BE536343A

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Publication number: BE536343A
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Description

On sait que, en 1952, on a découvert (H.J. KOCK, C.GREGOIRE et DELVAUX - Belgique Apicole mars 1952) que les acaricides de synthèse conte-
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plus particulièrement le ci-parachlorophényl-mêthyl--carbinol (di-parachlo- rophényl éthanol) peuvent servir à détruire les acariens causant l'acariose des abeilles (Acarapis Woodi) et cela d'une manière particulièrement effi- caca, sans danger pour les abeilles à'leurs différents stades et sans danger pratique pour l'homme (procédé'P.K.).

Le même groupement chimique se retrouve dans l'ester éthylique de l'acide 4-4 -parachlorobenzylique, ester éthylique de l'acide di-para- chlorophényl glycolique connu sous le nom de Benzylate.
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préconisé depuis 1953 dans le même but.

Ces mêmes substances peuvent être utilisées dans la lutte contre les acariens externes vivant à la surface extérieure des abeilles. Les acaricides déjà en usage sont imprégnés dans une matière combustible tel le papier par exemple et le papier additionné ou non d'une substance fa- ailitant la combustion (comme le nitrate de Potassium par exemple, facili- tant une combustion lente et sans flamme). Sous cette forme, ils sont introduits soit dans un fumigateur ou bien sont suspendus directement à l'intérieur de la ruche.

Lorsque l'acaricide est imprégné dans toute la surface du papier ou par ilots ou bandes répandus sur toute la surface de la feuille, il se produit une perte plus ou moins importante de sub- stance active avant que le support ne soit introduit dans le fumigateur ou soit adéquatement fixé dans la ruche nécessairement encore ouverte pen- dant cette opération. Cette perte est d'autant plus notable que la sub- stance active a une tendance à s'accumuler sur les bords du support.

La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient et d'indiquer un moyen en même temps que de procurer un article qui puis- se ne permettre la combustion que lorsque l'acaricide a été mis définiti- vement en place.

Dans ce but, le procédé, objet de l'invention, est caractérisé en ce que l'on incorrore un acaricide solide à la température ordinaire, c'est-à-dire en-dessous de 40 C., dans une partie seulement de la bande de papier-support, laim]ant ainsi une partie non imprégnée dénommée amorce.

Dans la réalisation pratique de l'invention, la longueur de l'a- morce est réglée de manière à couvrir le temps nécessaire pour introduire le papier-support dans le fumigateur ou pour l'attacher dans la ruche en laissant, d'autre part, le temps nécessaire à leur fermeture.

Le papier-support d'acaricide ainsi imprégné partiellement présente en pratique une zone imprégnée sur la plus grande partie de sa surface et une amorce non imprégnée, de surface réglable lors de sa pré- paration.

Il présente dans la partie imprégnée un ou plusieurs trous de suspension pour sa mise en place dans les ruches ou les fumigateurs.

Des papiers-supports fumigènes fabriqués suivant l'invention peu- vent être obtenus de la façon suivante : 1) un acaricide solide à la température ordinaire tel que le di-parachloro- phényl-méthyl-carbinol (connu sous le nom commercial de D.M.C. ou Dimite) est fondu et maintenu dans une étuve de 100 degrés C. Des tickets de pa- pier buvard, séchés après avoir été préalablement imprégnés d'une solution de KN03 à 8 %, de 6,5 cme de long sur 3,2 de large par exemple, serrés les une contre les autres sont plongés dans l'acaricide fondu contenu dans une cuvette rectangulaire,, La quantité d'acaricide fondu correspond à 400 ou 500 milligrammes par exemple, par ticket utilisé dans l'opération.

Les tickets sont placés avec leur grand axe longitudinal perpendiculaire au fond de -la cuvette. L'acaricide fondu monte rapidement dans le buvard et lorsque au bout d'un certain temps, 45 minutes par exemple, l'acaricide a atteint environ 15 à 12 mm. du bord supérieur du ticket, on retire les les cartons de l'étuve pour les replacer à la température ordinaire L'a- caricide se refroidit et en se solidifiant ne s'étend plus davantage vers le haut. La partie non imprégnée d'acaricide constitue ce qui a été ap- pelé l'amorce. Un tel papier peut être utilisé directement dans la ruche ou dans un fumigateur. Il possède un ou plusieurs trous dans la partie imprégnée pour pouvoir l'y fixer et il est de préférence employé plié en deux suivant son axe longitudinal avant de l'allumer.

2) Un autre exemple montre comment on peut obtenir un rouleau fumigène destiné à se consumer dans un fumigateur, rouleau formant, à un ou à ses deux bords circulaires, une amorce.

Un rouleau de papier ondulé formé d'une bande de, par exemple, 3 cm. de hauteur sur 50 cm. de longueur est enduit, sur un ou deux de ses bords circulaires, d'une petite quantité 'une colle formée, par exemple, d'une solution d'hydroxyéthylcellulose à une concentration de 2 % et contenant d'autre part, du KN03 à raison de 5 % par exemple. Lorsque l'eau contenue dans cette colle s'est imprégnée dans le papier, on plonge immédiatement celui-ci dans du trichloréthylène par exemple, contenant l'acaricide en so- lution. Cette solution de trichloréthylène ne pénètre pas la partie du papier déjà imbibée d'eau.

Comme le trichloréthylène s'évapore plus rapide- ment que l'eau, il restera après disparition de cette dernière, un rouleau dont le ou les bords pourront également servir d'amorce. Il suffit de met- tre le feu à l'une des extrémités circulaires du cylindre formé par le rouleau et de souffler la flamme vive s'il s'en produit une.

De cette manière, on peut fabirquer des papiers-supports d'aca- ricide présentant des amorces ou parties non imprégnées d'acaricide et pouvant se consumer, sans consommation de ce produit, un temps plus ou moins long suivant l'usage que l'on en fait et correspondant au temps mort préalable à l'action efficace de ce produit dans les ruches.

REVENDICATIONS.

1) Procédé de fabrication d'un papier-support d'acaricide ca- ractérisé en ce que l'on incorpore un acaricide solide à la température ordinaire, c'est-à-dire en-dessous de 40 C., dans une partie seulement de la bande de papier-support, laissant ainsi une partie non imprégnée dénom- mée amorce.

2) Procédé du genre mentionné sous 1, caractérisé en ce que la lon- gueur de l'amorce est réglée de manière à couvrir le temps nécessaire pour introduire ou fixer le papier-support dans le fumigateur ou pour l'at- tacher dans la ruche en laissant,d'autre part, le temps nécessaire à leur ferme ture.

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Claims

3) Papier-support d'acaricide obtenu suivant le procédé mentionné. <Desc/Clms Page number 3> sous 1 et 2, caractérisé en ce qu'il présente en pratique une zone imprég- née sur la plus grande partie de sa surface et une amorce non imprégnée, de surface réglable lors de sa préparation.

4) Papier-support d'acaricide du genre mentionné sous 3, carac- térisé en ce qu'il présente dans la partie imprégnée un ou plusieurs trous de suspension pour sa mise en place dans les ruches ou les fumigateurs.

5) Papier-support du genre mentionné sous 3 et 4, caractérisé en ce qu'il est de préférence plié en deux suivant son axe longitudinal.

6) Papier-support d'acaricide obtenu suivant le procédé men- tionné sous 1 et 2, caractérisé en ce qu'il se présente sous forme de rou- leau, les extrémités circulaires étant imprégnées d'une colle sur une cer- taine distance de la longueur du rouleau pour former l'amorce après avoir plongé le rouleau dans un solvant volatil de l'acaricide.

7) Papier-support d'acaricide tel que décrit ci-dessus, par ap- plication du procédé suivant les revendications 1 et 2.