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La présente invention se rapporte à l'application de substances destinées au traitement ries plantes, des arbres ou à d'autres plantes présentant des parties .Ligneuses.
.Dans la protection des plantes contre les animaux nui- sibles, il est connu depuis un certain temps, de traiter .les plan- tes par des préparations liquides contenant comme ingrédients actifs des substances dites systémiques, c'est-à-dire des substances qui sont absorbées par la plnnte par ces racines, ses feuilles ou ses tiges, et sont entraînées avec la sève dans le système végétal tout entier jusqu'à des endroits extrêmement distants de l'endroit d' application. Les plantes ainsi traitées restent toxiques pendant des semaines ou des mois pour les insectes qui s'en nourrissent.
Dans le cas des arbres, l'application du liquide au sol
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autour des troncs s'est révélée un. gaspillage de liquide relativement à Inapplication par les troncs eux-mêmes. L'application, car les troncs a toutefois été, jusqu'à présenta assez difficile et présen- tait certains risques. Dans un procédé connu, on fore un trou dans le tronc et on injecte le liquide dans ce trou sous pression. opération difficile à exécuter sans perdre une certaine ouantit4 de liquide si l'on n'utilise pas d'injecteurs spéciaux.
Un autre procédé connu est basé sur l'absorption du liquide par l'écorce, un pansement étant appliqué à une section du tronc et une large bande de toile cirée étant fixée autour de toute la circonférence du tronc en dessous et au-dessus du pansement pour éviter que le licuide s'évapore ou s'écoule; le pansement est alorsimprégné de liquide insecticide.
Cette aération est dangereuse et la contamination par le liquide toxique du milieu environnant n'est pas entièrement évitée.
Un but de la présente invention est de procurer un dispo- sitif et un procédé suivant lesquels une substance devant être absor- bée par la sève d'un tronc d'un arbre ou d'une plante ligneuse, peut être appliquée à la surface d'un tronc d'arbre ou de la partie ligneuse d'une plante d'une façon plus simple et plus sûre qu'on n'a pu le faire jusqu'à présent.
La présente invention procure un dispositif susceptible d'être attaché aux arbres et aux plantes ligneuses, comprenant une cuvette et un dispositif d'attache de la cuvette à l'arbre ou à la partie ligneuse de la plante avec le bord de la cuvette contre l'arbre ou la partie ligneuse, la cuvette étant propre à contenir une substance de traitement.
La présente invention concerne également un procédé de traitement des arbres et des plantes ligneuses qui consiste àatta- cher à la plante une cuvette propre à contenir une substance de traitement de la plante.
Le dispositif suivant la présente invention est essentie. lement constitué de trois parties à savoir la cuvette, le dispositif d'attache et la substance de traitement de la plante. Si on le désire, le dispositif d'attache peut être soldiaire de la structure de la
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cuvette et être constitué par exemple par le bord de la cuvette convenablement aiguise. Les parties du dispositif peuvent être détachables ou deux ou plusieurs des parties peuvent être relises les unes aux autres. Si on le désire et suivant le cas, la substance de traitement de la plante peut être introduite dans la cuvette avant ou après la fixation sur la plante.
La cuvette ou le gobelet, est constitue d'un corps creux à extrémité ouverte de forme, de dimensions et de modèle quelconques.
Avantageusement, la cuvette a la forme d'un cylindre à extrémité ar- rondie à section transversale circulaire, mais si on le désire, la cuvette peut avoir n'importe quelle autre forme ou section transver- sale, par exemple ovale, rectangulaire, octogonale ou' polygonale.
L'extrémité ouverte de la cuvette peut être perpendiculaire à l'axe de la cuvette ou former un angle avec cet axe; dans ce dernier cas, la cuvette est avantageusement attachée à l'arbre ou à la plante de telle sorte que le liquide s'écoule par gravité vers' la plante.
Lorsqu'on désire attacher le dispositif à une plante sous un angle autre que l'angle droit, l'emploi d'un bord découpe en biseau faci- lite l'obtention d'un joint étanche entre le bord et l'écorce.
De façon avantageuse, les parois de la cuvette à l'endroit du bord ne sont ni convergente;- ni divergentes, mais pratiquement parallèles. La cuvette peut être percée d'un ou plusieurs trous qui peuvent être avantageusement munis de bouchons et servent, sui- vant le cas, à introduire le liquide dans la cuvette ou à l'en lais- ser s'écouler lorsque la cuvette est placée contre la plante.
Le dispositif de fixation du dispositif au tronc ou à la tige de la plante peut faire partie de la structure de la cuvette, et être constitué par le bord aiguisé de la cuvette, et/ou par un ou.plusieurs crampons ou éléments semblables, s'étendant depuis le bord de la cuvette et dans ces cas, la cuvette doit être suffisamment robuste pour pouvoir être poussée ou pressée dans le tronc ou dans la tige. Lorsque des dispositifs de fixation séparés sont prévus, il et souvent avantageux que le bord de la cuvette soit aiguisé pour
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qu'il puisse entailler et se fixer dans la surface extérieure du tronc ou de la tige de la plante, en formant un joint étanche au fluide. Si on le désire, le bord aiguisé peut être légèrement dente- lé pour assurer une fixation plus solide.
Dans un autre cas, le bord peut être muni d'une bride et recouvert d'une matière élastique.
Le dispositif d'attache, lorsqu'il ne fait pas partie inhérente de la structure de la cuvette Comprend avantageusement un ou plusieurs crampons reliés ou reliables à la cuvette. Le terme "crampon" utilisé dans la présente description et les revendications désigne n'importe quel corps susceptible d'être enfoncé dans l'é- corce, le tronc ou la tige de la plante et comprend des clous, des clous présentant un filet peu profond de large pas et des vis à bois.
Le crampon peut avoir une surface lisse ou rugueuse et peut présen- ter une rainure longitudinale pour faciliter la pénétration de tout liquide de traitement des plantes dans l'arbre ou la plante. Le crampon peut être creux et permettre au liquide contenu dans la cuvette de passer directement dans les tissus intérieurs de l'arbre ou de la plante; dans cette forme d'exécution, des trous sont avan- tageusement percés dans la paroi du crampon pour permettre le passa- ge du liquide.
Lorsque le crampon comprend une vis, la tête de la vis, ou l'endroit où la vis est reliée à la cuvette peut être façonné de toute façon appropriée pour permettre d'appliquer un outil par exemple une rainure pour application d'un tournevis ou des mé- plats extérieurs pour l'application d'une clé ou pour permettre d'exercer un mouvement de rotation à l'aide des doigts.-
Le crampon ou les crampons peuvent être reliés à la cu- vette par soudure ou brasage de la tête'du ou des crampons à l'inté- rieur de la cuvette ou bien, le ou les crampons peuvent se placer dans des trous appropriés percés dans la paroi de la cuvette.
Suivant une forme de l'invention, le dispositif comprend une cuvette présentant un bord aiguisé et dont le dôme est percé d'au moins un trou, de préférence central, de diamètre suffisant
Dour permettre d'y introduire un crampon de dimensions convenables
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correspondant au trou pr'::ci t4 dans la cuve t te et la longueur de la. tige étant supérieure à celle de la cuvette;
et un câi::lo^it3.f.Wour assurer une liaison adéquate étanche au fluide entre la tête du crampon et le trou correspondant dans la cuvette. Ce dispositif comprend avantageusement une rondelle pouvant être Diacre entre la tête du crampon et le trou correspondant dans la cuvette, ou peut en variante, être déterminé par la configuration et la nature des parties en contact, ou bien, on peut prévoir la présence d'un adhé- sif ou d'une couche de résine visqueuse et collante ou d'une argile plastique entre les parties en contact.
Les trois éléments, à savoir la cuvette, le crampon et le dispositif indiqué ci-dessus, une rondelle par exemple, sont des objets séparés, qui ne doivent être transformés en un seul disposi- tif que lorsqu'on les utilise et à ce moment le bord de la cuvette est fermement pressé contre l'écorce, le tronc ou la surface de la tige, puis la rondelle est placée autour du trou et le crampon est enfoncé dans le bois jusqu'.0. ce que sa tête appuie sur la rondelle et que le bord de la cuvette soit en contact étroit avec la surface de l'arbre.
Il faut prendre soin de placer le trou de remplissage au-dessus ou au moins suffisamment haut pour que le volume désiré de liquide puisse être versé par ce trou dans la chambre fermée, formée par la surface de la plante et la surface intérieure de la cuvette.
Le dispositif en trois parties de cette forme d'exécution de l'invention convient très bien pour être fabriqué en grande série et présente en pratique l'avantage qu'il est facile à placer exactement sur l'endroit choisi de la surface de l'arbre, puis de l'y fixer en enfonçant ou en vissant le crampon.
Le dispositif- peut également comprendre une cuvette avec
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un bord aiguise et un ou plusieurs crampons centraux ou Marginaux dépassant à une certaine distance du bord, la cuvette étant avan- tageusement munie d'un trou de remplissage. La tête du ou des crampons peut être attachée à la base de la cuvette ou, si on le désire, la tête peut être attachée aux parois de la cuvette à une certaine distance de sa base en formant un récipient fermé à l'intérieur de la cuvette délimitée par cette tête. Dans ces cas, la tête est avantageusement munie d'un trou foré ou de plusieurs trous forés pour permettre la sortie du liquide.
Cet agencement peut être fixé par soudage par exemple ou peut être détachable, par exemple lorsque la cuvette est intérieurement taraudée et se visse sur la tête du ou des crampons.
Dans une forme d'exécution, le dispositif comprend une agrafe à deux ou plusieurs pointes et dont la partie supérieure est recouverte sur une certaine longueur des pointes d'une coque formant la cuvette.
Dans une autre forme, le dispositif comprend un crampon semblable à un clou avec une tête relativement large ayant la forme d'un disque plat perforé. Une cuvette métallique est solidement fixée sur le bord du disque et peut être façonnée comme une éprou- vette dont l'extrémité ouverte dépasse du disaue vers la pointe du crampon et présente un bord aiguisé. L'extrémitéfermée du tube, c'est-à-dire l'extrémité opposée à la tête perforée est percée d'un ou plusieurs petits trous. Ce dispositif est prévu pour être enfoncé dans l'arbre ou la plante, le clou légèrement dirigé vers le bas, jusqu'à ce ue le bord aigu de l'ouverture du tube se fixe solidement dans l'écorce. Le dispositif dépasse alors de l'arbre ou de la plante, en formant un certain angle, le trou à l'extrémité du .tube opposée à la plante se trouvant au-dessus.
Le liquide est alors introduit par un des trous et peut remplir le tube presque jusqu'aux trous. Puisque la tête est perforée, le liquide passe par cette tête et remplit l'espace entre elle et l'écorce. Cette cons- truction peut être modifiée enremplaçant le crampon semblable à un
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clou par un crampon ayant la forme d'une vis à bois. Le tube peut alors être muni d'un écrou ou d'un autre dispositif pouvant être tourné à l'aide d'un outil. En variante, la tête du crampon peut avoir une épaisseur considérable et comprendre un,bord fileté et la cuvette présente alors près de son extrémité ouverte, un filet intérieur correspondant au filet de la tête du clou.
Pour placer le dispositif, on enfonce d'abord le crampon dans l'arbre sous un léger angle, mais pas suffisamment que pour amener la tête filetée en contact avec l'écorce, puis on verse la cuvette sur la tête, jusqu'à ce que son bord soit en contact solide avec l'extérieur de l'arbre ou de la plante.
-Dans une autre forme d'exécution de l'invention, la cuvet- te a la forme d'un 'récipient fermé et le crampon est creux et est susceptible d'amener le liquide du récipient fermé à l'intérieur du trône ou de la tige. Dans cette construction, la pointe du crampon est de préférence massive parce qu'un trou prévu dans cette pointe serait probablement colmaté pendant l'introduction du crampon dans le bois, et des trous sont de préférence prévus dans la paroi du cram- pon vers sa pointe. Le crampon creux communique également avec la chambre destinée à contenir le liquide, par exemple par le fait qu'il se termine par une extrémité ouverte dans cette chambre et/ou ,parce que des trous sont percés dans les parois du crampon, dans la partie du crampon qui se trouve dans la chambre.
Le dispositif sui- vant cette forme d'exécution peut comprendre par exemple un crampon creux avec une tête, le crampon creux communiquant par cette tête, la pointe du crampon étant massive et des trous étant prévus dans les parois du crampon près de la pointe et une cuvette ou dispositif semblable sur la tête du crampon formant un récipient clos à l'inté- rieur de la cuvette délimitée par la tête. La cuvette peut être fixée à la tête du crampon par exemple par soudage ou bien la tête et l'intérieur de la cuvette peuvent être filetés de façon à pouvoir le visser l'un sur l'autre, un arrêt et une rondelle d'étanchéité
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étant avantageusement prévus pour que le récipient ainsi formé soit étanche.
En variante, le crampon creux peut être percé de trous à la pointe et à l'autre extrémité, avantageusement muni d'une tête, et un récipient peut être' appliqué autour de la tête du crampon.
Le dispositif peut être construit en toute matière ap- propriée, ' ' suffisamment robuste et susceptible de résister à la corrosion par les produits chimiques utilisés. Dans le cas des composés organiques du phosphore, l'acier doux peut être utilement employé. Le laiton, le bronze et d'autres métaux peuvent être em- ployés dans d'autres cas. Des métaux corrodables peuvent être utilisés si les parties exposées aux produits chimiques sont protégées par des revêtements non corrodables, par exemple par un mince dépôt galvanique d'un métal noble, ou par une pellicule d'une résine naturelle ou synthétique.
L'invention permet de traiter des arbres ou des plantes de façon simple. Si le crampon est un clou ou analogue, on l'enfonce dans l'écorce et/ou le tronc d'un arbre ou d'une plante par un coup de marteau ou de maillet ou par un dispositif à ressort; si le dis- positif d'attachement est constitué par le bord de la cuvette, la cuvette est également appliquée à coups de marteau sur l'arbre ou sur la plante; si le crampon est fileté, par exemple est une vis à bois, on le visse dans le tronc ou la tige. Dans certains cas, par exemple lorsque la cuvette a la forme d'un récipient fermé, il peut être désirable de pratiquer un trou de guidage dans le bois, afin de réduire la force nécessaire pour introduire le crampon dans le bois.
Lorsque le dispositif comprend une cuvette à extrémité ouverte on enfonce le dispositif dans le bois, de telle sorte que la circon- férence du bord de la cuvette s'applique étroitement contre le bois et qu'il ne se produise aucune fuite lorsqu'on verse le liquide dans le dispositif. Il peut être avantageux d'introduire le dispositif dans le bois sous un certain angle, de telle sorte que le liquide qu'il contient éventuellement s'écoule vers le bois par gravité;
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on y arrive notamment en utilisant une cuvette dont le bord est coupé en biseau.
On veillera à ce que le trou d'introduction du liquide soit à la partie supérieure de la cuvette ou tout au moins bien au-dessus du niveau de liquide désiré lorsque le dispositif est utilisé et on introduira alors le liquide par le trou, par exemple au moyen du bec verseur d'un récipient du genre burette à huile. De préférence toutefois,@le volume de liquide introduit dans la chambre est exactement mesuré, ce qui peut être avantageu- sement effectué en utilisant une seringue hypodermique graduée ou analogue. Un' second trou peut être ménagé près du trou d'alimen- tation et servir à l'échappement de l'air.
Le ou les trous peuvent être fermés par des bouchons appropriés après l'introduction du liquide. Ce dernier est lentement absorbé par l'écorce dans le tronc ou directement dans les plantes, et si on le désire, on peut en verser une nouvelle quantité dans la chambre de temps à autre.
Pour certains arbres, il peut être désirable de détacher une partie de l'écorce avant d'enfoncer le dispositif dans l'arbre.
La capacité de la cuvette ou du récipient peut varier considérablement et par exemple le dispositif peut être construit de façon à. contenir 1 à 100 cm3 et avantageusement de 5 à 10 cm3.
La capacité nécessaire dépend de la plante traitée et de la subs- tance de traitement employée.
Les avantages procurés par le dispositif sont évidents.
Le chargement de la chambre par le trou d'introduction du liquide est facile à exécuter sans perte de liquide. Une fois. dans la cu- vette, leliquide est complètement isolé, de telle sorte que, ni homme, ni bête, ne peuvent être accidentellement contaminés s'il s'agit d'un liquide toxique. Les progrès de l'absorption par l'écorce peuvent être surveillés en mesurant de temps à autre le niveau du liquide dans la chambre. Un autre avantage du dispositif est sa grande simplicité et son prix de revient peu élevé.
Suivant un autre aspect de l'invention, la cuvette, avec
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ou sans crampon, mais pas nécessairement percée d'un trou d'in- troduction du liquide, est remplie, avant d'amener le dispositif en position, d'une substance de traitement des plantes, qui peut être solide, soluble dans la sève de l'arbre ou liquide, contenu*.- er une membrane formée d'une matière susceptible de se désagréger en contact avec la sève de l'arbre ou bien, la substance de traitement de la plante peut être liquide ou solide et mélangée à une charge solide ou analogue, de façon à obtenir une masse pratiquement so- lide contenue dans la cuvette.
Un dispositif de ce genre peut être chargé à l'avance, par exemple, à l'endroit de fabrication de la substance de traitement de la plante et il suffit alors de l'intro- duire dans le tronc de l'arbre traité, suffisamment profondément pour assurer le contact entre la surface de l'arbre et la substance active ou la membrane qui la renferme.
Des dispositifs de ce dernier type sont utiles par exemple avec une substance active comme l'oxyde de bis-isopropyl- amine fluoro-phosphine, qui est solide aux températures ordinaires, mais fond lorsqu'il est légèrement chauffé; le chargement préalable s'effectue dans ce cas, en faisant fondre la substance, en versant la masse fondue dans la cuvette et en la laissant se solidifier par refroidissement. Si la substance active est un liquide, on peut la recouvrir d'une pellicule mince, par exemple de gélatine ou d'une cellulose modifiée soluble dans l'eau.
Le dispositif est particulièrement applicable au traite- ment de plantes par les insecticides systémiques. Suivent une forme préférée de l'invention, le dispositif est utilisé pour le traite- ment de plantas par l'anhydride de bis-diméthylaminophosphore
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(Schradan) ou l'oxyde de bis (diméthylamino) fluorophof'phine (He.nane) .
Pour certaines variétés d'arbres, la sève sort de l'arbre et passe dans la cuvette lorsou'on y enfonce le crépon ou la cu- vette. La cuvette des dispositifs décrits jusqu'3. présent peut être munie dans ce cas d'un trou d'écoulement muni d'un dispositif de fermeture amovible et permettant de laisser s'écouler la sève de la
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cuvette en cas de besoin.
Bien que 3 'Invention se rapporte tout d'aboi*: l'appil- -cation d'agents insecticides et fortement toxiques des arbres, elle a également d'autres applications utiles. Elle estapplicable par exemple avec avantage à l'introduction de liquider, nutritifs ou curatifs dans des plentes ligneuses, par exemple du chlprure de zinc, du sulfate de manganèse et du sulfate de magnésium, et ellpeut également servir à injecter des liquides destructeurs comme des solutions d'arsénite de sodium et de sulfate de cuivre, ou d'autres substances servant à tuer ou à détruire l'arbre ou la niante.
Dans les dessins annexés, qui montrent à titre d'exemples, certaines formes de la présente. invention,
Figure 1 est une vue en coupe transversa.le d'un dispositif attaché à un arbre.
Figure 2 est une vue en perspective du dispositif de la figure 1.
Egure 3 est une vue en coupe d'un autre dispositif atta- ché à un arbre.
Figure 4 est une vue en perspective du dispositif repré- senté sur la figure 3.
Figure 5 est une vue en perspective d'un autre dispositif .
Figure 6 est une vue en coupe d'un dispositif différent.
Figure 7 est une vue en coupe d'un dispositif différent.
Figure 8 est une coupe d'un dispositif différent attaché à un arbre.
Figure 9 une coupe d'un dispositif différent.
Figure 10 est une coupe d'un dispositif différent.
Les figures 1 et 2 montrent une forme d'exécution préfé- rée de l'invention comprenant un clou 1 enfoncé dans l'arbre 2, ce clou portant la cuvette 3 et la tête 4 du clou 1 étant appliquée contre la cuvette 3 par l'intermédiaire dela rondelle 5. be bord de la cuvette est aiguisé de façon à pénétrer dans l'écorec de l'arbre. Le clou 1 comporte un fût cylindrique ou aminci, et la
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dimension de la cuvette 3 est déterminée par la capacité désirée pour la chambre que forme la cuvette en contact avec l'arbre.
La cuvette 3 est munie d'un petit trou de remplissage 6 formé par un bouchon approprié.
Les figures 3 et 4 montrent un dispositif simple à crampon. comprenant un clou 7 dont le fût 8 est cylindrique ou aminci et la tête 9 est approximativement hémisphérique et façonnée en forme de cuvette, le diamètre de la cuvette dépendant de la capacité dé- sirée de la chambre formée par la cuvette avec l'arbre lorsque le dispositif est enfoncé dans un arbre. Un petit trou de remplissage
10 est prévu près du bord de la cuvette. Le bord est de préférence légèrement dentelé pour se fixer solidement dans le bois et doit être suffisamment acéré pour pénétrer dans l'écorce d'un arbre. Le bord peut être également muni d'une bride et recouvert d'une matière élastique.
La figure 5 montre un dispositif analogue à celui des figures 3 et 4, dans lequel le crampon 11 a la forme d'une vis à bois et dans lequel une poignée 12, semblable à celle des écrous papillon, est prévue à l'extérieur de la cuvette.
Une autre forme du dispositif est représentée sur la fi- gure 6 et comprend un crampon 13 en forme de clou dont la tête 14 est relativement large etala forme d'un disque plat perforé. Une cuvette métallique 15, façonnée comme une éprouvette, est solide- ment jointe au bord du disque et l'extrémité ouverte de la cuvette qui dépasse du disque 14 vers la pointe du crampon 13, a un bord auguisé. L'extrémité fermée du tube est percée d'un trou de rem- plissage 16.
La figure 7 montre une autre forme de l'invention, com- prenant une cuvette 17 ayant plus ou moins la forme d'uneéprouvette du bord de laquelle dépasse un crampon 18 qui est soudé à la paroi intérieure de la cuvette. Le bord de la cuvette 17 est de préférence aiguisé de façon à entailler l'écorce, lorsque le dispositif est en- foncé dans l'arbre à coups de marteau, et la cuvette est munie d'un
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trou de remplissage 19.
Une autre forme de l'invention, illustrée sur la figure
8, comprend un clou 20 fileté, muni d'une tête perforée large et plate 21, à bord fileté 22. La cuvette 23 ayant la forme d'une éprouvette est taraudée près de son extrémité ouverte, correspondant au pas de vis de la tête du clou. La cuvette est percée d'un trou de remplissage 24 et est munie d'un bouchon 25 et le bord aiguisé de la cuvette est découpé en biseau. Le clou 20 est enfoncé dans le bois sous un certain angle et la cuvette 23 est alors vissée sur la tête 21, jusqu'à ce que le bord de la cuvette 23 attaque l'exté- rieur de l'arbre, le trou 24 se trouvant au-dessus.
Le bord coupé en biseau de la cuvette s'enfonce solidement dans le bois et la cuvette est ainsi placée sous un certain angle, de telle sorte que le liquide qu'elle contient s'écoule vers le bois. Dans cette posi- tion, le dispositif peut être avantageusement rempli d'une substan- ce de traitement des plantes et le trou peut être ensuite fermé.
La'figure 9 montre une autre forme de l'invention compor- tant un crampon creux et une chambre fermée. Le dispositif comprend un.clou 26 à corps creux et à pointe massive 27, avec une large tête 28 extérieurement filetée. La cuvette 29 est taraudée près de son extrémité ouverte et munie d'un arrêt 30 et d'une rondelle 31, de façon à obtenir un récipient étanche au liquide, lorsque les deux parties sont vissées l'une sur l'autre. La cuvette 29 est également percée d'un trou de remplissage 32, qui peut être bouché. En service, on enfonce le clou dans le bois de la plante à traiter; si on le désire, le clou peut être introduit dans un trou préalablement prati- qué. Il n'est pas nécessaire que la cuvette touche le bois.
Avan- tageusement, le dispositif est placé sous un certain angle pour que le contenu s'écoule par le trou creux et à l'intérieur de la plante par les trous 33 dans l'extrémité du clou 26.
La figure 10 montre une forme d'exécution semblable com- prenant un clou creux 34 muni d'une pointe massive 35 et d'une tête 36. Une série de trous 37 sont percés à la pointe du clou et une
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autre série de trous 38 à la tête du clou. Un rudoient 39 percé d'un trou de remplis:;age 40 est applicué sur la tête du clou et avantageusement soudé sur le clou de façon à former un réci- pient étanche au liquide.
Pour se servir du dispositif, on l'enfonce dans-l'arbre à coups de marteau ou on l'introduit dens un trou du bois d'une plante à traiter avantageusement sousun certain angle pour que le contenu s'écoule dans le bois. Apres l'introduction de la partie clou du dispositif dans le bois de la. plante, le rciient
39 est avantageusement rempli de la substance liquide destinée au traitement de la plante. Le liquide passe de ce récipient par les trous 38 dans le fût du clou et de là le long du clou et par les trous 37 dans les tissus intérieurs du bois de la plante traitée.
Le dispositif suivant la présente invention s'applique particulièrement au traitement des arbres, par exemple des cacaoyers - et des agrumes. Le dispositif peut être également utilisé pour le traitement de n'importe ouel arbre ou plante comportant une tige, un tronc ou une branche ligneuse dans lequel le dispositif peut être introduit.
REVENDICATIONS.
1.- Dispositif propre à être attaché à des plantes comme des arbres et des plantes ligneuses caractérisé en ce qu'il com- prend une cuvette et un dispositif pour la fixation de cette cu- vette au bois de la plante, le bord de la cuvette étant ceatre le bois, la cuvette étant propre à contenir une substance de traitement de la plante.