<Desc/Clms Page number 1>
EMI1.1
Dispositlt de proteot1Qn oontre une tension de 6 il+ ---- --, +---ce-+--+-----+--- -------------+-------tact trop élevâe, dans la sQudure êleotr1e à ltarc.
-+- O++------- ------- ---------+++- -oo--ce-------
La présente Invention se rapporte à un dispositif de protection contre une tension de contact trop élevée, dans la soudure électrique à l'arc.
Dans la soudure électrique à lare, il y a lors de la mar- che à vide, c'est à dire lorsqu'on ne soude pas, une tension d'environ 60 à 80 volts entre l'électrode et la pièce à trai- ter. Cette tension est dangereuse lors du travail. on l'a par conséquent abaissée par divers moyens après l'allumage de l'arc, c'est à dire en fonctionnement, jusqu'à la tension nécessitée par l'arc d'environ 20 à 30 volts. On a par exem- ple divisé la tension élevée de marche à vide par un divi- seur de tension dont une des parties de résistance est mise en circuit pour la marche à vide tandis qu'en fonctionnement elle est mise en court-circuit par un solénoide et qu'alors seule l'autre partie de la résistance fonctionne.
On connaît en outre des dispositifs qui fonctionnent avec des commuta-
<Desc/Clms Page number 2>
teurs automatiques, la bobine du commutateur automatique étant actionnée soit par une bobine de tension, soit par une bobine de courant.
Ces dispositifs connus de protection contre une tension de contact trop élevée n'ont tous donné toutefois aucun résul- tat, car ils sont de construction trop compliquée et présen- tent une forte usure aux contacts de commutation. On constate avant tout l'inconvénient que lors de variations de la tenaient lorsque la surface de l'objet à souder n'est pas tout à fait propre ou que l'arc ne peut s'allumer immédiatement, le con- tact du commutateur automatique produit des chocs ou bien la pression de contact laisse à désirer. Les contacts doivent par conséquent être remplacés après 3-4 semaines tout au pltxs.
En outre une surveillance continuelle des dispositifs est né- cessaire.
Suivant la présente invention, les inconvénients des dis- positifs de protection connus sont évités par le fait qu'on intercale dans le circuit de soudure une bobine de courant montée sur une branche d'un aimant à deux branches, dont l'au- tre branche possède une bobine de tension raccordée à un transformateur d'économie et reliée à un contact du commuta- teur principal et à l'électrode;
lors du contact de l'électro- de avec la pièce à traiter, cette bobine de tension ferme le commutateur principal par l'intermédiaire d'un contact auxi- liaire et devient en même temps sans courant, tandis que lorsque le courant de soudure cesse après que l'aro a été rom- pu à l'électrode, le commutateur principal est détaché sans oourant par la mise sans courant de la bobine de courant de l'aimant à deux branches et par l'ouverture qui en résulte du contact auxiliaire.
Dans le dispositif de protection suivant la présente invention, tous les défauts d'uniformité du courant de soudure
<Desc/Clms Page number 3>
ou de la tension de soudure sont maintenus écartés du commutateur principal, car ce dernier est raccordé à la tension restant constante du réseau. La tension de marche à vide du transformateur de soudure ne peut jamais dépasser une valeur minime déterminée. A l'instant où le commutateur principal est fermé, la tension de marche à vide est mise hors circuit.
On évite de cette manière, lors de l'allumage de l'électrode, des chocs dans le commutateur principal. 'Un autre avantage consiste en ce que dans le cas de la répétition très fréquente de la commutation pour la soudure, l'extinction de l'arc ou l'ouverture de circuit se produit toujours à l'électrode.
Ensuite la bobine de courant de l'aimant à deux branches la- che le contact auxiliaire et ce dernier ouvre le commutateur principal sans courant. Les contacts de ce dernier ne sont donc pas sollicités et ont ainsi une durée d'existence qui vaut un multiple de la durée mentionnée au début dans les montages connus.
Le dispositif de protection suivant la présente invention est expliqué à titre d'exemple sur le dessin à l'aide d'un schéma de montage.
Le transformateur de soudure 2, relié du côté de la haute tension en 1 à la tension du réseau, est raccordé du côté de la basse tension par une ligne 3 à la terre .2 au point de soudure 4, et il conduit au moyen d'une ligner jusqu'au commutateur principal 7. On a placé dans la ligne µ une bobine de courant 8 enroulée autour de la branche 9 d'un aimant à deux branches 10, dont l'autre branche 11 possède une bobine de tension 12 qui est raccordée à un transformateur d'économie 13 monté entre les lignes 6 et 3, et aboutit à un contact 14 du commutateur principal 7. Les branches 9 et 11, pourvues de bobines 8 et 1!.', de l'aimant 10 à deux branohes attirent une armature 15 qui ouvre un contact auxi-
<Desc/Clms Page number 4>
liaire 16 et le ferme.
Le contact auxiliaire 16 qui est raccordé en 1 au réseau, actionne l'aimant 17 du commutateur prin- oipal 7. Du commutateur principal 7 part une ligne 18 allant à l'électrode 19 au point de soudure 4.
Le mode de fonctionnement du dispositif de protection décrit oi-dessus est le suivant :
Au commencement du soudage, l'électrode 19 est mise à la terre ou mise en contact avec la pièce à traiter. Le oircuit de la bobine 12 par la ligne 18, le contact 14 et le transformateur d'éoonomie 13 est alors fermé, de sorte que l'armature 15 est attirée par la bobine de tension 12 et que le contact auxiliaire 16 est fermé. Celui-oi amené par l'aimant 17 le commutateur principal 7 dans la position de fermeture. En même temps le contact 14 est rompu de sorte que la bobine de tension 12 devient sans courant. Le contact auxiliaire 16 est toutefois maintenu fermé par le courant s'écoulant dans la bobine de courant 8 de la branche 9 de l'aimant à deux branches, de sorte que le commutateur principal 7 reste dans la position de fermeture. On peut alors effectuer le travail de soudure.
Si le courant de soudure disparaît lors de l'achèvement du travail, après que l'aro se rompant à l'électrode a déjà détaché le courant, l'armature 15 est lâchée par la bobine de courant µ de sorte que le contact 16 s'ouvre et que le commutateur principal 7 est ouvert sans courant. Les contacts du commutateur principal 7 ne sont donc pas sollicités. Ceci est important surtout pour l'exéoution d'un travail de soudure dans lequel on produit une mise hors circuit très fréquente (environ vingt fois par minute).
A la place de l'aimant à deux branohes, on peut prévoir également deux aimants individuels de disposition appropriée.