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" Perfectionnements apportés aux procédés et dispositifs pour alimenter des brûleurs avec des combustibles liquides ".
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L'invention est relative à un procédé et à un disposi- tif pour alimenter des brûleurs avec un combustible liqui- de .
Elle a pour but d'écarter les inconvénients qu'on a rencontrés jusqu'ici avec des brûleurs ou foyers avec car- burateur ou vaporiseur qui fonctionnent sans l'intervention de dispositifs d'alimentation mécaniques . Le combustible . est fourni à ces brûleurs avec carburateur ou vaporiseur par un réservoir établi au-dessus du foyer ou soumis à une pres- sion , ou il est amené par une mèche qui plonge dans une réserve de combustible établie en-dessous du brûleur . On a également proposé déjà l'usage de pompes à combustibles ther- miques dans lesquelles les variations de pression , nécessai- res pour obtenir les aspirations et ..les refoulements alternés du liquide , sont produites par l'évaporation d'une partie du liquide et par la condensation subséquente de celui-ci.
Le réservoir , établi au-dessus d'un brûleur avec carburateur nécessite un dispositif de commande fonctionnant avec précision , par exemple un pointeau à flotteur , dont la fabrication exige des précisions d'usinage élevées, de sorte que ce dispositif est coûteux et qu'il n peut, en outre , fonctionner d.'une manière impeccable qu'avec des appareils de chauffage établis à poste fixe . Pour des brû- leurs avec vaporiseur , dans lesquels la vapeur produite du combustible est soumise à la pression d'une colonne de com- bustible et/ou à une surpression produite dans le réservoir,
le combustible liquide peut s'écouler par le gicleur et peut créer des difficultés et des dangers importants quand le con- duit d'amenée du combustible est ouvert avant que le vapori- seur soit suffisamment réchauffé ou quand la flamme du brû- leur s'éteint prématurément . L'alimentation par une mèche , par laquelle les inconvénients susdits sont évités , dépend
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fortement du-niveau de remplissage du réservoir et doit être constamment surveillée . Dans la partie de la mèche, voisi- ne de la flamme du brûleur , il se forme notamment à la longue un résidu goudronneux ou cokéfié de constituants solides ou à point d'ébullition élevé du combustible' obtenu lors de la décomposition de celui-ci , ce résidu devant être enlevé de temps en temps .
Les pompes à combustible thermiques et connues ne fonctionnent également pas d'une manière satisfaisante car elles comportent des parties mobiles , notamment des soupapes de retenue , de sorte qu'elles risquent d'être dérangées .
L'invention a pour objet un procédé pour alimenter des brûleurs avec du combustible liquide à l'aide, d'un con- duit scendant qui communique avec la réserve du combusti- ble et qui est chauffé , tout au moins en partie , directe- ment ou indirectement . De préférence, on utilise pour le chauffage du conduit ascendant la flamme elle-même du brû- leur,mais, on peut prévoir également un chauffage , par exemple électrique , qui est indépendant du brûleur . Le dispositif , qui convient à la mise en oeuvre de l'inven- tion , comporte un, conduit ascendant chauffé qui est établi sur'le trajet qui relie la réserve du combustible au brûleur , ce conduit communiquant librement avec le réservoir .
Avan- tageusement , le conduit ascendant n'est pas chauffé totale- ment mais seulement partielle,ment et on établit alors, de préférence , la partie à chauffar dconduit ascendant à proximité de la flamme du brûleur .
Le dispositif , faisant l'objet de l'invention, pré- sente l'avantage qu'il ne nécessite pas l'intervention, ni da dispositifs d'alimentation ou de distribution mécaniques dont les parties constitutives doivent être fabriquées et
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ajustées avec précision , ni de dispositifs d'alimentation par mèche qui ne travaillent pas d'une manière sûre et né- nt cessite nt une surveillance continuelle , ni de soupapes de re- tenue mécaniques ou analogues dont le fonctionnement n'est pas certain .
Le procédé , faisant l'objet de l'invention, et les dispositifs proposés pour sa mise en oeuvre et tels que dé- crits en détail ci-après , procurent une alimentation en¯ combustible purement thermique car la colonne de combusti- ble, à poids spécifique plus léger, coule librement dans le conduit ascendant chauffé vers le brûleur ou vers la nourri- ce ou le doseur qui se trouve, le cas échéant , en amont du brûleur , ce qui permet de vaincre une différence de ni- veau considérable entre la surface libre du combustible dans le réservoir et le gicleur de sortie du conduit as- cendant.
Pour doser le combustible, fourni au brûleur , on peut établir une nourrice entre le réservoir de combustible et le brûleur , cette nourrice réglant le débit du combus- tible vers le brûleur à l'aide de dispositifs de réglage, par exemple des orifices calibrés à pointeau ou analogues.
Toutefois , on peut aussi établir directement entre le con- duit ascendant et le réservoir dé combustible un dispositif de dosage de ce genre, ce qui évite que l'on ait à ramener le combust ible , introduit en excès dans la nourrice, à l'état chaud dans la réserve de combustible .
Le cas échéant , on peut améliorer le processus d'a- limentatinn thermique , par un apport intense de chaleur au conduit ascendant , à l'aide de la formation de bulles qui se forment dans ce conduit .
Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemples , plusieurs modes de réalisation de l'invention .
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La figure 1 montre, schématiquement, le principe du procédé faisant l'objet de l'invention .
La figure 2 montre, en coupe verticale, un dispositif établi selon un premier mode de réalisation de l'invention .
La figure 3 montre ,semblablement, une variante d'une partie de ce dispositif.
Les figures 4, 5 et 6 montrent , semblablement , divers détails .
La figure 7 montre, en coupe verticale , un disposi- tif établi selon un deuxième mode de réalisation de l'in- vention .
La figure 6 montre, semblablement, une variante d'une partie du dispositif de la fige 7.
La figure 9 montre, semblablement, un dispositif éta- bli selon un troisième mode de réalisation de l'invention .
La figure 10 montre, semblablement, un dispositif établi selon un quatrième mode de réalisation de l'inven- tion .
La figure 11 montre , en coupe verticale , un disposi- tif de dosage légèrement modifié ,
Les figures 12 à 14 montrent, schématiquement, des modes de réalisation différents pour des installations de chauffage et dans lesquels on applique le principe sur lequel est basée l'invention .
La figure 15 montre l'équipement d'un brûleur à l'aide d'une alimentation thermique conforme à l'inven- tion , selon une forme d'exécution plus développée .
La figure 1 montre le principe de l'alimentation thermique qui fait l'objet de l'invention . Dans la cham- bre 10, on maintient , en appliquant le principe de la bouteille de Mariotte à l'aide du réservoir 11 et du clapet 12, un niveau libre s-s sensiblement constant pour
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Le combustible car celui-ci remplit continuellement la chambre 10 jusqu'au niveau s-s quand la surface libre du combustible descend dans ladite chambre 10. Celle-ci communique avec un conduit descendant 14 relié à un conduit ascendant 15 qui fournit directement ou à l'aide d'une tuyauterie supplémentaire du combustible au brûleur . Le conduit ascendant 15 est chauffé conformément à l'inven- tion , par exemple par un dispositif de chauffage élec- trique 9 ou directement par la flamme du brûleur .
De cette manière , le combustible s'échauffe dans le conduit ascendant et monte, par suite de son accroissement de volume de la hauteur h dans le conduit ascendant 15, jusqu'à ce qu'il s'écoule par le débouché 16 du conduit vers le brûleur ou dans la tuyauterie qui alimente le brûleur .
Pour le mode de réalisation , montré sur la figure 2, on établit entre la réserve du combustible et le brûleur une nourrice 20. A la chambre 10, .qui contient la réserve , est raccordé également un tube en forme d'U dont les bran- ches sont formées par un conduit descendant 14, orienté vera le bas , et par un conduit ascendant 15 établi en partie dans la zone de chauffage d'un appareil de chauffage .
L'entrée 16 de ce conduit ascendant se trouve suffi- samment au-dessus du niveau s-s du liquide pour que le combustible , qui est chauffé dans le conduit ascendant et qui est donc spécifiquement plus léger , puisse s'écou- ler ,à lui seul , dans une pourrice 20 par l'action de la colonne de combustible qui se trouve dans le conduit descendant 14 et dans la chambre 10 et qui , bien qu'étant un peu plus courte , n'est pas chauffée et est, par consé- quent , spécifiquement plus lourde . Au môins une quantité partielle de ce combustible débité sert à l'alimentation
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du dispositif de chauffage décrit ci-après . Un excédent de combustible , qui pourrait exister , est ramené par un tube de débordement 18 dans la chambre de réserve 10.
Pour empêcher un échauffement trop exagéré de la réserve de com- bustible , il est à conseiller de refroidir le contenu du tube de débordement 18, par exemple à l'aide des ailettes
19 montrées sur la figure 2. Le tube de débordement 18 peut également déboucher dans le conduit descendant 14 ou , comme montré sur la figure 3, il peut être relié à ce dennier par un conduit qui peut être obturé à l'aide d'un robintt 17.
Le comb ustible utile est débité par la nourrice 20, pour le mode de réalisation de la figure 2, par des orifices calibrés 21 et 22 qui débouchent dans une chambre 24 commu- niquant librement par une tubulure 23 avec la nourrice 20. La tubulure 23 est ouverte à ses deux extrémités et sert à l'équi librage de la pression entre la chambre 24 et la nourrice 20 en empêchant âinsi qu'une pression différentielle, produite dans les tubes d'alimentation 25 et 26 par l'écoulement du liquide , puisse influencer le débit du liquide par les ori- fices calibrés 21 et 22.
Comme de cette manière , seul le ni- veau relativement bas dans la nourrice 20 est déterminant pour le débit du combustible , on peut donner aux orifices calibrés 21 et 22 une section relativement grande , de sorte que ces orifices ne risquent pas d'être bouchés par des dépôts provenant du combustible .
Les brûleurs , branchés sur les tubes d'alimentation 25 et 26, sont constitués par des corps creux 30 et 31, ayant une forme cylindrico-annulaire et donta paroi comporte plusieurs orifices 29 formant des entrées d'air . Ces copps creux sont entourés d'une enveloppe 27 dans laquelle débou- che un conduit d'air 28. Cette enveloppe forme la partie/in- féri.ure d'un four de chauffage 32 montré sous forme d'un simple fourneau relié à un conduit 33 pour l'évacuation des
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gaz et muni d'un trou de manoeuvre obturable 34, une partie à chauffer du conduit ascendant 15 étant logée dans ledit fourneau .
En raison de l'augmentation de température qui se produit à la suite de l'allumage d'un des deux brûleurs, par exemple le brûleur 30, la colonne de combustible , qui se trouve dans le conduit ascendant 15, devient plus légè- re , comme déjà expliqué , que la colonne de liquide qui se trouve dans le conduit descendant 14 et dans la chambre 10.
Au besoin , on peut augmenter le chauffage jusqu'à la forma- tion de bulles de vapeur , ce qui a pour effet de provoquer un entraînement par thermosiphon suffisant pour vaincre même des différences de niveau plus, élevées. Par un emplace- ment judicieux du conduit ascendant 15, on peut éviter un échauffement inutilement important du combustible et, avant tout , une formation exagérée de vapeur . Pour em- pêcher la sortie de vapeurs, on ferme la nourrice 20 par un couvercle 35 dans lequel débouche un tube 36 servant à la condensation des vapeurs . Ce tube peut être fermé à son extrémité supérieure . Pour le mode de réalisation montré , ce tube est relié, de même qu'un tube 37 débou- chant dans la chambre 10, au conduit 33 pour l'évacuation des gaz .
'Ce mode de réalisation montre que l'on peut alimenter , par plusieurs orifices calibrés 21 et 22 et depuis une nourrice 20, plusieurs tubes 25 et 26 aboutissant respecti- vement à des brûleurs 30 et 31. Le brûleur 30 peut ,par exemple , servir au chauffage permanent alors qae le brû- leur 31 @ert à,fournir , occasionnellement, une quantité
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de chaleur plus grande .
Le dispositif montré procure l'avantage-que le brûleur 31 est maintenu constamment par la flamme du brûlenr 30 dans un état pour lequel il est prêt à être allumé et à fonctionner, de sorte qu'il participe automatiquement à l'apport de chaleur dès que l'accès du liquide à l'orifice 22 est rendu possible, par exemple à l'aide d'un pointeau 38 qui est manoeuvré au- tomatiquement ou à la main .
Il est évident que les deux tubes 25 et 26 peuvent également être' reliés de manière tel- le à un seul brûleur que le combustible , pendant les périodes d'une demande de chaleur normale , ne soit fourni que par l'orifice calibré 21 et par le tube 25, alors que pour une demande de chaleur plus élevée le brûleur soit ali- , menté , par contre , par les deux"orifices calibrés 21 et 22,et par les deux tubes .25'.et 26.
Dans la plupart des cas) ,' un seul tube d'alimentation , par exemple le tube 25 et le brûleur 30. sont toutefois suffisants, surtoout pour la raison que l'objet de l'invention,, comme ,il résul- , tera de la description d'autres modes de réalisation , per- met d'obtenir par des moyens simples, judicieux et cer- tains, l'amenée du combustible et le réglage de son débit.
On fait observer tout d'abord que, l'alimentation ther- mique en combustible , conformément à l'invention , permet d'obtenir , sans l'intervention de dispositions particulières un débit réglé du combustible car, d'une part, on débite pendant l'opération d'allumage et de réchauffage et en rai- son de la viscosité comparativement grande du combustible froid , par l'orifice calibré d'abord des quantités rédui- tes de ce combustible qui peuvent brûler , même avec une admission d'air faible , sans former des fumées ou de la suie et, d'autre part , on augmente, à mesure que le combus-
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tible s'échauffe , la quantité du combustible devenu plus'- fluide qui traverse l'Qrifice calibré . L'alimentation s'a- dapte donc judicieusement au comportement initial des chemi- nées .
Le débit du combustible peut, en outre, être réglé exactement par les orifices calibrés 21 et 22. La section de passage libre de ces orifices est relativement grande,car le niveau utile du liquide dans la nourrice 20, est limité par le tube de débordement 18. Un bouchage du passage libre de l'orifice n'est donc guère à craindre .
Comme visible sur la figure 4, on peut également régler la section de sortie du combustible débité . Danle fond de la nourrice 20 est vissée une douille 42 dont une extrémité comporte une ouverture dans laquelle est logée une tige creuse 40 munie d'une rainure 41 et dont la position en hau- teur peut être réglée à l'aide d'un filet allongé 44 et d'un bouton 45. Si l'on désire obtenir un réglage autmmati- que , la tige 40 peut également être déplaçable axialement et peut être reliée à un organe de commande automatique , par exemple à un thermostat constitué d'une manière connue.
Un passage longitudinal 43, ménagé dans la tige 40, relie la cavité , existant dans la douille 42, à l'espace qui se trouve au-dessus du niveau libre du liquide contenu danla nourrice 20 et remplit donc le même rôle que la tubulure 23 de la figure 2. Pour l'exemple montré sur la figure 4, le combustible débité par le conduit ascendant 15 coule dans un compartiment de la nourrice 20, délimité par une cloi- son 46. Pour le mode de réalisation montré, celle-ci forme un organe de débordement et le combustible, qui déborde, est ramené par le conduit 18 de la manière déjà décrite, alors que le combustible qui s'écoule par le passage 41 aboutit par
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le conduit 25 au brûleur raccordé à ce conduit .
Au lieu de déclencher ou d'interrompre le débit du combustible vers le brûleur par le pointeau 38 montré sur la figure 2, on peut également utiliser un tube plongeur.Un tel tube plongeur , qui peut par exemple être déplacé dans le sens axial , peut aussi intervenir pour le réglage de la quantité de combustible . Une disposition particulièrement avantageuse pour réaliser cette idée fondamentale est mon- trée sur la figure 5. Une extrémité du conduit 25, qui pénètre dans la nourrice 20 est constituée par un tuyau flexible 47 dont le débouché , mupi d'un orifice calibré 48 peut être soulevé ou abaissé à l'aide d'un levier pivo- tant 49 actionné par un organe de réglage 50. Un tube de liaison ou tubulure 23 intervient pour équilibrer les pressions en aval et en amont de l'orifice calibré 48.
Pour interrompre le débit du combustible , on soulève l'orifice calibré 48 au-dessus de la surface libre du liquide dansla nourrice 20. L'organe de réglage 50 peut être relié à un organe de manoeuvre (non montré ) ou à un thermostat .
Finalement, on peut , comme montré sur la figure 6, régler également le débit vers le brûleur en modifiant le niveau du liquide dans la nourrice 20. Dans le fond du compartiment délimité par la cison 46 et dans lequel se trouve l'entrée 16 du conduit ascendant 15, débouche une sortie en by-pass 52 qui peut être ouverte plus ou moins par un pointeau 51 ou qui peut être obturée complètement par celui-ci . Une tige 53, qui est solidaire du pointeau 51 et qui peut être déplacée axialement , est reliée positi- vement à un levier 54, à un bras , sur lequel agit un ther- mostat 55, d'un genre connu .La sortie en by-pass 52
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peut être reliée au tube de trop-plein 18 ou à la chambre de réserve 10.
Le mode de réalisation de la figure 7 montre que l'ob- jet de l'invention peut être utilisé également avec avantage pour l'alimentation en combustible de brûleurs avec vapori- seur . Le vaporiseur cylindrico-annulaire 60, qui, lors de la mise en marche est chauffé préalablement en versant dans la cuvette 64 une petite quantité de combustible que l'on allume , est relié par le conduit 25 avec une.nourrice 20 qui est alimentée en combustible par un conduit ascen- dant 15 établi en partie dans le serpentin 57 d'un chauffe- eau 58. Les vapeurs de combustible , formées dans ,le vapo- riseur 60, sont soumises à la pression de la colonne de liquide dans le conduit 25 'et s'écoulent, par l'effet de 'cette pression , par l'orifice calibré 61. L'alimenta- tion en combustible est réglée par un orifice calibré 62.
La réserve de combustible se trouve dans un réservoir 10 dont le fond communique:avec le conduit 14 alors que son espace libre, qui se trouve au-dessus du niveau le plus élevé du liquide est relié , par un conduit 37 avec ailettes de refroidissement 63, au conduit d'évacuation 33. En outre , ce réservoir 10 est relié au tube de trop- plein 18.
L'établissement de la partie à chauffer du conduit ascendant ,à proximité de la flamme du brûleur présente parfois des difficultés constructives . Celles-ci peuvent être évitées , conformément à la figure 8, en reliant le/on- duit ascendant 15, établi en dehors de la zone de chauffage directe de la flamme du brûleur , à un conducteur de chaleur 65 qu i se trouve dans la zona occupée par la flamme et par lequel la chaleur , nécessaire à l'alimentation thermique,
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est amenée . Afin de pouvoir utiliser aussi complètement que possible, pour le refoulement du combustible, la chaleur absorbée par le conducteur de chaleur 65, on entoure ce corps ou cette tige ainsi que le conduit ascendant
15 d'enveloppes calorifuges 66 et 67.
Le dispositif , montré sur la figure 8, présente l'avantage que l'appareil de chauffage , par exemple un chauffe-eau 58 ou un four chauffant , ainsi que le brûleur avec son dispositif d'ali- mentation peuvent être fabriqués et expédiés comme des ensembles séparés, de sorte que le montage et la fabrica- tion sont notablement simplifiés .
La figure 9 montre que l'alimentation thermique en combustible , selon l'invention , peut être utilisée avec avantage également pour des brûleurs qui fonctionnent avec une surpression considérable .Pour le mode de réalisation montré , on'plonge une tige conductrice de chaleur 65, entourée partiellement d'une gaine calorifuge 66, dans un réservoir 10 dans lequel est produite , de la manière con- nue et à l'aide d'une pompe à air 68, une pression qui agit sur le combustible contenu dans ce réservoir . Un pas- sage axial , qui débouche à l'extrémité inférieure de la tige conductrice de chaleur 65, et un tube , qui communique librement avec ce passage , forment le conduit ascen- dant 15 qui débouche dans une nourrice 20 en forme de cuvet- te .
Par un tube 25, qui se termine à une distance réduite au-dessus du fond de cette nourrice 20, on amène le combus- tible liquide , débité dans cette nourrice , à un vapori- seur 60. Les vapeurs de combustible , soumises à la pres- sion régnant dans le réservoir et débitées par l'orifice calibré 61, alimentent la flamme du brûleur qui sert à fournir la chaleur utile et à chauffer le vaporiseur 60
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et la tige conductrice de chaleur 65.
Ce mode de réalisa- tion , comme ceux décrits plus haut , présente également l'avantage due le brûleur est alimenté ou ne peut être alimenté avec du combustible liquide que quand, après l'allu mage d'une petite quantité de combustible qui est versée dans la cuvette 56 et qui sert à réchauffer préalablement le combustible, les conditions essentielles pour un fonc- tionnement impeccable du brûleur et pour l'allumage du combustible sont créés.
Le mode de réalisation de la figure 10 montre que l'on peut également.utiliser l'objet de l'invention pour l'alimentation en combustible de'brûleurs avec carburateur munis d'un réservoir de combustible établi sous le brû- leur , ce qui permet de supprimer..les alimentations par mè- che utilisées exclusivement jusqu'ici pour ce domaine d'applications ainsi que leurs inconvénients spécifiés r plus haut . Pour le mode de réalisation montré, on établit la tige conductrice de chaleur 65 avec son enveloppe calorifuge 66, le conduit ascendant 15, relié d'une manière thermiquement conductible à ladite tige , ainsi que le tube de trop-plein 18 dans un conduit d'air 69 disposé coa- xialement dans le réservoir cylindrico-annulaire 10.
La nourrice 20 est montée directement sur une partie 71 de la paroi d'un brûleur avec carburateur 30, de forme cylindrico-annulaire et constitué comme déjà décrit à l'aède de la figure 2, de sorte que pour l'amenée du combus- tible , il suffit de ménager un trou 70 dans la paroi .
Par un deuxième trou 72, ménagé dans cette paroi , les vapeurs , produites pendant l'opération d'alimentation, sont introduites dans la flamme .Au fond de la chambre du brûleur 30 se trouve une matière , par exemple de la laine d'amiante 73, qui sert à la mise en marche et à la
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répartition uniforme et la gazéification du combustible . Un tamis 74 (voir également la figure 9) empêche que des impu- retés puissent pénétrer dans le conduit ascendant 15.
La figure 11 montre le montage direct de la nourrice sur le réservoir . La nourrice 80 et la chambre 10 du réser- voir communiquent entre elles par les deux passages 81 et 82, de sorte que le niveau libre s du combustible est le même dans les deux capacités . Le combustible arrive depuis la chambre 83 de la nourrice , en passant par le flotteur 93 et l'orifice de liaison 84, dans la chambre 85 de la nJurrice .
Dans cette chambre 85.est établi un dispositif étrangleur et obturateur 86 qui peut être fermé par un obturateur coni- que 87. Celui-ci est monté sur l'extrémité inférieure d'une tige 29 guidée dans le bloc 88, cette tige pouvant être dépla- cée vers le haut et le bas à l'aide d'une tige filetée 90 et d'une manette 91. Quand le dispositif étrangleur 86 est fermé pan l'obturateur conique 87, le combustible est empêché de s'écouler par le trou 92 dans le conduit 14. En manoe- vrant la manette 91, on peut régler l'étranglement de l'amenée du combustible de la même manière que par le pointeau 38 du mode de réalisation de la figure 2.
On voit sur la figure 12 que le combustible s'écoule depuis le réservoir 1 vers le brûleur 2 par un conduit en forme d'U avec une branche descendante 14, une partie hori- zontale 3 et une branche ascendante-15 , la partie inférieure de la branche 15 étant chauffée par la chaleur rayonnée de- puis l'enveloppe du brûleur 2. Par suite du poids spécifique moindre du combustible contenu dans la branche 15, on peut vaincre la différence de niveau h entre celui du débordement 4, établi dans la nourrice 20, et la surface libre du combus- tible dans le réservoir 1 pendant que le brûleur fonctionne .
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Le combustible est refroidi à nouveau , par des ailettes de refroidissement 6, dans la partie horizontale 5 qui pro- longe la branche 15 et s'écoule vers le brûleur 2 par un tube descendant 25, le débit du combustible étant réglé par un obturateur conique 38 qui peut être fermé pôur interrompre l'amenée du liquide au brûleur . Le combusti- ble en excès est ramené au réservoir 1 par le conduit de retour 18.
Ce dispositif procure une série d'avantages importants.
L'amenée du combustible est interrompue automatiquement quand le brûleur s''éteint pour une raison quelconque, de sorte qu'on supprime l'usage de dispositifs auxiliaires,/ et/ou compliqués pour arrêter le débit du combustible.
Lors de l'allumage du brûleur , la nourrice 20 ne contient évidemment pas de combustible ou son niveau se trouve en dessous du débordement 4.' On est donc obligé de verser une .quantité réduite de combustible dans le brûleur ou de prévoir , comme sur la figure 1, un chauffage électrique pour obtenir la mise en marche du dispositif d'alimentation.
Un dispositif de chauffage électrique pour la mise en marche du brûleur et/ou son fonctionnement en permanence est montré sur la fïgure 13. Le conduit ascendant 15 est chauffé par une bobine électrique 9 alimentée par une source de courant 7. Celle-ci est commandée par un premier thermostat 8 dont la sonde est exposée à la flamme dans le brûleur 1.
Un deuxième thermostat 8', soumis à la tem- pérature ambiante ou extérieure, est maintenu à une certaine température par la chaleur fournie par le brûleur Egale- ment dans ce cas , on doit mettre le dispositif en marche en introduisant une quantité déterminée de combustible , servant à l'allumage et par exemple un morceau d'alcool
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solide , dans le brûleur ou en provoquant un court-circui- ' tage de courte durée du thermostat 8 jusqu'à ce que le débit du combustible par les conduits 14,3, 15 et 25 vers le brûleur commence . Un trou 5' empêche que le conduit en forme d'U agisse comme un siphon et continue à débiter après que le brûleur ait été éteint . Egalement dans ce cas ,on parvient à vaincre la différence de niveau par le chauffage en 9.
Le dispositif selon la figure 14 fonctionne d'une ma- nière analogue à ceux des figures 12 et 13,,mais il comporte, en plus ,' une soupape de commande et de retenue 38' établie entre le réservoir 1 et la branche descendante 14 du con- duit en forme d'U, de sorte qu'un débit excessif et un retour , ainsi rendu nécessaire , du combustible vers le réservoir , est évité et qu'une interruption du fonctionne- ment du brûleur est rendue possible .
Enfin, la figure 15 montre encore une variante amélio- rée du principe d'alimentation suivant l'invention, en ce sens que l'action de la chaleur sur la partie du conduit ascendant se trouvant en liaison avec le réservoir de liqui- de est augmentée dans une mesure telle que le liquide se trouvant dans le conduit ascendant se vaporise tout au moins partiellement. Cet intense dégagement de chaleur pré- sente l'avantage de permettre de vaincre , sans difficul- tés , des différences de hauteur mêmes importantes.
Ainsi, il est possible d'utiliser comme réservmir de liquide, non pas , comme précédemment, un réservoir à niveau de combusti- ble constant, mais bien de maintenir , grâce à un récipient de trop-plein , la pression constante dans le brûleur avec vapariseur , en sorte que la différence de hauteur entre le niveau dans le récipient de trop-plein et n'importe quel ni-
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veau dans le réservoir de liquide est surmontée sans diffi- ' cultes . Le combustible amené par le conduit ascendant chauffé dans le récipient de trop-plein est conduit vers le bas , par exemple , à un brûleur-vaporiseur , d'où le combus- tible en excès reflue, par un conduit de retour réfrigéré , directement dans le réservoir de combustible .
Pour qu'il ne s'accumule dans le récipient de trop-plein pas de vapeurs qui pourraient,donner lieu à des variations de pression dans le brûleur-vaporiseur:ou à d'autres dérangements , le récipient de trop=plein ou de débordement est en liaison avec la cheminée du'brûleur .
Le récipient de trop-plein ou de débordement est avanta- geusement construit de façon' que .le volume de combustible s'y trouvant, y compris la colonne de liquide ,se trouvant dans le conduit de liaison au brûleur-vaporiseur,soit plus petit que le volume du récipient de vaporisation , en sorte que, lors d l'arrêt du 'dispositif de chauffage, c'est-à-dire lors de l'interruption de l'amenée de combustible au. conduit ascendant 1 chauffé, le. récipient de vaporisation est déjà rem- pli et qu'ainsi , lors de la mise en service du.brûleur par une'mèche ou analogue , du combustible peut se vaporiser , lorsque le conduit ascendant est déconnecté , sans que du combustible non vaporisé sorte dans le brûleur .
La notation de référence 101 désigne le four , dont les gaz d'évacuation sortent par la'éheminée 102. Dans le four est monté un brûleur à pot 103, qui est alimenté en combustible vaporisé par l'intermédiaire du récipient'de vaporisation 104 et du conduit 105. Le récipient de vapo- risation 104 est en liaison avec le récipient de trop-plein 107 par le conduit 106. Lans le récipient de trop-plein
107 débouche un conduit qui amène le combustible du ré- servoir 111 au récipient de trop-plein 107 par le conduit
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108,109 et la-partie de conduit 110 qui s'étend dans le brûleur . Le récipient de trop-plein est, en outre, en liai- son , ouverte avec la cheminée 102 du four 101 par le con- duit 112.
Un autre conduit de derivation 113, qui est muni d'ailettes de refroidissement 114, ramène l'excès de combustible au réservoir 111, en sorte que dans le réci- pient de trop-plein 107 le niveau du combustible se trouve toujours à hauteur de la partie inférieure du conduit 113.
Grâce aux'ailettes de refroidissement 114, le combustible chaud passant dans le conduit 113 est refroidi dans une me- sure telle que le réservoir 111 n'est pas inutilement ré- chauffé par 1 t'arrivée constante de combustible chaud -Le ré- chauffement de la partie du conduit-110, qui passe dans le brûleur 103, est tellement fort que, grâce à la vaporisation partielle du combustible et la formation conséquente de bulles, la différence entre le niveau 115 dans le réservoir lll et 107 /le niveau dans le réservoir de trop-plein/est surmontée sans difficultés , même lorsque le niveau 115 descend sensi- blement dans le réservoir 111.
Le procédé suivant l'invention s'est révélé particuliè- rement apporprié pour l'alimentation de brûleurs avec des combustibles liquides légers, car la température de vaporisa- tion de ces combustibles est comprise entre des valeurs que l'on atteint sans difficultés dans le four , sans que des endommagements puissent être causés au conduit 110.
Le récipient de trop-plein 107 est construit de façon que le volume du liquide se trouvant dans le récipient de trop-plein , y compris la colonne de liquide se trouvant dans le conduit 106, soit toujours inférieur au volume de con'ous- tible se trouvant dans le récipient de vaporisation 104, en
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sorte que ,lors -de l'interruption de l'amenée de combustible dans le conduit 108 et 109 , il ne peut plus sortir de combus- tible du conduit 105.
REVENDICATIONS.