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La production moderne de la tôle mince sous forme de bande par laminage à froid a conduit à rechercher un procédé d'étamage con-
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tina, qui remplace le traitement feuille â feuille classique d'étamage à chaud.
On a appliqué au métal en bande 19 étamage électrolytique, mais
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les installations d.l1 étamage continu par ce procédé sont extrêmement coûte.seso 1?encontre, l'étamage à chaud continu ne sI/est fait jusqu'ici sur des bandes dYai1leurs étroites que par transposition du procédé classique d' étamage à chaud feuille à feuille.
Suivant ce procédé, on fait passer la bande successivement à travers un. bain de décapage à travers un flux à base de chlorure de zincpuis à travers le bain
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d1étain fondu.- à sa sortie du bain d'étain la bande est essorée, passe dans de 1?huile de palme qui empêche 1?oxydation pendant le redroidisse- ment)) puis une fois refroidie elle est dégraissée.
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La progression de la bande à travers le chantier d1étamage est assurée de place en place parades rouleaux commandés; elle se fait à faible vitesse.
Malgré cela, il se produit parfois des entraînements
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de flux dans le bain d' étain, qui ont pour effet de nuire à la régularité de --te couche d1étaino En outre? le taux d.l1étamage est élevé et, qui plus est, il croit avec la vitesse de progression de la bande pour devenir rapidement prohibitif. Pratiquement ce taux se tient à environ 33 g
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par m de surface pour les bandes étroites qui sont les seules jusq" ici auxquelles on ait pu appliquer ce procède.
La présente invention a essentiellement pour objet un procède
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d"étamage" caractérisé en ce que, après décapage de la tôle, on la porte à la température d'étamage dans un bain dDhuile chaude, on la fait passer immédiatement de ce bain d1huile dans le bain d1étail).))puis on la fait sortir de celui-ci immédiatement dans un bain d9lai à la même température et au sein de ce dernier bain à'huile on élimine par raclage 1-'excédent dpêtaîn dépose encore liquide et on calandre la surface étamée.
Dans 19 étamage en question on tire la bande à partir d'un tam-
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bour enrouleur situé en bout de la ligne d.l1 étamage â travers le châtier daétamage en la guidant de telle façon, .quelle passe en succession continue â travers le bain dDbuile,de réchauffage:, le bain d9&tain et le bain dJJhui1e où se fait la finition. On racle l'excès d'étain au moyen de trotteurs en amiante et on élimine en créant dans le bain dehuile des courants prenant naissance au milieu de la bande et dirigés de part
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et d-autre vers ses bords. Pour régler le taux d'étamage on règle la pression des frotteurs. On calandre ensuite les faces étamées. A la
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sortie du bain de finition on élimine l'excès d9huîle par soufflage.
V invention a également pour objet une installation pour l'étamage à chaud continu en bande pour la mise en oeuvre du procédé cidessus
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Cette installation comprend en particulier un appareil dasta= mage comportant un bac allongé, pourvu d'un dispositif de chauffage dont une partie amont., jusqt9à-un cloison transversale formant seuil à un niveau intermédiaire, constitue une cuve à huile et dont la partie à 1'aval de ce seuil constitue au-dessous du niveau de celui-ci un creu-
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set à étain fondu et est, surmontée à.
1'extrémité dyune tour à fonds ouverts formant dans sa partie inférieure une cuve verticale à parois latérales plongeant dans le creuset, et qui contient dans le creuset
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de 19étaîn fondu, dans la cuve amont jusqu9à un niveau plus élevé que le seuil de 1'haile s9etendant en couche sur 19 étain sur au moins une partie de la longueur du creuset et dans la cuve aval de 1'hxile reposant sur la surface de 1?étain dans cette cuve, 1?appareil comportant à chaque extrémité un tambour de renvoi de ia bande, 1-'un à 1?entrée plongeant
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dans le bain dhuile de la cuve amonts,
1-9autre à la sortie au sommet de la tour à 19aplomb et très au-dessus du bain d9haile de la cuve aval et entre ces tambours des guides de glissement fixes l'un formé par le seuils, 1-'autre par une surface cylindrique à la base de la tour, de
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telle façon que la bande passe d'abord dans 19buile de la cuve amont, puis descende obliquement depuis le seuil pour passer de la couche dataile dans le bain d 1> étain et soit renvoyée verticalement dans la cuve aval, cette cuve contenant, immergés dans 1-'buïle, un dispositif à multiples frotteurs suc'J5sifs pour le raclage de l'étain liquide déposé sur les faces de la bande et un dispositif de calandrage des faces éttm98S¯t au-dessus du bain d)huiles un dispositif souffleur rejetant vers ce bain le film d )
huile adhérant à ces faces Les caractéristiques ci=dessus et désires caractéristiques
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de 1?invention ressortiront de la description à-une installation pour la mise en oeuvre du procédé objet de 1?invention, qui sera donnée dans ce qui suit en référence aux dessins annexés.,dans lesquels : la figure 1 schématise l'ensemble d'une installation d'étamage suivant 1?invention; la figure 2 est une vue en coupe longitudinale verticale sim-
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plifiée de 19appareil d9étamage proprement dit; les figures 3 et 4 sont respectivement des coupes transversales de cet appareil suivant les lignes III-III et IV-IV de la figure 20 la figure 5 est une vue du même appareil en plan, la tour étant coupée suivant la ligne V-V de la figure 2 et ses organes intérieurs non représentés;
la figure 6 est une vue transversale de détail d'un dispositif de centrage de la bande à l'entrée de la tours la figure 7 est une coupe ,transversale de ce dispositif de centrage suivant la ligne VII-VII de la figure 6; la figure 8 est une vue partielle d'un dispositif de raclage en coupe verticale suivant la ligne VIII-VIII de la figure 9; la figure 9 est une coupe horizontale de ce dispositif de ra- clage prise suivant la ligne IX-IX de la figure 8; la figure 10 est une vue en bout d'un dispositif de calandra- ge; la figure 11 est une coupe horizontale de ce dispositif de calandrage suivant la ligne XI-XI de la figure 10;
la figure 12 est une coupe transversale suivant la ligne
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XII=XII de la figure 13 d'un dispositif de soufflage dahuilep la figure 13 est une vue en plan de ce dispositif de soufflage.
Sur le schéma d9nsemble de la figure 1;, qui représente une ligne d9étamage suivant l'invention, on a désigné par 1 et 2 respectivement, à 1-'origine et à la fin de la ligne:, un tambour débiteur de
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bande d acier laminé et un tambour d'enroulement de bande étamée commandé par un moteur. Entre ces deux tambours se succèdent des bacs de décapage 3 et 4, à la sortie desquels se trouvent des dispositifs d'essorage 5
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19bwareil d 11 étamage proprement dit 6 et un dispositif de dégraissage 7.
L'appareil d9étamag (voir figures 2 à 4) qui a par exemple une longueur d 9 environ 4 m est ancré sur un bloc de fondation 8 et comprend essentiellement un bac allongé. en tôle armées de section transversale évasée 9, surmonté à son extrémité aval par une tour 10. Une partie amont 11 du bac forme une cuva à fond horizontal limitée à une cloison transversale 12; au-delà de cette cloison le fond descend et
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les parois sont garnies dans leur partie inférieure d'un revêtement ré- fractaire 13 pour former un creuset 14. La cloison 12 ménage un seuil défini par une barre plate à section bombée 15,au-dessus duquel les deux parties du bac sont en communication sur une largeur comprise entre deux flasques longitudinaux 16, qui limitent le seuil 15.
Ces flasques s'étendent depuis l'extrémité 17 du bas presque jusqu'à la tour 10; ils augmentent de hauteur au-delà de la cloison 12 pour s'engager dans le creuset au-dessous du niveau du seuil 15,et sont réunis à l'extrémité -aval par une paroi transversale 18, délimitant ainsi dans le creuset une Capacité superficielle 19 en communication avec la cuve amont 11.
La tour 10 a pour armature un corps parallélépipédique.. dont les parois verticales longitudinales 20 et transversals 21 sont portées par des corbeaux 22 reposant sur les bords adjacents du bac et sur une poutre transversale 23. Ces parois délimitent une cuve aval verticale
24 ouverte bas et haut et descendent dans le creuset.
De distance en distance sur la longueur du bac des tubes de chauffage transversaux 23 suivant à 'faible intervalle le profil du fond, Sur la longueur du creuset, ces tubes sont pourvus d'un côté d'un brûleur 26 alimenté par une conduite de gaz commune 27 disposée suivant la lon- gueur du bac; ils débouchent de l'autre côté dans un carneau longitudinal 28 d'évacuation de fumées. Sur la longueur de la cuve 11, l'alimentation des tubes 25 est assurée par des gaz chauds distribués par un collecteur 29 à tubulure de raccordement 30, l'évacuation se fusant également par le carneau 28. Le bac est couvert jusqu'à une courte distance de la tour 10 par un capot 31 comportant à l'extrémité amont une cheminée 32.
Le creuset contient de l'étain fondu jusqu'à un niveau 33 situé au-dessous du seuil 15 et au-dessus du débouché inférieur 34 de la cuve aval 24. La cuve amont 11 du bac contient de l'huile jusqu'à un niveau 35 situé au contraire au-dessus du seuil 15, si bien que dans la capacité superficielle 19 du bac l'étain liquide est recouvert d'uns couche d'huile ; du niveau de l'étain liquide en 36 à l'in- térieur de cette capacité laisse une marge au-dessus du bord inférieur des parois 16 .et 18 qui la limitent.) La cuve aval 24 dit remplie d'huile reposant sur l'étain liquide et s'élevant jusqu'à un niveau 37, fixé par l'orifice d'un tuyau de tropplein 38 allant à la cuve amont 11;
la profondeur du débouché 34 de la cuve 24 est suffisante pour que l'abais- sement du niveau de l'étain dû au po,ids de cette huile laisse une marge suffisante au-dessus de ce débouché.'
Les organes suivants sont prévus pour assurer à la bande à étamer son parcours à travers l'appareil sous la traction exercée par le tambour récepteur en bout de la ligne d'étamage. A l'entrée du bac un tambour 29, plongeant dans l'huile de la cuve 11 sensiblement jusqu' au niveau du seuil 15 renvoie horizontalement dans le bain d'huile d'en- trée la bande à étamer 40 en provenance du dernier bac de décapage.
Glis- sant sur le seuil 15 vers un guide à surface cylindrique 41 de niveau inférieur à la base de-la cuve aval immergée dans l'étain liquide, la bande descend obliquement dans le creuset en suivant un trajet sensible- ment parallèle au fond incliné de- ce-creuset. Elle passe de la couche de l'huile amont dans l'étain .liquide. En glissant sous .le guide 41 @ elle subit à la base. de la cuve aval une conversion vers le haut et-est dirigée alors verticalement entre l'extrémité de ce guide 41 et un contre- guide plan 42 tangent.
Elle monte à travers le bain d'huile de sortie et est renvoyée au tambour récepteur par un tambour 43 porté à distance importante au-dessus de ce bain par des flasques 44 saillant au-dessus de la cuve 24.
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Dans son trajet à travers le bac, la bande est soumise à des frotteurs successifs.9 l'un pour la guider lorsqu'elle pénètre dans
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1'étain liquide, 9 d9 ntras pour faciliter la prise de 1-'êtaîn sur des faces,un autre enfin pour assurer son centrage à l'abord du guide 41 à l'entrée de la cuve aval. Le premier frotteur est situé au point où la
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bande franchit la surface de séparation 36 de 1-'hulle amont et de létain. Ce frotteur est formé d 9une barre transversale en amiante 45 fixée de chaque côté au bout de tiges 46.
Ces tiges coulissent verticalement devant des plaques fixées aux flasques 16 et sont actionnées en hauteur par des leviers 47 portés par un arbre transversal 48 relié par roue tangente et vis sans fin à un volant 49, qui permet de régler la profondeur du frotteuro Les barres frotteuses destinées à faciliter 1?étamage sont des barres en amiante 50 semblables à la barre 45 mais immergées dans 19 étain liquide.
Elles sont au nombre de trois, 1?une au milieu appliquée sur le
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dessus de la bande et réglable en hauteur par un mécanisme sembleble à celui qui a été décrit pour la barre 45 les deux autres fixes de part et d8autre et.ms la bandes portées par des tiges réglables à bout fileté et perçus# A centrée du guide à surface cylindrique tale la bande passe sous une barre d.9 amiante 51 d 9 inclinais on transversale réglable, qui permet d.v81longer plus ou moins le parcours de 1-'un ou 1-'autre de ses bords, de façon qu'elle aborde -ce guide en position centrée. Cette barre 51 ( Figures 6 et 7) est tenue dans une armature transversale 52, qui tourillonne sur un axe longitudinal 53 d9une barre porteuse 54 oscil= lant elle-même autour d'un axe transversal matérialisé par des touril- lons fixes 55.
Ceux=ci sont formés par exemple par les extrémités de vis 56 vissées dans les flasques 16. 19 équilibre du support 54 est assuré par une tige 57 qui 139 articule dans une chape 58 de ce support monte en oblique à l'intérieur de la cuve aval 24, traverse une patte
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59 et porte à son extrémité un ressort 60q qui, prenant appui contre celle-ci;, repousse vers le haut un écrou 61 vissé sur le bout de cette tige. Le ressort 60 exerçant une traction sur la tige 57, tend à faire basculer la barre porteuse et à appuyer le frotteur 51 sur la bande.
L'inclinaison transversale du frotteur est réglée de la façon suivante.
A chaque extrémité son armature 52 porte une chape 62, dans laquelle
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s1 articule une tige 63 montant verticalement dans la cuve aval 21a Les deux tiges 63 sont tenues dans un coulisseau vertical commun 64 et réglables par rapport à celui-ci. Le réglage de leurs longueurs relatives fixe 1?inclinaison transversale de la barre 52 et da frotteur,,
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tout en laissant ceux=ci libres de suivre le mouvement da bascalenent de la barre porteuse 54 qui appuis le frotteur sur la bande.
Au-dessus du débouché du guide 41 dans la cuve 24 et sur la
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plus grande partie de la hauteur de celle-ei est aménagé le dispositif de raclage. Ce dispositif a pour armature de chaque côté deux parois fixes verticales presque jointives 65p66 (voir le détail des figures 8 et 9) supportées dans la cuve par des organes non représentés. Les parois longitudinales sont réunies respectivement par des parois transversales 67 et 68 symétriques par rapport au plan vertical de passage de la bande
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40 dans la cuve 24.
L'intervalle entre cette bande et chacune à?elles est divisé en hauteur par des cloisons horizontales 69 espacées et décalées de leur demi-intervalle d'une face à la autre de la bande.Dans les chambres plates délimitées par les cloisons 69 et les parois ver-
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ticales précédentes sont logées des bandes d9 amiante 70 de section rec- tangulaire constituant des frotteurs. Chaque frotteur 70 est adossé à une barre 71 qui peut glisser à la manière d'un piston et est soumise
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à une pression d1buile injectée derrière elle dans l9espace 72.
Le champ interne de chaque cloison 69 est creusé horizontalement d'une rainure 73 ménageant des bords 74 qui servent d'appui à la bande poussée par la pression du frotteur 70 au niveau de cette cloison contre la face opposée.
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La rainure 73 est de hauteur correspondant sensiblement à celle du frot= teur opposé, de telle façon que la bande conserve sa souplesse et ré- siste seulement par son élasticité propre à la pression du frotteur.
On obtient aini une pression de contact uniforme du frotteur sur toute la largeur de la bande. La rainure 73 peu profonde débouche dans Pinter=- valle des parois latérales 65-66 et forme deux branches symétriques partant d'une cavité médiane 75 alimentée en huile sous pression. Les espaces 72 au dos des pistons de frotteur et les cavités 75 sont respec-
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tivement en communication avec des conduits dahu3.le distincts 76 et 77 de boites de distribution d9hulle 78 étagées sur la hauteur du dispos!= tif de raclage:, fixées aux parois transversales 67 et 68 et reliées à des pompes de circulation non représentées.
Sous la pression exercée progressivement sur 1'une et 19 autre faces de la bande par les frotteurs étagés 70, 19 étain déposé sur
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ces faces, et encore à l'état liquide puisqu9au sein d'un bain dahuile à la température d9étamage, est essuyé et raclé et 1?étain en excès est pes dans les courants divergents d'hnile des rainures 73 de la cloison située'au-dessous de chaque frotteur. Les particules deétiîn entraînées par ces courants sont abandonnées dans la masse d-huîle de la cuve et descendent par gravité vers le bain d9éta.n9 tandis que l'huile de ces courants se mêle à la masse d9huîle de la cuve. L'apport continu d Jhui1e assure le maintien du niveau libre 39 à hauteur du trop-plein.
Cette huile est prélevée par les pompes de circulation dans la cuve amont 11 par une tuyauterie non représentée, excédent revenant à cette cuve par le tuyau 38 du trop-plein.
En faisant varier le débit des pompes de circulation et la pression on peut régler la pression des frotteurs et la vitesse des
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courants diientr8Înement de l'étain raclé. La division des boites de dis- tribution 78 permet de les différencier sur la hauteur du dispositif de raclagepar exemple d'exercer d'abord un frottement à faible pres= sion et de faire croître cette pression au fur et à mesure que la bande
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progresse p+ ¯ nour les courants évacuateurs d9 éta..n9 de tenir compte de loe contre:vpre.1Clui correspond à la hauteur d9huile dans la cuve au-aessus du niveau considère.
Grâce au raclage à pression progres-
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sive on peut pratiquement faire varier à volonté le taux deétamagea
La partie haute de la cuve 24 contient un dispositif de calan= drage immergé dans 1?huile ( voir figures 10 et Il) Il comprend en positions superposées un certain nombre de paires de cylindres métalli- ques de finition 79, entre lesquels la bande étamée passe à la sortie du dispositif de raclage. Les deux cylindres de chaque paire tourillonnent dans des coussinets désignés respectivement par 80 et 81, logés dans des lumières 82 horizontales de flasques latéraux porteurs 83 et
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84 suspendus à l9intérieur de la cuve par des organes non représentés.
Les coussinets 80 butés à fond des lumières retiennent leurs cylindres
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pour servir dl'appuï à la bande dans le plan de son parcours verticalo Les coussinets 81 au contraire sont soumis à la poussée de pistons 85 logés dans des alésages 86 alimentés en huile sous pression réglable.
Ils sont ainsi repoussés vers les cylindres fixes si bien que la bande serrée entre les cylindres subit entre ceux-ci un calandrage qui assure le poli des surfaces étamées.
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Au-deseuà du niveau libre 37 de 1?hxile, la tour porte un dispositif de soufflage de 19huîle qui mouille les faces étamées de la bande. Ce dispositif comporte deux organes de soufflage en vis>à vis9 entre lesquels passe la bande. Chaque organe est constitué par un cylindre alésé à paroi massive 87 coupé en méplat 88 face à la bande. Dans 19alésage 89 débouche à une extrémité une tubulure d9arravée de vapeur 90. Une fente 91, tangentielle à 1?alésage 89 à travers la paroi et dirigée vers le basdébouche sur toute la largeur de la bande
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le long de 19 arête inférieure du méplat 88. La largeur du débouché peut être réglée par une barre obturatrice 92 tenue par des vis 93 passant par des trous allongés, ce qui permet de régler le recouvrement.
La partie supérieure des deux cylindres présente un évidement circonféren-= tiel 94 fermé par un couvercle 95Cet dément est branché par des tuyaux 96 à ses extrémités dans un circuit de vapeur surchaufféequi assure le réchauffage de la masse du cylindre. La vapeur arrivant dans les alésages 89 s'échappe en nappes convergentes qui balaient les
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faces de la bande étamé9 chassent 1-lbnîle qui mouille ces faces en la faisant retomber dans la cuve et provoquent la solidification de la
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couche d9étaîn.
Les deux cylindres 87 sont montés entre deux paires de leviers plats parallèles 97 j) tourillonnant sur des axes transversaux 98 portés par des flasques non représentés et réunis par une tige 99 articulée sur 1-'un., traversât 19 autre et arrêtée par des écroux 100Un ressort 101 entourant cette tige écarte les leviers en rapprochant les cylindres 87 à la distance qui correspond au réglage de la longueur de la tige 99.
Les leviers 97 et leurs tourillons 98 étant symétriquement disposés par rapport au plan de passage de la bande 40 les cylindres 87, de même poids, pendent sous ces tourillons en des positions symétriquesquelle que soit leur distance et les débouchés des fentes 91 sont ainsi:, quel que
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soit le réglages, également distantes des faces de la b$mde.
Lorsque la ligne d9étamage (figol) est en service la circulation de la bande estainsi qu'on l'a dit y uniquement assurée par la traction du tambour récepteur 2, qui la tire du tambour débiteur 1 à travers tous les appareils intermédiaires. Elle traverse ceux-ci à vitesse constante, est décapée dans les bacs 3 et 4, puis étamée sur
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ses deux faces dans lpappareîl qui vient d'être décret. A la fin d'une bande le raccordement d'une nouvelle bande se fait par soudure selon le procédé classique.
En entrant dans l'appareil d'étamage à la sortie du dernier
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bain de décapage la bande, engagée dans le bain d9hu.le chaude de la cuve amont 11 par son passage sous le tambour 29, reste immergée dans . ce bain sur un trajet suffisant eu égard à sa vitesse pour être portée
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à la température d9étamagsa Elle franchit alors le seuil 15 et des- cend obliquement dans le bain d'étain du creuset 14 et sa surface est frottée par les frotteurs 50 au sein de ce bain.
Centrée par le frotteur 51, elle est renvoyée vers le haut dans la cuve d9huile avala Elle traverse alors en succession le dispositif de raclage, qui élimine l'é-
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tain en excès et abaisse le taux d9étamagep le dispositif de calandrage, qui donne aux faces étamées leur fini:, le dispositif de soufflage qui élimine le film d'huile mouillant ces faces et solidifie la couche d'étain, puis passe sur le tambour 43 qui la renvoie à travers des dispositifs de refroidissement et de dégraissage vers le tambour récepteur
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de nande étamée sur lequel elle est bobinée à l'état fini.,
Pour fixer les Idées, on indiquera que l'installation suivant l'invention et son appareil d9étamage plus particulièrement décrit:
, permettent d'assurer avec d 9 excellents résultats 19 étamage continu
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de bandes d9acler ayant 25/100 d'épaisseur et un mètre de large à la vitesse de 100 m/m avec des taux d9étamage variables depuis les taux usuels de l'étamage feuille à feuillequi représentent un maximum,
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jusqu9aux taux faibles voisins de ceux qu9on obtient dans létamage électrolytique.
@ Il va de soi que l'invention n'est nullement limitée aux formes
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ef3,,itîon représentées et décrites, qui n'ont été données qu9à titre dpexemples,