<Desc/Clms Page number 1>
CHEVILLE D'ENFONCEMENT ET SON PROCEDE DE FABRICATION.
L'invention concerne les chevilles-tampons généralement exécu- tées en acier du type utilisé dans les appareils à percussion et destinées à être enfoncées dans des matériaux durs.
Généralement, de telles chevilles comportent une tige ou queue et une tête ou corps solidarisé à ladite tige. Une telle cheville est in- troduite dans l'appareil à percussion en contact avec un explosif et 1' appareil comporte un mécanisme de percussion tel qu'à la manière d'une arme à feu ladite cheville soit projetée comme un projectile. Sa force de pé- nétration provient de l'instantanéité de son contact avec la matière dure d'où, par le jeu de l'énergie cinétique et des forces d'inertie, on produit une pénétration sans effritement de matière avec un serrage maximum. Néan- moins, en raison des sollicitations extrêmement violentes et inévitables de telles chevilles, celles-ci posent un protlème très particulier en ce que, d'une part, leurs dimensions sont relativement exiguës et, d'autre part, leur résistance doit être considérable.
Dans de nombreux cas, l'emploi de ce moyen de fixation ou d'en- foncement est exclu ou même dangereux en raison des déformations ou de la rupture des chevilles.
C'est en présence de ces difficultés qu'on a déjà préconisé différents moyens ou procédés pour leur exécution.
Ces moyens sont très sommairement schématisés aux figures 1, 2 et 3 des dessins annexés.
La figure 1 schématise une telle cheville type comportant une tige ou queue 1 et une tête ou corps 2. Gomme schématisé à la figure 2, une telle cheville-tampon peut être exécutée par décolletage puisqu'il suf- fit de partir d'une barre ronde et de la décolleter à l'aide d'un outil 4 sur la longueur correspondant à la tige 1. Ce procédé d'exécution offre l'avantage de pièces usinées normalement ne surissant aucune tension dan- gereuse et ne nécessitant, d'autre part, aucun recuit de normalisation avant
<Desc/Clms Page number 2>
la trempe. Malheureusement ces avantages se trouvent rendus inopérants par les pertes sensibles de matières premières et l'usage de tours au- tomatiques coûteux et nécessitant une main-d'oeuvre qualifiée.
D'autre part, sauf à mettre en jeu un équipement industriel dont l'amortissement serait douteux, ce procédé ne permet que la fabri- cation de petites séries, d'où nécessité d'un stockage permanent relati- vement important.
Pour toutes ces raisons, le prix de revient est également pro- hibitif.
On a tenté de remédier à cette situation en appliquant, pour l'exécution de telles chevilles-tampons, le procédé traditionnel de la clouterie.
Comme schématisé à la figure 3, ce procédé consiste à partir d'une barre ronde,5. dont le diamètre est égal à celui de la tige 1 de la cheville à réaliser mais dont la longueur est sensiblement plus grande et déterminée par la masse totale de la cheville-tampon. Cette tarre est im- mobilisée dans les mâchoires 6-7 d'un support approprié d'une telle manière que, sur un côté, fasse saillie la partie de la barre destinée à former la tête de la cheville. Cette partie saillante est sollicitée par un mar- teau 8 dont l'action est telle que ladite partie saillante est, en quelque sorte, plastifiée, moulée ou forgée dans la forme de ladite tête 2 de la cheville-tampon.
Ce procédé offre, par rapport au décolletage, le double avantage d'une perte de matière nulle et d'un prix de revient moindre.
Malheureusement, dans ce cas aussi, les inconvénients sont sensi- blement supérieurs aux avantages qu'ils offrent. En effet, les qualités de l'acier utilisé ne se prêtent pas au remoulage à froid et il est néces- saire de chauffer la matière avant l'action du marteau .
Pour l'exécution de tampons-chevilles, ce procédé pourrait cepen- dant être appliqué mais il est exclu pour l'exécution soit de tampons à tête plus longue, soit de tampons à tête filetée. De plus, quelle que soit l'application, ce procédé nécessite encore la mise en oeuvre d'un outillage assez important. De plus, on est également astreint à soumettre les pièces ainsi usinées à une opération de recuit de normalisation avant trempe, faute de quoi on court le risque permanent de voir les têtes se dé- tacher des queues à l'impact.
L'invention concerne un procédé nouveau pour l'exécution de tel- les chevilles-tampons. Ce procédé écarte systématiquement les inconvénients signalés. Il consiste à partir d'une tige et d'une tête appropriées et à solidariser ces deux parties par soudure en tout.
Ce procédé présente, par rapport aux procédés traditionnels, des avantages réellement exceptionnels. En effet, tout en permettant une fa- brication industrielle sans perte de matière, il n'exige qu'un outillage ex- cessivement simple et réduit et ne requiert aucune main-d'oeuvre qualifiée, l'opération étant systématique et pouvant même avec grande facilité être rendue automatique. De plus, sans aucun outillage spécial, ni soin parti- culier, il devient possible de rapporter une tête de n'importe quelles for- me et dimensions sur une tige ou queue de n'importe quelle longueur. En outre, il est possible, à chaque instant, sans aucune préparation spéciale de changer de fabrication, ce qui autorise, pratiquement dans les mêmes con- ditions, d'exécuter des petites ou des grandes séries de pièces pratique- ment sans majoration du prix de revient.
Il apparaît donc incontestable que c'est le procédé qui permet d'atteindre le prix de revient le plus tas.
A première vue, on pourrait craindre que la cheville pourrait subir une déformation ou une rupture au droit de la soudure lors de l'impact.
<Desc/Clms Page number 3>
Or, le Demandeur a pu systématiquement établir par des essais pratiques extrêmement sévères qu'il n'en était absolument rien et que, même sans recuit de normalisation, des chevilles-tampons ainsi exécutées présen- taient une résistance au moins égale à celle des pièces décolletées.
Comme schématisée aux figures 4 et 5, il suffit donc, d'une part, par exemple, de fixer une tige ou queue 1 entre les mâchoires 9- 10 et, d'autre part, de fixer une tète 2 entre les mâchoires 11-12, de rapprocher ces deux pièces et de les solidariser par une opération de soudure bien connue en soi. Cette opération est excessivement rapide, les surfaces à joindre étant relativement réduites.
L'invention s'étend aussi tien au procédé d'exécution qu'à toute cheville ou pièce analogue produite par ledit procédé et destinée à être enfoncée à l'aide d'un appareil à percussion.
REVENDICATIONS.
1.- Procédé pour l'exécution de chevilles et pièces analogues destinées à être enfoncées à l'aide d'un appareil à percussion, caracté- risé en ce qu'il consiste à partir, d'une part, d'une tige ou queue et, d'autre part, d'une tête ou corps et à solidariser ces deux parties par soudure.
<Desc / Clms Page number 1>
DRIVE PLUG AND ITS MANUFACTURING PROCESS.
The invention relates to buffer anchors generally made of steel of the type used in percussion devices and intended to be driven into hard materials.
Generally, such dowels comprise a rod or tail and a head or body secured to said rod. Such a peg is introduced into the percussion apparatus in contact with an explosive and the apparatus comprises a percussion mechanism such that, like a firearm, said peg is projected like a projectile. Its penetrating force comes from the instantaneity of its contact with the hard material from which, through the play of kinetic energy and inertial forces, a penetration of material without crumbling is produced with maximum clamping. Nevertheless, because of the extremely violent and inevitable stresses of such anchors, they pose a very particular protection in that, on the one hand, their dimensions are relatively small and, on the other hand, their resistance must be considerable. .
In many cases, the use of this fixing or embedding means is excluded or even dangerous because of the deformation or the breakage of the anchors.
It is in the presence of these difficulties that various means or procedures have already been recommended for their execution.
These means are very briefly shown in Figures 1, 2 and 3 of the accompanying drawings.
FIG. 1 shows schematically such a standard anchor comprising a rod or shank 1 and a head or body 2. As shown diagrammatically in FIG. 2, such a buffer anchor can be produced by turning since it suffices to start from a bar round and of turning it using a tool 4 over the length corresponding to the rod 1. This method of execution offers the advantage of machined parts normally not surpassing any dangerous tension and not requiring other hand, no normalization annealing before
<Desc / Clms Page number 2>
quenching. Unfortunately, these advantages are rendered ineffective by the appreciable losses of raw materials and the use of automatic lathes which are expensive and require skilled labor.
On the other hand, apart from bringing into play industrial equipment for which the amortization would be doubtful, this process only allows the manufacture of small series, hence the need for relatively large permanent storage.
For all these reasons, the cost price is also prohibitive.
An attempt has been made to remedy this situation by applying, for the execution of such buffer anchors, the traditional method of nail making.
As shown schematically in Figure 3, this process consists of starting with a round bar, 5. the diameter of which is equal to that of the rod 1 of the ankle to be produced, but the length of which is appreciably greater and determined by the total mass of the plug-plug. This tarre is immobilized in the jaws 6-7 of a suitable support in such a way that, on one side, the part of the bar intended to form the head of the ankle protrudes. This protruding part is stressed by a hammer 8, the action of which is such that said protruding part is, in a way, plasticized, molded or forged in the shape of said head 2 of the buffer plug.
This process offers, compared to bar turning, the double advantage of zero loss of material and a lower cost price.
Unfortunately, in this case too, the disadvantages are significantly greater than the advantages they offer. In fact, the qualities of the steel used do not lend themselves to cold moulding and it is necessary to heat the material before the action of the hammer.
For the production of plugs, this method could however be applied, but it is excluded for the production either of plugs with a longer head or of plugs with a threaded head. In addition, whatever the application, this method still requires the use of a fairly large tool. In addition, it is also necessary to subject the parts thus machined to a normalization annealing operation before quenching, otherwise there is a permanent risk of seeing the heads detaching from the shanks on impact.
The invention relates to a novel method for the production of such plugs. This process systematically eliminates the drawbacks reported. It consists of starting with a suitable rod and head and joining these two parts together by welding in all.
This process has, compared to traditional processes, truly exceptional advantages. In fact, while allowing industrial manufacture without loss of material, it requires only excessively simple and reduced tools and does not require any skilled labor, the operation being systematic and being able even with very easy to be made automatic. In addition, without any special tools or special care, it becomes possible to bring a head of any shape and size onto a rod or tail of any length. In addition, it is possible at any time, without any special preparation, to change the manufacture, which allows, under practically the same conditions, to execute small or large series of parts practically without an increase in price. of returns.
It therefore appears indisputable that this is the process which makes it possible to achieve the highest cost price.
At first glance, one might fear that the anchor could undergo deformation or rupture in line with the weld on impact.
<Desc / Clms Page number 3>
However, the Applicant has been able systematically to establish by extremely severe practical tests that it was absolutely nothing of the sort and that, even without standardization annealing, the buffer anchors thus produced had a resistance at least equal to that of the parts. necklines.
As shown diagrammatically in Figures 4 and 5, it is therefore sufficient, on the one hand, for example, to fix a rod or shank 1 between the jaws 9-10 and, on the other hand, to fix a head 2 between the jaws 11- 12, to bring these two parts together and to join them together by a welding operation well known per se. This operation is excessively fast, the surfaces to be joined being relatively small.
The invention also extends to the method of execution as to any peg or similar part produced by said method and intended to be driven in using a percussion device.
CLAIMS.
1.- Process for making dowels and similar parts intended to be driven in with the aid of a percussion device, characterized in that it consists in starting, on the one hand, from a rod or tail and, on the other hand, a head or body and to join these two parts by welding.