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GUTEHOFFNUNGSHUTTE Sterkrade Aktiengesellschaft, résidant à OBERHAUSEN (Allem agne).
INSTALLATION DE FOURS POUR LA SIDERURGIE, POUR LA PRODUCTION D'ACIER PAR
EXEMPLE.
Les fours employés en sidérurgie se présentent généralement sous forme de tambours munis d'ouvertures aux deux bouts. Ainsi, par exemple, pour effectuer le chargement et le déchargement du four, on fait basculer ce dernier.
Conformément à l'invention, ce basculement peut être évité et 1? ensemble des manoeuvres peut être simplifié lorsqu'on fait usage de fours tournants ou basculants,dont l'axe de rotation ou de basculement garde sa position approximativement horizontale aussi bien pendant le chargement que pendant le déchargement, et lorsque chaque four individuel est monté sur un plateau tournant.
Les fours tournants ou basculants en question sont munis, par exemple, en plus des ouvertures centrales mentionnées ci-dessus, d'au moins une ouverture supplémentaire disposée excentriquement par rapport à l'axe de rotation ou de basculement, et qui peut servir au déchargement du four dans l'étendue du bain de fusion en faisant tourner le four sans écarter ce dernier de la position horizontale. L'exécution conforme à l'in- vention se prête particulièrement aux installations qui comportent plusieurs fours à plateau tournant disposés en ligneo
Ces caractéristiques du sujet de l'invention, ainsi que certai- nes caractéristiques supplémentaires, sont décrites ci-après sur la base d'un exemple d'exécution représenté par le dessin annexé.
Dans l'exemple précité, les quatre plaques tournantes, 1,2, 3,4 sont disposées sur une rangée, suivant la ligne, I-I. Chacune des pla- ques tournantes porte un four tournant ou basculant. Pour simplifier les choses, on n'a représenté sur le dessin que deux fours à tambour, 5 et 6 dont l'un 5. en coupe longitudinale et l'autre, 6 vu d'en haut. Les fours sont employés comme fours de fusion pour la production de l'acier, comme
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fours d'oxydation ou de réduction, ou comme fours à réchauffer. Dans ou parallèlement à l'axe de rotation ou de basculement de chaque four, ce der- nier est muni aux deux extrémités d'ouvertures 7-8 dont l'une 7 sert à l'ad- mission des gaz de chauffage, tandis que l'autre 8 sert à l'évacuation des gaz brûles.
Quand le four est en position de marche, ces deux ouvertures placées vis-à-vis l'une de l'autre (voir four N 5), sont fermées par des dispositifs fixes 9-10 dont l'un .2 contient placé coaxialement avec l'ouver- ture d'admission du four, un brûleur à oxygène ou à air enrichi d'oxygène, muni ou non d'un récupérateur, et alimenté au gaz, à l'huile ou au poussier de charbon, tandis que 10 contient un conduit d'évacuation des gaz brûlés.
A part les deux ouvertures axiales 6 et 1 ménagées dans les faces terminales du four, il a été prévu au moins une ouverture supplémentai- re disposée excentriquement par rapport à l'axe de rotation ou de basculement du four et qui peut être amenée à hauteur du bain de fusion quand on veut décharger le four. En principe, cette ouverture supplémentaire peut être ménagée indifféremment dans le corps ou dans une des faces terminales du four.
Lorsque les souffleries des brûleurs et les dispositifs d'évacua- tion des gaz de deux fours consécutifs sont disposées, en directions opposées, on peut, comme le montre le dessin, prévoir un canal d'évacuation commun par paire de fours ce qui permet de réduire considérablement la longueur de l'ins- tallation dans les cas où celle-ci comprend un grand nombre de fours. Si l'on adopte cette disposition, il est bon de subdiviser le canal d'évacuation par une cloison, tout au moins à son entrée, pour éviter que les brûleurs de deux fours consécutifs n'exercent une action réciproque et soient mutuel- lement influencés s'ils devaient être réglés à un régime différent.
Les brûleurs peuvent être construits de telle manière, que la flamme puisse être dirigée soit vers l'ouverture d'évacuation soit, en biais sur le bain de fu- sion, comme cela se pratique pour la fonte de mitraille.
Entre les installations de brûleurs 2. de fours adjacentes par paires, se trouve, légèrement décalé par rapport à la ligne des centres I-I des plaques tournantes, un dispositif de commande Il portant les organes nécessaires à la commande individuelle des deux fours. Avant de faire tour- ner un four au moyen de la plaque tournante, de sa position de fonctionnement dans celle qui convient au chargement et au déchargement (voir four N 6) il faut veiller d'une part à ce que le brûleur correspondant soit suffisamment modéré ou entièrement éteint, et d'autre part que l'ouverture d'évacuation des gaz brûlés soit fermée par une glissière. Afin d'éviter que ces précau- tions ne soient omises, le moteur commandant la rotation de la plaque tour- nante est interverrouillé en conséquence.
Le chargement du four avec des matières solides se fait au moyen d'un dispositif de chargement 12 dont le chariot se déplace sur des rails 13 parallèles à la rangée des fours. Ce dispositif de chargement introduit le contenu de chaque wagonet 15 par un déplacement perpendiculaire à la voie 13 dans l'une des deux ouvertures axiales du four, et de préférence dans celle par où se fait l'évacuation des gaz brûlés. Les wagonets 15 roulent sur des rails 14 parallèles aux rails 13.
Pour remplir le four d'une charge liquide, il est prévu un sup- port à gouttière 16 qui conduit dans le four la matière en fusion déversée d'une poche de coulée suspendue à une grue ou montée sur un wagonet de cou- lée. Comme le montre la figure, le support à gouttière 16 est disposé en retrait entre deux fours afin de ne pas gêner les mouvements des wagonets, et est amené en place au moment de l'emploi, en regard de l'ouverture de chargement du four au moyen du dispositif de chargement 12 par exemple. De cette manière, il est possible de faire passer les wagonets tout contre la tête du four que l'on désire charger, sans gêner d'aucune sorte les autres fours en service.
Pour décharger du four la matière fondue ou affinée, on fait tourner le four autour de son axe longitudinal de manière à amener l'ouver-
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ture excentrique dans la région de la matière liquide et de permettre ainsi l'écoulement de cette dernière. La coulée est alors reçue dans une poche 17 dont le trop-plein 18 déverse le laitier dans une deuxième poche 19.
Pour pouvoir observer incidemment le contenu du four, il suffit de faire tourner la plaque correspondante d'un angle relativement petit tel qu'il est représenté par la droite II-II de la figure, par exemple. Même pour le chargement et le déchargement, il n'est pas absolument nécessaire de faire tourner les plaques de 90 comme le montre la figure, si la mise en place du dispositif de charge ou de la poche de coulée peut se faire à un plus petit angle.
Lorsqu'on actionne une plaque tournante en vue de charger, de vider ou d'examiner le contenu d'un four,on peut éventuellement interrom- pre momentanément le mouvement de rotation ou de basculement du four autour de son axe ou d'un axe parallèle à ce dernier. De même, ce sont les carac- téristiques particulières du dispositif d'écoulement du four qui décident si le laitier est retiré en même temps que le métal en fusion, ou séparément.
Dans ce dernier cas, la poche de coulée et la poche à laitier devront être amenées successivement en dessous de l'ouverture d'écoulement.
Comme le montre la coupe longitudinale du four 2., les deux ou- vertures axiales 7-8 sont identiques et placées symétriquement par rapport au pivot de la plaque tournante. Vu que l'ouverture 1 du côté du brûleur est soumise aux très hautes températures des gaz en combustion et souffrira plus que l'ouverture d'évacuation des gaz brûlés, il peut y avoir avantage à intervenir les positions de ces deux ouvertures après un certain temps de service en faisant tourner la plaque de 180 , de façon à interchanger leurs rôles. A cet effet, on a disposé à l'extérieur des deux têtes de four, des chambrages annulaires 20 dans lesquels peut venir s'engager une glissiè- re de fermeture 21 faisant partie du brûleur.
Un avantage marquant résultant de l'invention, découle du fait qu'il n'est plus nécessaire de faire basculer complètement les fours moder- nes rotatifs ou à basculement en vue de les vider, même ceux dont l'envelop- pe est entièrement fermée, de même qu'il est possible de chauffer les fours Siemens¯martin, les fours de fusion, d'oxydation, de réduction ou de chauffe au moyen de brûleurs.
REVENDICATIONS.
1.- Installations de fours pour procédés sidérurgiques tels que la production de l'acier, comportant plus particulièrement une batterie de fours à tambour rotatifs ou basculants, disposés côte à côte sur des plaques tournantes, et conçue de telle manière que l'axe de rotation ou de basculement de chaque four garde une position approximativement horizontale aussi bien pendant le chargement que pendant le déchargement.