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L'invention concerne des connexions électriques obtenues par ser- rage ainsi que le procédé et les outils pour leur fabrication.
Pour former des connexions électriques, il est d'usage d'enfer- mer une extrémité de câble dans une virole de métal conducteur de l'électri- cité à laquelle une borne ou autre organe électrique est ou peut être relié ou d'enfermer plusieurs de ces extrémités de câbles dans une virole de ce gen- re.
On a trouvé récemment, comme on l' a décrit dans la demande de brevet bel- ge n PV 414.374 déposée le 22.4.54 qu'il était avantageux d'enfermer une vi- role de raccord dans un manchon ou dans une enveloppe cylindrique de matière plastique isolante, après quoi les faces opposées de l'ensemble sont pressées latéralement l'une contre l'autre et la virole de métal est pressée de maniè- re à réaliser une connexion électrique conductrice de l'électricité et mécaniquement résistante avec le ou les conducteurs ou câbles ou fils qui y sont contenus.
Les zones ainsi comprimées ont des dimensions variables et se trouvent quelquefois vis-à-vis l'une de l'autre, comme on l'a représenté par exemple dans l'outil décrit dans le brevet anglais 585,507; dans d'autres cas, ces zones sont décalées ou disposées alternativement sur des faces opposées de la connexion sur une partie de son étendue de manière à ressembler à une ondulation.
Les ensembles de connexions revêtus de matière plastique isolante avant leur serrage sur des conducteurs électriques et comprimés de cette manière ne sont pas complètement surs à toute épreuve et, en conséquence, leur utilisation a été quelque peu restreinte. La Demanderesse a trouvé que les défauts qui se forment occasionnellement dans ces connexions électriques serrées par compression et notamment l'affaiblissement du manchon isolant pour ce qui concerne les pertes diélectriques - sont dus à une extrusion ou à un écrasement localisé de la matière plastique des manchons isolants pendant l'opération de serrage ou à la pénétration de l'isolement, par des bavures ou des arêtes vives sur la virole ou sur l'outil de serrage.
La Demanderesse a trouvé en outre que si l'on réalise une surface d'application légèrement courbée, limitée latéralement et qui est suffisam- ment grande et exempte de grandes inégalités, d'angles vifs et de bavures sur toute son étendue, l'action d'écrasement dans la matière plastique est diminuée dans une large mesure puisque la matière enveloppante résiste au fluage plastique en chaque point soumis à une compression et laisse ainsi chaque emplacement limité de manière qu'il transmette une pression maximum vers l'intérieur en direction du centre de la connexion.
La Demanderesse a trouvé que la durée de l'isolement sur la connexion résultante est augmentée, en outre, - en permettant l'application d'une force plus grande de serrage sans endommager sérieusement l'isolement-, si les parois sur les arêtes longitudinales des surfaces des matrices sur lesquelles s'étend l'isolement s'éloignent des surfaces des matrices suffi - samment brusquement - pour éviter sensiblement une compression oblique contre la matière plastique extrudée de dessous la matrice pendant le serrage.
Selon l'invention, on réalise une connexion électrique qui com- prend au moins un conducteur électrique, une virole de métal entourant le conducteur et un manchon plastique isolant rigide entourant la virole, une bande transversale de l'ensemble étant comprimée de manière à avoir une section transversale sensiblement elliptique et une surface extérieure sensiblement lisse, ce qui fait que le conducteur et la virole sont effectivement liés uniquement par compression. De préférence, la bande est continue sur sa périphérie avec une longueur égale à au moins quatre fois l'épaisseur moyenne radiale de ce manchon plastique dans cette bande.
L'invention réalise aussi un procédé de formation d'une connexion électrique du genre ci-dessus, qui consiste à combiner, à une virole de métal, un manchon enveloppant isolant en une matière plastique rigide, à introduire au moins un conducteur électrique à l'intérieur de cette virole et à former par compression une bande de l'ensemble de manière qu'elle ait une sec-
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tion transversale généralement elliptique et une surface extérieure sensiblement lisse, ce qui fait que le conducteur et la virole sont effectivement reliés uniquement par compression.
L'invention concerne aussi la réalisation d'un outil de serrage servant à la mise en oeuvre du procédé et qui comprend une paire de matrices de serrage concaves et opposées, ces matrices présentant des surfaces ayant sensiblement la forme de surfaces cylindriques dont les directrices ont des rayons de courbure dont la moyenne est plus grande que la moitié de la largeur latérale desdites surfaces, des moyens servant à limiter latéralement l'intervalle entre ces surfaces pendant la fermeture des mâchoires et lesdites surfaces ayant une dimension longitudinale parallèle à leurs gé- nératrices qui n'est pas inférieure à 3,2 mm.
On va maintenant décrire, à titre d'exemples non limitatif de l'invention,deux formes de réalisation de l'invention, en regard des figures du dessin annexé.
La figure 1 représente une coupe axiale d'un raccord électrique du genre muni d'un manchon isolant fixé de façon permanente sur sa virole.
La figure 2 représente une coupe, le long d'un plan axial perpendiculaire à celui de la figure 1, d'une connexion faite avec le raccord de la figure 1, par compression sur un conducteur ou câble électrique selon l'invention.
Les figures 3 à 6 représentent schématiquement les phases successives de la compression d'un ensemble de connexion; la figure 6 représente l'état définitif visible aussi sur la figure 2, et les figures 3 à 6 représentent à une plus grande échelle et partiellement en coupe, la section faite le long de la ligne 6-6 de la figure 2.
La figure 7 représente une vue en perspective d'une seconde forme de réalisation de l'invention dans une connexion électrique du genre d'une fiche.
Les figures 8 à 10 sont des coupes axiales correspondant à celles de la figure 2, mais représentant d'autres formes de réalisation de l'invention, appliquées à des connexions électriques.
La figure 11 est une vue en perspective des blocs de matrice représentés sur les figures 2 à 6.
Les figures 12 et 13 représentent deux genres d'outils actionnés à la main et munis de matrices de compression semblables à celles représentées sur la figure 11.
La figure 14 représente une coupe transversale d'une forme modifiée de construction de matrice selon l'invention.
Comme on l'a représenté sur la figure 2, une connexion électrique, montée entre des matrices de serrage 37 et 38, se compose d'un conducteur électrique 20 -, sous forme d'un cable isolé dans le présent exemple, dont l'extrémité est exposée en 22 et dont la partie principale est munie d'un isolement permanent 24 - et d'un conducteur électrique du genre représenté sur la figure 1. La partie exposée du câble 22 est assemblée à l'intérieur de la virole 25 du raccord. Le cuivre, et notamment le cuivre mou, est particulièrement approprié comme matière pour une virole de raccord puisqu'il cède facilement à lapression transmise au travers d'un manchon plastique isolant 26 mais on peut utiliser des métaux plus durs pour les connexions serrées selon l'invention.
La borne de raccord, représentée sur les figures 1 et 2, peut être d'un genre usuel et être obtenue, par exemple, en estampant ou en laminant sous forme de virole cylindrique 25, une extrémité d'une ébauche de métal en feuille en la laissant entièrement attachée à une partie en forme de languette 27. Si le raccord est ainsi formé à partir de bandes plates,
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toutes les arêtes vives doivent être enlevées, par exemple en les abattant ou en le polissanto Des tubes sans soudure ou des manchons ou canons sans soudure sont avantageux dans ce but parce que le procédé d'étirage se prête bien à la fabrication d'une virole lisse sans arêtes vives et sans bavures.
On peut aussi utiliser une combinaison de virole faite de métal plat et d'un manchon sans soudure étiré mince, par exemple tel que celui décrit dans le brevet anglais 613.013. La virole 25 et, dans ce cas, l'extrémité adjacente de l'isolement 24 sur le câble sont enfermés dans un manchon 26 de matière isolante telle qu'une des matières plastiques isolantes communes par exem- ple l'éthyle -cellulose, le polyéthylène, le copolymère de chlorure de vi- nyle et d'acétate de vinyle, tel que le copolymère contenant respectivement 97 % et 3% de ces composés et vendu sous la marque déposée "vinylite", le nylon et les polymères de chlorure de vinylidène tels que ceux connus sous la marque déposée "Saran".
La matière plastique est légèrement plastifiée (par exemple avec des plastifiants connus) s'il est nécessaire, pour lui donner la propriété du moulage à froid dans les matrices sans qu'il se produise de rupture.
Le brevet anglais 613.013 auquel on s'est référé ci-dessus décrit un manchon isolant plastique en forme de virole s'étendant sur l'isolement permanent d'un conducteur électrique et serré sur cet isolement permanent avec une partie serrée ayant grossièrement la forme d'un prisme à base hexagonale ou celle d'un tronc de pyramide à base hexagonale. Le brevet anglais 585.507 auquel on s'est référé ci-dessus présente une paire de surfaces de matrices en forme depolyèdre qui produisent une partie serrée de section transversale hexagonale.
La présente invention s'applique plus particulièrement au serrage d'un manchon plastique et, par son intermédiaire, d'une virole de métal qui y est insérée et au moins un câble ou autre conducteur électrique avec une force suffisante pour faire fluer le métal et produire une connexion électrique résistante au point de vue mécanique et de conductibilité électrique élevée, ce résultat étant obtenu sans endommager sérieusement l'isolement plastique ou sans diminuer sérieusement sa résistance diélectrique.
L'ensemble dans une bande ou zone de la virole 25, disposée de préférence dans le même sens que la virole et de même longueur qu'elle, est comprimé de telle façon que la virole 25 et le câble 22 soient rendus compacts en formant un joint de section transversale approximativement elliptique et qui réalise une connexion électrique résistance et permanente. La Demanderesse a trouvé qu'il est avantageux que les sections transversales elliptiques aient un petit axe dont la longueur est égale à 65% de celle du grande axe. La longueur du grand axe peut être comprise entre 1,2 et 2 fois celle du petit axe pour des applications variées.
Comme on le voit sur la figure 6, le métal de la virole 25 est pressé étroitement sur la partie exposée du câble 22 et tout l'ensemble métallique est rendu compact efficacement de manière à former une masse plus ou moins compacte de métal. La compression des composants de métal de manière à en former une masse compacte est avantageuse, bien qu'une compression moindre, qui laisse quelques vides entre les conducteurs, soit satisfaisante pour de nombreux buts pour lesquels l'invention peut être utiliséeo
Grâce à l'invention, la virole 25 reste résistante et sans cassure de même que le manchon plastique 26. De façon semblable, la matière isolante du manchon 26 est répartie uniformément sans aucune piqûre ou parties dangereusement minces ou affaiblies ou une autre faiblesse réelle ou potentielle.
Dans la fabrication de connexions électriques selon l'invention, représentée sur les figures 1 à 6, le conducteur 20 a son extrémité de câble exposé 22 poussée dans la virole 250 En ce qui concerne les aspects fondamentaux de l'invention, la virole peut être prolongée sur l'isolement sur le câble 24 (figure 2) et, dans ce but, l'extrémité extérieure de la virole peut
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même avoir un diamètre agrandi pour s'adapter à un isolement plus épais de câble 24. En outre, le conducteur 20 peut être un élément conducteur de l'électricité destiné à être introduit dans la virole 25.
La compression ou le serrage de l'ensemble est obtenu au moyen des surfaces des matrices 35 et 36 qui réalisent des surfaces cylindriques opposées légèrement recourbées (par exemple la surface engendrée par une ligne droite, connue sous le nom de "génératrice" se déplaçant le long d'une courbe peu prononcée, connue sous le non de "directrice" tout en étant maintenue parallèle à un axe donné) qui sont limitées par des parois latérales 40 pendant l'opération de serrage. De petites déformations ou déviations à partir de surfaces réellement cylindriquessont permises et ne sont pas exclues. La pression réalisée par ces surfaces 35 et 36 est transmise par l'intermédiaire du manchon 26 à la virole 25 et comprime l'ensemble représenté sur les figures 3 à 6 de manière à former une connexion électrique compacte.
La transition douce de ces surfaces d'un côté à l'autre non seulement garantit cet isolement d'un affaiblissement substantiel du manchon isolant 26 mais assure une transmission appropriée de la pression au travers de ce manchon à la virole 25. En raison de la transmission particulièrement uniforme de la pression à la virole, l'invention permet de réaliser des viroles en un métal plus dur ou plus mince et une plus grande série de matières plastiques, y compris des matières plastiques un peu plus molles,peuvent être utilisées sans danger de rupture; de façon similaire, des viroles munies d'un joint de butée non fixé peuvent être effectivement comprimées sans danger d'ouverture du joint.
Les expressions "transition douce" , "légèrement recourbés" ou "contours doux" signifient que la surface est démunie de bavures et d'angles vifs et qu'on ne s'inquiète pas de la nature de la surface. Les surfaces 35 et 36 des matrices 37 et 38 peuvent êtrelisses et brunies mais il est avantageux que la surface soit un peu plus rugueuse, par exemple comme celle obtenue par décapage à l'acide ou soufflage au sable des surfaces des matrices.
Alors qu'il est avantageux dans certains cas, que les deux parois latérales 40 soient réalisées par la même surface de matrice que celle représentée dans l'exemple, une construction - dans laquelle une des parois latérales se trouve sur une matrice et l'autre paroi latérale sur une autre matrice comme on l'a représenté par exemple dans le brevet anglais 585.507 peut être facilement utilisée sans qu'on sorte du domaine de l'invention dans ses aspects les plus vastes.
Selon l'invention dans un de ses aspects les plus spécifiques, la forme des surfaces des matrices 35 et 36 est celle d'une surface cylindrique dont la directrice (c'est-à-dire la courbe formée par une section transversale prise latéralement) est une courbe peu marquée.
La directrice que l'on a trouvée la meilleure pour les buts que se propose l'invention dans ses aspects les plus efficaces est celle dont le rayon de courbure est égal approximativement à celui de la circonférenee- du manchon plastique 26 de l'ensemble de raccord à être serré par les surfaces et son rayon de courbure augmente vers les extrémités ou les parties latérales, de manière que lorsque les matrices sont amenées l'une contre l'autre (figures 3 à 6), elles viennent tout d'abord en contact avec le manchon 26, avec leurs parties centrales arquées s'adaptant au manchon et appliquant la pression sur une zone sensiblement centrale du manchon. Lorsque la pression initiale aplatit le conducteur de manière qu'il prenne une section de forme elliptique, ce manchon rencontre les faces concaves des matrices 35 et 36 et s'y adapte doucement sur une zone qui s'élargit.
D'ordinaire, il n'est pas nécessaire que le rayon de la partie centrale de la cavité formée par ces surfaces s'adapte exactement sur le manchon 26, parce que la pression initiale est relativement faible. Il est suffisant que ce rayon soit le plus approximativement égal à celui du manchon pour qu'il s'y adapte après un aplatissement initial et avant une forte compression, c'est-à-dire que le rayon moyen de courbure des directrices dans ce cas soit plus grand que celui de la circonférence du manchon. Par conséquent, le contact des surfaces des matrices avec le manchon est sensiblement uniforme et la pression initiale des surfa-
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ces des matrices sur le manchon est sensiblement uniforme de manière à évi- ter essentiellement une concentration de pression qui pourrait endommager le manchon.
Dans la forme représentée sur les figures, les surfaces des ma- trices 35 et 36 ont des directrices arquées dont les rayons sont une moyen- ne des rayons dont il a été question ci-dessus, simplification que l'on a trouvée satisfaisante. Un cas avantageux est celui dans lequel la proportion entre la largeur de la cavité de la matrice et le rayon de courbure est éga- le à 1,7. D'autres cas se situent généralement entre 1,5 et 1,8. La largeur de la cavité de matrice est définie par les pointes 42 de côté et d'autre de la matrice 38.
La longueur des surfaces des matrices 35 et 36 - mesurée de bout en bout dans le sens perpendiculaire au p lan représenté sur la figure 3 - n'est de préférence pas inférieure à 6,3 mm., bien que des longueurs égales à 3,2 mm. puissent être utilisées dans des cas spéciaux,mais pas moindres que quatre fois l'épaisseur radiale moyenne du manchon isolant dans la bande serrée. De préférence aussi, la longueur des surfaces des matrices et, par conséquent, de la bande serrée qui en est formée, n'est pas inférieure à la longueur de la virole de métal à serrer.
La dimension latérale ou largeur des surfaces des matrices, - c'est-à-dire la dimension horizontale de la zone li- mitée par les surfaces des matrices entre leurs parois 40, telles que repré- sentées sur la figure 3-est égale approximativement au diamètre de l'ensem- ble de raccord avant le serrage, bien qu'il soit d'ordinaire plus grand que ce diamètre pour réaliser un jeu permettant une introduction facile de l'en- semble de raccord dans la matrice. Des matrices ayant les proportions repré- sentées sur la figure 11, peuvent être utilisées avantageusement avec des matières existant pour des manchons isolants, c'est-à-dire des matrices dans lesquelles la longueur de serrage est approximativement la même que la lar- geur de serrage.
Pour le montage représenté sur la figure 2, on note que les surfaces des matrices de serrage 35 et 36 s'étendant vers l'arrière ou s'écartent de la partie de languette de borne 28 au-delà de la virole de métal enfermée 25. Le résultat obtenu est satisfaisant aussi longtemps que la condition nécessitant une arête périphérique 28 de la virole de métal 25 est remplie.
La virole intérieure de métal 25 et les surfaces de compression des matrices 35 et 36 doivent être à la fois légèrement arrondies sur leurs arêtes extrêmes longitudinales 28 et 39 respectivement, c'est-à-dire sur un petit rayon compris entre 0,13 et 0,51 mm. environ que l'on estime approprié.
Si l'une ou l'autre des arêtes 28 de la virole de métal, comme c'est quelquefois le cas lorsque l'arête est adjacente à la partie de languette, n'est pasenfermée entre les surfaces des matrices pendant le serrage, une telle arête n'a pas besoin d'être arrondie. Cependant si des arêtes très vives de métal s'introduisent dans la matière plastique dans la zone où cette matière est comprimée, ces arêtes peuvent créer une diminution importante de la résistance diélectrique du manchon plastiquée
Bien qu'il soit ordinairement plus approprié de laisser ouvertes les extrémités des matrices afin qu'une certaine extrusion de lanatière plastique soit possible,
un autre perfectionnement et une nouvelle extension de la série des matières plastiques qui peuvent être utilisées résultent de la prolongation de la matrice (ou d'un organe d'extrémité coopérant avec la matrice) à l'intérieur sur l'extrémité de la virole 25 et du montage du manchon isolant 26 de manière qu'il forme joint avec cette partie en porte-àfaux de la matrice, de sorte qu'une extrusion en bout est limitée.
Il faut noter que les zones de métal qui s'appuient sur le manchon plastique avec toute la pression de l'opération de serrage ne comprennent pas d'arêtes chanfreinées ou graduellement arrondies qui s'appuieraient obliquement sur la matière plastique extrudée de dessous les matrices pendant le serrage. Comme on l'a indiqué précédemment, la Demanderesse a trouvé que les parois, sur les arêtes non enfermées ou longitudinales d'extrémité
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39 (figures 2 et 11) sur les surfaces des matrices 35 et 36 doivent s'éloigner très obliquement de ces surfaces en prise avec la matière plastique pour qu'on obtienne les meilleures caractéristiques de serrage; les arêtes 28 des viroles qui coopèrent avec la zone de matière plastique serrée doivent aussi s'éloigner très obliquement.
Ces arêtes doivent avoir seulement le petit rayon décrit dans le paragraphe précédent. Les arêtes latérales 42 de la surface de matrice 36 sont de préférence si bien ajustées que la surface de serrage 36 forme une courbe douce avec les parois latérales 40 et, par conséquent, avec la surface opposée de serrage 35. En pratique, ces arêtes ne restent pas vives,mais sont légèrement émoussées ou arrondies pour empêcher qu'elles soient facilement endommagées. Il y a cependant avantage à ce que la matrice soit en un métal de grande dureté et résistant aux efforts, par exemple du bronze au glucinium, à tailler ces arêtes de matrices en un biseau qui peut fléchir de manière à lui permettre de paser au-delà du point où la cavité de la matrice s'incurve vers l'intérieur.
Ceci produit une certaine compression latérale et facilite ainsi l'enlèvement de la connexion serrée hors de la matrice.
Sur la figure 7, on a représenté une connexion électrique du genre d'une borne à fiche dans laquelle on utilise à la fois un dispositif hexagonal de serrage d'isolement, représenté d'une manière générale en 44, et le dispositif de serrage associé (par exemple celui formant l'objet de l'invention) représenté d'une façon générale en 30, chacun pour le but auquel il est le mieux approprié. Le dispositif de serrage de section hexagonale 44 est utilisé pour comprimer le manchon plastique 26 prolongé sur l'isolement 24 d'un conducteur électrique 20 et le dispositif de serrage 30 représenté en détail sur les figures 2 à 6 est utilisé pour comprimer la virole de métal et le câble pour former un joint sans endommager le manchon lastique enveloppant.
Ces deux dispositifs de serrage 30 et 44 peuvent etre appliqués simultanément au moyen d'une paire unique de matrices ou de matrices associées fonctionnant comme un tout.
Les figures 8,9 et 10 représentent trois autres formes de réalisation dans lesquelles les manchons isolants 26 enferment sensiblement les zones entières des organes métalliques. Ces formes de réalisation ont pour fonction commune de relier deux ou plus de deux conducteurs ou câbles électriques isolés 20 en comprimant préalablement des viroles de raccords isolés 25 sur les extrémités dénudées ou exposées 22 des câbles de la manière représentée sur les figures 3 à 6 et représentées en 30. Ceux-ci sont appelés raccords à butée (figure 8) , raccords en parallèle (figure 9) et raccords d'extrémité ou à gland (figure la ) .
Sur la figure 8, les extrémités des fils 22 sont amenées bout à bout à l'intérieur d'une virole allongée en métal 25b, préalablement enfermée dans un manchon plastique 26b et l'ensemble est serré deux fois en 30, c'est-à-dire est adjacent à la partie exposée ou dénudée 22 de chaque fil 20. Le dispositif de serrage associé représenté sur les figures 2 à 6 peut être utilisé pour comprimer un manchon sur un isolement de fil, bien que le dispositif de serrage de section hexagonale (figure 8) ait été trouvé préférable pour ces buts.
La forme de réalisation représentée sur la figure 9 est tout à fait semblable à la connexion à butée représentée sur la figure 8. Ici, cependant, les deux conducteurs dénudés 22 se trouvent côte à côte dans la virole de métal 25c qui, naturellement,doit être plus courte que la virole utilisée dans une connexion à butée et que l'ensemble 30 serré avec des matrices à surface cylindrique, représenté sur la figure 3.
La connexion d'extrémité ou à gland représentée sur la figure 10 estpréférée pour de nombreuses applications, avec les câbles disposés côte à cote comme dans la figure 9. Les manchons en matière plastique 26d sur ces connexions sont fermés à une extrémité 32 et sont ordinairement prolongés comme en 29 pour comprendre l'isolement des deux fils 24.
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-En se reportant aux matrices de serrage, on voit que la figure
11 représente clairement les espacements respectifs entre les deux surfaces des matrices 35 et 36, les parois latérales 40 et leurs supports 38 et 37.
Les parois latérales sont espacées de manière qu'un ensemble de connexion peut être facilement introduit entre elles. Ces parois latérales 40 doivent être naturellement en relation de fonctionnement avec les surfaces des ma- trices 35 et 36, ce qui permet à ces parois latérales de limiter latérale- ment les surfaces des matrices et un ensemble de connexion enfermé pendant l'opération de serrage. Par conséquent, une paroi latérale peut faire partie de chaque matrice, comme dans le brevet anglais 585.507, ou bien les deux parois latérales peuvent se trouver sur une troisième matrice avec les ma- trices concaves fonctionnant dans sa gorge ou sa cavité, ou bien chaque pa- roi latérale peut se trouver sur une matrice séparée.
Une construction avan- tageuse est celle dans laquelle ces parois latérales sont constituées par des ressorts élastiques ou en portent, de manière que lorsqu'elles sont en- traînées dans la partie courbe des surfaces des matrices opposées légèrement décalées, elles sont entraînées latéralement vers l'intérieur; la compres- sion est ainsi appliquée sur toute la périphérie de l'ensemble de la connexion à serrer. Les surfaces 35 et 36 rencontrent les parois extrêmes 55 et 56 en formant les petits rayons de courbure sur les arêtes 39.
En serrant avec des matrices du genre de celles représentées sur la figure 11, les arêtes latérales 42 de la matrice supérieure 38 forment ordinairement de minces lignes longitudinales dans la surface serrée et les parois latérales 40 laissent des faces plates dans de petites parties de la zone serrée légèrement recourbée. La Demanderesse a trouvé que ces différences ne s'éloignent pas matériellement du dispositif de serrage limité à section généralement elliptique.
Les matrices de serrage par pression formant l'objet de l'invention peuvent être réalisées sous forme de nombreux outils de serrage.
Sur la figure 12, la matrice 37e forme la surface 35e entre des parois 40e.
L'intervalle compris entre les parois 40e reçoit la surface de matrice 36e qui est située sur un prolongement de la matrice 38e muni deparois destinées à s'ajuster étroitement entre les parois 40e, La matrice 37e est suspendue sous une tête 46 et la matrice 38e est portée par une articulation 48e qui se trouve à l'intérieur de cette tête 46 et qui actionne la matrice 38e avec un mouvement parallèle pour déplacer les matrices 37e et 38e relativement l'une à l'autre afin de réaliser le cycle de serrage représenté sur les figures 3 à 6. L'articulation de l'outil permet à ce cycle d'être réalisé en appliquant les manches 47 l'un contre l'autre.
Une autre forme de construction est représentée sur la figure 13. Dans ce cas, la matrice 37f se trouve sur une mâchoire 48 et la matrice 38f, sur une mâchoire similaire 48f; les mâchoires 48 et 48f pivotent en 49 sur des bras de levier 47f qui pivotent mutuellement en 50.Une articulation 51 relie les mâchoires aux points de pivotement 52 pour réaliser un système articulé qui permet un fonctionnement approximativement parallèle des mâchoires.
Une pression particulièrement douce et répartie uniformément peut être appliquée lorsqu'on forme un amortisseur de caoutchouc ou de fluide élastique sur les surfaces de serrage par pression. De cette façon, le manchon 26 à serrer est rendu élastique et on peut utiliser, si on le désire, un manchon isolant plastique plus mou. On obtient des résultats particulièrement efficaces lorsque le caoutchouc est concentré à distance des axes des cavités. Sur la figure 14,les matrices 37g et 38g sont garnies de caoutchouc 54 qui, comme on le voit, est mince à sa partie centrale et plus épais à ses extrémités.
REVENDICATIONS.
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