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L'invention concerne, pour une part, les réservoirs de chasse hydropneumatiques dans lesquels le réservoir est à compartiment simple où l'eau est conduite par une canalisation. L'eau s'accumule dans le réservoir en comprimant l'air à la partie supérieure du dit réservoir. Ce dernier est ouvert à la base, et l'ouverture est obturée par un boulet pendant le
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remplissage. Une commande agit sous le boulé4-pour qu'on puisse le soulever et faire fonctionner la chasse en évacuaht l'eau sous pression.
Cette construction et ce fonctioniement sont très simples, mais cette simplicité toute théorique ne suffit pas pour obtenir un appareil sus- ceptible d'être mis en service. Un tel appareil pose en effet de nombreux problèmes : débit d'admission d'eau, admission d'air dans le réservoir, com- mande du soulèvement du boulet compte-tenu de l'importance pression qui s'exerce sur le dit boulet, disposition pour éviter les filtrations d'eau à l'extérieur, montage des divers organes et en particulier des organes d'écou- lement réglage du débit de la chasse d'eau, etc...
Les dispositions de réservoirs de chasse qui font l'objet de l'invention, sont une solution pratique de tous ces problèmes avec le mini- mum de complications. Du fait de la simplicité, le possesseur de ces appa- reils est en mesure d'opérer lui-même certaines mises au point ou de procé- der aux remplacements éventuels d'organes.
Dans le dessin annexé qui montre, à titre d'exemple non limita- tif, plusieurs formes d'exécution de réservoirs et des détails constructif s :
La figure 1 est une vue d'ensemble en coupe d'une première forme d'exécution d'un réservoir de chasse.
Les figures 2, 3 et 4 illustrent, par des coupes axiales des or- ganes d'écoulement suivant la ligne 2-2 de la figure 1, les dispositions spé- ciales de ces organes, ainsi que les différentes phases de la com.nande de la chasse et du fonctionnement des dispositions pour l'admission d'air.
Les figures 5, 6, 7 et 8 illustrent schématiquement l'intérêt du dispositif spécial de réglage du débit d'arrivée d'eau, qui permet de purger automatiquement et de temps en temps le réservoir avec une admission d'air compensatrice: dans le dit réservoir.
Les figures 9 et 10 illustrent une deuxième forme d'exécution du réservoir, dans deux phases de son fonctionnement.
Suivant l'invention, le réservoir proprement dit 1 est de forme cylindrique suivant l'exemple non limitatif du dessin. Le réservoir 1 peut être constitué en plusieurs parties assemblées d'une manière très étanche par soudure par exemple. Sa partie supérieure forme une calotte bombée. Le
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fond du résexwc-r 1¯ est de forme conique, et sa pente est dirigée vers l'ou- verture axiale dont le bord 11 est retroussé et accroché dans la portée cir-
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culaire d'une bague 2 qui est fixée par des vis 2 dans la cuvette fi consti- tuée par l'évidement de la collerette 1.,,z du corps 4.
Une rondelle-joint 2 est logée dans la portée de la bague 2 et
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dans la cuvette ì:.l- Cette rondelle est serrée sur ses quatre faces d'appui par l'action de blocage sur la bague 2 à l'aide des vis 1, tandis qu'il sub- siste par ailleurs du jeu entre la cuvette 41 et la bague 2.
3 Le corps ¯¯4 présente dans l'axe du réservoir, une portée conique 4 sur laquelle vient reposer la boule obturatrice 6. La. portée 43 est sui-
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vie d'une ouverture axiale 4 trou d'écoulement 1=,5 de plus grand diamètre dans lequel est emmanché et serré avec un joint et par un écrou, le tuyau 1 d'évacuation d'eau.
Le corps présente encore une nervure dans laquelle est per-
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cé un petit trou à qui débouche dans le trou d'écoulement 12. Le trou 7 est suivi d'un trou 48 de plus grand diamètre, partiellement fileté et obtu- ré par une vis 8. La partie non filetée du trou 43 communique par un petit
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trous avec le fond de la cuvette *1.
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Latéralement, le corps à présente également un bossage 4 qui est alésé et fileté pour qu'on puisse y visser la portée filetée d'un manchon 9. Dans ce manchon tourillonne, par l'intermédiaire d'une garniture tubulai- re 10 la tige 11 du levier de manoeuvre qui est solidaire à l'extrémité, par un ajustement carré suivant l'exemple du dessin, d'un poussoir profilé 12.
La garniture tubulaire 10 est solidaire par soudure ou autre moyen, de la tige 11.
10 Le manchon 9 est vissé avec une légère inclinaison dans le bos- sage , de sorte que les gouttes d'eau qui pourraient s'infiltrer le long de la garni'cure tubulaire 10 soient ramenées par la pente à l'intérieur du corps à. En outre, la garniture tubulaire 10 est moins longue que le manchin 1 de sorte qu'il est formé à l'extrémité du dit manchon, une chambre dans laquelle peuvent être arrêtées les gouttes d'eau infiltrées.
Pour compléter ce.3 dispositions, un bouchon 13 est vissé à l'ex- trémité du manchon. Ce bouchon présente une portée dans sa partie axiale, de manière à serrer périphériquement seulement, et contre l'extrémité du manchon, une rondelle caoutchouc 14 dont l'ouverture axiale est légèrement inférieure au diamètre de la tige 11, pour être engagée forcée sur la dite tige . De la sorte, aucune goutte d'eau ne peut filtrer à l'extérieur.
Le poussoir 12 est profilée comme illustré par les figures 2, 3,4. L'alésage du bossage 410 permet de l'introduire à l'intérieur du corps 4 où on peut faire pivoter librement le dit poussoir dans l'ouverture axiale 44 et le trou d'écoulement 45, sur la garniture la et la tige 11 comme axe de pivotement.
Cette réalisation du système de commande de la chasse est remar- quable en ce que le poussoir 12 prend contact avec la boule 6 non dans l'axe du siège 43, mais d'une manière très excentrée par rapport à cet axe, à proxi- mité de l'appui de la boule sur le siège (figure 29.
Lorsqu'on pousse la tige du levier de commande 11, l'effet du poussoir s'exerce avec un bras de leviend, en un point qui est à proximité immédiate du siège 43. Malgré la forte pressionb qui applique la boule sur son siège, il est aisé de décoller en un point la boule qui pivote en quel- que sorte suivant-flèche F (figure 3), en s'appuyant sur la partie diamétra- lement opposée du siège 43. La pression de l'eau qui s'introduit entre la boule et le siège finit alors de décoller complètement la boule de son siège sans effort (figure 4).
On remarque, avec cette disposition, le mode d'action particuliè- rement rationnel sur la boule pour la décoller de son siège, contrairement à de nombreux systèmes connus suivant lesquels l'effort est exercé axiale- ment sous la boule ce qui implique un grand effort de poussée, puis un décol- lement brusque désagréable. Il s'ensuit une certaine incommodité d'emploi et des détériorations d'organes, en particulier de la boule obturatrice.
Dans ce système de chasse, la boule obturatrice, après avoir été soulevée de son siège, reste à proximité de -l'ouverture d'écoulement et il faut la maintenir soulevée à l'aide du poussoir 12. en poussant le levier de commande 11, pendant tout le temps de la chasse.
Le débit et la violence de la chasse dépendent toutefois de l'im- portance du passage entre la boule et son siège. Pour maintenir la boule plus ou moins soulevée, une vis 15 est vissée dans l'épaisseur du poussoir 12, à un emplacement tel que cette iris forme une butée réglable par raport à l'arête circulaire de la portée existant entre l'ouverture axiale @@ le trou d'écoulement 45. Suivant la. pression d'eau du système d'alimentation, il est donc possible de régler l'amplitude du pivotement du poussoir 12., et par suite l'importance du déplacement de la boule ' au-dessus de son siège.
Pendant les différentes phases de la commande¯de la chasse, lors- que l'eau s'engage avec force dans le trou d'écoulement 45, une petite quan-
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tité d'eau s'introduit dans le trou 47, et le jet est brisé dans la petite chambre que forme le trou 48 (flèches, figures 3). La continuation de la chasse produit une succion qui aspire l'eau introduite dans les trous 47 et 48, puis ensuite qui aspire de l'air à l'intérieur du corps 4 (flèches, figure 4), par l'effet du trou 49 qui relie la chambre 48 au fond de la cuvette 41, et aussi par l'effet du jeu subsistant entre la dite cuvette et la bague 2. Cette admission d'air évite les saccades et les chocs de la bou- le sur son siège à la fin de la chasse, ainsi que les coups de bélier dans les tuyauteries.
A la base du réservoir 1 se trouve le dispositif de réglage du débit d'arrivée d'eau (figure 1). Ce dispositif comprend un embout 16 fixé de manière connue, par soudure ou autrement;, à la base du réservoir. jans l'embout 16 est fixé par tout moyen connu (soudure ou autre) et de manière amovible ou non, une pièce cylindrique 17 percée symétriquement par rapport à son axe, de deux trous Il]- de diamètre réduit.
La pièce 17 présente, sur une partie de sa longueur, un alésage fileté dans lequel est vissée la vis 18 percée axialement. On conçoit qu'en modifiant la position axiale de la vis 18 par vissage ou dévissage, on aug- mente ou on diminue le débit d'eau par les trous sag à l'intérieur du réser- voir. Dans une position extrême, lorsque la vis 18 atteint le fond de l'a- lésage de la pièce l'eau ne peut plus pénétrer dans le réservoir.
La canalisation d'arrivée d'eau (tracé en traits ihterrrompus) est raccordée à l'embout 16.
L'intérêt de ce dispositif est illustré par les schémas des fi- gures 5, 6, 7 et 8. Dans les figures 5 et 6, l'eau est amenée par un embout normal 19 à grande ouverture et à gros débit. Après une certaine période de fonctionnement, une partie de l'air contenu dans le réservoir est éliminé par les chasses successives, de sorte qu'il arrive un moment oû, avant la fin de l'évacuation du réservoir, il y a, non plus pression du matelas d'air sur l'eau, mais une dépression (figure 6), de sorbe que l'eau pénètre avec force dans le réservoir par l'embout 19 (flèche) avant la fin de l'évacuation du réservoir.
Progressivement, la quantité d'eau non évacuée augmente et il est nécessaire de purger le réservoir en arrêtant l'admission d'eau et en maintenant la boule soulevée, ce qui laisse évacuer l'eau sans pression, avec une admission compensatrice d'air.
Avec le dispositif d'admission décrit, cette purge peut s'effec- tuer automatiquement. En effet, le débit d'admission d'eau étant plus réduit et réglé en fonction de la pression d'eau, l'eau du réservoir s'écoule plus, sans toutefois s'écouler complètement. Cependant, lorsqu'une certaine quan- tité d'eau se trouve accumulée sans pression dans le réservoir (figure 7), l'usager voyant le peu d'eau chassée sous pression, appuiera certainement sinon machinalement, une deuxième fois sur le levier de commande 11. A ce moment-là, une dépression se produit dans le réservoir. La boule est en- traînée au niveau de l'eau par un effet ascensionnel (tracé en traits inter- rompus, figure 7), et l'évacuation de l'eau sans pression s'effectue automa- tiquement avec admission compensatrice d'air par les ouvertures 45 et 44 (figure 8).
Le débit d'arrivée d'eau, convenablement réglé à l'aide du dis- positif, ne gène pas cette purge du réservoir. A la fin de l'évacuation, la boule revient en place sur le siège 43.
Dans la deuxième forme d'exécution, figures 9 et 10, le re@ervoir proprement dit 20 présente une cloison intérieure 201 formant un compartiment supérieur de dimensions plus réduites que le compartiment inférieur. Un ori- fice axial 202, dans la cloison201, met en communication les deux comparti- ments.
Les organes de commande de la chasse, à la base du réservoir, res-
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tent réalisés comme décrit précédemment, sauf le dispositif d'admission d'air dans le corps par les trous 4 , et ì:.9. pe poussoir 12 ne comporte pas non plus de vis-butée telle que 15 pour limiter l'amplitude de son pivotement.
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Par contre, une conduite coudée 21 esi,fixée dans le corps Cette conduite débouche dans le trou d'écoulement 45.
Un tube 22 dont l'extrémité est engagée dans la conduite coudée 21 met en communication l'intérieur du corps avec un diapositif automati- que de fermeture monté à la partie supérieure du réservoir.
Le tube 22 traverse le fond du réservoir et la cloison 201 pour
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aboutir dans le soude d'évacuation 2"- d'un cylindre fixé au sommet du ré- servoir par soudure ou autrement. Une gaine cylindrique 24 est fixée à la partie inférieure du cylindre 23. Cette gaine est obturée au sommet par un couvercle 25 logé dans le cylindre 23.. Le couvercle 25 repose sur une-portée inférieure du dit cylindre par un joint.
Une bagne 26 percée radialement de trous 261,est montée entre le
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couvercle et un deuxième couvercle 2, en étant centrée dans des dépres- sions de ces organes. Le deuxième couvercle 27 est percé de trous de regard 271
Un bouchon 28 est vissé à la partie supérieure du cylindre 23, avec un joint intermédiaire, pour fermer d'une manière étanche ledit cylin- dre.
A l'intérieur de la gaine cylindrique 24 est placée une boule
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caoutchouc 2 qui a pour rôle de venir obturer l'ouverture axiale 25- du couvercle 25.. Un bossage autour de l'ouverture 251 forme un siège pour la boule 29.
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La gaine 2/ ± présente des fentes longitudinales 24. L'extrémité: de la gaine est à proximité de la cloison 201, et elle est obturée par une rondelle pleine 10--appuyée contre un refoulement circulaire 242 du métal de la gaine. Un jonc élastique 31 logé dans un deuxième refoulement circulaire
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gà3 (extérieur) de la gaine, retient la rondelle 30.
Suivant ces dispositions, l'eau qui est introduite dans le réser- voir par le dispositif d'alimentation (non représenté dans les figures 8 et 9) remplit le compartiment inférieur en refoulant l'air, puis ensuite le com-
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partiment supérieur à travers l'orifice 202e La rondelle zig empêche le jet de l'eau sous pression d'agir directement contre la boule 29.
Au fur et à mesure du remplissage du compartiment supérieur, la
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boule 29 s'élève dans la gaine 24 et l'air est refoulé par le tube 22, jus- qu'au moment on la boule vient obturer, sous la poussée de l'eau, l'ouver- ture axiale ,g,2:. Dans le cas où un peu d'eau s'échapperait par le trou fez, il n'y aurait aucune fuite extérieure puisque cette eau s'écoulerait par le tube 22 jusqu'au corps 4.
Lorsque la chasse est commandée, la boule s'élève jusqu'à la cloison 201 par l'effet d'une turbulence de l'eau résultant du passage dans l'orifice-202.-- L'expulsion de l'eau n'est nullement freinée puisque la boule
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29 libère l'ouverture 25 et qu'il y a ainsi une admission d'air compensa- trice à la partie supérieure du réservoir.
Avec ces dispositions, on obtient un important volume de chasse d'eau.
Le réservoir de chasse d'eau ainsi décrit dans différentes formes d'exécution, peut assurer un fonctionnement satisfaisant et régulier.
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RZVEliDI CA':I#iS. 1 ) Réservoirs de chasse hydopne,tiques pour water-closets et
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