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La présente invention concerne en général les moissonneu- ses-lieuses et plus spécialement une machine qui convient plus par- ticulièrement à la moisson du blé, bien qu'elle puisse s'adapter également à la moisson du riz.
On sait que les machines du genre moissonneuses pour le blé, qui ont été utilisées jusqu'à ce jouren agriculture, présen- tent en général trois inconvénients majeurs, à savoir : étant donné qu'elles sont tirées 'par des tracteurs agricoles, elles doivent obligatoirement suivre des courbes à grand rayon,ce qui se traduit par une perte considérable de temps et de main-d'oeuvre du fait libelles nécessitent la préparation de traces appropriés à chaque
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extrémité des morceaux de terrain de céréales à moissonner.
En outre, les dispositifs transporteurs, qu'ils soient en toile ou en toile caoutchoutée,destinés au grain, finissent par durcir et glissent facilement sur les rouleaux ou galets qui les entraînent et les guident, surtout lorsque ces dispo ?.tifs sont humides, voire mouillés, tandis que, de plus, les dispositifs transporteurs en toile caoutchoutée, s'ils ne sont pas rigoureuse- ment alignés, ont tendance à glisser latéralement pendant la marche de la machine, ce qui nuit encore à leur fonctionnement correct.
Enfin, les épis de blé surtout lorsque celui-ci est sec et bien mûr, perdent une quantité plus ou moins grande de grains en tombant sur le transporteur ou pendant leur parcours jusqu'à . l'endroit où les gerbes sont liées, ces grains tombés étant inexorablement perdus, ce qui se traduit par un préjudice qui atteint parfois des pourcentages élevés.
L'invention vise à supprimer ces inconvénients et ce but est réalisé, suivant un mode de réalisation, en fixant rigidement la moissonneuse-lieuse sur la partie arrière du tracteur afin de la contraindre à suivre exactement les mènes mouvements que le trac- teur lui-même, si bien que les manoeuvres en marche arrière ou les évolutions en courbes serrées deviennent faciles à exécuter.
Cependant, attendu que l'ensemble constitué par l'attela- ge rigide indiqué ci-dessus, bien que remplissant les conditions souhaitées, peut présenter l'inconvénient de déformer ou de rompre même la transmission à cardan par laquelle lesorganes mobiles de la moissonneuse-lieuse sont commandés lorsque le tracteur, dans un trajet en courbe, incline sa propre direction de marche au-delà de l'angle autorisé par les joints à cardan que comporte ladite trans- mission, on a prévu, conformément à un deuxième mode préféré de réalisation de l'invention, de supprimer cet inconvénient possible en limitant l'angle de braquage du tracteur par rapport à la moissonneuse-lieuse,
en appliquant au timon qui attelé à la machine au tracteur une tige télescopique pourvue de butées propres à
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limiter la course relative des éléments de cette tige télescopique.
En outre, suivant un autre perfectionnement, les trans- porteurs par courroie sans fin en toile pour le grain sont rempla- cés par d'étroites courroies en caoutchouc, à section trapézoïdale., guidées par des poulies à gorge appropriées et pourvues de picots saillants pour l'entraînement du grain. Bien entendu, ces courroies étroites peuvent être réalisées autrement qu'en caoutchouc, par exemple en tout autre matériau présentant des caractéristiques d'usage analogues.
De plus, il est posslble de réaliser l'ensemble du dis- positif transporteur précité en utilisant plusieurs courroies plates en caoutchouc ou matériau analogue, également p ourvues de picots saillants, ou même des chaînes métalliques du type Galle ou analo- gues. Par conséquent, on peut utiliser des poulies cylindriques ou à dents pour les courroies plates en caoutchouc et pour les chaînes en métal ou autre matériau.
Enfin, l'invention vise à permettre l'application de dispositifs appropriés pour recueillir le grain éventuellement tombée ces dispositifs étant convenablement placés à des endroits déterminés de la machine, ainsi qu'il sera exposé par la suite, afin d'exclure toute possibilité'de pertes.
On a représenté schématiquement et à seul titre d'exemple non limitatif, sur les dessins annexés, quelques modes possibles de réalisation de l'invention. Sur les dessins :
La figure 1 montre en élévation schématique les principaux organes qui constituent la machine, en regardant suivant la ligne I-I de la figure 2.
La figure 2 montre en plan la même machine, les organes d'attelage au tracteur étant représentés en pointillé.
La figure 3 montre en élévation un détail du dispositif transporteur à courroie.
La figure 4 montre un') coupe faite suivant la ligne IV-IV de la figure 3.
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La figure 5 montre en élévation latérale un deuxième mode possible de réalisation des dispositifs d'attelage de!la moisson- neuse-lieuse au tracteur, les deux machines n'étant représentées que d'une manière très schématique.
La figure 6 montre la disposition de la figure 5 mais vue en plan.
La figure 7 montre en plan un détail vu à plus grande échelle et relatif au système d'attelage des figures 5 et 6, et la figure 8 montre en vue latérale la partie représentée figure 7.
Si l'on se réfère aux dessins, on voit sur la figure 1 un premier mode possible de réalisation montrant le système d'attelage de la machine au tracteur, dont on a représenté seulement les roues arrière 31 et la traverse postérieure 32; ce'système d'attelage comprend des barres articulées 17, 18 et 19 qui permettent de tirer et de soulever la barre faucheuse 23 à l'aide d'un ensemble de levers 16 dont le plus long, désigné en 16', est aisément accessible par le conducteur du tracteur.
Le mouvement des divers organes de la machine s'obtient directement à partir de la prise de force 33 du tracteur. Il est transmis directement de l'arbre de transmission 1 à la roue dentée
2 (fig. 2), d'une part, et par l'intermédiaire d'une chaîne entre les roues 3 et 4. La roue 3 commande le mouvement alternatif de la barre faucheuse 23 par l'intermédiaire d'organes et dispositifs connus en soi et qui n'ont pas été reproduits sur les figures pour plus de clarté; la roue 4. commande l'arbre 5 et la poulie 6 qui commande à son tour, par l'intermédiaire d'une courroie 34, la roue 7.
La roue ou poulie 7 est calée sur l'arbre qui porte les poulies 20 sur lesquelles sont montées quatre courroies trapézoïda- les 8 qui servent à transmettre le mouvement à l'autre arbre 24, lequel à son tour, par l'intermédiaire de poulies à gorge le trans- met à un nombre équivalent de courroies trapézoïdales, également désignées par le chiffre de référence 8 et soutenues à l'autre
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extraite de la boucle quelles romonl par l'.'irn-.* 25.
Les courroies trapézoïdales en caoutchouc 3 portent r des intervalles réguliers des ;ai L.Lic'!'3 ou p i t:u . : 2' qu i. :w r4.r #'; entraîner le grain moissonné jU:tlu''',u c3i;;u7:i l,i t' I i.<:u 'J(;i(. -xi 27 et qui appartient à un type connu en col, c , ui. "f] i-m-1 J # r'(;'- cription inutile aux fins de la présente l-ivou # -i.
Pour éviter que les tiges du 1,)",,1'" u'J'l;: p:ir J<. faW:,so:;i.l.i' transporteur à courroies puissent se coincer -Janr; les poulies :. gorge 20 au passage, on prévoit l'agence..." ,Ji..1' <' c:tarw no 3ul0s?e en tôle, désignés en 11 et 22, en regard des ctiwï-sos poulie:; J,J'8cl {c.;J" afin que les tiges du rain puissent défile ;. -- 1, rÜ,,;'uy #'-- ',' 011± a- ger dans les poulies.
Il y a lieu de noter que sous les ,}l',.ÙC±l0S 3UP l'lel.l'rJ5 des trains de courroies horizontaux et inclines on a prévu des tabliers en tôle métallique formant supports. Ainsi, le blé coupé par la barre faucheuse 23 et qui tombe sur la partie horizontale de l'ensemble des courroies horizontales rencontre le tablier en tôle
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9 qui l' empêche de tomber au sol. Le blé se déplace dans le sens indiqué par la flèche, figure 1, franchit les écrans de guidage 11, et atteint la partie inclinée du dispositif transporteur à courroies, laquelle est également équipée d'un tablier en tôle 10.
Au terme de ce trajet sur le dispositif transporteur, le blé rencon- tre les écrans 22 et le cylindre 21 qui assure le raccordement avec la tôle inclinée 30 qui dirige le blé vers '¯'appareil lieur 27.
Au-dessus de la partie inclinée du transporteur on a prévu d'autres courroies 8 qui passent autour de galets 35-, 36 (figure 1) et contribuent à l'élévation du grain en direction des écrans 22 sur le parcours incliné. Ces dernières courroies comportent également des picots 26, comme du reste toutes les courroies qui font partie du système transporteur.
Le détail que montrent les figures 3 et 4 indique claire-
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ment qu'elles sont la disposition et la forme des cour1.";i(f1 trapézoïdales 8, des picots d'entraînement 26 ,b Oc-s toi or- ou tnt1 ¯l\:r'
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de support horizontaux et inclinés, désignés respectivement en 9 et 10.
Pour empêcher que les grains de blé qui se détacheraient éventuellement des épis pendant leur transport jusqu'à l'appareil lieur 27 soient perdus, on a prévu suivant l'invention de placer deux dispositifs ramasseurs 12 et 13 ayant sensiblement la forme d'une gouttière, dont le premier sert à recueillir les grains et cosses qui pourraient tomber sur les tabliers métalliques 9 et 10, tandis que le second recueille les grains éventuellement tombés sur la tôle 30 de guidage en direction de l'appareil lieur. La gouttière 13 est pourvue d'un couvercle supérieur 14.
La machine est portée par deux roues, à savoir la roue 28 sur le côté de la barre faucheuse 23, et la roue 29 orientable, disposée à l'arrière de la machine, ainsi que le monbre la figure 1.
Du fait que la machine, ainsi qu'il a été exposé plus haut, est fixée au tracteur à l'aide de tiges 17, 18 et 19, on peut faire exécuter à cette machine n'importe quel mouvement, même en marche arrière, et lui faire suivre les courbes les plus étroites, attendu qu'il est possible, grâce à l'ensemble des leviers 16 déjà cités de soulever la partie de la machine qui correspond à la longueur de la barre faucheuse 23.
La machine perfectionnée suivant l'invention se prête également à la moisson du riz, attendu que ses mécanismes sont actionnés par la prise de force du tracteur sur lequel elle est fixée, ce qui supprime les risques de patinage des roues sur terrain vaseux, contrairement à ce qui se produisait dans les machines rele- vande des techniques précédentes dont l'entraînement est assuré unique- ment par lesroues motrices du tracteur, tandis qu'il est possible de remplacer les mues parades patins appropriés, afin d'éviter l'enfoncement des roues dans la boue.
Si l'on considère maintenant les figures 5 à 8, sur les- quelles on a représenté une variante de réalisation de l'attelage @ le tracteur et la machine moissonneuse-lieuse, lequel
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n'autorise qu'un r'l1gle de braqua;;(' Ll"1i t, entre les dOI17. Machiner;, on a désigné en 40 1' ensemble de la machine moissonneuse-lieuse attelle par l'intcrilÔdil1ire d'un limon 4 (figure 6) au tract;tJ.r 43. Sur les figures 5 et 6 on r iddiqué en 44 l'arbre de transmis-
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sion muni à ses extrémités de jo.?ni à cardan 45, 46 pour transmet- tre le mouvement aux iI1(cD.l1isn(;;s as La moissonneuse-lieuse.
Le tracteur 43 est pourvu d'une traverse 50 percée d'une rangée de trous 60 pour la fixatier réglable des organes de traction.
Le timon 42 est fixé dans l'un de Les trous 60.
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La tige té1ésc0lJi,.,J.> 1'7 constituant: l'accouplement limitant le déplacement de braquage du ; ,.cteur, suivant cette variante, est fixée en 48, latéralement par- rapport au timon 42 sur la moissonneu-
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se-lieuse 41 et en z.9, sur le côte opposé à celui où se trouve Je timon 42, sur la barre 50 du tracteur, afin que la tige 47 elle- même puisse fonctionner comme barre de traction.
La tige télescopique (figures 6 et 7) comprend l'élément métallique à section ronde 47 qui coulisse dans un manchon 51.
L'élément 47 est fixé à la moissonneuse-lieuse tandis que le manchon 51 est fixé par l'intermédiaire d'une chape 61 sur la traverse 50.
La tige 47 est pourvue d'une tête aplatie 52 qui coulisse dans des fentes latérales 53 dudit manchon 51, tandis qu'une bague 54 fixée
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à la tige 47 et rigidement 3C .L' *ire de celle-ci sert à limiter la course de cette tige par ralpo:t. ::R manchon dans un sens, alors que 'La tête 52 limite l'excursion de la tige elle-même en prenant appui sur lefond 55 des fentes latérales 53.
Le fonctionnement de l'ensemble se produit, dans. ce cas, de la façon suivante : on sait que le tracteur, normalement, doit tourner à droite pendant la moisson., ainsi que l'indique la flèche sur la figure 6. Dans ce ces, la rotation du tracteur par rapport
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à 1s mo:1.C:10nlj',1J10-lj.eus(:
fuiL coulisser la tête 52 dans les fentes 53 du manchon 51, ces fentes ayant une longueur déterminée;, la tête 52 venant finalement porter contre le fond 55, empêchant ainsi que les deux machinesse placent respectivement entre elles de façon
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que leurs axes respectifs forment un angle supérieur à celui compa tible avec le fonctionnement correct des joints de cardan, si bien que la transmission de force 44 se trouve protégée contre tout risque de rupture.
Pour les courbes à gauche, c'est-à-dlre dans le sens contraire à celui indiqué par la flèche figure 6, la bague 54 porte contre l'extrémité du manchon 51 et permet une rotation contrôlée de la machine moissonneuse-lieuse.
Le dispositif est complété par un levier 56 qui s'articule en 57 sur le manchon 51 et se termine par une chape tournée vers le manchon et dont les branches 58 portent latéralement contre ce manchon afin de constituer une butée pour les extrémités sa liantes de la tête aplatie 52. L'extrémité 62 du levier 56 oui est opposée à la chape 58 est reliée à un dispositif de commande, constitué par exemple par un petit câble 59 pouvant être actionné par le conduc- teur du tracteur afin de faire tourner le levier 56 autour de son axe de pivotement 57, ce qui applique les branches 58 contre le manchon pour bloquer la tête 52 et l'immobiliser.
Dans ces conditions, la moissonneuse-lieuse 41 est rigidement solidaire du tracteur 43 et cela permet, par exemple, d'effectuer des marches arrière avec l'ensemble des deux machines.
La présente invention a été décrite et représentée en se référant plus particulièrement à certains modes préférés de réalisation, mais il est bien entendu que de nombreuses variantes de construction peuvent leur être apportées sans sortir du cadre de l'invention.