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VEHICULE A POSTE DE TRAVAIL SURELEVE REGLABLE.
Cette invention concerne un véhicule du type possédant une plate-forme ou cabine surélevée réglable et son principal objet consiste à réaliser un véhicule perfectionné de ce genre dans lequel un ouvrier se tenant sur la plate-forme ou dans la cabine est en mesure d'y exécuter un travail alors Que le poste de travail peut occuper diverses positions et diverses hauteurs par rapport aux parties basses du véhicule.
La présente invention a un autre objet particulièrement important, qui consiste à réaliser un appareil nouveau de construction extrêmement simple, dans lequel un opérateur ou ouvrier placé au poste de travail mobile peut faire exécuter par la plate-forme ou cabine un mouvement vertical, un mouvement d'avancée ou de recul, et un mouvement de pivotement ainsi qu'une combinaison des mouvements précités, pour amener le poste de travail dans toute position désirable à proximité de l'ouvrage.
L'invention a encore pour objets :
1. - Un appareil de ce genre possédant un dispositif pour stabiliser l'appareil quand la plate-forme ou cabine amenée en un point relativement éloigné dans le sens horizontal des points d'appui sur le sol de fagon à empêcher l'appareil de culbuter sous le poids de la plate-forme ou cabine ainsi en porte à faux et du poids de sa charpente-support, lorsqu'el- le est déployée.
2. - Des dispositifs automatiques de sécurité pour empêcher la plate-forme ou cabine d'atteindre une position dangereuse pour l'opérateur, même lorsque la cabine est amenée dans cette position dangereuse par la manoeuvre d'organes commandés par l'opérateur lui-même.
3. - Une liaison mécanique qui maintient la plate-forme du poste
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de travail en pvsstion à peu près horizontale indépendamment de la rotation de sa charpente-support qui sert à l'élever ou à 1-'abaisser, à l'orienter et à la rapprocher ou l'éloigner d'une position centrale au-dessus des parties basses du véhicule.
4. - La constitution de la charpente-support par deux membrures articulées l'une sur l'autre avec une liaison mécanique permettant de faire exécuter à la membrure supérieure une rotation d'environ 180 9 sous la commande d'un piston, sans qu'il se produise une réduction sensible du bras de levier avec lequel la force produite par le piston s'exerce sur la membrure supérieure.
5. - La réalisation d'un poste de travail et d'une charpentesupport extensible pouvant être orientés dans les deux sens de toute quantité désiréeo
6. - De munir le poste de travail d'une arrivée de courant électrique,, d'air comprimé ou de tout autre agent moteur, pour la commande des outils nécessaires à l'ouvrier se tenant au poste de travail., les canalisations amenant cet agent moteur étant telles qu'elles ne soient pas gênées par la rotation de la plate-forme ou cabine et de la structure qui la supporte.
7. - De prévoir un dispositif de commande actionné par les pieds ou les jambes d'un ouvrier debout sur la plate-forme, de façon qu'il puisse commander les mouvements en tous sens de la plate-forme ou cabine relativement au châssis inférieur de l'appareil.
D'autres buts et avantages de l'invention ressortiront au cours de la description détaillée qui suit en se référant aux dessins annexés dans lesquels
Fig. 1 est une élévation latérale de l'appareil, qui représen- te les organes en position à peu près complètement déployée, la plate-forme ou cabine étant à peu près à sa hauteur maximum;
Fig. 2 est une élévation latérale agrandie, représentant l'appareil en position à peu près complètement repliée ;
Figa 3 est une coupe horizontale suivant la ligne 3-3 de la figo 2 ;
Fig. 4 est une coupe longitudinale suivant la ligne 4-4 de la fig. 3, et représentant une partie de la membrure inférieure en position déployée;
Fig. 5 est une coupe transversale agrandie suivant la ligne 5-5 de la fig. 3;
Figo 6 est une coupe verticale transversale partielle et agrandie, en regardant de la droite vers la gauche de la fig. 4;
Fig. 7 est une coupe longitudinale transversale partielle d'une partie du châssis du véhiculemontrant une partie du dispositif stabilisateur;
Fig. 8 est une coupe horizontale représentant le plateau orien- table vu par le dessus suivant la ligne 8-8 de la fige 4 ;
Fige 9 est un schéma du circuit hydraulique de la machine;
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Figo 10 est un plan du poste de travail et de la partie voisine de la membrure supérieure, après enlèvement de la plate-forme pour montrer les organes de commande installés en-dessous;
Fig. 11 est une coupe verticale partiellement- en élévation du dispositif représenté sur la Fig. 10;
Fig. 12 est une vue en plan partielle et agrandie de l'un des axes distributeurs de la charpente-support extensible;
Figo 13 en est une coupe longitudinale suivant la ligne 13-13 de la fig. 12;
Fig. 14 et 15 en sont des coupes transversales respectivement suivant leslignes 14-14 et 15-15 de la fig. 13 ;
Fig. 16 est une vue en plan de l'axe central fixe du châssis, suivant la ligne 16-16 de la fig. 18;
Fig. 17 est une vue en plan de 1'axe fixe représenté dans les figs. 19 et 20, le chapeau rotatif de cet axe étant énlevé;
Fig. 18, 19 et 20 sont de s coupée longitudinales de l'axe cen- tral respectivement suivant les lignes 18-18, 19-19 et 20-20 de la fig. 17 ;
Fig. 21 est une vue en plan avec coupe horizontale partielle et agrandie de la cabine au-dessous de son plancher., montrant l'organe de commande et sa liaison avec l'axe distributeur supérieur;
Fig. 22 est une vue en élévation avec coupe verticale partiellesuivant la ligne 22-22 de la fig. 21 ;
Fig. 23 est une coupe verticale partielle suivant la ligne 23-23 de la fig11.
En se référant au dessin, 1'ensemble de l'appareil à poste de travail mobile qui constitue l'invention est désigné généralement par 25,e t comprend un châssis inférieur 26 représenté spécialement à la fig. 3 et ayant une forme à peu près triangulaire, et une traverse arrière 27 aux extrémités desquelles se trouvent les essieux de deux roues porteuses 28.
Le châssis inférieur 26 comprend deux membrures latérales 29 convergeant vers l'avant et reliées entre elles à leurs extrémités avant par une traverse courte 30 pour compléter le châssis 26. Une structure support 31 est placée et fixée à l'extrémité avant du châssis 26, et elle comprend des pièces espacées verticalement entre elles et comprenant entre leurs extrémités avant des anneaux 32 et une barre d'accouplement 33. La barre d'accouplement 33 est adaptée pour pouvoir être placée sur une partie intermédiaire d'une barre d'attelage 34 d'un tracteur ou de tout autre véhicule approprié de traction 35. La dite barre d'attelage est fixée à l'arrière de l'axe longitudinal du véhicule 35. et transversalement à celui-ci, au moyen de deux bras supports s'étendant vers l'arrière du véhicule 35.
La barre d'attelage 34 est montée entre les extrémités arrière des bras 36 de façon à pouvoir basculer grâce à la liaison 37, que l'on voit particulièrement bien sur la fig. 5. Les anneaux 32 enserrent la barre d'attelage 34. Une cheville d'accouplement 38 traverse la barre 33 et la barre d'attelage 34, pour atteler le tracteur 35 sur l'appareil 25. On voit que la barre d'attelage 34 montée avec possibilité de basculement permet un mouvement vertical de l'extrémité avant du châssis inférieur 26 relativement à l'extrémité arrière du véhicule de traction 35. On voit également que les anneaux stabilisateurs 32 empêchant effectivement tout mouvement latéral que pourrait effectuer le châssis 26 relativement au tracteur 35.
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C'est là une caractéristique importante de l'invention, comme on le verra plus loin.
Un réservoir 39 de fluide ou liquide est monté à l'extrémité avant du châssis 26 et est fixé sur la pièce portante supérieure 31 de ce châssis, ou encore peut être monté de toute autre façon convenable dans le voisinage de l'extrémité avant du dit châssis 26. Une pompe 40, d'un type approprié quelconque, constitue une partie de l'appareil 25 et est montée de façon amovible à l'arrière du tracteur 35, par exemple sur une entretoise transversale 41 comprise entre les bras supports 36, la pompe étant dans une position permettant de l'accoupler de façon temporaire avec un arbre moteur 42 -du tracteur 35,par lequel elle est entraînée. Le liquide du réservoir 39 est pompé par la pompe 40 à travers une tuyauterie rigide ou souple 43 allant du réservoir 39 à la pompe 40.
Une canalisation de refoulement 44 part du refoulement de la pompe 40 et aboutit à une soupape multiple 45. La canalisation 44 est toujours en communication avec une canali- sation 46 partant de la soupape 45, et la dite soupape 45 comporte deux couples supplémentaires de canalisations d'alimentation et de retour, 47-47a et 48-48a, qui sont mis sélectivement en communication avec la canalisation de refoulement 44, respectivement par la manoeuvre des organes de commande 49 et 50 de la soupape.
Une entretoise transversale 51 est disposée transversalement sur le châssis inférieur 26, et est fixée à ses extrémités sur les membrures 29, dans le voisinage et à l'arrière du réservoir 39, comme on le voit sur la figo 4. Un châssis supérieur ou secondaire 52. qui à à peu près la forme d'un A, possède une extrémité supérieure resserrée,établie au-dessus de l'entretoise 51, et supportée par celle-ci de façon à pouvoir tourner dans le sens longitudinal et transversal par rapport au châssis primaire 26, grâce à un joint universel 53. La partie supérieure de ce dernier est fixée au châssis 52 et est montée de façon à pouvoir tourner longitudinalement par rapport à la partie inférieure du dit joint, qui est supporté en 54 de fa- çon à pouvoir se déplacer transversalement par rapport à"l'entretoise 51.
Deux leviers coudés 55, à raison d'un sur chaque lbngeron, 29, tournent sur des paliers autour de leurs sommets en arrière de l'entretoise 51. Ils portent des extrémités avant descendantes 56 sur. lesquelles sont articulées des tiges de pistons 57 qui font partie de deux groupes de pistons et cylindres hydrauliques ou vérins 58, dont les cylindres sont articulés vers 1-lavant à lleurs extrémités fermées 59, sur le châssis 26. Les branches plus longues 60 des deux leviers coudés 55, descendent normalement vers le bas et vers l'arrière des axes 55a de ces leviers coudés et sont fixées près de leurs extrémités arrière dans les extrémités inférieures de bielles vertica- les rigides 61. Les extrémités supérieures des deux bielles 61 sont reliées par des joints universels 62 aux extrémités arrière et divergentes du châssis 52.
Les canalisations 47..-et:48 sont reliées aux extrémités arrière des deux vérins hydrauliques 58, et les canalisations 47a et 48a sont reliées aux extrémités avant des mêmes cylindres. Les soupapes 49 et 50 peuvent ainsi être commandées séparément ou ensemble, pour faire en sorte que les vérins 58 déplacent simultanément les leviers coudés 55 dans le même sens ou dans des sens opposés, ou encore pour déplacer individuellement l'un des leviers coudés en vue d'orienter convenablement le châssis secondaire 52 longitudinalement ou transversalement relativement au chassisprimaire 26.
On peut ainsi rendre horizontal le châssis secondaire lorsque le châssis primaire est incliné du fait que les roues 28 et le tracteur 35 se trouvent sur une déclivité. Le but de cette disposition apparaîtra par la suite. Ce dispositif de nivelage du châssis secondaire 52 peut cependant être supprimé lorsque la machine 25 est destinée à n'être employée que sur un plan ho- rizontal.
Une traverse ou entretoise support 63 est fixée et supportée par les côtés arrière et divergents du châssis secondaire 52 entre les ex-
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trémités de ce châssis, et sert de support à un axe vertical fixe 64 qui est perpendiculaire au plan du châssis 52. Un chemin de roulement ou rail circu- laire inférieur 65 est fixé à et supporté par le châssis 52, et supporte à son tour un chemin de roulement circulaire supérieur 66, disposé au-dessus du premier à une certaine distance de celui-ci. Les chemins de roulement
65 et 66 sont reliés par plusieurs pièces de liaison 67 possédant des ex- trémités décalées intérieurement et fixées sur les cotés extérieurs des che- mins de roulement 65 et 66.
Un cadre robuste 68, comportant des rayons 69 est disposé entre les chemins de roulement 65 et 66. Des roues à boudin 70 sont fixées par des axes sur les extrémités des rayons 69 et roulent sur la face supérieure du rail inférieur 65, et sur la face inférieure du rail supérieur 66, pour permettre au cadre 68 de tourner autour de l'axe ou pivot 64. Le cadre 68 possède une ouverture centrale 71 qui entoure avec jeu la partie supérieure de l'axe 64.
Une autre partie du cadre 68 qui constitue un plateau orientable et qui est écartée radialement de l'axe 64, supporte un moteur hydraulique
72. Ce plateau plaque tournante 73 supporte également un carter d'engrenages
74 contenant un train d'engrenages (non représentés) accouplé en 75.au moteur hydraulique 72 et qui entraîne un arbre 76 tournant dans le carter 74. Un petit pignon 77 est fixé à l'extrémité inférieure de l'arbre 76, et un grand pignon 78 est fixé à la base de l'axe fixe 64. Une chaîne 79 passe autour des pignons 77 et 78, grâce à quoi, lorsque l'arbre 76 est entraîné par le moteur 72, la chaîne 79 entraîne le plateau tournant 68 et le fait tourner autour de l'axe 64.
Le bâti de l'appareil 25 comporte également un dispositif stabi- lisateur réglable 80, qui comprend une pièce tubulaire 81 fixée sur la face inférieure du châssisprimaire 26, transversalement à ce dernier, La pièce tubulaire 81 est placée près de l'extrémité avant du châssis secondaire 52.
Le stabilisateur 80 comprend deux tiges 82 dont les extrémités voisines rentrent télescopiquement dans les extrémités du tube 81 et peuvent être fixées d'une façon réglable dans ce tube par des boulons ou vis de pression 83, de façon à placer les extrémités extérieures des tiges 82 à des distances réglables relativement aux côtés 29 du châssis 26. Les dites tiges 82 portent à leurs extrémités éloignées des jambes 84. Un pied 85 est fixé à l'extrémité inférieure de chaque jambe 84, de façon que son plan soit perpendiculaire à l'axe de la jambe, et qu'il soit normalement un peu plus haut que la surface 86 supportant la machine.
Si l'on fait légèrement basculer le châssis 26 transversalement dans un sens ou dans l'autre, l'un ou l'autre des pieds vient s'appuyer sur la surface 86 et retient le châssis 26, si bien qu'un basculement plus accentué du châssis dans le même sens, ne peut avoir lieu qu'autour de ce pied, agissant comme un pivoto
Un capot 87 recouvre le plateau tournant 68, le rail circulaire inférieur 65, et le rail circulaire supérieur 66, comme on le voit aux fig.
2 et 4. Sur le plateau68 s'élèvent deux montants 88 et deux montants plus courts 89. Les montants 88 et 89 sont écartés les uns des autres ainsi que du centre du rail circulaire 68 et traversent la partie supérieure du capot 87, qui peut y être fixé et est alors séparable du plateau.
Un cylindre hydraulique 90 est placé dans une ouverture 91 de la partie supérieure du capot 87 et son extrémité fermée est articulée sur une saillie 92 du plateau 68 de façon à pouvoir tourner dans un plan vertical autour de la dite saillie, laquelle est excentrée par rapport au plateau et est placée entre les montants'89, permettant ainsi la rotation du cylindre 90 dans l'ouverture 91 du capot. Le cylindre 90 contient un piston (non représenté), dont la tige 93 peut glisser à travers l'autre extrémité du dit cylindre, et se prolonge entre les montants 88. Les piè- @@@@@@@@@@@@@
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ces décrites jusquici constituent la partie basse de l'appareil 25, où sont des pièces étroitement reliées à celle-ci.
L'appareil 25 comprend également une charpente extensible 94, composée d'une membrure inférieure 95 et d'une membrure supérieure 96, celle-ci étant de préférence un peu plus longue que celle-1à. Une extrémité de la membrure inférieure est placée entre les extrémités supérieures des montants 88, sur lesquels elle est articulée par des tourillons en 97, pour pouvoir tourner dans un plan vertical à partir d'une position horizontaledans laquelle une partie intermédiaire de cette membrure inférieure repose sur les montants courts 89, jusqu'à une position à peu près verticale de déploiement complet.,, comme indiqué aux fig. 1 et 4. La membrure inférieure 95 possède un prolongement ou bras de levier 98 s'étendant au-delà du pivot 97 et articulé en 99 à son extrémité extérieure sur la tige de piston 93.
L'extrémité supérieure de la membrure inférieure 95 est reliée à une partie décalée latéralement de l'extrémité inférieure de la membrure supérieure 96, au moyen d'un arbre ou axe d'articulation distributeur 100. Un levier de renvoi de forme triangulaire 101 est également monté de façon à pouvoir tourner autour d'une extrémité de l'axe 100, près d'un sommet du triangle. Les montants 88 sont de préférence étayés sur le plateau tournant 68, par des étais obliques 102. L'un de ces étais obliques ou une pièce qui lui est reliée constitue un bras fixe 103 qui fait saillie à partir de l'un des montants 88 en direction opposée aux montants 89, et sur lequel est articulée une tringle de liaison 104 de façon à pouvoir tourner.
L'autre extrémité de la tringle de liaison 104 est articulée en 105 sur un autre sommet du levier 101, de façon que, lorsque la membrure inférieure 95 tourne dans le sens ascendant autour de l'axe distributeur inférieur 97, dans le sens des aiguilles d'une montre, depuis la position de la figo 2 jusqu'à celle de la fig. 1, le levier 101, qui est porté par l'extrémitésupérieure de la membrure 95, tourne en sens inverse autour de l'axe 100, grâce au point fixe pour l'extrémité inférieure de la tringle 104, constitué par le bras 103.
Une nacelle ou cabine 106 est pourvue d'oreilles 107 faisant saillie à la partie inférieure arrière et articulées sur l'extrémité supérieure de la membrure supérieure 96, par un axe supérieur distributeur 108.
Un bras rigide 109 est fixé en saillie à la face arrière de la cabine 106, au-dessus de l'oreille 107. Une extrémité d'une bielle rigide 110 est articulée sur l'extrémité extérieure du bras 109, et l'extrémité opposée de cette bielle 110 est articulée en 111 sur le troisième sommet du levier 101.
Il en résulte que, lorsque le levier 101 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre sur l'axe intermédiaire distributeur 100, pendant une rotation ascendante de la membrure inférieure 95, la bielle 110 tire le bras 109 vers le bas, et fait tourner la nacelle 106 en sens inverse des aiguilles d'une montre sur l'axe 108. Comme les deux membrures 95 et 96 exécutent en bloc leurs mouvements de rotation ascendants et descendants, comme exposé ci-après, la liaison par les bras 103 et 109, le levier 101 et les bielles 104 et 110, fait tourner la nacelle 106 par rapport à la membrure supérieure qui la supporte. Cette rotation s'effectue en sens inverse de la rotation de l'extrémité supérieure de la dite membrure, et maintient ainsi constamment la nacelle en position droite, comme indiqué dans les fils. 1 et 2.
La liaison que l'on vient de décrire constitue avec les membrures 95 et 96 deux parallélogrammes. Les sommets du parallélogramme inférieur sont formés par les axes 97, 103, 100 et 105:, et les quatre sommets du parallélogramme supérieur- sont formés par les axes 100 et. 108 et par les articulations des extrémités de la bielle 110 sur le bras 109 et sur le levier 101. Comme ces deux parallélogrammes ont en commun l'axe 100, ils font tourner la nacelle 106 autour de l'axe 108 en la maintenant toujours parallèle à elle-même. Il en résulte que l'angle du bras 109 avec l'axe de la membrure supérieure 96 variera constamment de façon à correspondre'à la variation de l'angle du bras fixe 103 avec l'axe de la membrure inférieure 95.
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Un cylindre hydraulique supérieur 112 est articulé à son extré- mité inférieure fermée 113 sur la membrure inférieure 95; il contient un pis- ton (non représenté) dont la tige 114 est articulée en 115 sur une seconde liaison mécanique 1169 qui comprend un bras¯inférieur 117 et un bras supé- rieur 118. Les bras 117 et 118 sont articulés entre eux par leurs extrémi- tés voisines 119 alors que l'autre extrémité du bras inférieur 117 est arti- culée en 120 sur la membrure inférieure 95, en dessous et près de l'axe'
100, et que l'autre extrémité du bras supérieur 118 est articulée sur la membrure supérieure 96 en 121, au-dessus et près de ce même axe 100.
Cette caractéristique de l'appareil 25 est importante, car elle permet au cylin- dre hydraulique 112 defaire tourner d'environ 180 , la membrure supérieure
96 relativement à la membrure inférieure 959 sans diminuer sensiblement le bras de levier transmettant à la membrure supérieure 96 l'effort produit -par le cylindre 112 et la tige de piston 114. Si l'extrémité supérieure de la tige de piston 114 était articulée directement sur une partie de la mem- brure supérieure 96, il serait à peu près impossible au moteur 112-114 d'exer- cer un effort moteur quelconque sur la membrure supérieure soit lorsque les. deux membrures sont dans la position repliée de la fig. 2, soit lorsqu'elles sont alignées (fig.
1) et l'effort serait maximum lorsque les deux membrures sort à peu près perpendiculaires entre elles, c'est-à-dire lorsque le bras de levier est maximum. De plus, ce bras de levier diminuerait rapide- ment lorsque les deux membrures s'écarteraient de cette position de. pependicularité. Mais, grâce à la liaison 116, l'axe de rotation 115 est constamment dans une position latérale par rapport à l'axe'100, et le couple est proportionnel à l'écartement entre l'axe 119 et l'axe distributeur 100, et à l'écartement entre ce dernier et l'axe 121. Il suffit donc d'un effort plus faible pour déployer les membrures.
Les deux membrures peuvent se déployer sur un, angle sensiblement plus grand, et la distance que doit parcourir la tige de piston 114 entre la position complètement repliée et la position complètement déployée est sensiblement réduite.
L'axe central fixe 64 possède un petit canal central 122 dont l'extrémité supérieure élargie 123 est filetée et débouche à l'extérieur au sommet du dit axe. Le canal 122 se termine à une certaine hauteur audessus de l'extrémité inférieure de l'axe 64, et comporte un branchement latéral 124 dont l'extrémité extérieure est élargie et filetée, et peut recevoir un tuyau d'air comprimé 125. L'extrémité supérieure dé l'axe 64 comporte autour de la partie filetée 123 une gorge intérieure 126 et une gorge extérieure 127, Les gorges 126 et 127 sont annulaires, espacées radialement, et concentriques. L'axe 64 comporte un canal longitudinal 128 dont l'extrémité inférieure est fermée, et dont l'extrémité supérieure débouche dans la gorge 126.
Un deuxième canal longitudinal 129,dont l'extrémité inférieure est également fermée,s'ouvre à son extrémité supérieure dans la gorge extérieure 127. Un canal 130 part latéralement du passage 128 et débouche à l'extérieur de l'axe 64. L'extrémité du conduit d'alimentation 46 qui part de la pompe 40 est reliée à ce passage 130, et communique ainsi avec le passage 128. Un autre canal 131 part latéralement en canal 129, débouche à l'extérieur de l'axe 64. et est connecté à un conduit de retour 132.
L'autre extrémité du conduit de retour 132 aboutit au réservoir 39
L'axe 64 peut également comporter un canal 133 dont les extrémités débouchent latéralement à l'extérieur du dit axe dans le voisinage de ses extrémités supérieure et inférieure, et à travers lequel on peut faire passer un ou plusieurs conducteurs électriques 134, provenant d'une source de courant convenable, non représentée. Le conducteur 134 est relié à une bague conductrice 135, fixée autour de l'extrémité supérieure de l'-axe 64 et isolée de celui-ci par une bague isolante 136.
Un balai 137, qui est supporté par le plateau tournant 68, frotte sur la bague 135 pour constituer une liaison électrique entre le conducteur 134 et un conducteur 138 relié au balai 137 et au moyen duquel le courant électrique peut être envoyé à la cabine 106 pour alimenter un outil électrique quelconque employé par 1'ouvrier
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se tenant dans cette cabine.
Une tête 139 est montée sur l'extrémité supérieure de l'axe 64 de façon à pouvoir tourner, et possède une ouverture centrale 140 traversée par la tige 141 d'un boulon à tête 142. La tête de ce dernier appuie sur l'extrémité supérieure de la tête 139 et sur un joint d'étanchéité annulaire 143, logé dans une gorge de la face supérieure de la dite tête, autour de la tige 141. Le boulon 142 possède une extrémité filetée, dont le diamètre est plus faible que celui de la partie non filetée 141. Cette extrémité filetée 144 se visse dans la partie filetée creuse 123, pour fixer le boulon sur l'axe 64 et réaliser un montage à rotation de la tête 139 sur l'extrémité supérieure de l'axe 64.
La tige 144 et la tige 141 possèdent un canal longitudinal 145 qui communique avec le canal d'air comprimé 122 et qui débouche dans une gorge annulaire 146 formée dans la tige 141 et communiquant à son tour avec une ouverture radiale 147. Celle-ci débou- che à l'extérieur de la tête 139 et peut être connectée à une canalisation d'air comprimé, non représentée, qui part de ce point et aboutit à la cabine 106.
La tête 139 possède une ouverture radiale 148 débouchant à l'extérieur et communiquant vers l'intérieur avec la gorge annulaire 126. Un canal analogue 149 communique avec la gorge 127. La face inférieure de la tête 139 porte des bagues, d'étanchéité 143, entre les gorges 126 et 127, entre la gorge intérieure 126 et le canal central 123, et entre la gorge extérieure 127 et la périphérie de l'axe 64 et de la tête 139. comme on peut le voir sur la fig. 18.
Une canalisation d'alimentation comprimée 150 est vissée dans le canal 148, et l'échappement d'une canalisation de retour 151 est vissée dans le canal 149. Un branchement de retour 162, qui part du moteur hydraulique réversible 72, débouche dans la canalisation de retour 151 près de la tête 139, comme on le voit sur la figo 8.
On voit sur les figo 12 à 15 que l'axe intermédiaire distributeur 100 peut tourner près de ses extrémités dans l'extrémité supérieure de la membrure inférieure 95, et qu'il porte de façon rotative un manchon collecteur ou distributeur 153 auquel est fixée l'extrémité inférieure de la membrure supérieure 96. L'arbre distributeur 100 possède 8 gorges annulaires 154 dans la partie entourée par le distributeur 153. Cet axe 100 possède également des gorges plus petites 155 placées entre les gorges 154 et contenant des joints d'étanchéité annulaires 156 qui empêchent les fuites de liquide moteur d'une gorge 154 à la suivante..
L'axe 100 présente des méplats 157 entre ses extrémités, lesquelles tournent dans la membrure inférieure 95 et les extrémités du collecteur ou distributeur 153' Sur les méplats opposés 157 de chaque extrémité de l'arbre distributeur 100 sont fixés de façon amovible des blocs 158 à l'aide d'un boulon 158a. L'arbre distributeur 100 possède quatre canaux longitudinaux 159 vers chaque extré- mité., Les extrémités intérieures des quatre canaux à chaque extrémité débou- chent dans les quatre gorges 154 de la même extrémité, et deux des dits canaux débouchent à l'extérieur sur chacun des méplats 157 de la même extrémité. Ces deux derniers canaux communiquent avec les extrémités correspondantes de canaux 160 du bloc 158.
Ces canaux 160 communiquent avec les canaux 159 et débouchent extérieurement sur une face du bloc 158 où ils commu- niquent avec des canalisations reliées à ce bloccomme on le voit sur les figo 14 et 15. Le distributeur 153 possède huit lumières 161 débouchant à l'extérieur et dans les huit gorges 154:
si bien que les dites gorges et le s lumières 159 relient les canaux 161 avec les canaux 160 des blocs 158. Il est entendu que l'arbre distributeur inférieur 97 possède également un manchon distributeur 153a et est réalisé de la même façon que l'arbre 1000 De même. l'arbre distributeur supérieur 108 possède également un manchon distributeur 153b et est également monté de la même façon que l'arbre 100, comme le montrent les figs 12 à 15.
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On remarquera maintenant sur le schéma de la figo 9 que quatre des canaux 161 du distributeur inférieur 153a sont obturés ou supprimés, de même que l'on utilise ou prévoit seulement quatre des canaux 159 de 1'ar- bre distributeur inférieur 97, et que les blocs 158 de l'arbre inférieur 97 ne possèdent en tout que quatre canaux 160 utilisés. La canalisation sous pression 150 qui part de la tête 139 et la canalisation de retour 151 qui aboutit à la tête 139, passent toutes deux dans l'arbre inférieur 97 et dans son distributeur 153a.
Les dites canalisations 150 et 151 passent de même dans l'arbre distributeur intermédiaire 100. dans son distributeur
153, dans l'arbre distributeur supérieur 108 et dans son distributeur
153b, du fait qu'elles pénètrent dans chaque arbre distributeur par l'un de ses blocs et sont connectées à une lumière 161 du distributeur du dit arbre. On a représenté la canalisation d'alimentation 150 et la canalisa- tion de retour 151 partant du distributeur supérieur 153b et aboutissant à la cabine 106.
On voit plus spécialement aux fig. 10, 11, 21 et 22 que la cabi- ne 106 est entourée par une paroi 163 et possède un plancher 164 à un niveau un peu plus élevé que le fond et sur lequel se tient l'ouvrier. Trois sou- papes à double action 165, 166 et 167 sont montées dans la cabine en dessous du plancher 164 et sont connectées par des canalisations 168, qui sont dis- posées de telle façon qu'une partie de 168 est une canalisation de retour et qu'une autre partie est une canalisation d'alimentation. La canalisation sous pression 150 communique avec la soupape 175 ; ellecommunique également par la canalisation 168 avec chacune des soupapes 166 et 167. La canalisa- tion de retour 161 est connectée avec la soupape 167 et, par l'intermédiai- re de la canalisation 168, avec les soupapes'166 et 165.
Chacune des dites soupapes comporte deux passages 169 -dont-chacun peut être mis en communication par le tiroir 170 avec la canalisation d'alimentation 150 ou la canalisation de retour 151o Deux canalisations 171 et 172 partent des deux passages 169 de la soupape 165, et traversent les arbres supérieuf et intermédiai- re et leurs distributeurs. La canalisation 171 part de l'arbre intermédiaire 100 et est vissée dans l'extrémité avant du cylindre 112 et la canalisation 172 part de 1'arbre distributeur 100 et aboutit à l'extrémité arrière du cylindre 112. Deux canalisations 173 et 174 partent des deux passages 169 de la soupape 167 et traversent de même les arbres distributeurs supérieur et intermédiaire et leurs distributeurs.
La canalisation 173 part de l'arbre 100 et est vissée dans l'extrémité avant du cylindre inférieur 90, et la canalisation 174 suit un parcours analogue et est vissée dans 1'extrémité arrière du même cylindre 90. Deux canalisations 175 et 176 partent des passages 169 de la soupape milieu 166, traversent les trois arbres distributeurs et leurs distributeurs, et sont reliées à leurs extrémités opposées au moteur rotatif hydraulique 72. pour fournir de la pression au dit moteur et 1'entrainer dans un sens ou dans l'autre.
Un arbre oscillant 177 en deux pièces est supporté à ses extrémités dans des paliers 178 qui sont fixés dans la partie avant de la cabine 106, sous le plancher 164. Un élément de l'arbre 177 porte un bras verti- cal 179 qui est articulé sur une tige 180 s'étendant vers l'arrière et connectée à l'extrémité avant du tiroir 170 de la soupape 165. L'autre élément de l'arbre porte un arbre vertical analogue 181, qui est relié par une tige de liaison 182 au tiroir 170 de la soupape 167. Deux bras 183 et 184 sont fixés respectivement sur les parties de l'arbre liées aux bras 179 et 181 et se dirigent vers l'avant. Des bras analogues 185 et 186 partent vers l'arrière à partir des mêmes éléments de l'arbre liés, aux bras 179 et 181.
Quatre pédales-poussoirs 187, peuvent coulisser à travers le plancher 164.
Les extrémités inférieures des pédales 187 appuient respectivement sur les bras 183, 184. 185 et 186.
La partie inférieure d'un arbre 188 qui peut tourner dans un manchon 189, est reliée sous le plancher 164 à un bras latéral 190, sur le-
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quel est articulée excentriquement une extrémité d'une tige de liaison rigide 191, l'autre extrémité de cette tige de liaison étant reliée au tiroir de la soupape 1660
Les tiges de liaison 180, 182 et 191 peuvent ainsi recevoir un mouvement de va-et-vient, pour déplacer les tiroirs 170, de façon que l'un ou l'autre des passages 169 de chaque soupape soit relié à la canalisation sous pression 150 et que l'autre passage soit simultanément relié à la canalisation de retour 1610 De même,
on peut placer les corps de soupape 170 dans des positions intermédiaires dans lesquelles aucun des passages 169 de chaque soupape n'est en communication avec la canalisation sous pression 150 ou la canalisation de retour 151.
Une palette 192 est-fixée à l'extrémité supérieure de l'axe 188 et se dirige vers l'arrière pour s'engager entre les genoux de l'opérateur et faire tourner cet arbre dans un sens ou dans l'autre, en vue d'actionner la soupape 166. Les pédales 187 sont évidemment destinées à être manoeuvrées à l'aide des pieds. On'voit donc que les trois soupapes sont actionnées par les pieds et les genoux de l'opérateur debout sur le plancher 164, si bien que l'on peut envoyer la pression hydraulique à l'une ou l'autre des extrémités des cylindres 90 et 112. soit simultanément soit séparément, pour élever ou abaisser séparément ou simultanément les membrures 95 et 96, ou pour élever l'une d'elles en même temps qu'on abaisse l'autre.
De mêmeg l'arbre 188 est actionné par les genoux qui agissent sur la palette 192 bour envoyer du liquide sous pression dans la canalisation 175 ou la canalisation 176, ce qui entraîne le moteur 72 dans un sens ou dans l'autre et fait tourner le plateau 68 dans un sens ou dans l'autre -de la quantité désirée.
Le fluide nrovenant du moteur 72 passe directement dans la canalisation de retour 151 par la dérivation 152, tandis que le fluide provenant d'une extrémité quelconque d'un cylindre quelconque est renvoyé par la canalisation qui est reliée à ce cylindre, ét qui n'est pas sous pression.
Deux tiges 194 et 195 sont reliées respectivement aux tiges de liaison, 180 et 182. Les premières peuvent coulisser dans l'extrémité ar- rière du fond de la cabine 106, et leurs extrémités arrière sont disposées de telle façon que, si le piston du cylindre supérieur 112 s'est déplacé suffisamment pour que le membrure 96 soit proche de la verticale (voir figol) les dites tiges 195 et 196 viennent buter sur la membrure supérieure et produisent une poussée sur les tiges de liaison 180 et 182, ce qui ramène les soupapes 165 et 167 en position neutre et fermée, et par suite empêche la plate-forme d'atteindre une position dans laquelle l'occupant risquerait un accident.
Un axe 196 peut coulisser dans un manchon 197, et son extrémité inférieure repose sur un prolongement 198 du levier 186. L'extrémité opposée 199 du dit axe 196 est coudée horizontalement et est placée dans la cabine 106 de telle façon que si, celle-ci atteint une position trop haute et si l'opérateur est bloqué entre le dessus de la cabine et un plafond; une branche ou tout autre obstacle, son corps vient s'appuyer sur l'extrémité de l'axe 199, et déplace l'axe 196 vers le bas pour appuyer sur les bras 198 et 186 et actionner ainsi la soupape 167, de façon que la membrure 95 descende sous l'effet de la mise en pression de la canalisation 176, et que l'extrémité inférieure du dit cylindre soit mise à l'échappement par la canalisation 174.
Un fond articulé 200 est monté de façon rotative en 201,sous le fond 202 de la cabine 106. Son mouvement de rotation descendant est limité par un crochet 203 placé à son extrémité libre. Des pistons 204 s'élèvent à partir du fond articulé 200 et peuvent coulisser dans le fond 202 et s'engager sous les leviers 183, 184, 185 et 186 lorsque le fond 202 est re-
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levé.
Le fond 202 peut comporter un patin inférieur mobile 205 (runner)o
Il en résulte que si on fait descendre la cabine 106 trop près du sol ou de tout autre obstacle inférieur, le patin, mobile 205 ou bien le fond arti- culé 202 vient frapper cet obstacle,, ce qui fait remonter le fond articulé
200 et ses plongeurs 204; ceux-ci s'engagent sur les leviers sous lesquels ils se trouvent et par suite ramènent automatiquement les soupapes 165 et 167 en position neutrec'est-à-dire fermée.
Trois organes automatiques de sécurité évitent ainsi des ava- ries et accidents à l'appareil ou à son occupant à la suite de négligences ou de manoeuvres maladroiteso
La partie arrière de la paroi 163 comporte des montants espa- cés 206, constitués par des cornières auxquelles sont fixées les oreilles
107 qui sont reliées aux distributeurs supérieurs 153b et constituant 1'ar- ticulation de la cabine sur l'extrémité supérieure de la membrure supérieu- re 96. La partie arrière de la paroi 163 comporte une ouverture 208 placée entre les bras 107 et à travers laquelle passent les canalisations déjà décrites qui aboutissent aux soupapes 165, 166 et 167 et en reviennent.
Deux montants 209 sont fixés verticalement sur les cornières 206, et une rembarde 210 est portée par les extrémités supérieures de ces montants 209, de façon à se trouver à peu près à lahauteur deshanches d'un ouvrier travaillant dans la cabine. La partie avant de la rembarde 210 est supportée par les montants avant 209aa La tige de commande de soupape 199 est placée au-dessus de la partie avant de la rembarde 210 (fig. 1, 2 et Il)..
Des étagères 211 sont portées par la plate-forme 1069 à l'extérieur de sa partie avant et de sa partie arrière et peuvent servir à recevoir par exemple des caisses à fruits si l'on utilise l'appareil 25 pour récolter des fruits: ou encore pour porter des outils et équipements divers si l'on utilise l'appareil pour d'autres travaux. C'est le cas par exemple lorsque des ouvriers chargés de l'entretien des lignes de transport d'énergie ou de télécommunications travaillent sur des lignes aériennes, ou lorsque des peintres, plâtriers, maçons, etc..
travaillent à une hauteur qui exigerait une échelle ou un échafaudage, ou lorsque des ouvriers d'entretien travaillent sur des signaux publicitaires extérieurs ou encore lorsqu'on exécute des travaux d'entretien d'avions, ou enfin dans de nombreux autres travaux nécessitant un ouvrier placé en position élevéeo
On voit facilement par ce qui précède que l'appareil 25 est extrémement souple dans son emploi et qu'il peut être facilement et efficacement commandé par un seul ouvrier placé dans la cabine 106, pour élever ou abaisser la cabine, la rapprocher ou l'écarter de la verticale de la base, et pour faire exécuter à la cabine un mouvement circulaire dans une direction quelconque autour de la base.
On peut également combiner ces divers mouvements, ce qui permet de dépasser simultanément la cabine vers l'exté- rieur et vers le haut, ou vers l'extérieur et vers le bas relativement à sa base, de façon ' à placer la cabine dans la meilleure position pour le travail à effectuer.
On voit également que l'appareil est extrêmement stable quand les membrures sont déployées, car l'un ou l'autre des pieds 85 est placé sous les membrures déployées si ces membrures sont déployées latéralement, et ce pied repose sur la surface supportant l'appareil, ainsi toute tendance de l'appareil au renversement devrait s'exercer autour de ce pied jouant le rôle de pivota De plus, les cercles stabilisateurs 32 qui s'en gagent au-dessus et au-dessous de la barre d'attelage 34 constituent une liaison avec le véhicule de traction, ainsi le poids de celui-ci contribue à stabiliser l'appareil et celui-ci ne pourrait basculer qu'en renversant le tracteur.
Lorsqu'on emploie l'appareil 25 pour cueillir des fruits sur des arbres, il peut être tiré par un tracteur entre deux lignes d'arbres, et arrêté en un point central entre quatre arbres fruitierso La machine
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étant ainsi placée, on voit facilement que l'opérateur peut cueillir les fruits sur le quart de chacun des quatre arbres sans voir à déplacer la base de la machine. De plus., comme l'ouvrier porté par la cabine 106 commande le mouvement de la cabine relativement à la base, il n'y a pas besoin d'un autre ouvrier, et le cueilleur peut remplir quatre caisses placées sur l'étagère 211 avant de ramener la plate-forme au sol pour décharger les caisses pleines et prendre les caisses vides.
Comme on l'a indiqué précédemment, la transmission qui comprend les tiges de liaison 104 et 110, le levier de renvoi 101, le bras fixe 103 et le bras fixe 109, maintient toujours la plate-forme en position horizontale, relativement au plateau tournant 68, De plus, le vérin 58 et les leviers coudés 55 et tiges de liaison 61 constituent des organes supplémentaires permettant de niveler initialement le châssis 52 et le plateau tournant 68 dans chaque position nouvelle de la machine.
Il en résulte que, si la machine se trouve sur un terrain irrégulier ou incliné, la cabine 106 reste horizontale et son plancher 164 est également à peu près horizontal, ce qui permet à l'ouvrier de mieux travailler,et de se sentir.plus en sûreté que si l'ensemble du plancher 164 et de la cabine 106 était incliné.
Comme on l'a déjà fait ressortir, la transmission 117, 118 du cylindre hydraulique supérieur 112, 114 à la membrure supérieure 96 constitue un moyen permettant de faire tourner la membrure supérieure 96 sur environ 1800 relativement à la membrure inférieure 95, ce qui serait impossible autrement. En combinaison avec le fait que le plateau portant l'ensemble extensible des-membrures peut tourner indéfiniment= dans un sens ou dans l'autre sous l'effet des commandes provenant de la cabine, sans risque de tordre ou d'emmêler les-.canalisations souples et autres reliant le dessous du plateau à la cabine, ce système permet à l'ouvrier de se transporter luimême facilement dans un sens ou dans l'autre pour se placer dans toute position favorable au travail à effectuer.
Si l'on se réfère aux divers mouvements qui peuvent être transmis à la cabine 106, on voit facilement que le fonctionnement du cylindre inférieur et de sa tige de piston 93 permet un mouvement vers l'avant et vers l'arrière, ou vers l'extérieur et vers l'intérieur, spécialement lorsque la cabine est située immédiatement audessus de l'arbre distributeur inférieur, tandis que l'opération peut faire effectuer un mouvement directement ascendant ou directement descendant à la cabine lorsqu'elle est très près du sol ou bien à peu près dans le même plan horizontal que l'arbre distributeur inférieur.
On peut donc déplacer la cabine vers l'avant et vers le bas, dans le vide des branches d'un arbre, pour placer un ouvrier en position commode pour cueillir des fruits depuis l'arrière des branches, et pour retirer ensuite la cabine par un mouvement ascendant et de recul, sans abîmer les branches.
On voit également facilement que l'appareil 25 peut être commodément transporté dans la position repliée de la fig. 2, et qu'il peut être plus complètement rabattu pour la mise au repos, si on libère la tige de liaison supérieure 110 de l'axe 109, de façon que la plate-forme 106 puisse se rabattre vers le bas autour de son axe 108.
Si on le désire,un élément avant du châssis 26 peut être muni d'un type quelconque de vérin non représenté pour supporter l'extrémité avant du châssis quand on la libère de la barre d'attelage 34, et pour placer cette extrémité avant à une hauteur convenable, permettant de l'accoupler avec la barre d'attelage 34.
On peut envisager diverses autres modifications de l'appareil sans sortir de l'esprit ni du cadre de 1-'invention.