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Il est fréquent, en menuiserie métallique de tous genres, de de- voir rapporter sur des éléments fixes des pièces utilitaires et/ou décora- tives telles que baguettes à vitrage, moulures, couvre-joints et autres.
On a proposé de fixer ces pièces rapportées par vissage direct sur les éléments sous-jacents, ce qui présente de multiples inconvénients tant du point de vue technique que du point de vue économique et esthétique.En effet, la fixation de ces vis à l'éteau exige le forage et le taraudage préalables de nombreux trous,ce qui introduit la sujétion d'un tragage correct et d'opérations multiples et précises compliquant sensiblement l' exécution du travail.
Il en résulte que le coût de la menuiserie métallique se trouve sensiblement augmenté.D'autre part,les têtes de vis sont apparentes, ce qui est souvent d'un effet déplorable.
On a tenté de réduire sensiblement ces inconvénients en fixant lesdites pièces rapportées par des moyens élastiques.Un premier moyen proposé consiste à fixer préalablement par vissage sur les pièces sous-ja- centes un certain nombre de petites pinces élastiques, à profiler les piè- ces rapportées en sorte qu'elles présentent des surfaces proéminentes aqéquates et à juxtaposer lesdites pièces rapportées sur lesdites pinces en sorte de les solidariser auxdites pièces sous-jacentes par accrochage.Le mode de fixation présente certainement l'avantage de cacher les têtes de vis fixant les pinces élastiques mais il laisse néanmoins subsister les inconvénients majeurs d'ordre technique et économique venant de la nécessi- té de tracer-= correctement un grand nombre de trous,d'exécuter ceux-ci et de les tarauder.De plus,
les pinces élastiques qui sont relativement de petites dimensions se trouvent affaiblies par la perforation nécessaire au passage de la pièce de fixation.Par ailleurs, l'alignement correct de toutes les pinces élastiques rend le travail d'exécution plus délicat encore.
Enfin, on a suggéré, dans certains cas, de provoquer l'accrochage des éléments rapportés par le fait de leur propre élasticité transversale.
Dans ce cas,lesdits éléments rapportés présentent des épaisseurs extrême- ment réduites et un profil spécial coopérant avec une forme adéquate de la partie correspondante des pièces sous-jacentes.Ce moyen entraîne l'obligation de faire usage de pièces rapportées de faible épaisseur, c'est- à-dire délicates et susceptibles,après un certain temps d'usage, de présen- ter un jeu préjudiciable non seulement pour la bonne conservation de la menuiserie métallique mais aussi pour sa stabilité, sesaéments élastiques à faible épaisseur étant susceptibles de se mouvoir dans leurs éléments d' accrochage, notamment par suite des sollicitations continuelles de la construction,notamment sous l'effet du charroi lourd.
L'invention concerne un procédé de fixation nouveau pour toutes pièces rapportées généralement quelconques pratiquement de toutes formes et de toutes dimensions, ce procédé étant tel que les inconvénients se trouvent systématiquement écartés sans le moindre préjudice pour la résistance, la stabilité et la bonne conservation de la menuiserie métallique.
Ce procédé consiste substantiellement à interposer, entre la pièce rapportée et l'élément sous-jacent, au moins un élément élastique solidarisé à la fois à ladite pièce rapportée et audit élément sous-ajcent exclusive- ment par accrochage.Ces éléments élastiques peuvent être préalablement fixés soit à la pince rapportée, soit à l'élément sous-ajcent.
Cet accrochage pré- alable se fera, de préférence, par la coopération d'une nervure longitudina- le de section adéquate prévue soit dans la pièce rapportée soit dans l'élément sous-jacent et du profil en creux de la partie correspondante des éléments élastiques intercalaires.Les bouts libres des pièces élastiques pourront
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provoquer l'accrochage par le fait'de leur engagement à 1'-extérieur ou à l'intérieur des nervures prévues à cette fin.
Une autre caractéristique de l'invention consiste à réaliser l' accrochage double au droit ou approximativement au droit du plan médian longitudinal des éléments juxtaposés de manière à augmenter sensiblement la stabilité des pièces rapportées.
De cotte disposition très particulière, résulte un autre avantage sensible venant du fait que, généralement,les pièces rapportées seront sol- licitées par lesdits éléments élastiques en des endroits écartés,générale- ment au maximum, des surfaces de contact entre les pièces juxtaposées,ce qui est particulièrement favorable pour la réalisation de montages de grande stabilité et de bonne résistance contre toute sollicitation même fortuite comme celles provenant des trépidations courantes dans les immeubles.
L'invention concerne également tous les dispositifs généralement quelconques permettant l'application de ce procédé général. Ces dispositifs sont essentiellement variables par les formes et les dispositions relati- ves très différentes qu'il est possible de donner aux éléments ou parties d'accrochage, qu'elles soient mâles ou femelles.
Toutes ces caractéristiques ressortiront davantage et la descrip- tion plus détaillée donnée ci-après avec référence aux dessins annexés, dans lesquels: les figures 1 et 2 schématisent deux représentations sommaires du procédé, objet principal de l'invention; les figures 3 à 6 représentent, en section transversale, quatre applications typiques du procédé de l'invention.
Indépendamment de la forme, des dimensions et du nombre d'éléments d'accrochage,ledit procédé, comme schématisé aux figures 1 et 2, consiste donc essentiellement à interposer, entre une pièce rapportée quelconque 1 et un élément sous-ajcent 2, au moins un élément élastique 3 accroché simultanément à ladite pièce rapportée 1 et audit élément sous-ajcent 2.
Dans l'exemple schématisé à la figure 1, les pinces élastiques 3 sont initialement rendues solidaires de la pièce sousjacente 2 par le fait que la branche inférieure 4 de la pince est, en son milieu, profilée de manière à présenter une partie rentrante 2. en queue d'hironde venant ac- crocher la partie correspondante de la nervure longitudinale 6 de la pièce sous-jacente ¯2 de section appropriée.Il va de soi que cet accrochage préa- lable pourrait ne faire par la juxtaposition de parties profilées de toute autre manière adéquate.
La pince élastique 3 présente ainsi deux branches latérales tendant en permanence à se rapprocher et dont les bouts libres 7-8 sont, par exemple, recourbés vers l'extérieur de manière à favoriser l'amorçage de l'enclenche- ment par la tête de la nervure longitudinale venue d'atelier avec la pièce rapportée 1.
Dans la figure 2, on a schématisé une disposition relative inverse mais concourant exactement à l'application du même procédé.En effet,les pinces élastiques 3 sont initialement s@blidarisées par l'accrochage à la pièce rapportée 1.Dans ce schéma, on a représenté la nervure longitudinale à section trapézoïdale 6, comme venue d'atelier avec la 'pièce rapportée 1 et la nervure longitudinale 9 à tête d'accrochage comme venue d'atelier avec l'é- lément sous-jacent 2.Les nervures 6 et et les pinces élastiques d'accrocha ge 3 peuvent présenter des formes absolument quelconques pour autant que,par leur coopération,elles permettent le double accrochage,
c'est-à-dire l'acro- ohage simultanément par les mêmes pinces 3, d'une paît: de la pièce rapportée 1 et,
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d'autre part,de l'élément sous-jacent 2.
La figure 3 schématise en coupe transversale 10application du procédé de l'invention à la fixation d'une baguette à vitrage 10 dont la section générale est approximativement en forme de UoDans cette application, la partie correspondante du châssis 11 présente une nervure longitudinale 12 en forme de queue d'hironde et le fond de la baguette 10 présente une nervure longitudinale 13 bordée par un bourrelet d'accrochage.Les pinces élastiques 3 sont, par exemple, du type représenté à la figure 1.Ces pinces 3 sont préalablement accrochées de place en place sur le châssis et il suffit alors d'appliquer la baguette 10 avec un effort de pression tel que le bourrelet de la nervure 13 écarte temporairement les branches des pinces élastiques 3,
celles-ci venant s'accrocher sur les épaulements délimitant la partie postérieure du bourrelet 13.La fixation est pratique- ment instantanée, la baguette 10 étant sollicitée en des points aussi éloignés que possible du châssis sous-jacent 11 et l'accrochage double, respectivement dudit châssis 11 et de ladite baguette 10 par les pinces élastiques 3 se faisant dans le plan médian A-B de ladite baguette ou approximativement dans ce plan @
Dans 1'exécution de la figure 4, la baguette 10 rapportée sur le châssis 11 présente deux nervures 13-13' déterminant, entre elles,
un espace libre oCette disposition permet de faire usage soit de pinces élastiques 3 - tel que représenté en traits pleins = leurs branches latérales s'introduisant entre les deux nervures 13-13' et agissant donc comme pièce mâle dans le creux 14; ou bien on peut faire usage de pinces élastiques dont les branches latérales sont profilées vers leur bout libre, comme représenté en traits pointillés, de manière à venir sollici- ter les nervures 13-13' par l'extérieur.
La figure 5 schématise la fixation de pièces rapportées sous la forme d'une moulure formant,par exemple, couvre-joint.A cet effet,il suffit de pourvoir les éléments sous-jacents 15-15' d'un premier couvre- joint 16 présentant une nervure médiane longitudinale 17 dont la section droite est telle qu'elle permet l'accrochage, cette section étant,par exemple, en forme de queue d'hironde.
Ce couvre-joint peut être solidarisé auxdites pièces sous-jacentes 15-15' par tout moyen connu, attendu qu'il sera entièrement caché à la vue.Sur ledit couvre-joint sont accrochées des pinces élastiques 18 et à ces pinces est accrochée la moulure 19.Celle-ci. dans ce but, comporte intérieurement une nervure longitudinale 20 bordée par un bourrelet d'accrochage 21.
Il est évident que cette moulure 19 peut être de toute forme et de toutes dimensions et être apportée sur toute pièce sous-jacente généralement quelconqueo
Dans certains cas, on peut prévoir une disposition intermédiaire en vue d'éviter une longueur exagérée, soit aux nervures d'accrochage,soit aux ressorts élastiques, ceci notamment lorsque les pièces rapportées présentent une hauteur ou une profondeur relativement considérable.
Une telle exécution est schématisée sommairement à la figure 6 dans laquelle une pièce rapportée de très grande profondeur 22 doit être fixée à un élément sous-jacent 23.La profondeur H est trop importante pour appliquer directement le procédé dans les formes décrites précédemmento
Dans de pareils cas, il sera souvent préférable de réaliser la pièce rapportée 22 de manière à pourvoir ses faces internes de deux rainu- res opposées 24-25 dans lesquelles sont, de place en place,disposées des entretoises 26 pourvues d'une nervure médiane 27 avec tête d'accrochage, L'élément sous-jacent 23 présente une nervure médiane longitudinale 28 également conditionnée pour favoriser l'accrochage,
cette rainure étant
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soit rapportée soit venue d'atelier avec ledit élément.Il suffit alors d'opérer le double accrochage par des pinces élastiques 29 conformément au procédé général de l'invention.
On pourra ainsi, de toute manière appropriée, conditionner les pièces à rapporter afin d'appliquer ledit procédé soit directement soit indirectement.Il va de soi que, par le procédé de l'invention, on pourra rapporter, respectivement fixer, sur des éléments sous-jacents quelconques, des pièces rapportées exécutées soit en métal , soit en matière de moulage, matière plastique ou autre.
Les pinces élastiques peuvent être profilées de manière en princi- pe absolument quelconque pour autant qu'elles puissent coopérer à;la fois avec la pièce rapportée et avec l'élément sous-jacent pour assuer leur solidarisation mutuelle par un double accrochage.
Il va de soi que, dans certains cas, le procédé décrit pourrait être utilisé à 1 aide de pinces élastiques initialement solidarisées à l'élément sous-jacent même par vissage attendu que ce moyen permettrait néanmoins de tirer profit de l'accrochage de la pièce rapportée par au moins une nervure médiane longitudinale et d'une telle manière que sa sollicitation soit portée à une distance relativement grande de la surface d'appui entre la pièce rapportée et l'élément sous-jacent.
L'invention s'étend à tout dispositif généralement quelconque susceptible d'appliquer ledit procédé général.Egalement, l'invention s' -étend à tout profilé de pièces rapportées, d'éléments sous-jacents et de ressorts spécialement conditionnés en vue d'appliquer - partiellement ou totalement - le procédé de l'invention.
Enfin, l'invention s'étend à toutes applications généralement quelconques telles que carrosserie, mobilier, agencements d'ameublement, panneautages décoratifs, etc.etc.
REVENDICATIONS.
1.- Procédé pour la fixation de pièces rapportées en menuiserie métallique, caractérisé en ce qu'il consiste substantiellement à inter-" poser, entre la pièce rapportée et l'élément sous-jacent, au moins un élé- ment élastique solidarisé, à la fois, à ladite pièce rapportée et audit élément sous-jacent exclusivement par accrochage.