant le temps très court qui s'écoule entre le moment de la coulée du métal liquide dans la lingotière et la solidification du métal, 
De plus, l'émulsion de laitier dans le métal qui se forme inévitable- ment pendant   1 opération   de coulée est détruite avant la solidifica- tion du métal, de sorte que le métal est exempt d'inclusions oxydées, et enfin, grâce   à   la formation sur la paroi de la lingotière d'une mince couche de laitier solide ou vitreux,

   la zone superficielle du lingot coulé est exempte des défauts classiques- inhérents aux modes de coulée habituels. 



   Il faut remarquer que l'action épurée du laitier s'exerce, dans le procédé conforme   à   l'invention, dans des conditions très dif- férentes de celles revendiquées antérieurement par la demanderesse, suivant lesquelles on recherchait un brassage laitier-métal très in- tense dans une poche. action de brassage due à un versement violer du métal dans le laitier n'existe pratiquement pas dans le présent procédé. Au surplus, si l'on cherchait   à   le réaliser en lingotière on risquerait de provoquer de violentes projections.de métal contre les parois, qui conduiraient à la formation de surfaces de lingots inacceptables. Aussi la coulée du métal dans la lingotière est-elle réalisée suivant les méthodes civiques sans que l'on   recherche tir-   effet d'agitation particulier.

   On pourra donc couler de la poche dans la lingotière en utilisant les mêmes types de busettes que dans les coulées ordinaires sous laitier et on mettra en jeu des vitesses de ooulée du même ordre, 
La demanderesse a   niis   en évidence le fait que cette absence de brassage violent est ici compensée par la proportion du laitier mise en oeuvre par rapport au métal, laquelle est beaucoup plus grande 

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 que dans le brassée en poche. Lejet de métal, tout au moins au début de la coulée, traverse une hauteur de laitier très importante, puisque la   lincotière   est pratiquement totalement remplie de laitier. 



  Si, conformément à   l'invention,   le laitier est fortement surchauffe et très fluide, l'action épurante se manifeste d'une manière ures in- tense. Si au contraire les conditions de fluidité, de température et de tension interfaciale ne sont pas respectées, .le lingot obtenu n'est satisfaisant, ni du point de vue de sa surface, ni du point de vue de sa propreté   miorogxaphique.   



   C'est donc, en définitive, l'ensemble des diverses conditions rappelées ci-dessus qui permet d'atteindre le triple résultat recher- ché : désulfuration, bonne surface du lingot et propreté micrographi- que. 



   Uns des nécessites du procède est, comme on vient de le voir, la mise en oeuvre d'une quantité importante de laitier, puisque sui- vant le mode opératoire préférentiel de l'invention on remplit la lingotière totalement, ce serait là un inconvénient économique du procédé si, conformément à une dernière caractéristique de   l'inven-   tion, on ne récupérait le laitier après chaque opération. La nature du laitier mis en oeuvre et sa température se prêtent bien à une telle récupération.. Pratiquement on recueillera le laitier s'écoulant de la lingotière dans un récipient approprié et on le rechargera de préfé- rence directement à l'état liquide dans un four de fusion du laitier servant à alimenter l'ensemble de l'installation.

   Le laitier, après l'opération, se sera légèrement chargé en soufre, mais,   cornue   la masse de laitier mise en oeuvre aura été très grande par rapport   a@   métal, l'augmentation de la teneur en soufre sera très faible et il sera pos-   sible,   en introduisant une faible proportion de matières fraîches dans le laitier après chaque opération, de compenser cette   augmentation   de la teneur en soufre. Dans bien des cas, cette introduction pourra cor- respondre aux pertes de laitier pendant les manutentions.

   Si elle ne suffit pas, il faudra en outre éliminer une   faible   partie du laitier et la   remplacer par   du   laitier   

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 par ailleurs, la mise en   couvre   du laitier en lingotière pré- .sente par rapport à l'opération en poche doux autres avantages.   D'une   part, elle permet de corriger l'effet do réoxydation inévitable que produit l'action de l'atmosphère sur le jet métallique pendant la coulée, puisque la réaction avec le laitier s'effectue après cet effet d'oxydation.

   D'autre part, elle supprime une sujétion liée au brassage en poche : la retenue des laitiers "parasites", on sait qu'il est nécessaire, lorsqu'on coule un acier liquide du four dans la poche pour le brasser aveo un laitier fondu se trouvant dans cette poche, d'éviter avec beaucoup de soin le passage dans la poche du laitier qui se trouve toujours'   normalement   sur le bain   métallique   dans le four, même après un décrassage soigné. Ce laitier   "parasite"   vient en effet polluer le laitier de la poche, diminuer son action ou la rendre irrégulière d'une coulée à l'autre. On est donc   tenu à   des précautions particulières pour éviter cette pollution.

   Au contraire, dans le procédé objet de l'invention, ce risque est supprimé, puis- qu'on peut couler le métal dans le laitier en lingotières, non pas directement d'un four, mais suivant les procédés habituels en acié- rie, au moyen d'une poche de coulée qui se vide par le fond. Même si du laitier "parasite" a pu passer du four dans la poche, il reste dans   celle-ci à   la surface du bain métallique et ne s'écoule pas avec le métal dans la lingotière. 



   Le procédé objet de   1 invention   permet d'élaborer des aciers de haute qualité, sous la forme de lingots parfaitement propres   mi@ro-   graphiquement et ayant des zones   superficiels   exemptes de défauts en partant d'un acier oxydé et contenant du soufre, fondu dans un ap- pareil quelconque : four étriqué, four Martin ou convertisseur, Pourvu que cet acier ait   la     composition   requise en ce qui   concerne   ses teneurs en carbone, phosphore, manganèse et en   éléments   spéciaux et qu'il ait été porté à sa température normale de coulée.

   Il permet d'une part d'éviter l'opération de   d0soxydation   en four toujours lon- gue et coûteuse, d'autre part de supprimer pratiquement les opérations onéreuses de décriquage et d'épaillage des lingots, et ceci au prix 

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 d'une   dépense   de laitier relativement faible. 



   Le   dispositif   do mise en oeuvre du   procédé est   substantielle- ment le même que celui qui est décrit dans le brevet principal. Il y aura lieu toutefois de prévoir la possibilité d'éliminer du cir- cuit telle   proportion   de laitier qu'exige l'augmentation de sa te- neur en soufre consécutive à   dépuration   du métal et son   remplacement   par une quantité équivalente de laitier frais. 



    EXEMPLE   1.- 
On visait l'obtention d'un acier de   composition :   C :  0,115   % - Si : 0,220 % - Mn : 0,700 % - Ni :1,28 % - Cr :0,93 %. 



   On a préparé à cet effet dans un four électrique de 25 tonnes, et porté à la température de coulée un acier   aya.nt   les teneurs vou- lues en carbone, manganèse, nickel et chrome, mais sans lui faire subir d'opération de désoxydation et de désulfuration, cet acier a reçu en fin d'opération une addition de 0,5   %   de silicium, puis on l'a coulé en poche. parallèlement, on a fondu dans un autre four électrique un lai- tier de composition :

   CaO : 56 % - Al2O3 : 42 % - SiO2 : 2 % que l'on a surchauffé   à   1700 . ce laitier ainsi surchauffe a été versé rapidement dans chacune des lingotières (de 2 tonnes de capacité), destinées à recevoir le métal, que   l'on   a remplies   complètement.   Immédiatement après ce rem- plissage de chacune des lingotières par le laitier on y a   coulé   le métal de la poche de coulée au moyen d'une busette de 25 m/m de dia- mètre. 



   Les lingots ainsi obtenus   présentaient   une surface absolument exempte de défauts et n'ont   nécessité aucune   opération d'épaillage ou de   dcriquage,   
Leur propreté micrographiqueétait excellente, comme l'ont    ou-   tré des examens ultérieurs effectuas sur barres laminées et   tournées   obtenues à partir de ces lingots où   l'on   n'a pu déceler aucune indu- 

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   3 ion   visible. 
 EMI9.1 
 Quant aux teneurs ça axyy:? ot en soufre, elles L 1    lué de la manière suivante au cours do 1 'opération :    
 EMI9.2 
 Dans le four avant addition de ú11101u,11 : o : 0,015 fa S :

   0>0'",0 10 Sur les lingots :,.,.''   @     @     0 :     0,004   %   S :  0,008 %      
La teneur en aluminium libre sur le métal en lingots   fêtait   de 0,015 % sans   qu'il y   ait eu aucune addition d'aluminium Métallique, ce qui est un indice de désoxydation poussée du métal. 



  EXEMPLE a.- 
On a élaboré dans des conditions analogues un acier de   composi-   tion : 
 EMI9.3 
 0 : 0,400 % - Si : C3, d80 "lo - Mn : 0,880 Jo - Ni : 1,49 % - or : 1,03 % en mettant cette fois en oeuvre un laitier de composition : CaO : 48   % -     AlgOg :   42 % -   si% :   10 % surchauffeà 1650 . 
 EMI9.4 
 



  Les lingots obtenus ont présenta les me* raalités superficiel- les et de propreté   miorographique   que dans l'exemple précédent. Les 
 EMI9.5 
 teneurs en oxygène et en soufre ont été les suivant es : Au four avant introduction de   silicium :   
 EMI9.6 
 0 : 0,015 % bzz.' 0>G35 fo Sur les lingots : 
0 : 0,006   %   8 :   0,010   % 
 EMI9.7 
 La teneur en aluminium résiduel sur métal fini était de Oa,0l0 zij. 



  E;Y.:EJPLE 3.- On a élaboré daim (1(}' condition-. f'unl.,1 i,-,: ',:-' . ¯.. ,¯y, 1<' CL' ;f)():Ji- 

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 tion : 
 EMI10.1 
 C : 0,100 Si : t),160 =/'o - ,xx 0,380 nô - iîi : : 3 jo -- C x : 0,880 % en mettant eu oeuvre cette raja 3 un laitier de composition : Oa.O : 41,6 1 sio : 36, z l, AI 0 11,7 MgO : 10,4 cao: 10 2 36,2 Al03 : Il,7 gO : 10,4 préalablement surchauffé à 1650 . 



   Les lingots obtenus ont présenté les   cernes   qualités que ceux des exemples   précédents,   
La teneur en soufre du métal a évolue de la manière suivante au cours de l'opération : 
Au four avant la   coulée :   S :   0,035     %   
Sur les lingots : s : 0,011 % 
Les exemples ci-dessus s'appliquent aux cas où le métal n'a subi avant la coulée en lingotière aucune opération de désulfuration. 



  Mais il est bien entendu que, sans sortir des limites de l'invention, 
 EMI10.2 
 on peut procéder . la coulée en lingotières sous laitier avec un -s- tal ayant déjà été préalablement désulfuré partiellement, soit au four, soit par brassage en poche avec laitier,   l'opération   de coulée en lingotière ayant alors pour effet de compléter cette épuration préalable tout en assurant l'obtention de bonnes surfaces et   d'une   grande propreté   micrographique   des lingots. Dans le cas   d'un   brassage préalable en poche, on peut utiliser le même laitier que celui mis en oeuvre dans la lingotière.

   Dans ce cas, la coulée subséquente en lingotières remplies du   même   type de laitier peut conduire à un com-   plément   très important de l'épuration réalisée en poche   à   cause des masses relatives beaucoup plus importantes de laitiers mises enjeu, 
 EMI10.3 
 des surfaces d'échange considérablement augmentées et des te..:pc3raturc;s différentes utilisées. En outre,   comme   indique précédemment,   1  emploi   du laitier en lingotières permet de compenser l'effet de   rdoxydation   du métal entre la poche et la lingotière dû à l'attaque dujet métal- lique par   l'air.   

 <Desc/Clms Page number 11> 

 



  On peut   également    lettre en. oeuvre des laitiers de types   dif-   
 EMI11.1 
 férents en poche et dans la lin30tière. 



  ::XEr.;J?L11: 4.- 
Cet exemple se rapporte au   cas @u   l'on effectue un brassage avec laitier en poche,   puis   une coulée en lingotière remplie du 
 EMI11.2 
 inaliie type de laitier. On a prépara da-ris 3. '-exemple 1, au four électrique, un  étal contenant : 0 : 0,115 # - Mn : 0,700 % - 11-1 .: i,38 % - Or : 0,930 %   -Apres   addition de 0,500 % de   silice   on a   ooulé   ce   métal   dans une poche contenant 3 % en poids d'un laitier de composition : 
 EMI11.3 
 calo: 56 % - AlgOg : 43 % - S'02 : 2 % puis, de la poche, on a coulé le   mitai   dans des lingotières remplies du même type de laitier. 



   Les teneurs en oxygène et en soufre ont   évolue   de la   manière   suivante au cours de   l'opération :   
Dans le four avant   introduction   du   silicium :   
0 :   0,015   S :0,040 
Après   brassage en   poche: 
 EMI11.4 
 0 0.007 1o (:1.., ;;.oi3 $ Sur les lingots : 
0   traces   0,005 %. 
 EMI11.5 
 



  Les teneurs en aluminiurrl résiduel étaient : Après brassage en poche : 0,005 '/, Sur les lifiot3 : 0,035 i Ce dr,raie?, .##,, tÔLJ10iZ,ne d,une dAsoxychtion ext:rê1l\ju0nt Les ,,,allM9 fJ1xJ'.:cficiellco et lateraea dea jtaicnt les fflsaes que dans l'oze.uPle 1. ,.......J L-:!

Claims (1)

  1. EMI12.1 i, '± V .i # D l Volz 1 01. b 1; î' t.'3 pour l'obturai on de ligota k ::lli i4! J 11. t., 1 '1"'j' grande. propreté itllClC..r:"t1.[-,Jl1.{11..1eJ j'-lon le ;J.I.f.;lt;,. priicip'il .. .y..1: ci-d,,;:>9u,:;. et pu-rue t tant d'obtenir \.:,[1 /lIre,.ù"; t"'.t1:; un acier Ï rf ai,zc- ...ent dssoxydd et dwsulfurr, caractérisa n o qu'il coasiîjte. a ?r- 11/ parer un laitier do sulfurant ayant une composition, telle qu'il pré- -sente .
    la température de solidification du ut.1 uns faible vioo- sité et une tension interfaciale avec le a4-'tal 4 levée, à surchauffer le laitier ainsi ohoisiitrës au-dessus de sa température de fusion, à verser le laitier ainsi surchauffé rapidement dans la lingotière EMI12.2 destinée à recevoir le métal et remplir oelle-ci de pr4férenoe to- talement, è, couler le métal è, épurer, après lui avoir fait une addi- tion d'un élément réducteur, dans .ce laitier iillï:16dic:..te.,:ent après le remplissage de la lingotière, le laitier s'écoulant alors de la lin- EMI12.3 gotière au fur et h mesure que le métal y pénètre et étant ensuite récupéré, de préférence à l'état liquide, pour être réutilisé dans des opérations ultérieures.
    2) procédé, suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte l'emploi de laitiers désulfurants à base de chaux, alumine et silice.
    3) Procédé, suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il: EMI12.4 comporte l'emploi de laitiers d38ulfurants à base de chaux, alumine, silice et magnésie dans des proportions satisfaisant à la condition : EMI12.5 "e.0 a + MgO '/0 + 3/4 AlgOg '/o.6O.
    4) procédé, suivant les revendications 1, 3 et 3, caractérisa par le faiqu'au cours de son exécution, on élimine, au bout d'un certain nombre d'opérations, une partie du laitier utilise qui s'est EMI12.6 chargé de soufre et qu J on;le\roillplao G:p(1.r une qua.otito équivalente de laitier frais.
    5) 1.63 aciers et le" métaux ferreux G)(L11?:.', 3 parfaitement d5.:o- xydc et d4 nul fur .1s ca..faral ient mi ,n'(),..; 'S1l6 o i-d,:f.:±'U8 . page 3, ligne 7, 1 flot on interligne.
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