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INSTALLATION POUR L'EXTINCTION DE COKE INCANDESCENT DANS UNE TOUR D'EXTINCTION
DU COKE.
La présente invention est relative à une installation pour l'ex- tinction de coke incandescent dans une tour d'extinction du coke, et elle a pour but de simplifier la manoeuvre de cette installation et de la rendre insensible vis-à-vis de perturbations ou vis-à-vis d'une inattention de la part du personnel de service.
Dans les installations utilisées jusqu'à présent pour l'extinction de coke incandescent au moyen d'eau dans une tour d'extincticn. du coke on procède, en général, de telle manière qu'un levier faisant saillie latéralement et disposé sur le chariot d'extinction ouvre la soupape de la conduite de l'eau d'extinction au moment où le chariot d'extinction pénètre dans la tour d'extinction. La disposition dé la soupape précitée est telle que lorsque le chariot d'extinction occupe la position correcte au-dessous de l'installation d'arrosage, ladite soupape se trouve à hauteur de la cabine du conducteur de la locomotive poussant le chariot d'extinction.
Lorsque le temps prescrit pour l'extinction s'est écoulé, le machiniste se trouvant sur la locomotive a alors à refermer à la main la soupape de l'eau d'extin- ction .
Cette installation n'est pas complète en tous points. Si, par exemple, il est nécessaire, pour une raison quelconque de faire passer de l'autre côté, à travers la tour d'extinction, un chariot d'extinction non rempli de coke incandescent, il faut également dans ce cas désenclencher la soupape de l'eau d'extinction, tandis que le machiniste doit arrêter son train d'extinction, pour refermer à la main la soupape de l'eau d'extinction.
Par ailleurs, l'actionnement à la main de la soupape de l'eau d'extinction par le machiniste de la locomotive est, dans certains cas, peu commode et prend du temps.
La présente invention a pour but de simplifier la manoeuvre de l'installation d'extinction et de permettre de traverser quand on le désire
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la tour d'extinction, sans que cette traversée provoque systématiquement la mise en marche de l'arrosage avec l'eau.
L'installation conforme à l'invention et destinée à l'extinction de coke incandescent consiste essentiellement, en actionnant très brièvement un bouton-poussoir prévu sur la locomotive pour le chariot d'extinction, à fermer un circuit électrique qui, lors de l'approche du chariot d'extinction de la tour d'extinction, transmet, par l'intermédiaire d'un bras de contact prévu sur la locomotive et frottant sur un rail conducteur une tension électrique depuis la locomotive à une soupape de commande préalable actionnant la soupape principale de l'eau d'extinction, tandis qu'on prévoit dans le circuit de courant le contact d'un relais auxiliaire qui est actionné par un relais temporisé déterminant la durée d'extinction et mis en marche en même temps que l'actionnement du bouton-poussoir.
Le rail conducteur mentionné se trouve simplement au voisinage direct de la tour d'extinction du coke,parce que la transmission d'impulsions de commande à la soupape de commande préalable n'est nécessaire que lors de l'approche du chariot d'extinction de la tour d'extinction. Pour faire connaitre sans peine au machiniste que le bras de contact se trouvant sur la locomotive est passé sur le rail de contact prévu à proximité de la tour d'extinction, un dispositif indicateur est prévu sur la-locomotive, de préférence une lampe à incandescence, qui s'allume dès que la transmission d'impulsions de la locomotive à la soupape de commande préalable est possible. L'allumage de la lampe avise donc le machiniste qu'il peut ou doit prendre d'autres mesures pour la mise en marche de l'installation d' extinction.
Pour qu'il soit possible, à tout moment désiré, d'arrêter le processus d'extinction, même avant que ne soit écoulé le temps prédéterminé d'extinction, il est encore prévu sur la locomotive un interrupteur à bouton-poussoir qui ouvre le circuit par lequel l'impulsion de commande est transmise à la soupape de commande préalable et interrompt ainsi l'arrivée de l'eau à l'installation d'arrosage dans la tour d'extinction.
Le machiniste est aussi toutefois en mesure, lorsque le temps d'extinction est écoulé., de le prolonger en actionnant un contact d'enclenchement à bouton-poussoir, dans le cas où cela serait nécessaire pour une raison quelconque.
En conséquence, l'installation conforme à l'invention se différencie de celle connue jusqu'à présent essentiellement par le fait que le machiniste n'a plus qu'un bouton-poussoir à actionner pour mettre en marche l'installation d'extinction ou pour interrompre son fonctionnement.
Dans le cas où la tour d'extinction devrait être traversée sans que l'on mette en marche l'arrivée d'eau d'extinction, ceci est possible selon l'invention si le machiniste, malgré l'allumage de la lampe indicatrice, n'actionne pas le bouton-poussoir d'enclenchement prévu pour la mise en marche de l'arrivée d'eau d'extinction.
L'installation conforme à l'invention est représentée schématiquement et à titre d'exemple sur le dessin annexé.
La tour d'extinction 1 est pourvue d'une installation d'arrosage 2 recevant l'eau des réservoirs surélevés par l'intermédiaire d'une conduite contrôlée par la soupape principale pour l'eau d'extinction. Cette soupape principale 1 pour l'eau d'extinction est actionnée par une soupape 4 de commande préalable, cette dernière étant enclenchée ou désenclenchée par voie électrique à l'aide d'un système magnétique 4a.
Le courant nécessaire pour le moteur d'entraînement de la locomotive est prélevé à trois lignes de contact R, S, T. Parallèlement à ces lignes de contact, par exemple sous la forme d'une quatrième ligne de contact ou aussi d'un rail conducteur disposé au voisinage des rails sur lesquels se déplace la locomotive, est disposé un rail conducteur 6 qui cependant n'existe qu'au voisinage direct de la tour d'extinction. Entre la locomo- tive et ce rail conducteur 6, on établit un contact à l'aide d'un bras de contact 7 pouvant être rabattu et relevé.
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Sur la locomotive se trouve une boite d'enclenchement renfer- mant les groupes d'enclenchement de commande 2, le groupe de relais tempo- risés 10, le groupe 11 de relais auxiliaires et, en outre, une lampe-signal
12. Parmi ces installations, seuls les interrupteurs de commande du groupe
9 doivent être actionnés à la main. Il s'agit dans le cas considéré d'in- terrupteurs à pression quin'exécutent le processus d'enclenchement que tant que l'on exerce une pression sur eux et qui, lorsqu'on relâche la pression exercée, reviennent aussitôt dans leur position d'origine.
Si on suppose que le wagon d'extinction poussé par la locomo- tive s'approche par la gauche de la tour d'extinction 1 le fonctionnement est le suivant
Dès que le bras de contact 7, venant de la gauche, se déplace sur la ligne de contact , la lampe-signal 12 est reliée à l'une de ses extrémités, à la ligne R, par l'intermédiaire du contact d'enclenchement
9b qui normalement est toujours fermé, et à son autre extrémité, à la ligne T, par l'intermédiaire de la ligne de contact µ et de la bobine magnétique ±. La lampe-signal s'allume et indique en conséquence que le moment est arrivé, si on le désire, de mettre en marche l'arrivée d'eau d'extinction. Le machiniste n'a plus, dès que le wagon d'extinction à pénétré complètèment dans la tour'd'extinction, qu'à actionner le contact 9a à bouton-poussoir.
Ceci a pour effet de mettre en action le relais à temps 10, sans que, toutefois, il provoque un processus d'enclenchement.
En même temps, la.bobine de relais ],la du relais auxiliaire 11 est excitée de telle sorte que les contacts 11b et 11c sont fermés. Le contact 11b assure le fonctionnement ultérieur du relais 10, bien qu'entre temps le contact 9a à bouton-poussoir ait été de nouveau ouvert par relâchement du bouton-poussoir. Simultanément avec l'actionnement de ces deux relais une tension est transmise à l'aide du contact 11c et par l'intermédiaire du bras de contact 1 au rail conducteur 6, si bien que le système magnétique 4a reçoit alors du courant et que la soupape 4 de commande préalable est actionnée. Cette dernière, à son tour, ouvre la soupape principale 2 pour l'eau d'extinction.
Lors de l'actionnement du commutateur 9a à boutonpoussoir, la lampe signal 12 s'éteint par suite du court-circuitage du contact 11c maintenant fermé. Le relais à temps, dont le temps d'excitation peut être réglé, fonctionne alors pendant un certain temps et ouvre alors le contact 10b lorsque le temps d'extinction est écoulé.. Ceci a pour effet d'interrompre l'amenée de courant à la bobine de relais 11a c'est-à-dire que le relais auxiliaire fait défaut.
L'impulsion transmise au rail conducteur 6 par le contact 11c est également interrompue, de sorte que la soupape ¯4 de commande préalable actionne la fermeture de la soupape principale ± pour l'eau d'extinctiono Dans le cas où le temps d'extinction qui s'est écoulé n'aurait pas suffi à l'extinction complète du coke, le machiniste peut, en actionnant l'interrupteur 9a à boutonpoussoir, mettre en marche à nouveau le processus d'extinction, sans qu'il soit nécessaire de déplacer le wagon d'extinction. Il peut interrompre ce processus d'extinction mis à nouveau en marche, en actionnant 1' interrupteur 9b à bouton-poussoir, et ce à tout moment voulu.
Si le machiniste désire déplacer le wagon d'extinction à travers la tour d'ex- tinction, sans que l'installation d'arrosage soit enclenchée, ceci a lieu très simplement avec l'installation conforme à l'invention, si malgré l'allumage de la lampe 12, il n'actionne pas l'interrupteur 9a à boutonpoussoir.
REVENDICATIONS.
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