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L'invention a pour objet un dispositif pour la fermeture automa- tique de portes. Elle s'applique aux portes à battants montés sur gonds ou charnières.
L'invention est caractérisée par ce fait que, le montage de la porte restant en principe inchangé, on adjoint un dispositif de paumelles analogue en son apparence extérieure à une paumelle ordinaire mais qui com- prend des moyens élastiques propres, lorsqu'ils sont mis sous tension par suite de l'ouverture de la porte,à assurer automatiquement la fermeture de cette dernière lorsqu'elle est abandonnée.
Le battant de la porte continuant à être supporté par les paumelles habituelles, le dispositif selon l'invention est déchargé en principe de tout effort provenant du poids de la porte, de sorte qu'il peut être conçu pour présenter un encombrement analogue ou même inférieur à celui d'une paumelle ordinaire, tout en comprenant un dispositif élastique, comme un ressort, susceptible d'assurer la fermeture automatique.
En outre, le fait que, dans son organisation générale, le dispo- sitif selon l'invention est analogue à une paumelle ordinaire, a pour ré- sultat une fabrication facile et un montage aisé, ce dernier pouvant être réalisé par une main-d'oeuvre non spécialisée et même par un particulier sans connaissance technique spéciale.
De plus, l'analogie de constitution avec une paumelle ordinaire rend'le dispositif selon l'invention pratiquement invisible, l'oeil étant ha-
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C'est également un but de l'invention de fournir un tel disposi- tif selon lequel on peut, à volonté, faire fonctionner la porte comme une porte ordinaire, dont le mouvement n'est pas contrôlé, ou comme une porte à fermeture automatique.
Dans ce but, le dispositif comporte des moyens qui le rendent au- tomatiquement inopératoire lorsque l'ouverture de la porte atteint un an- gle prédéterminé.
Un tel dispositif permet donc de répondre à des conditions d'em- ploi qui paraissaient jusqu'ici contradictoires, ou qui, en tous les cas, obligeaient à l'adjonction de crochet ou analogue destiné à s'opposer à l'action des moyens de rappel élastique.
Le dispositif selon l'invention est en outre remarquable par ce fait que, son montage étant réalisé alors que le ressort de rappel n'est pas sous tension, donc dans les meilleures conditions de facilité, la mi- se sous tension s'opère par un actionnement très simple et dont on peut à volonté graduer l'effet.
Dans la description qui suit, faite à titre d'exemple, on se réfè- re au dessin annexé, dans lequel : - la figure 1 est une vue en élévation avec coupe partielle d'une première forme de réalisation ; - la figure 2 est une vue, en coupe, d'une pièce taraudée ; - la figure 3 est une vue en coupe horizontale définissant des moyens de blocage ; - la figure 4 est une vue en élévation avec coupe partielle, pour une autre forme de réalisation ; - la figure 5 est une vue en élévation correspondante, les deux chapeaux étant enlevés.
Le dispositif selon l'invention a la forme et le diamètre extérieur
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d'une paumelle et il se place dans l'axe des paumelles soutenant la por- te. Toutefois, son rôle se limite à fermer la porter sur laquelle il se trouve placé ; il ne soutient pas celle-ci et ne la guide pas dans son mou- vement de giration autour des axes des gonds, de sorte que, constitué'par deux tubes de faible épaisseur 1, (Fig.1), toute la place disponible à 1' intérieur du tube peut être occupée par un ressort qui peut, par exemple, être un ressort à boudin à spires jointives travaillant comme un ressort de flexion à enroulement 2 sans, toutefois, limiter l'invention à ce seul type de ressort.
Afin d'éviter les localisations d'efforts susceptibles d'amener une rupture, on pourra, par exemple, maintenir le ressort à ses extrémi- tés par des pièces taraudées, (Fig. 2), ne vissant dans les spires extrê- mes du ressort. Ces pièces sont solidarisées avec les tubes om moyen de goupilles 3. Des trous 4, aménagée dans les parties extérieures aux tu- bes, permettront de régler une certaine tension initiale du ressort.
Un ressort tel que décrit ci-dessus permet une grande longueur de fil développée, ce qui a l'avantage de procurer une très faible varia- tion de vitesse de la porte au sommet de sa fermeture et quel que soit le degré de l'angle d'ouverture de celle-ci.
On pourra bloquer la porte dans une position ouverte de la façon suivante :sur un des tubes, ou sur le mur, sera fixée une pièce telle que représentée Fig. 3. La partie r est une lame de ressort fixée à la cloison, qui se termine par une pièce S. Sur l'autre tube, un ou plusieurs trous dont l'entrée est correctement aménagée peuvent recevoir la pièce S.
Lorsqu'on ouvre la porte, d'un certain angle déterminé, la pression exer- cée par le ressort engage la pièce S dans le trou, verrouillant ainsi le dispositif.
Il suffira, pour la fermer, de la déplacer légèrement afin de dé- gager la pièce S de son logement.
On se réfère maintenant aux figures 4 et 5, relatives à une va- riante. Le dispositif comprend une plaque 10 percée de trous servant à sa fixation, par exemple sur le dormant ou châssis de la porte. La plan- que 10 est solidaire d'un tube 11, de même hauteur, et qui comporte sur son bord externe une denture de crémaillère 12 dont les dents 13 sont limi- méess par un côté abrupt ou vertical (sur la figure) 14 et un côté peu in- cliné ou oblique 15. Dans l'orifice externe du tube 11 est logée la partie cylindrique 16 d'une pièce 17 en forme de chapeau dont la partie 18, ou tête, qui fait saillie par rapport au tube 11, présente un trou borgne 19, à pans, par exemple hexagonal.
La pièce 17 présente, logé à l'intérieur du tube 11, un appendice ou queue 20, sur lequel est formé un filetage 21 ménageant une gorge hélicoïdale 22. De la pièce 16 est solidaire, et fai- sant saillie radiale, à son raccord avec la tête 18, un ergot 23. La bran- che interne circulaire du tube 11 présente, régulièrement répartis au point de vue angulaire, un certain nombre de bossages ou dents 24, trois dans l'exemple représenté, ayant des rampes 26,27 symétriques ou non, et qui sont ainsi raccordées par des arcs horizontaux 25 constitutifs d'une sec- tion transversale du tube 11.
Comme dans les paumelles ordinaires, le dispositif comprend la répétition des organes qu'on vient de décrire, les organes de la paumelle inférieureayant été indiqués par les mêmes chiffres de référence que les organes de la paumelle supérieure, mais frappés de l'indice " '1 Il.
Un ressort à boudin 27, à spires jointives en condition de non- tension, est disposé à l'intérieur du logement cylindrique limité par les tubes 11 et 11'. Il est avantageux fixé aux chapeaux 17 et 17' simplement par coopération de ses spires d'extrémités avec les gorges hélicoïdales
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22 et 22' respectivement. Ce mode de fixation, supprimant tout coude brus- que pour le ressort 27, est favorable à l'usage prolongé de ce dernier.
Un fourreau 28 est logé à 1 intérieur du tube 11 que du tube 11'; il cen- tre et guide l'ensemble.
Pour poser le dispositif, il suffit de fixer les plaques 10 et 10' respectivement sur le dormant et le battant de la porte, en position con- venable ; puis, le fourreau 28 étant en place, on introduit le ressort non non sous tension dans le logement ménagé par les tubes 11 et 11'. On pré- sente les pièces 17 et 17' en regard des orifices dudit logement tubulai- re et, par rotation, on introduit les appendices 21, 21' dans le ressort ce qui assure la solidarisation de ce dernier avec lesdites pièces. Cette rotation se fait dans le sens qui correspond au mouvement permis entre les- dites pièces et les tubes 11 et 11' respectivement du fait de la coopéra- tion des dentures de rochet 12, 12' et des ergots 23, 23'. Pour la rota- tion des pièces 17, 17', on s'aide avantageusement d'une clé à section he- xagonale introduite dans les orifices 19, 19'.
Quand le ressort est sous tension suffisante, le montage est terminé.
Lors de l'ouverture de la porte, la paumelle inférieure B se dé- place angulairement par rapport à la paumelle supérieure A. A ce mouvement participe l'extrémité inférieure du ressort 27, alors que l'extrémité su- périeure reste fixe, ledit ressort étant ainsi mis sous tension. Lorsqu'on abandonne le battant de la porte, en conséquence, il est ramené par l'ac- tion de rappel du ressort, qui se fait d'ailleurs sentir de manière d'au- tant plus marquée que la porte est plus éloignée de sa position de ferme- ture, de sorte qu'on obtient un effet dégressif et une fermeture sans choc.
Au cours de ce mouvement, dans un sens ou dans l'autre, les bossages 24 défilent devant les arcs 25' et les bossages 24' défilent devant les arcs 25. Pour un angle déterminé d'ouverture de la porte les bossages 24 vien- nent en contact respectivement avec les bossages 24'. En continuant de sol- liciter la porte à l'ouverture, les bossages 24 franchissent les bossages 24', entraînant ainsi le battant dans un léger mouvement de soulèvement , puis le battant reprend son niveau initial, les bossages 24 venant à nou- veau au rapprochement des arcs 25'. Si on abandonne alors la porte, celle- ci reste dans sa position d'ouverture. Le ressort 27 est en effet choisi tel que l'action qu'il exerce, aussi bien en tension qu'en torsion, est incapable de faire franchir en sens inverse les bossages 24' par les bos- sages 24, et cela en raison du poids du battant.
Si, par contre, on solli- cite, dans cette position, le battant vers la fermeture, l'effort musculai- re fait franchir facilement les bossages 24' par les bossages 24 et, dès ce franchissement, la porte est à nouveau soumise à l'action de rappel du ressort 27 qui la sollicite vers la fermeture.
Les bossages sont disposés sur les tranches en regard des tubes 11 et 11 en une position angulaire telle que leur franchissement s'opère alors que le battant est suffisamment dégagé du châssis ou dormant de la porte pour ne pas risquer de buter contre la partie supérieure de ce der- niero
Il se comprend que l'ergot ou analogue pourrait être solidaire du tube et de la denture de rochet être ménagée sur les pièces telles que 17.
Résumé.
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The subject of the invention is a device for the automatic closing of doors. It applies to swing doors mounted on hinges or hinges.
The invention is characterized by this fact that, the assembly of the door remaining in principle unchanged, a hinge device similar in its outward appearance is added to an ordinary hinge but which includes own elastic means, when they are put. energized following the opening of the door, to automatically ensure the closing of the latter when it is abandoned.
As the door leaf continues to be supported by the usual hinges, the device according to the invention is in principle unloaded from any force originating from the weight of the door, so that it can be designed to have a similar or even smaller size. to that of an ordinary hinge, while comprising an elastic device, such as a spring, capable of ensuring automatic closing.
In addition, the fact that, in its general organization, the device according to the invention is analogous to an ordinary hinge, results in an easy manufacture and easy assembly, the latter being able to be produced by a hand. unspecialized work and even by a private individual without special technical knowledge.
In addition, the analogy of constitution with an ordinary hinge makes the device according to the invention practically invisible, the eye being ha-
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It is also an object of the invention to provide such a device according to which it is possible, at will, to operate the door as an ordinary door, the movement of which is not controlled, or as an automatically closing door. .
For this purpose, the device comprises means which make it automatically inoperative when the opening of the door reaches a predetermined angle.
Such a device therefore makes it possible to respond to employment conditions which until now appeared contradictory, or which, in any case, required the addition of a hook or the like intended to oppose the action of the means. elastic return.
The device according to the invention is also remarkable by the fact that, its assembly being carried out while the return spring is not under tension, therefore under the best conditions of ease, the tensioning takes place by very simple actuation, the effect of which can be scaled at will.
In the description which follows, given by way of example, reference is made to the appended drawing, in which: FIG. 1 is an elevational view in partial section of a first embodiment; - Figure 2 is a sectional view of a threaded part; - Figure 3 is a horizontal sectional view defining locking means; - Figure 4 is an elevational view in partial section, for another embodiment; - Figure 5 is a corresponding elevational view, the two caps being removed.
The device according to the invention has the shape and the outer diameter
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of a hinge and it is placed in the axis of the hinges supporting the door. However, his role is limited to closing the door on which he is placed; it does not support the latter and does not guide it in its gyration movement around the axes of the hinges, so that, constituted by two thin tubes 1, (Fig. 1), all the space available at The interior of the tube may be occupied by a spring which may, for example, be a coil spring with contiguous turns working as a bending coil spring 2 without, however, limiting the invention to this type of spring alone.
In order to avoid the localization of forces liable to cause rupture, it is possible, for example, to hold the spring at its ends by threaded parts, (Fig. 2), not screwing into the end turns of the spring. These parts are secured to the tubes by means of pins 3. Holes 4, made in the parts outside the tubes, will allow a certain initial tension of the spring to be adjusted.
A spring as described above allows for a large length of developed wire, which has the advantage of providing very little variation in the speed of the door at the top of its closure and regardless of the degree of the angle. opening of it.
The door can be locked in an open position as follows: on one of the tubes, or on the wall, a part as shown in Fig. 3. Part r is a leaf spring fixed to the partition, which ends in a part S. On the other tube, one or more holes, the entry of which is correctly arranged, can receive part S.
When the door is opened, from a certain determined angle, the pressure exerted by the spring engages the part S in the hole, thus locking the device.
To close it, it will suffice to move it slightly in order to disengage part S from its housing.
Reference is now made to FIGS. 4 and 5, relating to a variant. The device comprises a plate 10 pierced with holes serving for its attachment, for example to the frame or door frame. The plate 10 is integral with a tube 11, of the same height, and which comprises on its outer edge a toothed rack 12 whose teeth 13 are limited by a steep or vertical side (in the figure) 14 and a slightly inclined or oblique side 15. In the external orifice of the tube 11 is housed the cylindrical part 16 of a part 17 in the form of a cap, the part 18, or head, which protrudes relative to the tube 11, has a blind hole 19, with sides, for example hexagonal.
The part 17 has, housed inside the tube 11, an appendage or tail 20, on which is formed a thread 21 forming a helical groove 22. The part 16 is integral with, and protruding radially, its connection with the head 18, a lug 23. The circular internal branch of the tube 11 has, regularly distributed from the angular point of view, a certain number of bosses or teeth 24, three in the example shown, having ramps 26,27 symmetrical or not, and which are thus connected by horizontal arcs 25 constituting a transverse section of the tube 11.
As in the ordinary hinges, the device comprises the repetition of the components which have just been described, the components of the lower hinge having been indicated by the same reference numbers as the components of the upper hinge, but marked with the index "' 1 He.
A coil spring 27, with contiguous turns in a non-tensioned condition, is arranged inside the cylindrical housing limited by the tubes 11 and 11 '. It is advantageously fixed to the caps 17 and 17 'simply by cooperation of its end turns with the helical grooves.
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22 and 22 'respectively. This method of fixing, eliminating any sudden bends for the spring 27, is favorable to the prolonged use of the latter.
A sheath 28 is housed inside the tube 11 and the tube 11 '; it centers and guides the whole.
To install the device, it suffices to fix the plates 10 and 10 'respectively on the frame and the leaf of the door, in a suitable position; then, the sleeve 28 being in place, the non-tensioned spring is introduced into the housing provided by the tubes 11 and 11 '. The parts 17 and 17 'are presented opposite the orifices of said tubular housing and, by rotation, the appendages 21, 21' are introduced into the spring, which secures the latter with said parts. This rotation takes place in the direction which corresponds to the movement allowed between said parts and the tubes 11 and 11 'respectively due to the cooperation of the ratchet teeth 12, 12' and the lugs 23, 23 '. For the rotation of the parts 17, 17 ', advantageously a key with an hexagonal section introduced into the orifices 19, 19' is used.
When the spring is under sufficient tension, assembly is complete.
When the door is opened, the lower hinge B moves angularly with respect to the upper hinge A. This movement participates in the lower end of the spring 27, while the upper end remains fixed, said spring being thus put under tension. When the door leaf is abandoned, as a consequence, it is brought back by the return action of the spring, which is moreover felt more markedly the further away the door is. its closed position, so that a decreasing effect is obtained and a closing without shock.
During this movement, in one direction or the other, the bosses 24 pass in front of the arcs 25 'and the bosses 24' pass in front of the arcs 25. For a determined opening angle of the door, the bosses 24 come. in contact respectively with the bosses 24 '. By continuing to press the door on opening, the bosses 24 pass through the bosses 24 ', thus causing the leaf in a slight lifting movement, then the leaf resumes its initial level, the bosses 24 coming again to the left. approximation of the arcs 25 '. If the door is then abandoned, it remains in its open position. The spring 27 is in fact chosen such that the action which it exerts, both in tension and in torsion, is incapable of causing the bosses 24 'to pass through the bosses 24 in the opposite direction, and this because of the leaf weight.
If, on the other hand, in this position, the leaf is urged towards closing, the muscular effort makes the bosses 24 'easily pass through the bosses 24 and, from this crossing, the door is again subjected to pressure. the return action of the spring 27 which urges it towards the closure.
The bosses are arranged on the edges facing the tubes 11 and 11 in an angular position such that their crossing takes place while the leaf is sufficiently clear of the frame or door frame so as not to risk hitting the upper part of the door. this last
It is understood that the lug or the like could be integral with the tube and the ratchet teeth be provided on parts such as 17.
Summary.
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