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La présente invention concérne un récipient destiné à contenir une substance d'addition, et plus particulièrement un médicament complémentaire ou d'addition. L'invention concerne également une méthode d'emploi de ce récipient'. L'invention se rapporte plus particulièrement à un récipient du type fiole devant servir pour ajouter un médicament à un flacon contenant une solution parentérale, le contenu de ce flacon se trouvant à une pression inférieure à la pression atmosphérique, et couvre également une combinaison de ce flacon et du dit récipient.
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Jusqu'à présent, la production de solutiohs parentérales a été en général limitée à.celles employées fréquemment et dtune manière étendue, en quantités considérables (par exemple glucose, sels, vitamines et analogues). Cette limitation acquiert un sens bien défini quand on considère qu'il est peu économique d'approvisionner ou de stocker des solutions parentérales qui ne sont que rarement demandées et qui en général sont volumineuses (pouvant dépasser 500 c.c. en volume), lourdes et sont enfermées dans des flacons fragiles en verre. Une autre limitation signi- ficative des divers types de solutions parentérales produites résulte de la période qui est comprise entre le moment de la production de la solution et celui de son emploi, de sorte que seules les solutions parentérales relativement stables sont couramment mises sur le marché.
Ainsi, lorsqu'un médecin pense que l'état du patient nécessite un certain régime parentéral, il doit ou bien appliquer la procédure prenant un temps très long, de pratiquer une deuxième ponction, intraveineuse, parfois douloureuse, ou bien d'essayer de combiner le médicament en question avec la solution parentérale de base. Puisque la thérapeutique parentérale doit être adminis- trée dans des conditions assurant la stérilité, il est évident que toute addition de médicament d'addition à l'administration parentérale doit également être exécutée d'une manière aussi aseptique que possible.
Cela est d'autant plus significatif si l'on considère qu'en général le contenu liquide des solutions parentérales est mis sous vide, et lorsqu'on ouvre le récipient dont le contenu est mis sous vide pour administrer le traitement, on a ainsi la possibilité de recevoir un signal indiquant que la solution est restée non-contaminée. Des méthodes pour effectuer l'addition impliquant l'emploi de seringues hypodermiques peuvent éviter,la
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contamination mais arec une certaine perte de temps ; or le temps est ici souvant un facteur critique.
Lorsque le récipient seloh l'invention est employé en combinaison avec un flacon à solution parentérale, non seulement on supprime la nécessité de la deuxième ponction intraveineuse mentionnée ci-dessus, mais on réalise également l'addition du médicament d'addition dans le flacon dans des conditions pratiquement aseptiques, et cela sans perte de'temps.
L'invention comprend essentiellement un récipient séparé pour le médicament d'addition, ce récipient étant muni d'un couvercle distributeur permettant de verser le contenu du récipient dans le récipient contenant la solution parentérale et rempli sous vide, et cela avant l'administration de la solution parentérale elle-même.
L'invention sera maintenant décrite en se reportant aux dessins ci-joints, dans lesquels :
Figure 1 est une vue en élévation du récipient.à médicament d'addition en conjonction a.vec un récipient typique à solution parentérale.
Figure 2 est une vue sectionnelle à échelle plus grande d'un récipient à médicament d'addition selon l'invention, conte- nant un médicament liquide, et
Figure 3 est une vue similaire à la fig. 2, mais montrant une variante'de l'invention adaptée à contenir un médicament solide.
En se reportant maintenant aux dessins, et plus particu- lièrement à la fig. l, le chiffre de référence 10 désigne le récipient à médicament d'addition. Le chiffre 11 désigne en général un flacon typique à solution parentérale avec son conteur
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sous vide. Le flacon 11 est muni d'un bouchon en caoutchouc 12 monté dans son goulot et muni d'un rebord annulaire'12a pour éviter que le bouchon 12 ne soit aspiré dans le flacon à cause du vide qui y règne.
Un passage 13 d'évacuation du liquide est formé dans le bouchon 12, et ce passage est obturé jusqu' au moment de l'emploi au moyen d'un diaphragme 14a pouvant être brisé, ce diaphragme étant constitué par un disque en caoutchouc 14 recouvrant la surface supérieure du ¯bouchon 12 et en général de même étendue que celle-ci. Le disque 14 et le bouchon 12 sont également fixés tous deux au goulot du flacon .Il par un couvercle métallique 15 à ouvertures, appliqué sur le goulot et y maintenu.. par la nervure 11a.
Un second passage, ciui ne traverse pas le bouchon 12 sur toute sa longueur, est également fermé par le disque 14 à l'ondulation indiquée en 14b. Un tube à air 16 est monté dans ce passage et se prolonge dans le flacon 11. En position de vidage, le flacon 11 est monté, embouchure en bas, au moyen d'un dispositif de suspension consistant en une anse 17 et une bande 18 de telle sorte que le tube à air 16 permet le passage de l'air dans le récipient 11 par une perforation faite dans le diaphragme 14b pour remplacer le liquide 19 évacué par le passage 13.
La figure 2 permet d'examiner le récipient rigide 10.
Dans cette figure, le chiffre 20 désigne une fiole en verre dont l'une des extrémités 20a est ouverte. La paroi externe de la fiole 20 est filetée comme montré en 20b jusqu'à une' certaine distance de l'extrémité ouverte 20a. Un couvercle distributeur 21 est fileté sur la fiole 20. Ce couvercle 21 présente un filet femelle 21a qui s'engage dans le filet mâle 20b du récipient pour le montage. du couvercle distributeur 21.
L'extrémité de ce couvercle 21, éloignée de la partie filetée, est pointue, comme montré en 22, afin de permettre la perfora-
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tion facile du diaphragme 14a du flacon 11 et présente un diamètre externe tel qu'il vienne en engagement étanche avec les parois du passage 13 lorsqu'il y est inséré comme montré dans la fig. 1. Un manchon de protection 23, monté sur le couvercle 21, protège la partie insérée de celui-ci et plus particulièrement la pointe 22. Un diaphragme en caoutchouc 24 est inséré entre le couvercle 21 et l'extrémité ouverte 20a de la fiole 20, et ferme également l'extrémité ouverte de cette fiole.
Le diaphragme 24 est maintenu en place par la coopération de l'épaulement 21b du couvercle 21 et la pointe de l'extrémité ouverte 20a de/la fiole 20. Ainsi, le diaphragme 24 agit comme garniture entre le couvercle distributeur 21 et la fiole 20.
Le diaphragme 24 présente une valve 26 actionnée par le vide, qui dans le mode de réalisation préféré, est constituss par une petite ouverture empêchant pratiquement l'écoulé! du liquide du flacon 20 lorsqu'on renverse celui-ci, exce lorsqu'on établit un vide externe. Ainsi, il est possible de renverser le récipient 20, rempli auparavant de médicament d'addition 26, même lorsque le manchon de protection 22 a été enlevé, sans que le médicament 26 sorte du récipient 20.
Comme dit ci-dessus, fig. 3 montre une variante de la @ présente invention, utile pour l'addition aux flacons à solutions parentérales d'un médicament solide. Les divers éléments de la fig. 3 étant pratiquement identiques ceux de la fige 2 sont désignés par les mêmes chiffres de référence, excepté qu'ils sont primés ('). Le récipient 10' montré dans la fig. 3 est différent du récipient 10 de la fig. 2 en ce qu'il présente une ouverture 25' appréciablement plus grande dans le diaphragme 24', de sorte que le diaphragme 24' sert en premier lieu de garniture.
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,iode de fonctionnement.
En fonctionnement, un récipient contenant le médicament d'addition désiré 26 est destiné au malade auquel on va adminis- trer la thérapeutique parentérale. Le récipient à solution parentérale a son contenu partiellement vidé mais la fermeture par le vide réalisée par le disque 14 est encore intacte. Le manchon de protection 23 est enlevé de la pointe du couvercle distributeur 21, et la fiole 20 est renversée et introduite à travers le diaphragme frangible 14a du flacon il, substantiel- lement comme montré dans la fig. 1.
Alors, sous l'influence du vide existant au-dessus du liquide 19, le médicament liquide 26 est aspiré à travers le tube capillaire 25 dans le flacon 11. Il importe de noter que la structure du récipient complémentaire fonctionnera avec succès avec n'importe quel récipient à solution parentérale dont le contenu est placé sous vide et ayant une fermeture étanche formée par une paroi pouvant être perforé. Le mode de réalisation de la présente invention montré dans la fig. 2 est également utile en connexion avec d'autres types de fermetures pouvant être perforées, par exemple lorsque le diaphragme 14a est formé solidairement avec le bouchon 12.
Une modification de couvercle distributeur-21 à employer avec des fermetures ne pouvant être perforées que par une partie de couvercle plus pointue que celle de la fig. 2, implique la prévision d'un convercle 21 de dimensions et forme à peu près celles d'une aiguille hypodermique. En employant un couvercle selon-cette variante, on pourra non seulement l'insérer facilement à travers des épaisseurs plus fortes de bouchon, mais on peut également supprimer le diaphragme 24. Ainsi, le faible canal d'une aiguille substitué au - couvercle 21 moulé en plastique, montré dans la fige 2 empêche pratiquement tout écoulement de liquide lorsqu'on renverse la fiole 20, excepté lorsqu'elle
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se trouve sous l'influence d'un vide externe.
Il a été trouvé qu'une ouverture de diaphragme 25 d'un diamètre de 2 centiemen de pouce réalise l'opération de valve requise. Cette dimension de l'ouverture correspond à un canal d'une aiguille de jauge
E.U.A.)No.21. De cette manière, le passage étroit entre la fiole 20 et le récipient 11 est obtenu sans l'emploi du diaphragme 24, la partie étroite étant solidaire du couvercle 21.
En considérant la fig. 2, on peut voir que le médicament d'addition 26 n'occupe qu'une partie de la fiole 20, de telle sorte qu'il y reste un espace d'air, appréciable. Des recherches ont montré que cet espace d'air est essentiel pour l'évacuation pratiquement complète du contenu de la fiole 20 dans le flacon 11, Si on ne prévoit pas un espace d'air approprié dans la fiole 20, on peut par une évacuation partielle de son contenu, établir un vide à l'intérieur de la fiole 20 qui soit environ égal à celui existant dans le flacon 11.
Ainsi, il est impossible d'évacuer les dernières traces de médicament 26 de la fiole 20 puisque dans ces conditions d'équilibre, la pression interne duns la. fiole 20 n'est pas plus grande que la pression externe, par exemple celle du flacon 11. Une évacua.tion complète de tout le médicament est jugée essentielle puisque la quantité de médicament a dû être établie par le médecin d'une manière précise pour assurer un régime parentéral voulu.
Une'quantité insuffisante peut empêcher l'obtention d'un effet désiré de relâchement des muscles du squelette, comme dans le cas du chlorure de succinylcholine, et un excès pourrait être dangereux
Par-exemple, lorsque la fiole 20 a. une capacité interne de 10 ml. et présente un couvercle distributeur 21 dont une partie du passage d'évacuation est limitée à une ouverture d'un diamètre d'environ 2 centièmes de pouce, il a été trouvé qu'un flacon 11 d'une solution d'un litre nouvelement produite ne viderait complètement la fiole 20 que s'il a été chargé avec environ 5 ni!. de médicament d'addition, tel que le chlorure de succinylcholine. Le vide existant dans :Le flacon 11 était' de l'ordre de 16" Hg.
Les flacons qui restent au repos pendant
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un temps assez long avant emploi, comme cela arrive assez seuvent lors des opérations faites dans les hôpitaux, perdent parfois une partie de leur vide. Dans ces conditions, lorsque par exemple le vide du flacon a été réduit jusqu'à environ 10" Hg un flacon d'une capacité de 10 ml. chargé seulement avec 3 ml. pouvait être vidé de Manière pratiquement complète.
Pour verser le contenu solide du récipient 10' de la fig.3 dans un flacon 11 à solution parentérale dont le contenu est mis sous vide, on peut suivre la procédure mentionnée ci- dessus concernant le récipient à liquide 10 de la fig. 2.
Lorsque la fiole 20' et le flacon 11 sont reunis comme montré dans la. fig. 1, l'air de l'espace non complètement rempli dans la fiole.20' se précipite à travers le passage formé dans le couvercle 21" dans le récipient 11 sous l'influence de la pression sub-atmosphérique régnant dans le flacon 11. En se précipitant dans le récipient 11 pour égaliser la pression dans les récipients connectés entre eux, l'air transporte le médicamen en poudre 26' dans le récipient 11.
Pour un alésage donné du couvercle 21', il a. été trouvé que les dimensions des grains et la densité du médicament en poudre constituent- des facteurs importants pour déterminer si l'on peut effectuer un transfert pratiquement complet du médicament en poudre 26' par l'afflux d'air, de la fiole' 20' dans le récipient 11.
D'autres facteurs apparaissent être,, constitués par la-configuration de la surface du grain, par sa forme, la charge électrostatique, la teneur en humidité, le degré d'hydratation, la nature hygroscopique, le degré,de cristallisation, le mode d'emballage et l'agglomération des grain;
De plus il a été trouvé que lorsque les dimensions des particules et la densité du médicament en poudre 26' ne permet- tent pas un transfert pratiquement complet par l'air, le
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médicament qui reste dans le flacon 20' peut être transféré avec succès :
1 ) en renversant les récipients connectes entre eux comme montré dans ,la. figure 1, ce qui permet à la solution de pénétrer dans la fiole 20' et, 2 ) en reversant à nouveau les récipients connectés entre eux, ce qui fait rentrer dans le récipient 11 le restant de la-solution de médicament Il*est ainsi à noter que la possibilité de contamination de la solution parentérale est relativement faible puisque la pointe perforante seule du récipient d'addition est exposée à l'atmosphère pendant quelques secondes et l'état du vide dans le récipient à solution parentérale est maintenu par l'engagement étanche à l'air de la pointe perforante du couvercl, 21 avec les parois du passage 13.
Une autre méthode permettant d'effectuer l'évacuation pratiquement complète de la fiole 20 du médicament est de construire cette fiole 20 de telle manière que son volume interne soit réduit à mesure que le médicament en est retiré sous l'influence du vide régnant dans le flacon 11. De cette manière, il n'y a. pas d'espace à pression réduite permettant d'atteindre les conditions d'équilibre de la pression empêchant l'évacuation des dernières portions du médicament. uniquement
La description détaillée qui précède a été donnée/pour la clarté et la. compréhension de l'invention, et ne doit , pas être interprétée dans un sens limitant la portée de l'invention.
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The present invention relates to a container intended to contain an additive substance, and more particularly a complementary or additive drug. The invention also relates to a method of using this container. The invention relates more particularly to a vial-type container to be used for adding a medicament to a vial containing a parenteral solution, the contents of this vial being at a pressure below atmospheric pressure, and also covers a combination of this. bottle and said container.
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Heretofore, the production of parenteral solutions has generally been limited to those used frequently and extensively, in considerable amounts (eg, glucose, salts, vitamins and the like). This limitation acquires a well-defined meaning when we consider that it is uneconomical to supply or store parenteral solutions which are only rarely requested and which in general are bulky (which can exceed 500 cc in volume), heavy and are enclosed. in fragile glass bottles. Another significant limitation of the various types of parenteral solutions produced results from the time period between the time of production of the solution and the time of its use, so that only relatively stable parenteral solutions are commonly marketed. .
So, when a doctor thinks that the patient's condition requires a certain parenteral regimen, he must either apply the procedure taking a very long time, perform a second puncture, intravenously, sometimes painful, or try to combine the drug in question with the parenteral base solution. Since parenteral therapy must be administered under conditions ensuring sterility, it is evident that any addition of additive drug to parenteral administration must also be carried out as aseptically as possible.
This is all the more significant when one considers that in general the liquid contents of parenteral solutions are evacuated, and when opening the container whose contents are evacuated to administer the treatment, one thus has the possibility of receiving a signal indicating that the solution has remained uncontaminated. Methods of making the addition involving the use of hypodermic syringes can avoid,
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contamination but with some waste of time; however, time is often a critical factor here.
When the container of the invention is employed in combination with a parenteral solution vial, not only is the need for the second intravenous puncture mentioned above eliminated, but the addition of the additive drug to the vial is also effected in practically aseptic conditions without loss of time.
The invention essentially comprises a separate container for the addition medicament, this container being provided with a dispensing cover allowing the contents of the container to be poured into the container containing the parenteral solution and filled under vacuum, and this before the administration of the parenteral solution itself.
The invention will now be described with reference to the accompanying drawings, in which:
Figure 1 is an elevational view of the additive drug container in conjunction with a typical parenteral solution container.
Figure 2 is an enlarged sectional view of an additive drug container according to the invention, containing a liquid drug, and
Figure 3 is a view similar to FIG. 2, but showing a variant of the invention adapted to contain a solid drug.
Referring now to the drawings, and more particularly to FIG. 1, numeral 10 denotes the additive drug container. The number 11 generally designates a typical parenteral solution bottle with its storyteller
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under vacuum. The bottle 11 is provided with a rubber stopper 12 mounted in its neck and provided with an annular rim '12a to prevent the stopper 12 from being sucked into the bottle because of the vacuum therein.
A liquid discharge passage 13 is formed in the stopper 12, and this passage is closed until the moment of use by means of a diaphragm 14a which can be broken, this diaphragm being constituted by a rubber disc 14 covering the upper surface of the plug 12 and generally of the same extent as this one. The disc 14 and the stopper 12 are also both fixed to the neck of the bottle .Il by a metal cover 15 with openings, applied to the neck and held there by the rib 11a.
A second passage, ciui does not pass through the stopper 12 over its entire length, is also closed by the disc 14 at the corrugation indicated at 14b. An air tube 16 is mounted in this passage and extends into the bottle 11. In the emptying position, the bottle 11 is mounted, mouth downwards, by means of a suspension device consisting of a handle 17 and a band 18 such that the air tube 16 allows the passage of air into the container 11 through a perforation made in the diaphragm 14b to replace the liquid 19 discharged through the passage 13.
Figure 2 allows the rigid container 10 to be examined.
In this figure, the number 20 designates a glass vial of which one of the ends 20a is open. The outer wall of the vial 20 is threaded as shown at 20b up to a distance from the open end 20a. A dispenser cover 21 is threaded onto the vial 20. This cover 21 has a female thread 21a which engages in the male thread 20b of the container for assembly. of the distributor cover 21.
The end of this cover 21, remote from the threaded part, is pointed, as shown at 22, in order to allow perforation.
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The diaphragm 14a of the bottle 11 is easily fitted and has an external diameter such that it comes into tight engagement with the walls of the passage 13 when inserted therein as shown in FIG. 1. A protective sleeve 23, mounted on the cover 21, protects the inserted part of the latter and more particularly the tip 22. A rubber diaphragm 24 is inserted between the cover 21 and the open end 20a of the vial 20. , and also close the open end of this vial.
The diaphragm 24 is held in place by the cooperation of the shoulder 21b of the cover 21 and the tip of the open end 20a of the vial 20. Thus, the diaphragm 24 acts as a gasket between the dispensing cover 21 and the vial 20. .
The diaphragm 24 has a vacuum actuated valve 26, which in the preferred embodiment is constituted by a small opening substantially preventing flow! of the liquid in the flask 20 when it is inverted, except when an external vacuum is established. Thus, it is possible to overturn the container 20, previously filled with the additive drug 26, even when the protective sleeve 22 has been removed, without the drug 26 coming out of the container 20.
As said above, fig. 3 shows a variation of the present invention useful for the addition to parenteral solution vials of a solid drug. The various elements of FIG. 3 being practically identical those of fig 2 are designated by the same reference numerals, except that they are awarded ('). The container 10 'shown in FIG. 3 is different from the container 10 of FIG. 2 in that it has an appreciably larger opening 25 'in diaphragm 24', so that diaphragm 24 'primarily serves as a packing.
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, working iodine.
In operation, a container containing the desired additive drug 26 is intended for the patient to be administered parenteral therapy. The parenteral solution container has its contents partially emptied but the vacuum seal provided by disc 14 is still intact. The protective sleeve 23 is removed from the tip of the dispenser cover 21, and the vial 20 is inverted and introduced through the frangible diaphragm 14a of the vial 11, substantially as shown in FIG. 1.
Then, under the influence of the vacuum existing above the liquid 19, the liquid drug 26 is drawn through the capillary tube 25 into the vial 11. It is important to note that the structure of the complementary container will work successfully with any. which parenteral solution container the contents of which are placed under vacuum and having a sealed closure formed by a perforable wall. The embodiment of the present invention shown in FIG. 2 is also useful in connection with other types of closures which can be perforated, for example when the diaphragm 14a is integrally formed with the stopper 12.
A modification of the dispenser cover-21 to be used with closures which can only be punctured by a part of the cover more pointed than that of FIG. 2, involves the provision of a convicle 21 of dimensions and shapes approximately those of a hypodermic needle. By using a cover according to this variant, it will not only be possible to insert it easily through greater thicknesses of the stopper, but it is also possible to eliminate the diaphragm 24. Thus, the weak channel of a needle substituted for the molded cover 21 made of plastic, shown in fig 2, practically prevents any flow of liquid when the flask 20 is inverted, except when it is
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is under the influence of an external vacuum.
It has been found that a diaphragm opening 25 with a diameter of 2 hundredths of an inch achieves the required valve operation. This dimension of the opening corresponds to a channel of a gauge needle
E.U.A.) No. 21. In this way, the narrow passage between the flask 20 and the container 11 is obtained without the use of the diaphragm 24, the narrow part being integral with the cover 21.
Considering fig. 2, it can be seen that the additive drug 26 occupies only a part of the vial 20, so that an appreciable air space remains there. Research has shown that this air space is essential for the substantially complete evacuation of the contents of the vial 20 into the vial 11. If a suitable air space is not provided in the vial 20, an evacuation can be made. partial of its contents, establish a vacuum inside the flask 20 which is approximately equal to that existing in the flask 11.
Thus, it is impossible to evacuate the last traces of drug 26 from the vial 20 since under these conditions of equilibrium, the internal pressure duns 1a. vial 20 is not greater than the external pressure, for example that of vial 11. A complete evacuation of all the drug is considered essential since the quantity of drug had to be established by the physician in a precise manner to ensure a proper parenteral diet.
Insufficient amount may prevent the achievement of a desired skeletal muscle relaxation effect, as in the case of succinylcholine chloride, and too much could be dangerous.
For example, when vial 20 a. an internal capacity of 10 ml. and has a dispenser cover 21 of which part of the discharge passage is limited to an opening with a diameter of about 2 hundredths of an inch, it has been found that a bottle 11 of a newly produced one liter solution would only completely empty vial 20 if it was loaded with about 5 µl !. additive drug, such as succinylcholine chloride. The vacuum in: Flask 11 was on the order of 16 "Hg.
Vials that remain at rest for
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a fairly long time before use, as happens quite rarely during operations carried out in hospitals, sometimes lose part of their vacuum. Under these conditions, when for example the vial vacuum was reduced to about 10 "Hg a 10 ml capacity vial loaded only with 3 ml could be almost completely emptied.
In order to pour the solid contents of the container 10 'of FIG. 3 into a parenteral solution bottle 11, the contents of which are evacuated, the above-mentioned procedure can be followed with regard to the liquid container 10 of FIG. 2.
When the vial 20 'and the vial 11 are united as shown in. fig. 1, the air from the space not completely filled in the flask. 20 'rushes through the passage formed in the cover 21 "in the vessel 11 under the influence of the sub-atmospheric pressure prevailing in the flask 11. By rushing into the container 11 to equalize the pressure in the containers connected together, the air carries the powdered medicine 26 'into the container 11.
For a given bore of the cover 21 ', it has. The grain size and density of the powdered drug have been found to be important factors in determining whether a substantially complete transfer of the powdered drug 26 'can be effected by the influx of air from the vial 20 'in the container 11.
Other factors appear to be, consisting of the configuration of the grain surface, its shape, the electrostatic charge, the moisture content, the degree of hydration, the hygroscopic nature, the degree of crystallization, the mode packing and agglomeration of grain;
In addition, it has been found that when the particle sizes and density of the powdered medicament 26 'do not permit substantially complete air transfer, the
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medication remaining in the 20 'vial can be transferred successfully:
1) by overturning the connected containers as shown in, la. Figure 1, which allows the solution to enter the vial 20 'and, 2) by inverting again the connected containers between them, which makes the remainder of the drug solution enter into the container 11. Note that the possibility of contamination of the parenteral solution is relatively low since the piercing tip alone of the addition vessel is exposed to the atmosphere for a few seconds and the vacuum state in the parenteral solution vessel is maintained by the airtight engagement of the perforating tip of the cover, 21 with the walls of the passage 13.
Another method of effecting the substantially complete evacuation of the drug vial 20 is to construct this vial 20 such that its internal volume is reduced as the drug is withdrawn therefrom under the influence of the vacuum prevailing in the vessel. flask 11. In this way there is. no space at reduced pressure making it possible to reach conditions of pressure equilibrium preventing the evacuation of the last portions of the drug. only
The foregoing detailed description has been given for clarity and. understanding of the invention, and should not be interpreted in a sense limiting the scope of the invention.