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Machine à découper les poissons en filets.
Cette inventiôn a pour objet une machine de construction perfectionnée pour découper les poissons en filets ou plus exactement pour détacher les filets de la carcasse de poissons soumis au travail, cette.machina ayant été spécialement conçue pour fonctionner avec , une grande efficacité et sans à-coups du fait que chaque poisson est guidé positivement et entraîné longitudinalement le long d'une paire de lames dans des conditions telles que les filets, c'est-à-dire les portions de la chair du -poisson sont détachés très efficacement de son squelette.
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Parmi les caractéristiques qui constituent la nouveauté de cette nouvelle machine on peut citer les suivantes : a) Le parallélisme des lames qui découpent les filets et dont chacune a une forme générale enV avec sommet allongé et évidé dans sa partie centrale et.avec bords inclinés, de façon à séparer aisément la ohair du poisson de ses arêtes. b) Le mode de support des lames en forme de V par leurs extrémités les plus larges, de façon quelles puissent être écartées élastiquement par un effort de poussée et que leurs pointes allongées puissent être espacées pour faciliter l'entrée entre elles de l'arête principale du poisson.
c) La disposition spéciale de plusieurs transporteurs parallèles comparativement étroits formant une série trans- versale aux lames en vue d'une jonction mutuelle d'entraî- nement entre les galets ou rouleaux de ces transporteurs, et leur mode de support sur des organes porteurs autonomes réglables élastiquement, afin de permettre un autoréglage- suivant la .taille de chaque poisson, les transporteurs respectifs étant munis de barbes ou picots destinés à venir .en prise avec la.peau du poisson sans la déchirer, afin de tirer le poisson longitudinalement et de lui faire franchir les lames respectives, les transporteurs' en question étant parallèles aux lames séparables respectives mais placées extérieurement à elles... d) Une disposition spéciale, en vue du nettoyage des rouleaux terminaux des transporteurs,
et d'un réglage 'facile en vue de l'ouverture de l'extrémité d'entrée du transporteur pour l'engagement du poisson.
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vans le cadre des caractéristiques qui viennent d'êtro indiquées l'objet de l'invention se prête à différentes réalisations possibles dont une est décrite ci-après, à titre d'exemple illustratif mais non limitatif, en regard des dessins schématiques annexés dans lesquels : -
La fig. 1 est une vue de côté de l'ensemble de cette machine à découper la chair des poissons en filets.
. La fig. 2 est une vue assez schématisée montrant le montage des rouleaux de transport ainsi que leur disposition générale dans le carter qui les renferme.
La fig. 3 est une vue en plan fragmentaire de la moitié inférieure de la machine.
La fig. 4 est une vue en plan fragmentaire de la lame.
La fig. 5 est une vue de côté fragmentaire de la lame inférieure et d'un rouleau.
La fig. 6 est une vue en plan fragmentaire d'une courroie sur laquelle se trouve un ergot ou picot,
La fig. 7 est une vue en coupe transversale d'une courroie garnie de 'picots.
La fig. 8 est une vue en coupe fragmentaire d'une courroie garnie de picots.
La fig. 9 est une vue en plan fragmentaire de la moitié inférieure de la machine dessinée à plus grande échelle.'
La fig. 10 est une vue en plan fragmentaire de l'extrémité d'entrée qui se trouve dans la moitié infé- rieure de la machine.
La fig. 11 est une vue en coupe transversale passant -à peu près par les rouleaux d'entrée de la machine.
La fig, 12 est une vue en coupe fragmentaire montrant le dispositif de centrage et le support réglable des
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rouleaux d'entrée.
La fig. 13 est une vue en élévation de face fragmentaire de l'extrémité d'entrée de la machine montrant le dispositif de centrage élastique,
La fig. 14 est une vue en coupe schématique montrant la relation entre le poisson et les courroies transporteuses à peu près à l'endroit des pointes perceuses des lames;
La fige 15 est une vue en coupe schématique montrant la position du poisson à peu près à la hauteur des' fentes des pointesdes lames.
La fig. 16 est une vue en 'coupe schématique du poisson et des courroies à peu près à la hauteur du dernier rouleau de la série.
La fig. 17 est une vue en coupe schématique montrant l'élasticité relative des branches des lames pour leur permettre de se conformer au squelette asymétrique d'un poisson.
Suivant la réalisation mécanique dont il est question- ici, la machine comporte un carter inférieur 1 et un carter supérieur 2 articulés l'un à l'autre à leurs extrémités de sortie.,',de façon que le .carter supérieur 2 puisse être séparé du carter inférieur 1 puis basculer pour. venir , occuper'une position ouverte.
Il est prévu à cet-effet (le chaque côté de l'extrémité de sortie du carter inférieur 1 une console 3 avec palier fourchu 4 à sa partie supérieure pour le logement d'un pivot 6 faisant saillie par rapport au flanc .du carter supérieur 2.. Deux saillies 7 s'étendent à partir de l'extrémité de sortie de chacun des carters l et 2. Les saillies de chaque paire sont reliées par un ressort hélicoïdal 8. destiné à contrebalancer le poids
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du carter supérieur 2 par rapport au palier 4 et à faciliter ainsi le basculement du carter supérieur 2 autour de son pivot.
Le carter inférieur 1 est supporté par n'importe quel infrastructure telle que le bâti ou les pieds de support désignés dans leur ensemble par le chiffre 9..
Chaque carter l ou 2 comporte deux côtés longitudinaux espacés 10. Dans le présent exemple (voir la fig. 11) chaque côté 10 du carter comprend une cornière ll formant son bord externe et une cornière médiane 12.fixée à l'aile horizontale 13 des cornières 11. Les ailes horizontales 13 de chaque cornière 11 font saillie vers l'extérieur. La cornière interne 12 est fixée par soudage le long de la bordure externe de l'aile horizontale 13 afin d'être orientée vers l'extérieurdu carter et de ménager une poche le long du milieu du dispositif. Le bord libre ou aile 14 de chaque cornière 12 forme le bord longitudinal des carters respectifs 1 et 2..
Sur les bords longitudinaux 14 de chacun des carters est,montée une lame 16 formant couteau. Chaque lame 16 a la forme générale d'un V convenablement. fixé par , son extrémité la plus large sur un plateau 17 lui-même fixé. sur l'aile respective 14.
Les branches respectives de la' lame 16 en V convergent à partir des extrémités ainsi fixées vers un sommet 18 qui a une forme allongée pour ména ger des tranchants parallèles espacés 19 se terminant par une pointe fuselée 21. La lame creuse ainsi constituée comporte donc une pointe pleine 21 en arrière de laquelle s'étend une fente longitudinale 22 entre les tranchants parallèles 19 de la lame, puis un espace divergeant allant
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en s'élargissant entre les parties postérieures divergentes de chaque lame 16 en V.
Comme le montre en particulier la fig. 2, les sommets allongés des lames oppôsées 16 sont rabattues vers l'extérieur à l'écart l'un de l'autre, afin de diverger l'un par rapport à l'autre et'vers les extrémités respectives 21. De cette manière, les extrémités
21 des lames sont espacées et facilitent l'entrée du squelette du poisson entre les lames 16, Ces dernières .sont élastiques, ce qui leur permet de fléchir suivant les dimensions du squelette du poisson soumis au travail tout en maintenant fermement les autres parties du poisson en vue de son guidage et de son maintien,.
Dans l'extrémité de sortie de chaque.carter est montée à rotation une poulie 22 supportée par des arbres 23 formant des prolongements de ses extrémités opposées, A une extrémité de- la poulie 22, chaque arbre 23 traverse les carters respectifs 1 et 2 et porte unpignon de transmission 24 qui communique la rotation d'un arbre 23 à l'autre. Ces pignons de transmission 24 tournent en sens.opposés de - sorte que les branches voisines c'est-à-dire médianes des courroies trapézoïdales convenables, qui sont décrites ci-appès, sont astreintes à se déplacer parallèlement dans la même direction c'est-à-dire vers l'extrémité:de. sortie.
L'autre arbre 28-de*la poulie supérieure 22 ,est relié à une pôulie motrice 25 et est entraîné par une courroie 25' à partir d'un moteur électrique 25" lui-même monté sur une console 30 formant le prolongement du carter supérieur 2.. Comme les carters 1 et 2 sont séparés et que le carter supérieur 2 est soulevé par rapport à son pivot, les pignons de transmission 24 ont la possibilité d'opérer
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une libre compensation en vue du mouvement relatif des carters pendant leur ouverture.
Dans chacun des carters 1 et 2 se trouvent plusieurs poulies ou rouleaux disposés en sérient symétriquement.
On ne donnera ici que,la description des rouleaux montés dans le carter 1
Le rouleau 26 est le rouleau d'entrée; il se prolonge sur la moitié environ de son diamètre en avant de la pointe 2].'de la lame. Les divers rouleaux 27, 28, 29, 30, 31, 32 et 33 sont disposés en série à la suite du rouleau d'entrée
26 vers l'extrémité d'entrée;' ils sont espacés de telle sorte et.ont des dimensions telles que le dernier rouleau
33 de la série se trouve généralement entre les extrémités de fixation et les pointes des lames 16. Chacun des rouleaux en question a une longueur sensiblement égale à la distance effective entre les tranchants les plus larges des branches des lames 16. Les rouleaux 26 à 33 sont supportés par des paliers convenables capables de fléchir comme il est décrit ci-après.
L'entraînement de ces rouleaux est assuré par une série de courroies trapézotdales.
La poulie motrice 22 est reliée à certains des rouleaux ainsi qu'aux rouleaux respectifs de.la série' qui sont associés en vue de réaliser un entraînement équilibré et d'assurer une tractionrégulière du poisson le long des tranchants des lames respectives 16 contre lesquelles ils portent.
En'vue de l'engagement.du poisson et de sa traction selon un trajet parallèle aux lames 16 certaines des courroies trapézoïdales sont munies de picots 35, de façon à venir en prise avec la peau du poisson sans pénétrer
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profondément dans sa chair et sans le déchirer. Cette disposition est représentée dans les figs. 6, 7, 8; elle comprend dans ce cas un fil métallique 34 en forme d'U qui pénètre de l'intérieur de la courroie trapézoïdale vers l'extérieur jusqu'au sommet de cette courroie, puis s'étend horizontalement le long de la face supérieure de la courroie, et est ensuite rabattue vers le haut et incurvée dans la direction du mouvement de la courroie afin de mordre dans la peau du poisson et d'entraîner celui-ci par traction.
Certaines des courroies trapézoïdales sont d'ailleurs lisses et dépourvues de picots;
En vue d'assurer un entraînement équilibré, le rouleau moteur 22 ainsi que les autres rouleaux 26 à 30 sont munis chacun de plusieurs rainures circulaires 36 dans lesquelles se logent les courroies trapézoïdales respectives, ce qui réalise l'entraînement requis.
Les rainures 36 des rouleaux 26 à 33 et du rouleau moteur 22 se correspondante entre elles, de sorte que les - courroies trapézoïdales respectives qui passent dans ces rainures sont parallèles. Les courroie:: d'entraînement 37 .situées le plus vers l'extérieur qui passent sur le.rouleau':' moteur 22 s'étendent jusqu'au rouleau 29 qui est le quatrième de la série à partir du rouleau d'entrée 26. Sur les courroies 37 sont prévus des picots 35 destinés à exercer un effort de traction sur le poisson.
Les courroies de transmission 38 situées immédiatement après vers l'intérieur sont lisses c'est-à-dire exemptes de picots; elles s'étendent depuis le rouleau moteur 22 jusqu'au deuxième rouleau 27 voisin du rouleau d'entrée 26 de la série..Les deux courroies d'entraînement 39 qui viennent ensuite sont également lisses
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c'est-à-dire dépourvues de picots de traction; elles s'étendent depuis le rouleau moteur 22 jusqu'au rouleau 30 qui est le cinquième de la série à partir du rouleau d'entrée 26,
La paire suivante de courroies 41 est,òrnée de courroie garnies de picots 35, de façon à exercer un effort de traction sur le poisson.
Ces deux courroies s'étendent depuis le rouleau moteur 22 jusqu'au rouleau 33 qui est le dernier de la série, et de façon que ces courroies de traction des poissons se trouvent dans l'espace compris entre les branches de la lame 16 en forme de V. Les deux courroies suivantes désignées par 42 sont des courroies lisses; elles s'étendent depuis le rouleau moteur 22 jusqu'au rouleau 32 qui est l'avant-dernier de la série des rouleaux.
Les deux courroies suivantes 43 sont des courroies garnies de picots 35. elles s'étendent depuis le rouleau moteur 22 jusqu'au rouleau 31 qu'elles enveloppent et qui est le sixième dans la série à partir du rouleau d'entrée 26. Les' deux' courroies suivantes 44 sont garnies de picots et s'étendent depuis le rouleau moteur 22 jusqu'au rouleau 28 qui est le troisième de la série. La courroie centrale
46 est également munie de picots et s'étend depuis le rouleau moteur 22 jusqu'au rouleau 27 qui est voisin du . rouleau d'entrée 26.
La machine' comprend, également -un système de: courroies aveo équilibrage reliant entre eux les divers rouleaux 26 à 33. Deux courroies 47 garnies de picots s'étendent de part ét d'autre de la courroie centrale 26 à partir du second rouleau 27 jusqu'au rouleau d'entrée 26 qu'elles enveloppent afin de tirer le poisson vers le haut et de l'appliquer
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contre les pointes des lames 16. Dans le voisinage immédiat mais à l'extérieur de ces deux courroies 47 se trouvent deux courroies lisses 48 s'étendant entre le rouleau d'entré''
26 et le rouleau 30 qui est le cinquième rouleau de 'la série à partir du rouleau d'entrée 26.
Les deux courroies lisses 49 .qui suivent immédiatement (vers l'extérieur) s'étendent entre le rouleau d'entrée 26 et le rouleau suivant 31.qui est le sixième rouleau de la série à partir du rouleau'' d'entrée 26. Les deux courroies lisses 51 situées ment à l'extérieur des courroies.49. s'étendent entre le rouleau d'entrée 26 et le septième rouleau 32. Les deux courroies-lisses 52 qui suivent immédiatement 'vers l'exté- rieur s'étendent entre le rouleau d'entrée 26 et le quatrième rouleau 29, A l'extérieur et de chaque côté des courroies d'entraînement 38 décrites ci-avant se trouvent des courroie: lisses 53 s'étendant entre le rouleau d'entrée 26 et le troisième rouleau 28.
Finalement les courroies lisses 54 placées à l'extérieur s'étendent entre le rouleau d'entrée'
26 et le dernier rouleau 33.de la série.
. Grâce à cette disposition, un entraînement et une ,transmission sans à-ooups sont assurés sur toute la.largeur des rouleaux respectifs, ce qui assure à la machine une - . ' marche régulièré. La disposition des courroies garnies de .picots est telle qu'une traction régulière est exercée sur les diverses parties du poisson.aux endroits où elles atteignent les courroies respectives.
Sauf pour ce qui est des courroies d'entrée centrales 47, les autres courroies 'de liaison placées entre la série des rouleaux sont lisses;
Le montage du rouleau d'entrée 26 et .des autres rouleaux de la série est réalisé dans des conditions propres à
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permettre aux rouleaux de fléchir aisément suivant l'épaisseur du poisson qui se trouve entre eux et d'exercer ainsi une pression constante mais élastique sur le poisson c'est-à-dire de faciliter somme toute son avance uniforme le long des lames respectives 16.
Suivant ce que montrent les dessins, en particulier les figs. 2 et 11, l'extrémité de chacun des rouleaux 26 à 33 est pourvue d'un bout d'arbre 56 pouvant tourner (comme le montre la fig, 11) dans un palier 57 muni d'une tige 58 s'étendant radialement à lui. Sur chaque tige 58 est montée une rondelle 59 couronnant un piston plongeur logé dans un cylindre pivotant 61, A l'intérieur de chaque cylindre 61 se trouve un ressort hélicoïdal 62 portant contre la rondelle 59 afin de la pousser normalement vers l'inté- rieur de la machine et de rapprocher l'un de l'autre les paliers 57 et les rouleaux opposés respectifs.
De cette façon, les rouleaux opposés respectifs peuvent être séparés par un effort de poussée s'exerçant malgré la résistance antagonistedes ressorts hélicoïdaux 52 tout en pouvant faire face au degré de bombement .ou à la taille du poisson.
Chaque cylindre 61 est convenablement monté sur la cornière - voisine 11 (cornière externe, cornière supérieure ou cornière inférieure) des -carters respectifs 1 et 2 grâce à un pivot 60. Les rouleaux sont donc reliés élastiquement à leurs carters respectifs.
A l'extrémité d'entrée du dispositif, les rouleaux '. d'entrée 26 sont reliés à pivotement aux bouts d'arbre 56 du second rouleau adjacent 27 de la série par des biellettes 63, Chaque biellette 63 tourillonne à l'extrémité du bout d'arbre 56 du second rouleau 27;
son autre extrémité est
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four chue, de façon à enclaver un arbre porteur 56 du rouleau d'entrée 26 et. à permettre la séparation par poussée des rouleaux d'entrée opposés 26.par rapport aux rouleaux suivants de la série, L'arbre porteur 56 de chaque rouleau centrée 26 traverse un trou, 67 de la paroi descarters respectifs 1 et 2 en vue de sa jonction appropriée avec un mécanisme de commande 'ou de manipulation destiné à maintenir normalement écarté@ les rouleaux d'entrée et à leur permettre d'être appuyés l'un vers l'autre 'chaque fois qu'un poisson est introduit entre eux.
Ce mécanisme de commande est désigné'dans son.ensemble par lé chiffré 68 dans la fig. 1.
Le mécanisme de commande 68 peut fonctionner par voie électronique ou pneumatique ou bien à l'aide d'une pédale comme le montre en particulier la fig.1. On voit dans cette figure que le mécanisme comprend, en effet, une pédale 69 pivotant à son extrémité interne sur une console fixe 71 et reliée-par une biellette 72 placée entre ses extrémités à un levier d'actionnement 73, Un ressort hélicoïdal 74 bandé entre la biellette 72 et la membrure de 'bâti fixe 76 exerce normalement une .traction vers le haut sur cette biellette 72 et, sur la pédale 69.
Le levier 73 tourillonne, dans un palier 77 monté sur la membrure de bâti 76 entre ses extrémités son extrémité libre est reliée à un dispositif d'actionnement pneumatique convenable désigné dans son ensemble par 78. Ce dispositif 78 a pour fonction de déplacer une tige 79 le long -de la membrure de bâti 76.
Le sommet de la tige 79 est relié à un bras 81 d'une came- excentrique 82. Cette came est placée entre deux gardes de pcr/tée 83 montées sur les extrémités de tiges de tension 84 à emboîtement élastique..
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Chacune des tiges de tension 84 tourillonne sur une partie extérieure du carter 1 ou 2 et est reliée à l'extré- mité externe de l'arbre porteur adjacent 56, de façon à le supporter avec possibilité de pivotement et à le pousser vers l'avant du bâti pour maintenir les courroies sous tension. La came-excentrique 82 se trouve entre des gardes de portée 83, de façon que quand la pédale 69 est abaissée, ellepousse le dispositif d'actionnement 78 vers le haut, ce qui pousse de même la tige 79, en sorte que la came excentrique 82 qui se trouve de chaque côté permet au rouleau d'entrée 26 de se rapprocher et d'enserrer ferme- ment la queue du poisson.
La pédale est ensuite lâchée; et la came excentrique 82 est ramenée à sa position initiale ce qui maintient les rouleaux d'entrée P6. écartés et tout prêts pour le travail du poisson suivant.
La pointe de chaque lame est rabatue vers l'extérieur par rapport à la lame opposée, de sorte que les pointes divergent l'une de l'autre et peuvent loger entre elles les queues de poisson?ayant les dimensions les plus diverses. Pour guider convenablement la queue d'un poisson directement entre les pointes des lames 16, il est prévu deux guides élastiques légers 86 à raison d'un sur.chaque carter de façon à agir à partir de l'extrémité externe du carter et vers l'intérieur jusqu'aux pointes des lames respectives 16; Ces guides 86 vont en diminuant graduelle- ment de largeur vers les pointes des lames respectives (comme le montre la fige 8) et sont écartées par le 'corps du poisson.
A l'extrémité d'entrée de la machine se trouve un platcau de réception 87 constitué, de préférence,par
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du catouchouc ou une composition plastique convenable moulée selon une forme ondulée. Les ondulations 88 sont disposées de manière à présenter une déclivité opposée sur les moitiés opposées du plateau et à converger, puis à se rencontrer à la hauteur de la ligne centrale longitudinale du plateau 87. Le poisson placé sur les transporteurs d'entrée 26et qui avance vers ces derniers repose sur ce plateau 87 qui est incliné vers le bas comme le montre la fige 1.
La ligne centrale du plateau 87 se trouve dans l'alignement général de l'axe central de la machine,
On remarquera qu'en vue du meilleur rendement mécanique possible,.les carters sont également inclinés vers le bas vers l'extrémité de sortie de la machine-, ce qui permet l'écoulement des liquides vers cette même extrémité et donne la possibilité, au moins dans une certaine mesure, de-tirer parti de la pesanteur.
Pour assurer un centrage plus précis du poisson; il - est prévu une hotte 91 au-dessus du plateau d'entrée ou'de'. réception 87. Comme le montrent en particulier les figs.
12 et 13, cette-hotte 91 est munie d'une extrémité d'entrée 92 qui est inclinée et incurvée par rapport au plateau 87 pour faciliter l'insertion du poisson, de préférence la .. - queue la première. La partie creuse de la hotte 91 converge vers le bas et vers l'intérieur de la machine au-dessus du plateau 87,- de façon à guider plus certainement le poisson au cours de son avance vers les pointes des lames. A la partie supérieure de la hotte se trouve un ressort cintré 93 qui exerce contre elle un effort élastique de haut en bas.
Ce ressort 93 est supporté par une barre horizontale faisant partie d'un portique 94 de forme ,générale
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rectangulaire dont les côtés verticaux peuvent coulisser dansdesmanchons de guidage 97. Cesmanchons 97 sont convenablement montés sur la paroi avant du carter supérieur l, par exemple au moyen de brides 98 vissées sur cette paroi avant.
Un ressort hélicoïdal 99 est fixé par son extrémité inférieure sur la bride 98 et relié par son autre extrémité à la membrure horizontale supérieure du portique
94 (comme représenté dans les figs, 12 et 13) de façon à agir normalement par ce portique et par le ressort cintré
93 contre le sommet de la hotte 91. Au moment où le poisson est introduit, il pousse la hotte 91 vers le haut suivant ses dimensions et après que l'élasticité initiale du ressort
93 a été utilisée, l'ensemble peut être poussé davantage vers le haut malgré la résistance antagoniste du ressort hélicoïdal 99 ce qui accommode et centre des poissons de diverses dimensions.
A l'extrémité de sortie de la machine, et comme le montre en particulier la 'fige 3, se trouvent au-dessus des rouleaux moteurs respectifs 22 deux peignes gratteurs ou racleurs fixes 101. Les.rouleaux moteurs 22 sont plus . écartés que les autres rouleaux, de sorte que les courroies ' transporteuses divergent l'une par rapport à l'autre vers les extrémités de sortie des carters. L'espace compris, entre les rouleaux moteurs est béant en vue. de l'éjection des filets de chaque poisson traité ainsi que de ses arêtes.
Chaque peigne gratteur 101 comporte (comme le montre en particulier la fig. 3) plusieurs dents qui pointent vers la direction à partir de laquelle le poisson s'approche en cheminant sur les courroies. Ces dents 102 sont situées en principe au-dessus des courroies transporteuses respectives,
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de façon que le filet ou n'importe quelle partie de celui-ci soit empêché d'être entraîné avec les courroies mais en soit détaché et tombe le long de la partie courbe formant le corps du peigne de guidage 101.
Au-dessus du côté de retour de chaque rouleau d'entrée 26 et de chaque rouleau moteur 22 est prévue sur un arbre transversal 103 tourillonné dans le carter respectif une brosse circulaire 104 actionnée par une transmission appro- priée (non représentée) c'est-à-dire tournant dans le même sens que le rouleau adjacent. Ces brosses 104 tournent à l'opposé du sens de mouvement des courroies transporteuses placées au-dessus d'elles, ce qui leur permet de les nettoyer par brossage avant qu'elles ne passent autour des rouleaux d'entrée 26 et après qu'elles ont quitté le rouleau moteur 22. Ceci assure un fonctionnement propre et sans entraves des courroies aussi bien au point de vue de l'en- traînement qu'au point de vue de l'acheminement du poisson vis à vis des lames respectives 16.
Au cours du fonotionnement, chaque poisson est introduit à la main dans la machine bien que dés dispositifs convenables puissent être prévus pour placer le poisson et le faire avancer mécaniquement. Le poisson est poussé sous la hotte 91 jusqu'à ce qu'il soit attaqué par les premières courroies transporteuses avant 47 garnies de picots lorsque les rouleaux d'entrée sont libérés pour se mouvoir ensemble Le poisson est donc tiré la queue la première contre les pointes perceuses des lames 16 et le long de celles-ci .comme représenté en fig., 14. Au fur et à mesure que le poisson passe le long des pointes allongées des lames, les courroies centrales 46 pourvues de picots attaquent
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le poisson à travers les fontes des pointes corme le montre la fige 15.
Les autres transporteurs garnis de picots pénètrent par ces derniers dans le poisson sans le déchirer mais cependant avec une fermeté, suffisante pour, le faire avancer à coup sûr contre les tranchants des lames 16. Les pression s'exerçant sur les côtés du poisson sont équilibrées de manière à maintenir l'arête centrale entre les lames 16.
A mesure que le poisson avance par-dessus les lames 16 et parallèlement à elles, d'autres courroies également garnies de picots attaquent le poisson (comme le montre la fig. 16) suivant son épaisseur et sa taille. De cette manière, . l'entraînement du poisson au fur et à mesure qu'il avance est proportionnel en principe à sa grosseur.
Certains poissons plus petits que d'autres sont entraînés par - certaines des courroies transporteuses c'est-à-dire par celles qui sont les plus voisines du milieu de l'é ipage tandis que des poissons plus gros sont entraînés par d'autres courroies 'transporteuses situées vers les extrémité? externes des rouleaux respectifs, En règle générale, le poisson est plus épais vers le milieu et va en diminuant graduellement d'épaisseur vers ses nageoires latéraleset c'est sa forme générale qui détermine plus ou moins sa conformation et son poids. C'est pourquoi il est prévu un dispositif grâce auquel ltengagement et l'entraînement par traction du poisson sont proportionnels en principe à ses dimensions.
Ceci, en effet, donne plus de souplesse à la -machine et lui permet d'exercer une action moins brutale sur les filets du poisson sans les déchirer. Comme le montre la fig. 17, si le poisson est épais, ou massif, oonnne
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représenté en section droite, l'élasticité des lames 16 leur permet d'être poussées à l'écart l'une de l'autre par les arêtes du poisson, de sorte que celles-ci sont enlevées et que la totalité de la chair du pois.son est récupérée sous forme de filets.
Comme représenté par les figs; 4 et 14, la pointe 21 de chaque lame 16 est entaillée par en dessous sur sa face orientée vers l'autre pointe 21, afin de ménager une davité 106'formant généralement le prolongement de la fente 22. de la pointe allongée. Les bords yerticauxde cette cavité
106 sont inclinés pour empêcher l'arête du milieu du poisse de glisser latéralement entre les pointes des,lames. Une saillie 107 en forme de bourrelet prévue au bout de chaque pointe 21 d'une lame faisant face vers la pointe opposée butte contre l'ensemble des arêtes du poisson, afin de soulever légèrement les pointes à l'écart de ces arêtes en contact et d'empêcher que les pointes n'y pénètrent tout en détachant de très près la chair environnante.
Les- tranchants.,divergents16' de chaque lame 16 commencent au bord de la fente 22 au-dessus de la pointe allongée 18 (comme le montre la fig . 4) puis divergent vers l'extérieur comme représenté. Ainsi la séparation de la chair du poisson commence immédiatement après que les arêtes on t été enlevées, puis se continue vers l'extérieur c'est-à-dire vers les nageoires dorsales comme représenté dans les figs. 14 à 16.
Les-détails de construction de cette machine peuvent -être modifiés, sans s'écarter de l'invention, dans le domaine des équivalences mécaniques.