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MACHINE HYDRAULIQUE DESTINEE A PERCER DES TROUS TRANSVERSALEMENT AUX
ROUTES EN VUE D'Y FAIRE PASSER DES CONDUITES D'EAU, GAZ, etc.
Dans le but d'éviter de devoir effectuer des tranchées profondes dans les routes, afin de les faire traverser par des .conduites d'eau, de gaz, d'électricité et de téléphone par exemple;, on a déjà proposé de percer transversalement un trou de dimensions suffisantes pour y faire passer les conduites désiréeso Dans ce but, on a imaginé des machines hydrauliques fonctionnant comme un vérino
La présente invention a pour objet d'apporter aux machines de ce genre divers perfectionnements qui. simplifient le travail tout en lui imprimant uneplus grande régularité.
Ces perfectionnements portent essentiellement sur les points suivants : a) l'appareil est monocylindrique; b) le mécanisme de pression, soit le vérin, est fixé; c) le chariot central sert d'organe de poussée et de guidage pour les tubes à enfoncer; d) les tubes sont maintenus alignés par des berceaux faisant corps avec la machine.
Le dessin annexé représente, à titre exemplatif uniquement, une construction préférée de la machine conforme à l'invention. Dans ce dessins
Figo 1 est une vue en élévation latérale de la machine équipée d'un tube perceur;
Figo 2 est une vue en plan correspondante sans le tube perceur;
Figo 3 est une coupe par III-III de Figo 2;
Figo 4 est une coupe par IV-IV de Figo 2, et
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Figo 5 est une coupe par V-V de Figo 30
La machine à percer conforme à l'invention comprend essentiellement un corps rectangulaire ou bâti en métal 1 prolonge longitudinalement par deux profilés en U 2 . sensiblement de même hauteur formant intérieurement chemin de guidage.
Ces profilés 2 sont limités à leur partie libre par une plaque transversale 3 profilée à sa partie supérieure en forme de berceau 4, dans le but qui sera indiqué par la suite.
Le corps rectangulaire 1 ou bâti constituant un vérin hydraulique comporte un cylindre de travail central 5 et deux pompes à main 6 et 7 destinées à alimenter en huile séparément ou simultanément le cylindre 5.
Celui-ci est compris entre deux réservoirs 8 et 9 communiquant entre eux par trois conduits 10 et avec chaque corps de pompe 6 et 7 par des orifices respectifs 11.
Chacun des corps de pompe 6 et 7 débouche sous une certaine inclinaison à la surface supérieure du bâti 1 et présente à son sommet une partie filetée sur laquelle se visse une douille 12 formant garniture étanche pour un piston 13 par l'intermédiaire d'un écrou 14 et d'un chapeau 15 vissé sur ladite douille.
Chaque piston 13 se déplace dans un cylindre de pompe amovible 6'7', qui forme à sa partie inférieure un siège conique 6'', 7''adapté pour recevoir une partie de forme correspondante du piston 13, lorsque ceoui-ci est dans sa position inférieure (Figo 4). Un joint d'étanchéité 16 est prévu à la base du pi ston 13
Dans le fond de chaque corps de pompe 6 et 7sous le piston 13 est logée une soupape automatique à billes 17 présentant sur sa circonférence une cavité annulaire 18 susceptible de coïncider avec un orifice 11 foré dans le corps de pompe en vue de mettre en communication avec ce dernier le réservoir à huile correspondant 8 ou 90
Sous l'action de la dépression provoquée par la montée des pistons 13les billes de la soupape 17 se soulèvent et l'huile passe dans le corps de pompe sous le piston;
puis, lors de la descente de celui-ci,les billes étant appliquées sur leur siège,l'huile traverse la soupape suivant un conduit central percé dans celle-ci et qui l'amène dans un canal 20 reliant le fond de chaque corps de piston 6 et 7 au cylindre central 5 à l'arrière d'un piston de travail 21 mobile dans celui-ci.
La manoeuvre des pistons 13 s'effectue par l'intermédiaire d'un levier 22 articulé à l'extrémité de chaque piston et relié par une biellette 23 à un axe 24 porté par le bâti 1. Ce levier peut être prolongé de manière connue par un tuyau approprié afin de faciliter ladite manoeuvre.
Dans le cylindre central 5 peut se déplacer le piston de travail 21, qui se prolonge à l'avant par une longue tige 25 autour de laquelle s'enroule un ressort 26 prenant appui d'une part contre ledit piston et d'autre part contre une bague intérieure 27 d'une garniture d'étanchéité 28. Au-delà de celle-ci la tige 25 se termine par une rotule 29, raccordée à un chariot 30 guidé de part et d'autre dans lesprofilés en U 2, dont il a été question au début de cet exposé. Ce chariot 30 est profilé à sa partie supérieure en forme de berceau 31.
Le berceau médian 31 se combine avec le berceau antérieur 4 et avec un troisième berceau 32, que forme le bâti 2 à sa partie supérieure pour recevoir dans l'alignement désiré les tubes à enfoncer sous la route à traverser.
Pour effectuer le travail de percement à l'aide de la machine ainsi décrite, on utilise des tubes tels que 33 destinés à être enfoncés sous la route; ces tubes ont reçu avantageusement une longueur de 10500 mm et sont percés de trous 34 de 20 mm par exempletous les 150 mm, c'est-àdire la longueur d'une course du piston de travail 21. A son extrémité extérieure (Fig. 1) , le premier tube 33 est armé d'une pointe de défoncement 35
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en acier dur.
Préalablement au travail d'enfoncement, on creuse une fosse à l'endroit de départ dé la canalisation désirée;, jusqu'à la profondeur re- quise. La machine est alors soigneusement mise de niveau dans cette fosse et parfaitement orientée pour que les tuyaux sortent de l'autre côté de la route, à l'endroit désiré. On dépose alors le tuyau 33 muni de sa pointe
35 sur les berceaux extrêmes 4 et 32, et on introduit dans les trous oppo- sés 34 du tuyau une broche 36, qui se disposera à l'avant des branches ver- ticales du berceau médian 31.
Disposant de deux pompes 6 et 7,dont l'une 6 est adaptée à un travail préparatoire ou de moyenne résistance, soit par exemple huit ton- nes, tandis que l'autre 7 est adaptée à produire de gros efforts, soit par exemple quinze tonnes, on commence à actionner la pompe à basse pression
6, l'autre pompe n'entrant en action que si l'on rencontre un moellon, une racine -'-'arbre, etco La pointe du tube 33 s'enfonce ainsi en terre d'une longueur de 150 mm.
A ce moment, une soupape limiteuse de course, de con- struction connue, en relation avec chaque réservoir 8 et 9 et désignée par 37 en Figo 1 et 2,se déclenchée Pour permettre au chariot 30 de revenir en arrière,on pousse à fon d le levier 22 de la pompe 6 en arrière en le lais- sant dans cette position pendant tout le retour du piston 21 sous l'action de son ressort de rappel 26, tandis que la soupape 17 a permis à l'huile contenue dans la pompe 6 de retourner à son réservoiro
Un cycle étant ainsi terminé, il suffit de retirer la broche 36 et de lui faire traverser le trou suivant et ainsi de suite.
Les tubes 33 étant pourvus d'un dispositif d'emboitement réciproque approprié, on raccorde au. premier tube complètement enfoncé un second tube, puis à celui-ci un troisième tube et ainsi de suite suivant la longueur de percement désirée.
Les tubes peuvent être maintenus dans le sol pour servir, par exemple, de protection pour des tuyauteries et des câbles, ou en être retirés, par exemple dans le cas de terre compacte. Dans cette dernière alternative, on fixe à la pointe de défoncement 35 un anneau relié à une chaîne qui passe à l'intérieur des tronçons ou éléments de tuyaux, et on retourne la machine sur place pour la faire agir en sens inverse.
Les poignées 38 judicieusement réparties facilitent le transport et les manutentions de la machine.
Il est bien entendu que l'on pourrait apporter à la machine décrite ci-dessus des modifications purement constructives sans sortir du domaine de l'invention.
REVENDICATIONS.
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