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ROBERTSHAW-FULTON CONTROLS COMPANY, résidant à GREENSBURG (E.U.A.) .
THERMOSTAT COMBINE AVEC UN SYSTEME DE REGLAGE AUTOMATIQUE DE VEILLEUSE.
La présente invention est relative à des systèmes de réglage combinés pour brûleurs à combustible gazeux, systèmes dans lesquels le dispositif de réglage de la température et le dispositif d'arrêt du brûleur de veilleuse agissent tous deux sur une seule soupape de réglage.
L'invention convient particulièrement,sans toutefois y êgtre limitée, aux chauffe-eau, chauffe bain et appareils analogues, fonctionnant au gaz dans lesquels les températures de l'eau doivent êtrr réglées dans des limites précises. Une seule soupape de réglage,sollicitée vers sa po- sition de fermeture,est utilisée pour le réglage de la température,et en tant que dispositifde coupure automatique de la veilleuseaffecté au brûleur principal, dispositif qui intervient en cas d'extinction de la flamme de la veilleuse.
La cadran de réglage de la température et le bou- ton à main du robinet à gaz principal sont disposés tous les deux sur la face antérieure du corps du dispositif de réglageafin d'être facilement accessible à l'usager. Etant donné que,lorsqu'il est fait usage du sys- tème de réglage automatique selon l'invention, on peut faire en sorte que l'arrivée du combustible soit complètement arrêtée tant au brûleur prin- cipal qu'au brûleur de veilleuse,on peut prévoir une soupape de veilleuse séparée et destinée à être amenée à la position de fermeture conjointement avec la soupape du brûleur principal.
Les moyens de réglage de la température comportent un premier dispositif thermique pouvant être actionné sur un coté de la soupape de réglage principale,de façon à produire l'ouverture de cette dernière en vue de fournir le combustible au brûleur principal, lorsque c'est néces- saire Afin de réaliser un allumage sûr du brûleur de veilleuse,un le- vier,qui fait l'objet de la présente invention,est amené à une position active sur le coté opposé de la soupape principale,en vue de maintenir cella-ci fermée à 1.'encontre de l'action dudit premier dispositif.
Toute- fois, un deuxième dispositif thermique peut ëtre actionné de façon à délo- ger le levier de sa position active après l' allumage du brûleur de veilleu-
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se et après que ce deuxième dispositif thermique a été chauffé, de sorte que l'on obtient un fonctionnement automatique de la veilleuse.
Dans un mode d'exécution préféré de l'invention, on a estimé que, pour réaliser un allumage s#r, il n'était pas nécessaire de conjuguer le robinet à gaz principal avec la soupape de veilleuse, étant donné que la soupape principale ne peut pas s'ouvrir tant que le systèaa à veilleu- se automatique n'a pas été préalablement amené à l'état actif. Ainsi, la position de "veilleuse", généralement marquée sur le bouton du robi- net principal devient superflue. Cette caractéristique permet de suppri- mer une source de perturbation et de difficulté due à l'impossibilité de mettre le dispositif en marche lorsque des moteurs peu qualifiés ont omis de faire coïncider l'indice du bouton avec le point de repère.
De plus, cet important objectif est réalisé par des moyens simples et éco- nomiques, qui comportent un nombre de pièces minimum. Un autre objet de l'invention consiste à établir un type d'appareil à l'abri des défaillan- ces, dans lequel toute fuite de combustible, qui serait due à des condi- tions anormales, est empêchée.
D'autres objectifs et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-après, considérée en regard des dessins annexés, dans lesquels :
La figure 1 est une vue d'élévation intérieure du dispositif de réglage.
La figure 2 est une vue d'élévation latérale du dispositif de réglage représenté dans la figure 1.
La figure 3 est une vue en coupe longitudinale, prise suivant la ligne III-III de la figure 1, mais représentée sur une échelle plus grande.
La figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 1.
La figure 5 est une vue en coupe partielle selon la ligne V-V de la figure 4.
La figure 6 est une vue en coupe partielle prise suivant la ligne VI-VI de la figure 3.
Robinet d'arrêt principal.
Comme montré plus particulièrement dans les dessins, le dispo- sitif de réglage selon l'invention comprend un bottier 10 muni à une de ses extrémités d'une ouverture d'entrée latérale 12 et, à l'autre extré- mité, d'une ouverture de sortie 14, pour le combustible. Un passage à combustible principal 16, qui traverse le boîtier 10, établit: la communi- cation entre le raccord d'entrée 12 et le raccord de sortie 14. Confor- mément à la disposition adoptée dans de tels appareils, des canalisations appropriées peuvent être prévues au raccord d'entrée 12 et au raccord de sortie 14., en vue de diriger le combustible , qui a traversé le passage 16, vers le brûleur principal (non représenté) de l'appareil auquel le système de réglage selon l'invention est appliqué.
L'écoulement du combustible entre le raccord d'entrée 12 et le raccord de sortie 14 est soumis au contrôle d'un robinet d'arrêt prin- cipal 18 qui fait saillie à l'extérieur depuis la face frontale du boîtier 10. Le robinet 18 est muni d'un passage d'angle 20, qui se déplace, à la suite d'une rotation manuelle du robinet 18, de fagon à établir ou à in- terrompre la communication, à travers le passage 16, entre le raccord d'en- trée 12 et le raccord de sortie 14.
Une manette ou un bouton 22 fixé à l'extrémité en saillie du robinet 18, porte l'index habituel pour les po- sitions d'ouvertures et de fermeture, cette dernière étant désignée par le mot "arrët", désigné par 23, tandis que le mot "marche"n'apparaît pas dans les dessins. les deux positions du robinet d'arrêt principal 18, dé-
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crite s ci-dessus,sont prévues pour coïncider à volonté avec un repère24 fixé au boîtier 10 dans une position appropriée
On peut faire usage de moyens appropriés pour limiter la ro- tation du robinet 18 à environ 1800 entre la position d'ouverture totale et celle de fermeture complète.
Ainsi, le bouton 22 peut être évidé sur sa face inférieure,9 déterminant ainsi une partie 26 en forme de jante qui comporte un évidement 28 en arc de cercle,qui s'étend entre la repère de "marche" et le repère 23 d'"arrët". les extrémités opposées de l'évide- ment 28 entrent alternativement en contact avec une tige 30 qui fait sail- lie à partir du boîtier 10 et qui pénètre dans 1-'évidement 28, cette tige servant de butée d'arrêt dans le but décrit. la bouton 22 est en outre établi en vue d'exécuter un mouvement axial et limité par rapport au robinet 18, de façon que le fond de la gorge
28 puisse entrer en contact avec la tige 30 et déplacer celle-ci dans la sens axial, vers l'intérieur du boîtier 10.
La tiga 30 pénètre dans le passage à combustible 16 et est sollicitée par un ressort à boudin 32 dans le sens de son émersion du boîtier 10; toutefois,le déplacement de la ti- ge 30 est limité par le fait qu'un collier 34, formé sur celle-ci entre en contact avec la paroi interne d'un écrou à chapeau 36 prévu sur le boï- tier 10 et à travers lequel la tige 30 émerge à l'extérieur.
Soupape de veilleuse. le boîtier 10 présente un bossage 38 faisant corps avec lui, situé sur un cbté du robinet d'arrêt 18 et muni d'une cartouche filtrante 40 pour le combustible destiné à la veilleuse. La paroi de fond de la car- touche filtrante 40 est placée convenablement à joint intime et à contact hermétique avec la paroi de fond du creux du bossage 38, tandis que la paroi extérieure de cette cartouche est écartée de la paroi intérieure de ce bossage, de façon à permettre un écoulement du combustible entre ces deux dernières parois. A cette fin, on prévoit dans le boîtier 10 un pas- sage 42 dont une extrémité communique avec une gorge 44 en arc de cercle prévue dans la paroi latérale du robinet d'arrêt 18 et qui forme un pro- longement de l'ouverture 20 de ce robinet.
La gorge 44 établie la commu- nication entre L'ouverture 20 et le canal 42 lorsque le robinet d'arrêt 18 a été tourné jusqu'à la position de "marche".
L'extrémité opposée du canal 42 communique avec le bossage creux 38 à proximité du centre de la cartouche filtrante 40, laquelle reçoit ainsi du combustible appelé à être filtré et à être débité à l'extrémité opposée de cette cartouche. Un canal de veilleuse 46 communique par une de ses extrémités avec l'espace situé entre la paroi extérieure de la car- touche filtrante 40 et la paroi intérieure du bossage creux 38, constituant ainsi un canal d'admission de combustible à la chambre de soupape de veil- leuse 48 formée dans le boîtier 10, sur un côté du robinet à combustible principal 18.
Un élément obturateur de soupape de veilleuse 50, monté dans la chambre 48, peut se déplacer dans les deux sens suivant un axe sen- siblement parallèle à celui de la 'tige 30, de façon à dégager ou à obturer un passage traversant un siège de soupape 52, supporté dans la chambre 48.
Un chapeau de fermeture 54 donne accès à l'organe obturateur 50, et de plus, forme une butée pour une extrémité d'un ressort à boudib- 56 qui sert à solliciter l'organe obturateur 50 vers son siège 52.
Un passage de sortie 58 communique avec le passage prévu dans le siège de soupape 52 et est de ce fait alimenté en combustible depuis le passage d'admission 46, lorsque l'organe obturateur 50 occupe sa posi- tion d'ouverture. L'extrémité opposée ou de sortie du canal 58 aboutit à un raccord approprié 60 prévu pour un conduit de veilleuse destiné à alimenter en combustible un brûleur de veilleuse (non représenté). L'or- gane de réglage habituel 62, prévu dans le passage 58, contrôle le passa- ge du combustible vers le brûleur de veilleuse.
La déplacement de l'organe obturateur 50 de la soupape de veilleuse entre ses positions d'ouverture et de fermeture est obtenu par
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l'actionnement d'une tige de soupape de veilleuse 64 qui traverse la ca- nal prévu dans le siège de soupape de veilleuse 52, cette tige étant convenablement cannelée ou présentant une section non circulaire, afin de permettre le passage du combustible le long de cette tige. La mem- brane d'étanchéité habituelle 66 est prévue pour l'extrémité de commande de la tige de soupape 64, afin d'empêcher les fuites de la chambre 48.
La tige de soupape 64 est munie,sur la face de la membrane d'étanchéité
66 opposée à cette tige, d'une tête de commande 68. laquelle constitue un moyen approprié pour déplacer l'organe obturateur de soupape 50 vers la position d'ouverture,lorsque c'est nécessaire. Ce déplacement est assuré au moyen d'un levier de soupape de veilleuse 70 qui s'étend depuis la tige 30 et dont l'extrémité d'actionnement ou libre peut se déplacer de façon à entrer en contact de commande avec la tëte de commande 68.
L'extrémité libre du levier 70 est perforée d'une manière appropriée en vue de recevoir un prolongement en forme de cheville de guidage 7l, so- lidaire de la tëte 68. Le levier 70 est monté à pivotement, en un point situé entre ses extrémités, dans une console 72 fixée à la paroi intérieu- re du boîtier 10.
Mécanique de la soupape de réglage.
Comme on l'a indiqué plus haut,l'invention prévoit une seule soupape de réglage pour contrôler les températures et pour agir comme soupape d'arrêt automatique de l'arrivée du combustible du robinet prin- cipal,lorsque la flamme du brûleur de veilleuse s'éteint. A cette fin, le boîtier 10 est muni d'un siège de soupape annulaire 73 disposé de façon à s'interposer dans le passage du combustible venant du raccord d'entrée 12 et se dirigeant vers le raccord de sortie 14 à travers le passage à combustible principal 16. Un bossage axial creux 74, formé à l'intérieur du siège de soupape annulaire 73,constitue un guidage pour une tige de soupape 76 qui peut se déplacer à coulissement dans les deux sens dans ce guidage.
La tige de soupape 76 présente un alésage axial destiné à recevoir un mécanisme à mouvement perdu, constitué par un plon- geur 81 et un ressort de mouvement perdu 75. la plongeur 81 est solli- cité vers l'extérieur de la tige de soupape 76 par le ressort 75, ce mou- vement relatif étant limité par une butée qui se présente sous la forme d'un manchon 77,qui entre en contact avec un collier 79 formé sur le plongeur 81.
Une soupape à disque 78 est montée sur la tige de soupape 76 de façon à exécuter des déplacements alternatifs axiaux solidairement avec celle-ci, dans les positions d'ouverture et de fermeture, par rap- port au siège de soupape 73. L'obturateur de soupape 78 est normalement sollicité 'vers le siège de soupape 73 par un ressort à boudin 80 qui agit entre un chapeau de fermeture 82 supporté par le boîtier 10, d'une part et l'extrémité J'actionnement ou libre 84 d'un levier de commande 86, d'autre part.
Un deuxième ressort à boudin 88 agit entre l'extrémité li- bre 84 du levier 86 et l'organe obturateur 78, de façon à écarter ces éléments l'un de l'autre. le levier de commande 86 est convenablement plié,de façon à présenter une forme coudée qui lui permet de suivre le canal à combusti- ble 16. l'extrémité de ce levier opposée à la soupape 78 étant réunie à pivotement à la console 72.
La partie médiane du levier 86 constitue une deuxième partie d'actionnement, laquelle est munie d'une perforation appropriée en vue de recevoir le prolongement 71 en forme de cheville de guidage cette partie médiane chevauchant l'extrémité libre du levier 70 de la soupape de veilleuse Il est fait usage de moyens qui seront dé- crits dans la suite et qui servent à déplacer la partie intermédiaire, c'est-à-dire la deuxième partie d'actionnement du levier de commande 86, de façon à l'amener dans la position active par rapport au levier de sou- pape de veilleuse 70,ainsi que pour déplacer l'extrémité libre, c'est-à- dire la première partie d'actionnement 84, de ce levier de commande 86,
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de façon à l'amener dansune position active par rapport à l'organe ob- turateur de soupape 78. Dans la position active décrite ci-dessus, l'or- gane obturateur de soupape principale 78 et l'organe obturateur de soupa- pe de veilleuse 50 sont maintenus tous deux dans une position ouverte, de façon à alimenter en combustible le raccord de sortie principal 14 et le raccord de sortie de veilleuse 60respectivement.
Le bossage axial creux 74 constitue une paroi d'une chambre 90 prévue dans le boîtier 10 et qui abrite un système à détente brusque 74 de forme courante et comprenant un mécanisme à déclic 92 et un élément d'appui annulaire 94, ce système étant destiné à actionner l'organe obtu- rateur 78 de façon à l'amener à la position d'ouverture à l'encontre de la sollicitation exercée par la ressort à boudin 88. le mécanisme à dé- clic 92 est en prise de commande avec le plongeur 81 du mécanisme à mou- vement perdu, lequel agit normalement comme un tout rigide, comme il sera décrit dansla suite. L'élément d'appui 94 porte un bouton d'appui 96 qui émerge à travers une bague d'étanchéité 98 qui constitue une paroi op- posée pour la chambre 90, ce bouton pénétrant dans un évidement 99 formé sur le boîtier 10.
Réglage de la température.
Des moyens sensibles à la chaleur et destinés à actionner l'or- gane obturateur de soupape 78 par l'entremise du mécanisme à disque à dé- clic 92-96 sont supportés par une boite à thermostat 100, fixée à la paroi extérieure du boîtier 10, transversalement à l'évidement 99. la boîtier 100 peut présenter la forme courante,prévue pour la fixation du boîtier de réglage 10 au réservoir du chauffe-eau. L'élément habituel à tige et à tube ,respectivement 102, 104, émerge de la boîte 100 et pénètre dans le réservoir du chauffe-eau. Conformément à la pratique courante établie pour de tels dispositifs, la tige 102 possède un coefficient de dilatation thermique relativement faible,tandis que le tube 104 accuse un coeffi- cient de dilatation thermique élevé.
Par suite de la différence de ces coefficients qui se manifeste sous l'influence de la chaleur de l'eau con- tenue dans le réservoir d'eau, l'élément 102 constitué par la tige est amené à se déplacer vers l'extérieur du boîtier 10.
L'élément.-tige 102 pénètre dansl'évidement 99 sur un coté du bouton d'appui 96 et agit sur un levier de liaison comportant une extré- mité d'actionné ment et supporté sur le bouton d'appui 96. L'extrémité opposée du levier 106 est soumise à l'action d'une vis de réglage 108 qui s'étend à travers le boîtier 10 suivant un axe sensiblement parallè- le à celui de l'obturateur de soupape 78.
Un bouton de réglage 110,sup- porté par la vis de réglage 108, sert à régler la température appelée à être maintenue par l'élément à tige et à tube 102, 104 Le bouton de commande 22 du robinet à gaz et le bouton de réglage de température 110 sont tous les deux disposés sur la face frontale du boîtier 10, afin d'ëtre aisément accessibles à l'usager. Un organe élastique,sous la for- me d'un ressort plat 112, est supporté par le bouton d'appui 96, de fa- gon à ëtre en prise de commande avec le levier 106, de manière à mainte- nir ce dernier en contact avec le bouton d'appui 96 et la vis de régla- ge 108,re speetivement Réglage automatique de la veilleuse.
Le système de réglage automatique de veilleuse par pression de vapeur,qui fait l'objet de la présente invention,est établi de façon que l'élément à tige et à tube 102, 104 soit dans l'impossibilité de vaincre l'effort de sollicitation auquel est soumis l'obturateur de sou- pape 78, tant que le brûleur de veilleuse de l'appareil maintient une flamme. Le système de réglage automatique de la ve illeuse selon l'inven- tion comprend un dispositif d'actionnement muni d'un élément 114 en for- me de bulbe,un tube capillaire 116 et une boite-membrane 118, comme cela est courant dans de tels dispositifs. Ce dispositif est réuni d'une fagon
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réglable au boîtier 10, grâce à la prévision d'un manchon fileté 120 au voisinage de la boite à membrane 110.
Cette dernière boîte est contenue dans une chambre 122, qui communique avec le passage d'écoulement 16 au voisinage de la tëte d'actionnement 68 de l'organe obturateur 50 de la soupape de veilleuse
L'élément en forme de bulbe 114 contient une certaine quanti- té de mercure qui est soumise à l'évaporation lorsque l'élément en forme de bulbe est chauffé à une température suffisante, ce mercure servant à actionner la boite-membrane 118 en provoquant la détente de celle-ci, ce mouvement se produisant le long d'un axe transversal par rapport à l'or- gane obturateur 78 de la soupape principale et à l'organe obturateur 50 de la soupape de- veilleuse Il est fait usage de moyens destinés à trans- mettre le mouvement de la boite-membrane 118 &u levier de commande 86,
en agissant sur la partie intermédiaire ou deuxième partie d'actionnement de ce levier, partie qui est supportée sur le prolongement 71 en forme de cheville de guidage de la tête d'actionnement 68 de l'obturateur de sou- pape de veilleuse 50. À cette fin, un levier coudé de liaison est monté à pivotement par son extrémité 126 sur une paroi de la chambre 122, l'ex- trémité libre 128 de ce levier chevauchant une partie intermédiaire ou une deuxième partie d'actionnement du levier de commande 86 et étant mu- nie d'un orifice approprié, destiné à recevoir le prolongement 71 en forme de cheville de guidage. La partie intermédiaire du levier de liaison coudé 124 est munie d'une fente 130 que traverse une cheville 132 suppor- tée par la boite-membrane 118.
Comme montré plus clairement dans la fi- gure 5, la liaison à cheville et à fente 132, 130 sert à déterminer la po- sition latérale du levier 124 par rapport à la chambre 1229 ainsi qu'à recevoir la poussée exercée par la boîte -membrane 118 lors de la détente de celle-ci.
Fonet ionneme nt
Le dispositif de réglage est amené à l'état de fonctionnement par une manoeuvre manuelle consistant à tourner le bouton 22 de la position "arrët" à la position "marche" et à le pousser axialement. Le mouvement du bouton 22 vers l'intérieur sert à mettre le fond de la gorge 28 de ce bouton en contact avec la tige 30, laquelle se déplace ensuite dans le sens de son propre axe , par rapport au boîtier 10.
A la suite de ce mouvement, le levier de soupape de veilleuse 70 est amené à tourner sur la consola 72 dans le sens des aiguilles d'une montre, si l'on considère la figure 3, ce qui oblige la tige 64 de la soupape de veilleuse à se déplacer vers la gauche et à lever l'obturateur de soupape de veilleuse 50. combustible arrive désormais depuis le raccord d'entrée 12 en se dirigeant par le passage d'angle 20 prévu dans le robinet d'arrêt principal 18, la gorge 44 en arc de cercla, le passage 42, la cartouche filtrante 40, le bossage creux 38, le canal 46, le siège 52 de la soupape de veilleuse et le passage 38, pour arriver au raccord 60 allant vers le brûleur de veilleuse.
Il y a lieu de remarquer que le pivotement du le- vier 70 de la soupape de veilleuse autour de son pivot solidaire de la con- sole 72 n'est accompagné d'aucun mouvement, pivotant ou autre, du levier de commande 86. Par conséquent, le combustible ne peut pas s'écouler à ce moment vers- le raccord de sortie principal 14, étant donné que l'organe obturateur 78 dE!! la soupape principale est sollicité par la ressort de soupape principal 80 dans le sens de son application sur son siège 73.
Le combustible qui s'échappe du brûleur de ve illeuse est en- suite allumé par une manoeuvre manuelle, cependant que le bouton 22 est enfoncé. La flamme de la veilleuse chauffe la bulbe 114, située au voi- sinage du brûleur de veilleuse, de sorte que le mercure contenu dans cette bulbe se vaporise.
le déplacement,qui en résulte, de la boïte-mem- brane 118 amène le levier de liaison coudé 124 à pivoter autour de son extrémité d'articulation 126 dans un sans opposé à celui des aiguilles
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d'une montre si l'on regarde la figure 4. Comme l'extrémité libre du levier 124 chevauche la partie intermédiaire du levier de commande 86, il se produit à ce moment une rotation de ce dernier levier dans le sens des aiguilles d'une montre, si l'on considère la figure 3.
Le déplace- ment de l'extrémité libre 84, c'est-à-dire de la partie agissant en pre- mier lieu du levier 86, surmonte l'effort de sollicitation exercé par le ressort de soupape principal 80, de sorte que l'organe obturateur 78 de la soupape principale peut se déplacer en vue d'atteindre sa position d'ouverture Simultanément, le déplacement de la partie intermédiaire, c'est-à-dire, de la partie agissant en deuxième lieu, du levier de com- mande 86, agit sur le levier 70 de la soupape de veilleuse, lequel est amené dans une position dans laquelle il maintient l'organe obturateur
60 de la soupape de veilleuse à l'état ouvert. Par conséquent, aussi longtemps que la boite-membrane 118 demeure à l'état détendu, l'organe obturateur de la soupape de veilleuse reste dans la position d'ouverture.
L'usager peut désormais relâcher le bouton 22, ce qui a pour effet un déplacement du plongeur 30 vers la gauche, si l'on considère la figure 3, tandis que le levier 70 de la soupape de veilleuse demeure dans la position résultant de son pivotement, cela grâce au chevauchement en- tre ce levier et le levier 86. On peut admettre qu'à ce moment la 'tige
122 du dispositif thermostatique à tige et à tube 102, 104 occupe une position avancée dans l'évidement 99, étant donné que l'eau dans le ré- servoir est encore froide et que l'élément tubulaire 104 n'est pas encore dilaté.
Par conséquent, l'extrémité du levier de liaison 106, extrémité -qui est en contact avec le bouton de poussée 96, est déplacée par la tige
102 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, si l'on con- sidère la figure 3, la déplacement s'effectuant avec, comme point d'ap- pui, la vis de réglage 108. Un tel déplacement du bouton de poussée 96 a pour effet que le mécanisme à déclic 92, 94 se détend brusquement et ac- tionne l'organe obturateur 78 de façon à l'amener à la position d'ouver- ture. Le dispositif se trouve ainsi dans la position de fonctionnement normale, compte tenu de la température déterminée par le bouton de ré- glage de température 110.
A mesure que la température de l'eau dans le réservoir s'élè- ve,la tige 102 se retire du boîtier 10 et l'effort exercé par le levier 106 sur le bouton de poussée 96 cesse de se manifester. Ainsi,l'organe obturateur 78 se déplace par rapport au siège de soupape 73, en vue d'oc- cuper la position de fermeture afin d'arrêter l'arrivée du combustible au brûleur principal à travers l'orifice de sortie 14. Cette navette de l'organe obturateur 78 entre ses positions d'ouvertur et de fermetu- re se poursuit aussi longtemps que cela est nécessaire en vue de mainte- nir la température déterminée par le bouton de réglage de température 110.
Dans le cas où la flamme du brûleur de veilleuse vient à s'é- teindre, la bulbe 114 se refroidit, de sorte que la boite-membrane 118 est amenée à se contracter La mouvement qui en résulte du levier cou- dé 124, mouvement effectua dans le sens des aiguilles d'une montre (fi- gure 4) a pour effet d'éliminer l'effort de retenue agissant sur le le- vier de commande 86.
La ressort de soupape principal 80 peut ensuite exercer sa poussée sur le levier de commande 86, lequel est amené à tour- ner dans le sensopposé à celui des aiguillesd'une montre, si l'on con- sidère la figure 3,de telle sorte que l'organe obturateur 78 de la sou- pape principale est amené dans la position de fermeture, interrompant ainsi le passage du combustible à travers l'orifice de sortie principal 14. Simultanément, l'organe obturateur 50 de la soupape de veilleuse se déplace, pour occuper sa position de fermeture, sous la poussée du ressort 56 de la soupape de veilleuse, ce qui peut avoir lieu désormais grâce au fait que la poussée exercée par la partie intermédiaire du le- vier de commande 86 n'agit plus sur la tête de commande 68.
L'organe obturateur 78 de la soupape principale demeure fermé malgré le refroidissement de l'eau dans le réservoir et le déplacement
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vers la gauche qui résulte de ce refroidissement, de la tige 102. si l'on considère la figure 3. Ainsi, dans le cas où ce déplacement de la tige 102 se produit dans Les conditions qui viennent d'être décrites, le mé- canisme à déclic 92, 84 se détend brusquement, sans qu'il en résulte un préjudice quelconque,grâce à l'intervention du mécanisme à mouvement per- du . La ressort 75 est comprimé dans ce stade de .fonctionnement par sui- te du déplacement du plongeur 81 solidaire du mécanisme à déclic.
Il résulte de ce qui précède que la présente invention permet d'établir un dispositif de réglage sans interconnexion entre le robinet à gaz principal 18 et la soupape de veilleuse 50 et sans qu'il soit né- cessaire de sacrifier la sécurité de l'allumage. De plus, au cas où le système de réglage automatique- de la veilleuse aurait une défaillance au cours du fonctionnement normal, à la suite d'une fuite ou de tout autre défaut du système à pression de vapeur, la boite- membrane 118 ne pourrait pas se détendre et l'organe obturateur 78 de la soupape principale,de même que l'organe obturateur 50 de la soupape de veilleuse se fermeraient immédiatement. Le fonctionnement, dans ce cas, est donc analogue à celui qui se présente à la suite de l'extinction du brûleur de veilleuse, de sorte qu'il se produit un arrêt de sécurité du dispositif de réglage.
Il est bien entendu que de nombreuses modifications peuvent être apportées aux détails de construction et à la disposition des or- ganes de la présente invention, cela sans dépasser le cadre de celle-ci.
REVENDICATIONS.
1.- Mécanisme de réglage pour fluide, comprenant: deux organes obturateurs pouvant se déplacer entre une position de fermeture et une position d'ouverture et sollicités vers la position de fermeture ; des moyens actionnés à la main et destinés à surmonter l'effort de sollici- tation agissant sur un premier de ces organes obturateurs; des moyens sensibles à la chaleur destinés à surmonter l'effort de sollicitation agissant sur un deuxième de ces organes obturateurs;
un levier s'éten- dant entre les deux dits organes obturateurs, un premier tronçon actif de ce levier pouvant être amené dans une position active, en vue de main- tenir la fermeture dudit deuxième organe obturateur, ainsi qu'un deuxiè- me tronçon actif pouvant ëtre amené dans une position active en vue de maintenir l'ouverture dudit premier organe obturateur; et, un dispositif capable d'extension et de contraction et réuni par une liaison de com- mande audit levier, de telle sorte que, dans une situation dudit dispo- sitifledit deuxième organe obturateur est maintenu dans une position de fermeture, à rencontre des moyens sensibles à la chaleur,tandis que, dans une autre situation de ce dispositif, ledit premier organe obtura- teur est maintenu dans une position d'ouverture.