BE516889A - - Google Patents

Description

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  PERFECTIONNEMENTS AUX PROCEDES ET AUX APPAREILS POUR POSER DES CABLES
SOUS-MARINS. 



   Cette invention est relative aux procédés et aux appareils pour poser des câbles   sous-marins.   



   Suivant la pratique actuelles le câble sous-marin à poser est transporté dans la cale du navire et il est sorti de la cale et passé par dessus bord à la poupe du navire au moyen   d'un   tambour transporteur placé sur le pont du navire et autour duquel le câble fait un certain nombre de tours. 



   Ce procédé donnait, dans le passe, raisonnablement satisfaction, mais dans les dernières années  il est devenu de plus en plus fréquent de connecter des répétiteurs massifs dans le câble à intervalles de cinquante milles,, par exemple et comme ces répétiteurs sont relativement longs et massifs,, ayant environ onze pieds (3,35 m) de long et pesant environ une demi-tonne, il n'est pas possible de les faire passer autour du tambour transporteur. En conséquencechaque fois qu'on rencontre un répétiteur, toute l'opération de pose du câble doit être suspendue pendant des heures pendant qu'on retire à la main le câble du tambour,, qu'on le fait avancer et qu'on le réenroule sur le tambour. On a fait diverses tentatives pour écarter cet inconvénient, mais jusqu'à présent aucune d'elles ne semble avoir été pratique ni satisfaisante. 



   La présente invention a pour but principal de fournir un procédé et un appareil perfectionnés pour poser des câbles sous-marins. grâce auxquels, entre autres, la difficulté recontrée par la présence de ces répé-   titeurs   massifs est écartéeo 
L'invention consiste d'une manière générale en un procédé de pose d'un câble sous-marin du bord d'un navire selon lequel le câble est saisi entre les brins contigus d'une paire de bandes sans fin qui tournent sur des roues et on file le câble du navire en agissant sur la rotation d'au 

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 moins une de ces roues. 



   Afin de faire mieux comprendre   l'invention,   on décrira ci-après un procédé de pose de câble conforme à l'invention ainsi que l'appareil utilisé pour Inexécution de ce procédé, avec référence aux dessins annexés dans lesquels
La figure 1 est une vue en élévation plus ou moins schématique de la disposition générale de l'appareil 
La figure 2 est une élévation d'un des treuils utilisés dans l'appareil avec certaines parties brisées ou omises pour plus de clarté. 



   La figure 3 est un plan de ce treuil; 
La figure   4   est une élévation de bout de ce treuil en regardant de la gauche de la figure 3 ; 
La figure 5 est une coupe suivant la ligne V-V de la figure 2; 
La figure 6 est une coupe suivant la ligne   VI-VI   de la figure 2;
La figure 7 est une coupe en élévation suivant la ligne VIIVII de la figure 6 ; 
La figure 8 est une élévation de la partie de l'appareil représentée sur la droite de la figure 1 ; 
La figure 9 est un plan d'une partie de l'appareil de la figure 8 ; 
La figure 10 est une élévation de la partie de l'appareil représentée du côté gauche de la figure 1 ; 
La figure 11 est un plan de cette partie; 
La figure 12 est une élévation d'un berceau utilisé dans l' appareil lorsqu'on le met en place;

   
La figure 13 est une élévation de bout de ce berceau vu de la droite de la figure 12; 
La figure 14 est une élévation de ce berceau représentée à plus grande échelle; 
La figure 15 est un plan de ce berceau; 
La figure 16 est une élévation de bout de ce berceau vu de la gauche de la figure 15 et 
La figure 17 est une représentation plus ou moins schématique d'un frein hydraulique servant à freiner le treuil. 



   Le filage du câble 1 de la cuve de stockage (non représentée par dessus la poupe 2 du navire 2 est effectué au moyen de transporteurs ou de treillis du type à chenilles.Deux de ces treuils A et B (figure 1) sont prévus sur le pont du navire à distance l'un de l'autre, sur la trajectoire du câble 1 de manière que le câble les traverse l'un après l'autre. Chacun de ces treuils comprend deux chaînes sans fin 3 et 4 tournant chacune sur deux roues dentées et placées parallèlement l'une à   1-'autre,,   un brin de chacun étant très voisin d'un brin de l'autre. Les roues dentées sont désignées par 5,6 et 7, 8.

   Le câble 1 est saisi entre ces deux brins contigus, les chaines portant des blocs ou tampons 9 qui sont en prise par frottement avec le câble et un dispositif est prévu (comme il apparaîtra ci-après plus particulièrement) pour presser ces deux brins contigus l'un contre l'autre de manière à. obtenir une prise par frottement suffisante entre les blocs 9 et le càble 1. Au cours de la pose normale du câble, la partie du câble 1 qui passe par dessus la poupe du navire 2 est soumise à une tension considérable et il faut freiner les treuils A et B pour résister a cette tension et filer le câble à une vitesse contrôlée.

   A cette fin, chaque treuil est pourvu de son système de freinage hydraulique individuel propreCeci est représenté sur la 

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 figure 17 et sera décrit plus particulièrement ci-aprèsDans la pratique réelle, au cours de la pose normale du câbles la vitesse du 'filage peut être contrôlée uniquement par le treuil avant A, le treuil arrière B étant fermé sur le câble avec seulement une légère pression de serrage et son frein n' est pas appliqué de sorte que ce treuil arrière tourne librement.'Le treuil arrière B est ainsi prêt à entrer immédiatement en action si'le treuil avant
A venait à manquera On peut cependant préférer faire partager la charge par les deux extrémités A et B en réglant la pression de prise et l'effort de freinage des deux à des valeurs appropriées.

   On peut aussi de cette façon donner à 1?un ou l'autre treuil la pleine pression de prise et le maximum d'effort de freinage immédiatement, si l'autre treuil venait à manquer, sans modifier la vitesse de   pose.,     Pour   rapprocher les brins contigus des chaînes 3 et 4 et pour les écarter.il est prévu un dispositif mécanique qui sera décrit ci-après. 



     Lorsqu?on   rapproche les brins contigus sur le câble au moyen de ce disposi- tif mécanique,, une forte pression supplémentaire est fournie par des sacs à pression hydraulique 10 et 11 placés derrière chaque brin contigu. En intro- duisant de Pair ou un liquide sous pression dans ces sacs, on peut atteindre des pressions très élevées entre les blocs de friction 9 et le câble 1 et en relâchant cette pression et en écartant ensuite les brins contigus au moyen du dispositif mécanique  on peut écarter suffisamment les brins contigus pour laisser passer entre eux un répétiteur 12 (voir figures 6 et 8).

   Il faut évidemment remarquer que les roues dentées 5, 6 et 7, 8 des deux chaînes sont en permanence suffisamment écartées pour laisser passer facilement entre elles un répétiteur 12 et le mouvement de rapprochement ou d'écartement des brins contigus des chaînes 3 et 4 est rendu possible grâce au mou des chaines. 



   Les deux chaînes sans fin 3 et 4 de chaque treuil sont placées   1-'une   au-dessus de 1?autre de sorte que les deux chaînes et toutes les roues dentées 5, 6, 7 et 8 se trouvent dans un plan vertical commun. Deux chaînes sans fin de traction 13 et   14   sont prévues. une de chaque côté de ce plan vertical commun. Chaque chaîne sans fin de- traction 13,   14   passe autour de roues dentées antérieure et postérieure 15 et 16, la roue antérieure 15 se trouve devant l'extrémité antérieure du treuil avant A et la roue postérieure 16 se trouve derrière l'extrémité postérieure du treuil arrière B (voir figure 1).

   Les deux roues antérieures 15'des chaînes de traction 13 et 14 sont solidaires d'un arbre commun 17 (figure 8) sur lequel est monté un pignon (non représenté) qui est entraîné par une vis sans fin transmettant la puissance d'un moteur. Les brins supérieurs des deux chaînes de traction 13 et 14 sont à un niveau juste inférieur au niveau normal du câble 1. 



   Peu avant la sortie d'un répétiteur 12 de la cuve de stockage on le place sur un berceau 18 (figures 12 et 13) et le berceau est soulevé et suspendu à un palan 19 monté sur un chariot 20 qui roule sur un chemin de roulement supérieur 21 allant d'une position au-dessus de la cuve de stockage jusqu'à une position au-dessus de l'extrémité avant des chaînes de traction 13 et 14. A ce moment, on réduit la vitesse de pose du câble jusqu'au pas et lorsqu'il n'y a plus que dix ou douze brasses de mou dans le câble entre le répétiteur 12 et les treuils A et   B,,   on réduit encore la vitesse de pose du câble de manière à pouvoir reprendre la boucle dans le câble et déplacer le berceau du répétiteur 12 sur le chemin de roulement 21 sans   a-coup.   



   Lorsqu?on atteint l'extrémité arrière du chemin de roulement. avec le berceau du répétiteur 12 au-dessus de l'extrémité avant des chaînes de traction 13 et 14, on donne la pleine pression du treuil arrière B sur le câble au moyen des sacs de pression 10 et 11 et on le freine et par conséquent la pose du câble est arrêtée. Au même moment. on ouvre le treuil avant A et un appareil à galets multiples 22 (figure 1) placé à l'entrée du treuil avant A dans lequel le câble 1 passe normalement pour être prétendu et recevoir une tension assurée entre cet appareil et la poupe 2 du 

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 navires est aussi ouvert et abaissé dans une position hors du chemin comme. le montre la figure 1. Cet appareil à galets multiples 22 est constitué par plusieurs poulies en V de chaque côté du câble.

   Ces poulies sont normalement rapprochées en groupe pour saisir le câble entre elles et le raidir et le tendre comme il a été expliqué. On peut aussi les écarter en groupe et l'appareil entier peut être rapidement abaissé dans la position hors du chemin pour laisser passer le berceau et le répétiteur. 



   A ce moment, le frein du treuil avant est aussi relâché. 



   Les chaînes de traction 13 et 14 sont pourvues de   crabots'23   et 23a qui coopèrent avec des tenons 24 du berceau pour limiter le déplacement du berceau vers l'arrière et en même temps, les chaînes de traction 13 et   14   sont entraînées par le mécanisme moteur à vis sans fin pour amener les crabots 23 en position en-dessous et juste devant les tenons   24.   



   Le berceau 18 est alors abaissé sur les brins supérieurs des chaînes de traction 13 et 14 avec les tenons 24 juste devant les crabots   res-   pectifs 23 et on enlève le palan de levage. On relâche alors le frein du treuil arrière B jusqu'à ce que la charge du câble 1 soit reprise par les chaînes de traction 13 et   14   qui sont immobilisées par le système à vis sans fin irréversible. Evidemment, le répétiteur 12 doit être empêché de se déplacer vers l'arrière par rapport au berceau 18. On y arrive au moyen d'un stoppeur à charnière 25 à l'extrémité arrière du berceau qui a été rabattu préalablement pour former une butée pour l'extrémité arrière du répétiteur et qui est bloqué dans sa position rabattue par un coin 26, le tout étant décrit plus particulièrement ci-après. 



   La commande à pignon et vis sans fin des chaînes de traction 13 et 14 est alors actionnée pour laisser filer lentement le câble jusqu'à ce que le berceau du répétiteur 12 ait traversé le treuil avant A et lorsque le répétiteur se trouve au milieu entre les deux treuils, on stoppe les chaînes de traction. 



  On ferme alors le treuil avant pour saisir le câble 1 et on soulève l'appareil à galets multiples 22 et on le referme sur le câble. 



  On ouvre le treuil arrière B et son appareil à galets multiples (non représenté) qui se trouve à l'entrée du treuil arrière et est semblable à celui du treuil avant, est aussi ouvert et abaissé dans la position hors du chemin. 



   La commande des chaînes de traction 13 et   14   est alors remise en marche pour laisser passer le répétiteur 12 dans son berceau à travers le treuil arrière B et l'entraînement continue jusqu'à ce que le berceau 18 ait glissé hors de l'extrémité arrière des chaînes de traction 13 et 14 sur une rampe de déchargement 27 (figures 1 et 10) comprenant deux guides longitudinaux. 



  Lorsque le berceau 18 se trouve sur cette rampe 27, on freine le treuil avant A pour arrêter la pose du câble et dans le cas où on aurait mal apprécié l'effort de freinage, la rampe de déchargement 27 est pourvue d'un bloc 28 (figure 10) placé à l'extrémité arrière pour servir d'arrêt au berceau. 



   Le coin 26 qui maintient le stoppeur à charnière 25 en position sur le berceau 18 est alors retiré et le treuil arrière B est fermé sur le câble 1 avec une légère pression et son appareil à galets multiples est soulevé et refermé sur le câble. 



  On relâche alors le frein du treuil avant A pour laisser le répétiteur 12 quitter doucement son berceau. 



   Le guidage du câble au-dessus de la poupe 2 du navire est réalisé au moyen d'une poulie guide 29 (figures 1, 10 et 11) montée à 1, extrémité arrière d'un châssis 30 qui dépasse à l'arrière de la poupe du navire. Ce châssis pivote autour d'un axe 31 à l'extrémité antérieure de sorte qu'il peut être basculé vers le bas de sa position normale sensiblement horizontale dans une position représentée en traits de chaînette sur la figure 10. Une secondée poulie guide 32 est montée coaxialement sur l'axe 31. 

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   Elle est normalement inactive  se trouvant immédiatement en-dessous mais hors de contact du câble 1 comme le montrent les figures 1 et 10. 



   Une plateforme de lancement constituée par deux guides parallè- les 33 est montée sur le châssis 30 et une plateforme intermédiaire constituée par deux guides parallèles 34 est fixée de manière à ponter l'intervalle entre la rampe de déchargement 27 et les guides 33. 



   L'opération qui vient   d'être   décrite (c,est-à-dire le relâche- ment du frein du treuil avant A pour permettre au répétiteur 12 de quitter son berceau) continue   jusqu9à   ce que le répétiteur ait passé au-dessus des guides 34 et se trouve en plein sur les guides 33. comme le montre la figure
10. 



   Les guides 33 sont articulés à l'extrémité antérieure 35 sur le châssis 30 de manière qu'on puisse les soulever légèrement et les mettre dans Malignement correct des rails fixes   34.   Ceci sera décrit plus particu- lièrement ci-dessous. 



   A ce moment, la rampe de déchargement 27 est abaissée pour occuper la position dessinée en traits de chaînette sur la figure 10, de sorte que le berceau 18 est dégagé du câble 1 pendant les opérations ulté- rieures. 



   Le répétiteur 12 étant entièrement sur les rails 33,le treuil avant A est complètement freiné pour arrêter la pose du câble et le châssis
30 est alors abaissé autour de son pivot 31   jusqu'à   ce que les guides 33 at- teignent et dépassent même légèrement l'angle caténaire du câble quittant le navire, par exemple la position dessinée en traits de chaînette sur la figure
10. 



   Pendant cette opération, le répétiteur 12 sera abaissé avec les guides 33. 



   Peu après le début de l'opération, le câble 1 entre en contact avec la secon- de poulie guide 32 en un point en avant du répétiteur 12 comme c'est repré- senté en traits de chaînette et à la fin de l'opération, la première poulie guide 29 sera dégagée du câble et les guides 33 s'écarteront un peu du répé- titeur 12 qui est alors supporté uniquement par le câble 1 tendu comme le montre la figure 10. 



   La vitesse du navire peut alors être ramenée à la valeur normale de pose et en même temps,le frein du treuil avant A est relâché à ce que le treuil avant reprenne le contrôle de la vitesse de pose. 



   Le câble est alors guidé au-dessus de la poupe 2 du navire par la seconde poulie guide 32. Un certain temps avant de lancer un autre répétiteur 12. le châssis 30 doit être soulevé et ramené dans sa position initiale de manière que la première poulie guide 29 reprenne le câble 1 qui est de nouveau soulevé légèrement au-dessus de la seconde poulie guide 32. Tout est alors prêt pour le lancement d'un autre répétiteur 12 de la même manière que celle décrite ci-dessus. 



   Pour ramener le berceau 18 de la rampe de    chargement   27 au voisinage de la cuve de stockages un second chemin de roulement supérieur (non représenté) est placé à côté de l'appareil jusqu'à la cuve de stockage. 



   Pendant la pose du câble comme il a été décrit, le câble 1 passant par dessus la poupe 2 du navire est sous tension et la fonction des treuils A et B est de freiner le câble de manière à le filer à la vitesse appropriée. Au début d'une opération de pose de càble, il est cependant nécessaire d'entraîner positivement les treuils A et B et à cette fin., un groupe moteur (non représenté) est prévu et les treuils sont pourvus   d'embray-   ages respectifs 36 grâce auxquels ils peuvent être sélectivement accouplés au groupe moteur. 



   Au commencement d'une opération de pose d'un câble, le câble 1 est entièrement enroulé dans la cuve de stockage et il est nécessaire d'attacher l' extrémité du câble à un point fixe de connexion en dehors du navire pax exemple une bouée,. 

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   Pour commencer l'opération, une haussière appropriée, avec un émerillon à anneau. est attachée à l'extrémité libre du câble dans la   cuve 'ce   stockage. Cette haussière est alors posée sur le pont arrière et passée dans les deux treuils A et B qui sont tous les deux ouverts et dont les freins sont relâchés. On ferme alors le treuil arrière B pour saisir l'haussière, on met le moteur en marche et on embraye le treuil arrière grâce à son embrayage 36 sur le groupe moteur de sorte qu'il tire l'haussière et par conséquent le câble 1 vers l'arrière. On continue cette manoeuvre juusqu'à ce que la manille ait traversé le treuil avant A. 



     A   ce moment, lorsque la manille est au milieu entre les deux treuils, on arrête le moteur et on soulève de sa position abaissée l'appareil à galets multiples 22 à l'entrée du treuil avant et on le ferme sur le câble 1. On ferme le treuil avant A pour saisir le câble; on ouvre le treuil arrière B et on débraye son embrayage 36 du groupe moteur et on embraye le treuil avant par son embrayage 36 sur le groupe moteur. 



   On remet alors le moteur en marche et le câble 1 est halé vers l'arrière jusqu'à ce que la manille ait dégagé la sortie du treuil arrière B. On arrête alors le moteur et on enlève la manille et la haussière. On élève l'appareil à galets multiples à l'entrée du treuil arrière B de sa position abaissée et on le ferme sur le câble. Pour des raisons de sécurité, le treuil arrière B est fermé sur le câble mais on applique seulement une légère pression de prise et son frein est rendu inopérant. Le treuil arrière B occupe alors une position dans laquelle il est prêt à intervenir si le treuil avant A venait à manquer. 



   On remet le moteur en marche et on embraye le treuil arrière au moyen de son embrayage 36 et le câble 1 est ainsi amené par dessus la poulie 29 au point de connexion. On arrête le moteur et on effectue sur place la connexion du câble 1 au point de connexion. 



   On remet le moteur en marche et en même temps le navire reprend sa route avec une vitesse atteignant cinq noeuds. Les vitesses du treuil et du navire sont synchronisées. 



   Lorsqu'une longueur suffisante du câble 1 a été filée, on applique le frein sur le treuil avant A et on arrête le moteur. 



  On débraye les deux treuils du groupe moteur grâce aux embrayages 36. A partir de ce moment, le câble 1 est filé sous sa propre tension avec le treuil avant A contrôlant la vitesse de filage et le treuil arrière B librement à la même vitesse, comme il a été expliqué ci-dessus. 



   On décrira maintenant plus en détails les treuils A et B, chacune des chaînes sans fin 3 et 4 étant essentiellement du type courant pour les chaînes de bicyclette mais dont les joues extérieures des maillons 37 (figures 5, 6 et 7) sont prolongées vers l'intérieur de la boucle et les tampons 9 sont montés entre les prolongements de ces joues 37 comme c'est .clairement représentéo Les extrémités des pivots 38 de la chaîne sont prolongées au-delà des joues 37 et des galets 39 sont montés sur les prolongements des deux   cotés.   



   Chacun des brins contigus ou actifs des chaînes sans fin 3 et 4 est soutenu par une poutrelle horizontale, la disposition étant telle que la poutrelle supérieure se trouve au-dessus du brin actif de la chaine supérieure 3 et que la poutrelle inférieure est en-dessous du brin actif de la chaîne inférieure 4. Pour rapprocher ces brins actifs, la poutrelle supérieure est abaissée et la poutrelle inférieure est soulevée et pour écarter les brins actifs, on soulève la poutrelle supérieure et on abaisse la poutrelle inférieure. Les sacs de pression 10 et 11 sont respectivement contenus dans les poutrelles. 



   Plus particulièrement, la poutrelle supérieure comporte une structure allongée horizontale en forme de boite constituée par une plaque supérieure horizontale 40 et deux plaques latérales   41   suspendues vers le bas à la plaque supérieure. Un peu en-dessous de la plaque su- 

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 périeure 40 se trouve une plaque intérieure 42 qui est, parallèle à la pla- que supérieure et réunit les deux plaques latérales 41' auxquelles elle'est solidement fixée.

   Immédiatement en-dessous de la plaque intérieure 42 se trouve le sac à pression 10 qui occupe toute la   longueur/de     la'structure   en forme de boite   et   immédiatement en-dessous du sac à pression, se trouve une série de blocs plongeurs 44 avec une mince plaque d'usure flexible 43 inter- posée 
Ces blocs plongeurs 44 ont la forme générale d'è rectangles pleins.Ils s'appuient les uns sur les autres bout à bout pour former ce qui est virtuellement une poutre horizontale continue.   Luers'parties     principa-   les constituent un ajustage glissant entre les plaques latérales 41.

   Leurs surfaces supérieures appuient à ras de la plaque d'usure 43 et leurs surfa- ces inférieures qui se prolongent en-dessous des plaques latérales   41   for- ment ensemble un chemin de pression sur lequel les galets 39 peuvent rou- ler. 



   Les détails de la forme de ces blocs plongeurs 44 sont clairement montrés sur les dessins et particulièrement sur les figures 5, 6 et 7. 



   Les extrémités de la structure en forme de boite sont fermées par des plaques d'extrémité 45 (figure 7) et une de ces plaques d'extrémi- té est percée d'un trou à travers lequel le sac de pression 10 passe à-cette extrémité. La partie extrême de ce sac de pression qui traverse   cetrou   est entourée par un support 46 monté sur la plaque d'extrémité 45 et l'orifice du sac à cette extrémité est fermé au moyen d'un élément de fermeture 47. 



  Cet élément de fermeture 47 est pourvu d'une lumière d'entrée   48   qui communique avec un tuyau d'arrivée extérieur 49. L'autre extrémité du sac à pression 10 est fermée. La poutrelle inférieure est la même que la pôutrelle supérieure, sauf qu'elle est renversée par rapport à la poutrelle supérieu-   re.   On a utilisé, les mêmes- indices de référence pour désigner les pièces corrèspondantes des deux poutrelles. 



   Dans le cas de la poutrelle supérieure, deux plaques extérieures de retenue 50 (voir aussi la figure 8) sont fixées aux plaques latérales   41   et s'étendent vers-le bas et elles sont pourvues à leurs bords inférieurs de rebords 51 tournés vers   l'intérieur   qui s'étendent endessous des galets 39. Lorsque les poutrelles sont rapprochées et que les tampons 9 saisissent le câble l. ces rebords 51 sont dégagés des galets 39 mais lorsque les poutrelles sont écartées, la poutrelle supérieure occupant sa position élevée  ces rebords 51 sont en contact avec le dessous des galèts 39 et assurent le soulèvement du brin actif de la chaîne 3 avec la poutrelle supérieure.

   Dans le cas de la poutrelle inférieure, aucune plaque de retenue 50   n'est   nécessaire car la pesanteur force le brin actif de la chaîne 4 à s' abaisser avec la poutrelle inférieure et les galets 39 sont maintenus en contact avec les blocs plongeurs 44. 



   Pour écarter et rapprocher les poutrelles l'une de l'autre, la plaque   40   de chaque poutrelle est pourvue de deux pattes 52.   une'â   chaque extrémité. Chaque patte 52 de la poutrelle supérieure est reliée au moyen d'une barre 53 à une extrémité d'un levier latéral 54 pivotant en 55 entre ses extrémités sur la structure portante fixe et chaque patte 52 de la poutrelle inférieure est reliée au moyen d'une barre 56 à une extrémité'd' un levier latéral 57 pivotant en 58 entre ses extrémités sur la structure portante fixe. A côte de chaque extrémité des poutrelles est montée une paire de roues dentées 59 et 60   l'une   au-dessus de l'autre, ces roues dentées étant montées sur la structure fixe et une chaîne sans fin 61 passe sur les roues dentées de chaque paire. 



  A chaque extrémité des appareils  l'extrémité du levier 54 opposée à la barre 53 est reliée au brin vertical le plus éloigné de   la chaîne   61 à cette extrémité du levier 57 opposée à la barre 56 est reliée au brim vertical le plus rapproché   de   la chaîne 61.   Les-roues   dentées 59 sont solidaires d'un arbre commun 62 et les roues 60 sont solidaires d'un arbre commun 63,.et les deux chaînes 61 doivent, donc   se-déplacer   à l'unisson. 

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   On voit maintenant que lorsque les roues dentées sont mises en rotation dans un sens, les leviers 54 tournent dans le sens de   l'éléva-   tion de la poutrelle supérieure et que les leviers 57 tournent dans le sens d'abaissement de la poutrelle inférieure et par conséquent les poutrelles s'écartent l'une de l'autre. 



     Pour   faire tourner les roues dentées 59 et 60, l'arbre 63 est muni d'un pignon conique 64 fixé sur l'arbre (figures 2 et 3) et qui est en prise avec un pignon conique 65 solidaire d'un arbre transversal horizontal 66. Cet arbre 66 est accouplé, par les pignons coniques 66a et 67a (figure 4) à l'extrémité inférieure d'un arbre vertical 67 (figures 3 et 4)   qui '   tourne dans une colonne verticale 68. Une toue à vis sans fin 69 est fixée à l'extrémité supérieure de l'arbre 67 et est en prise avec une vis sans fin 70 solidaire d'un arbre 71 qui tourne dans un palier 72 monté sur la colonne, Un .volant 73 est fixé à l'extrémité de l'arbre 71 et on voit qu'en faisant tourner le volant, on met en rotation les roues dentées 60 et 59 avec une forte démultiplication.

   Lorsqu'on rapproche les poutrelles l'une de l'autre dans une position dans laquelle les blocs 9 saisissent le câble 1, il est nécessaire de les supporter positivement pour les empêcher de s'écarter 1'une de l'autre par un système de support capable de résister à la très forte pression exercée ultérieurement, comme il sera expliqué ci-après, par les sacs à pression 10 et 11. 



  Ce support positif est obtenu par deux paliers supports 74 pour chaque poutrelle qui peuvent glisser latéralement dans des coulisses formées dans des blocs massifs 75 qui sont montées sur la structure fixe. Les blocs d' assise 75 de la poutrelle supérieure se trouvent évidemment au-dessus des paliers 74 et pour supporter ces paliers en les laissant glisser sur les blocs d'assise, les guides dans les surfaces inférieures de ces blocs d'assise doivent être détalonnés pour correspondre avec les bords latéraux des paliers supports. Les blocs d'assise 75 de la poutrelle inférieure se trouvent en-dessous de leurs paliers supports 74 mais dans ce cas aussi les guides dans la surface supérieure de ces blocs d'assise doivent être détalonnés pour correspondre aux flancs des paliers supports.

   On observera que, sur les figures 6 et 8. les poutrelles ont été écartées l'une de l'autre et que les paliers supports 74 sont par conséquent retirés latéralement du chemin de ces poutrelles. Sur les figures 2 et 7, les poutrelles sont rapprochées   l'une   de l'autre dans la position de prise et les paliers supports 74 sont placés entre les plaques 40 et les blocs d'assise 75. 



     Pour   effectuer le glissement des paliers supports 74, les paliers supports supérieurs sont couplés ensemble au moyen d'une tige 76 et les paliers supports inférieurs sont couplés au moyen d'une tige 77 (figures 2 et 6). Un levier coudé articulé en 78 sur la structure fixe a un bras 79 relié par une barre 80 au milieu de la tige 76 et l'autre bras 81 relié à l'extrémité supérieure d'une tige de liaison verticale 82. Un second levier coudé articulé en 83 sur la structure fixe a un bras 84 relié par une barre 85 au milieu de la tige 77 et l'autre bras 86 relié à l'extrémité   inférieure de   cette tige de liaison 82. Le dernier levier coudé'est pourvu d'un prolongement 87 du bras 84 au-delà du point de pivotement 83 et ce prolongement est relié à une extrémité d'une barre horizontale transversale 88.

   Cette barre 88 passe de l'autre côté de la machine et son extrémité opposée à la machine est articulée sur l'extrémité inférieure d'un levier à main 89 (figures 3 et 4) articulé en 89a entre ses extrémités sur la colonne précitée 68. L'extrémité supérieure de ce levier 89 est pourvue d'une poignée 90 et on voit que lorsqu'on fait pivoter ce levier 89 dans l'un ou l'autre sens, la barre 88 se déplace elle-même dans un sens ou dans l'autre et par conséquent, les leviers coudés pivotent dans un sens ou dans l'autre et les paliers supports 74 glissent dans un sens ou dans l'autre. 



   On voit maintenant que, en supposant que les poutrelles et par conséquent les brins actifs des chaînes 3 et 4 soient écartées l'une de l'autre comme sur les figures 6 et 8. pour rapprocher ces poutrel- 

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 les et les brins actifs dans la position de pleine prise, on tourne d'abord le volant 73 pour rapprocher les poutrelles et de ce fait les blocs 9 sont amenés en contact léger avec le câble 1. Ensuite on fait glisser les'paliers supports 74 en place entre les plaques 40 et les blocs d'assise 75 au moyen du levier à main 89 et le retour en arrière des poutrelles est ainsi positivement empêché.

   Ensuite, on envoie un fluide sous pression dans les sacs à pression 10 et 11 au moyen des tuyaux 49 et les sacs à pression se gonflent et par conséquent pressent les blocs plongeurs 44 vers le bas dans le cas de la poutrelle supérieure et vers le haut dans le cas de la poutrelle inférieure et de ce fait, grâce aux galets 39, les brins actifs des chaînes 3 et 4 sont pressés l'un contre l'autre de sorte que les tampons 9 saisissent le câble entre eux avec une pression très élevée. On voit que les galets 39 peuvent rouler sur la surface des blocs plongeurs 44 même lorsqu'une forte poussée est exercée par les blocs plongeurs sur les galets. 



  On remarquera que, en utilisant plusieurs blocs plongeurs 44 au lieu d'un seul bloc continu, toute irrégularité dans la chaîne ou les tampons 9 ou même dans le câble est   tolérée et   qu'on est assuré d'avoir une pression élevée sur toute la longueur des brins actifs de la chaîne. 



   Pour éviter un mou excessif dans les brins non actifs des chaînes 3 et 4. les galets 39 du brin supérieur de la chaîne supérieure 3 roulent sur des chemins de roulement 93 fixés à la structure fixe du chassis et les galets 39 du brin inférieur de la chaîne inférieure 4 roulent sur des chemins de roulement 94 montés sur la structure fixe du châssis. 



   Les roues dentées 5. 6, 7 et 8 sont solidaires respectivement des arbres 95. 96, 97 et 98 qui tournent dans des paliers 99. 100, 101 et 102 portés par des supports 103, 104, 105 et 106 montés sur la structure fixe. Afin de pouvoir régler la tension des chaînes., les paliers 100 et 102 peuvent glisser par rapport à leurs supports 104 et 106, le réglage s'effectuant au moyen des vis 107 (figure 2). Afin de s'assurer que les chaînes 3 et 4 se déplacent tout à fait à l'unisson, les arbres 95, 96, 97 et 98 sont pourvus d'engrenages 108. 109, 110 et 111 qui y sont   caisse   l'engrenage 108 étant en prise avec l'engrenage 110 et l'engrenage 108 étant en prise avec l'engrenage 110 e± l'engrenage 109 étant en prise avec l'engrenage 111. 



   Pour freiner le treuil et par conséquent résister à la traction du câble et le filer à une vitesse contrôlée comme il a été décrit cidessus, l'arbre 98 est prolongé et sur son prolongement un engrenage 112 (figure 3) est   fixe.   Des paliers supplémentaires 112a montés sur la structure fixe sont prévus pour le prolongement de l'arbre 98. Cet engrenage 112 est relié par un train d'engrenages, non représentés,, l'arbre 113'd'une pompe hydraulique rotative 114 (figure 17).Cette pompe 114 est une pompe à déplacement positif. Elle aspire dans un réservoir 115 par un tuyau 116 et elle refoule dans le réservoir par les tuyaux 117 et 118, une valve à vis 119 étant placée dans le tuyau 118. Un tuyau 120 pourvu d'une soupape de décharge 121 est en parallèle avec le tuyau 118.

   Lorsqu'on désire faire tourner le treuil à   vidée   on ouvre la valve à vis 119 complètement et par conséquent, l'huile peut circuler librement du réservoir 115 par lé tuyau 116, la pompe   114   et retourner au réservoir par les tuyaux 117 et 118 et aucune résistance appréciable   n'est   offerte à la rotation de la pompe et par conséquent à la rotation du treuil.

   Lorsqu'on désire appliquer le frein sur le treuil, on ferme la valve à vis 119, plus ou moins suivant le degré de freinage requis et une résistance est offerte à la circulation de l'huile et par conséquent à la rotation de la pompe' et à celle du treuil.'Lorsque la valve 119 est complètement fermée, le treuil est complètement freiné sauf qu'en cas de tension excessive du câble., qui pourrait provoquer   l'arrache-   ment du câble ou endommager les tampons 9. la soupape de décharge 121 s'ouvre et permet à la circulation de reprendre et par suite au treuil de tourner sous une tension très élevée du câble. 



   On voit que l'embrayage précité 36 est un embrayage à mâchoires qui est destiné à accoupler l'arbre 97 à l'arbre 122 sur lequel est monté l'engrenage   123'(figures'3     et-4).  Des trains d'engrenages relient les en- 

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 grenages 123 des deux treillis à un arbre moteur commun et on voit qu'au moy- en des embrayages 36 l'un ou l'autre ou les deux treuils peuvent être accou- plés à volonté à l'arbre moteur. L'indice de référence 122a désigne les paliers de l'arbre 122 montés sur la structure fixe du châssis. 



   En plus du système de freinage hydraulique, un système de frei- nage mécanique est aussi prévu pour le treuil. A cette fin, un tambour de frein
124 (figures 3) est fixé sur l'arbre 96 près de l'engrenage 111. Une bande de frein 125 (figure 2) entoure le tambour de frein 124 et ses extrémités sont reliées à des écrous 126 placés sur une tige 127 à filets droit et gauche tournant dans des paliers fixes 128. Un pignon conique 129 monté sur cette ti- ge 127 est en prise avec un pignon conique 130 monté sur un arbre 131. Une poignée de manoeuvre (non représentée) est montée sur cet arbre 131 et on voit qu'en faisant tourner cette manette dans un sens ou dans l'autre, on serre ou on desserre la bande de frein sur le tambour 124 et par conséquent on freine et on libère le treuil.

   Ce freinage mécanique peut être considéré comme un système de secours et il n'est pas destiné à être utilisé dans les circonstan- ces ordinaires. 



   Les chaînes de traction 13 et 14 sont du type chaîne de bicyclet- te, les crabots étant constitués par les prolongements vers le haut 23 des joues extérieures et des bouts de cornières 23a étant fixés sur ces prolongements. 



   Les brins supérieurs des chaînes de traction, qui supportent le berceau 18, sont eux-mêmes supportés en passant sur des chemins de roulement fixes 132 supportés sur la structure fixe du châssis. Ces chaines de traction sont pourvues de galets 133 sur leurs pivots ce qui leur permet de tourner libre- ment sur ces chemins de roulement. L'arbre 17 au milieu des roues dentées 15 porte une poulie en V 134 qui forme guide pour le câble 1 comme le montre la figure   8.   



   Le berceau 18 est une structure allongée constituée par deux barres longitudinales 135 et 136 superposées de chaque   côté,   trois montants   137,   138 et 139 reliant de chaque côté les longerons et trois pièces latérales
140,   141   et 142 reliant les extrémités inférieures des paires opposées de montants. Les montants 137, 138 et 139 sont des pièces pleines de section rectangulaire et les tenons 24 font corps avec ces pièces. Deux cornières
143 sont fixées à ras des surfaces avant et arrière de chacun des montants
137., 138 et 139,comme on le voit clairement. Les longerons 135 et 136 traversent' des trous dans les montants et les cornières et des manchons d' écartement   144   sur les longerons servent à espacer les montants de distances appropriées.

   Les cornières 143 dépassent vers le bas les extrémités inférieu- res des montants 137, 138 et 139, et les pièces latérales 140,   141   et 142 qui sont constituées par des pièces en forme de U sont fixées dans une posi- tion renversée entre les cornières 143 et contre les bas des montants comme on le voit clairement. La paire antérieure de montants 137 est raccourcie aux extrémités supérieures et une pièce articulée 145 formant pont relie leurs extrémités supérieures.

   Deux cornières longitudinales 146 sont fixées aux cornières 143 et aux pièces latérales 140,   141   et 142, comme c'est claire- ment représenté et dans ces   cornières   146 sont longés deux blocs   longitudi-   naux 147 par exemple en bois avec des surfaces partiellement cylindriques pour recevoir le répétiteur 12. Avant de placer le répétiteur dans ces blocs   147,   on relève sur les charnières la pièce 145 et lorsque le répétiteur est en place on la rabat et on la fixe dans sa position normale.

   Son côté infé- rieur est formé, comme le montre clairement la figure 16, de manière à s'adap- ter à la surface supérieure du répétiteur et celui-ci est donc maintenu   férue-   ment sur les blocs 147.L'indice 148 désigne une plaque de renfort fixée de chaque côté sur la partie supérieure des cornières 143. 



   Un élément fixe de la charnière du stoppeur 25 précité est monté d'un côté sur les extrémités postérieures des longerons 135 et 136. 



   Il est constitué par une barre verticale 149 dont les extrémités supérieu- re et inférieure sont percées de trous pour recevoir les longerons 135 et
136 et qui est pourvue d'une saillie 150 vers l'arrière faisant corps avec elle à peu près au milieu de sa hauteur. Les tenons de charnière 151 et 152 

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 de ce stoppeur dépassent au-dessus et en-dessous la saillie   150   comme le mon- tre la figure 16 et le pivot de charnière 153 traverse verticalement les te- nons 151 et 152 et la saillie 150. et le stoppeur est ainsi monté sur char-   nière o     L'élément   fixe de 19attache du stoppeur'25 est monté   aux ex-     trémités   postérieures des longerons 135 et 136.

   C'est un élément   complet'pour-   vu de tenons 154 et 155 percés de trous grâce auxquels ils,sont vissés sur les barres 135 et 136 et une saillie postérieure 156 qui. lorsque le stoppeur est   fermes   traverse une fente 157 dans le stoppeur. Cet élément fixe d'attache a aussi des surfaces d'épaulement 158 contre lesquelles le stoppeur vient buter au-dessus et en-dessous lorsqu'il est fermé. Cette saillie 156 est per- cée d'un trou à travers lequel le coin 26 passe au-delà du stoppeur, fixant celui-ci dans sa position fermée. La surface intérieure du stoppeur 25 est pourvue d'un revêtement en bois dur 159 contre lequel l'extrémité du répéti- teur 12 est destinée à prendre appui. 



   Des manchons d'écartement 160, sur les barres 135 et 136 d'un   côté,   écartent la barre verticale   149   du montant voisin 139 de ce côté et les manchons d9écartement 161 sur les barres 135 et 136 de l'autre   côté    écartent les tenons 154 et 155 du montant voisin de ce côté. Des écrous 162 sont vis- ses sur les extrémités des barres et ainsi la structure forme un tout rigide comme on le voit clairement. 



   Le palan supérieur 19 destiné à suspendre le berceau 18 sur le chemin de roulement supérieur 21 est représenté clairement sur les figurés 12 et   13.  Le chemin de roulement supérieur 21 est une poutre en I et le chariot 20 possède des roues 163 qui roulent sur   19 aile   inférieure de la poutre 21 des deux côtés de l'àme. 



  Un crochet 164 suspendu vers le bas du chariot 20 prend une traverse 165 supportée entre des saillies 166 vers le haut au milieu d9une poutre en 1 167. 



  A la partie supérieure de cette poutre 167 sont montées à chaque extrémité des traverses 168 et des boucles 169 qui pendent aux deux extrémités de chacune de ces traverses et qui sont accouplées à leur tour aux barres 170 qui sont attachées aux extrémités supérieures des montants 137 et 139 du berceau comme   c9est   représenté. 



   Le moyen de régler les guides 33 autour de l'axe 35 comporte une came excentrique 171 (figure   10)   solidaire d9un arbre 172 tournant dans la structure du châssis 30 et supportant par sa surface de came le coté inférieur de la traverse 173 à la face inférieure des guides 33 à leur extrémité antérieure. Un pignon 174 est solidaire   d'un   arbre 172 et il est en prise avec un quadrant denté fixe   175.  La came 171 est ajustée de sorte que lorsque la structure du châssis occupe la position représentée en traits pleins sur la figure 10. elle supporte les guides 33 en alignement avec les guides fixes 34.

   Lorsque la structure du châssis 30 est abaissée dans la position dessinée en traits de chainette sur la figure 10. le pignon 174 et par suite la came 171 tourne grâce à la prise du pignon sur le quadrant 175 et ainsi les guides 33 sont abaissés autour de   l'axe   35. Lorsqu'ils sont suffisamment abaissés pour reposer sur les traverses 176 de la structure du châssis 30. le pignon 174 se dégage de l'extrémité inférieure du quadrant 175 de sorte qu'ultérieurement les guides 33 reposent sur les traverses 176. Il ressort des dessins que ceci permet au répétiteur 12 de se dégager des guides 33 plus tôt qu'il n'en serait autrement c'est-à-dire avec un déplacement de la structure du châssis 30 vers le bas beaucoup plus petit.

   Il est évident que  à tout moment lorsque le pignon 174 est dégagé du quadrant 175.on peut régler la came 171 de manière que les guides 33 occupent la position correcte par rapport aux guides 34 lorsque la structure du châssis 30 est dans sa position élevée. 



   Pour élever ou abaisser la structure du châssis 30, une potence fixe est construite à la poupe du navire dont toutes les pièces sont désignées par l'indice de référence 177. Une paire de poulies 180 est montée sur un arbre transversal commun 178 qui tourne dans des paliers 179,sur la structure de la potence et une paire de poulies 183 est montée sur un arbre trans-      

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 versal commun 181 qui tourne dans des paliers 182 à la partie inférieure de la structure du châssis 30. Deux haussières   184,   fixées à l'extrémité de la structure de la potence 177, passent en dessous des poulies respectives 183 et remontent ensuite sur les poulies respectives 180 pour s'enrouler ensuite vers l'avant et le bas sur un tambour commun 185 sur le pont du navire.

   Il est clair que, en faisant tourner le tambour 185 dans le sens d'enroulement des haussières 184. la structure du châssis 30 s'élève et qu'en faisant tourner le tambour dans le sens du déroulement des haussières   184.   la structure du châssis 30 s'abaisse. 



   En revenant à la construction des treuils, chaque poutrelle est guidée dans son épaulement sur une trajectoire verticale lorsqu'elle est soulevée ou abaissée par les leviers 54 et 57, par des nervures verticales 186 (figures 2, 5 et 6) qui dépassent vers l'extérieur de chaque plaque latérale 41 près des deux extrémités et qui s'engagent dans des rainures pratiquées dans des blocs 187 fixés sur la structure fixe du châssis sur les côtés de la poutrelle. 



   Il apparaît (voir spécialement la figure 7) que les blocs plongeurs   44   s'appuient les uns contre les autres bout à bout uniquement à leurs parties supérieures et inférieures, les extrémités entre le dessus et le dessous étant évidées pour former des espaces verticaux à flancs parallèles entre les blocs plongeurs. Des barres guides horizontales 188 traversent latéralement ces espaces, deux barres se trouvant dans chaque espace, une près du haut et une près du bas. Ces barres s'étendent entre les plaques latérales 41 et elles servent à fixer à leurs extrémités des cornières de renfort 189 sur les surfaces extérieures de ces plaques latérales (figures 5. 6, 2 et 8). 



   On voit donc que chaque bloc plongeur est guidé indépendamment dans son léger mouvement vertical qu'il effectue par rapport à la poutrelle sous l'influence des sacs à pression. 



   Il est clair qu'il serait possible de s'arranger pour qu'un des brins contigus des chaînes 3 et 4 soit supporté par un soutien fixe au lieu des blocs plongeurs et que seul l'autre brin soit mobile comme décrit ci-dessus pour s'écarter et se rapprocher du premier brin   contigu.   



   REVENDICATIONS. 



   1.- Procédé de pose d'un câble sous marin depuis un navire, caractérisé en ce que le câble est saisi entre les brins contigus d'une paire de bandes sans fin qui passent sur des roues et on file le câble du navire en contrôlant la rotation d'au moins une des roues.

Claims (1)

1. 2.- Procédé suivant la revendication 1, dans lequel un objet tel qu'un répétiteur est connecté au câble., caractérisé en ce que lorsque cet objet approche des brins contigus, au moins un de ceux-ci est écarté de manière à relâcher le câble et permettre le passage de l'objet et le câble est filé par un autre dispositif jusqu'à ce que l'objet ait dépassé les brins contigus.

   3.- Procédé s'iivant la revendication 2, caractérisé en ce que les roues sont en permanence suffisamment écartées pour permettre le passage entre elles de l'objet et qu'au moins un des brins contigus est pressé vers l'autre brin pour saisir le câble et est écarté de cet autre brin pour permettre le passage de l'objet, grâce au mou de la bande sans fin.

   4.- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'on utilise deux paires de bandes sans fin espacées le long du câble, dont les brins contigus saisissent le câble entre eux, et le filage du câble s'effectue par la rotation d'au moins une des roues d'au moins une des paires de EMI12.1 Üaiiucs b&15 lhio <Desc/Clms Page number 13> 5.- Procédé suivant la revendication 4, dans lequel un objet tel qu9un répétiteur est connecté au câble caractérisé en ce que lorsque cet objet approche des brins contigus de chaque paire de bandes sans fin,

   au moins un des brins contigus de cette paire est écarté de maniére à relà- cher le câble et permettre le passage de l'objet. et le câble est.file par un autre dispositif jusqu9à ce que l'objet ait dépassé chaque paire de brins contigus.

   6.- Procédé suivant la revendication 5. caractérisé en ce que les roues de chaque paire de bandes sans fin sont en permanence suf- fisamment écartées pour permettre le passage de l'objet entre elles et qu' au moins un des brins contigus de chaque paire est pressé vers l'autre pour saisir le câble et écarté de l'autre pour permettre le passage de l'objet, grâce au mou des bandes sans fin.

   7.- Appareil pour poser depuis un navire un câble sous-marin auquel est connecté un objet tel qu'un répétiteurs comportant une paire de bandes sans fin qui passent sur des roues, ces bandes ayant des brins conti- gus, un dispositif pour presser au moins un des brins contigus vers l'autre ' et saisir ainsi le câble entre elles, un dispositif pour contrölerlanotation d'aumoins une des roues et par conséquent le filage du câble du navire,. un dispositif pour déplacer au moins un des brins contigus de manière à relâcher le câble et laisser passer l'objet et un dispositif de filage supplémentaire pour fi- ler le câble jusqu'à ce que l'objet ait dépassé les brins contigus.

   80- Appareil pour poser depuis un navire un câble sous-marin auquel est connecté un objet tel qu'un répétiteur., comprenant deux paires de bandes sans fin qui passent sur des roues.,, ces paires étant espacées sur le chemin du câble et les bandes de chaque paire ayant des brins contigus, un dispositif pour presser au moins un des brins contigus de chaque paire de bandes vers l'autre et saisir ainsi le câble entre eux,, un dispositif pour contrôler la rotation d'au moins une des roues de chaque paire de bandes et par suite le filage du câble depuis le navire, un dispositifpour déplacer au moins un des brins contigus de chaque paire de bandes pour relâcher le câble et permettre le passage de l'objet et un dispositif supplémentaire pour filer le câble pendant le passage de l'objet dans chaque paire de brins contigus.

   9.- Appareil suivant la revendication 7 ou 8. caractérisé en ce que les roues de la paire (ou de chaque paire) de bandes sans fin sont en permanence suffisamment écartées pour permettre le passage de l'objet entre elles et au moins un des brins contigus de cette (ou de chaque) paire de bande sans fin est pressé contre l'autre brin pour saisir le câble et écarté de l'autre brin pour permettre le passage de l'objet grâce au ' mou de la bande sans fin.

   10.- Appareil suivant la revendication 9.caraotérisé en ce que le dispositif pour presser au moins un des brins contigus-de bande sans fin dans la position de prise du câble comporte un système à fluide sous pression. ll.- Appareil suivant la revendication la caractérisé en ce que le système à fluide sous pression comporte un sac allongé flexible s'étendant longitudinalement le long du brin contigu de bande sans fin du coté opposé au câble et destiné à recevoir un fluide sous pression pour presser le brin contigu dans la position de prise du câble, le fluide quittant le sac pour relâcher la prise du brin contigu sur le câble.

   ' 12.- Appareil suivant la revendication 11, caractérisé en ce que le sac à pression est monté sur une structure allongée qui le supporte de tous côtés excepté du côté du câble et plusieurs blocs plongeurs sont portés par cette structure allongée en rangée longitudinale par rapport au sac à pression et entre le sac à pression -et le brin contigu et ils sont libres de se déplacer relativement à la structure allongée en se rapprochant ou en s' écartant du brin contigu ce qui fait que les blocs plongeurs constituent le <Desc/Clms Page number 14> moyen de transmettre la pression du sac à pression au brin contigu.

   13.- Appareil suivant la revendication 12, caractérisé en ce que les blocs plongeurs sont très près l'un de l'autre de manière à présenter une surface en substabce continue vers le brin contigu de bande sans fin et une surface en substance continue vers le sac à pression.

   14.- Appareil suivant la revendication 13, caractérisé en ce que les blocs plongeurs sont guidés indépendamment l'un de l'autre dans leur mouvement relatif à la structure allongée.

   15. - Appareil suivant la revendication 10, caractérisé en ce qu'un dispositif mécanique est prévu pour réaliser la majeure partie du déplacement du brin contigu de bande sans fin se rapprochant ou s'écartant de l'autre brin contigu de bande sans fin, le système à fluide sous pression appliquant la pression finale de prise.

   16. Appareil suivant les revendications 15 et 11, caractérisé en ce que le dispositif mécanique réalise le déplacement du sac à pression et aussi celui du brin contigu de bande sans fin pour le rapprocher ou l'écarter de l'autre brin contigu de bande sans fin et que le fluide sous pression est introduit dans le sac sous pression pour produire la pression finale de prise lorsque le sac à pression et le brin contigu ont été complètement rapprochés de l'autre brin contigu.

   17.- Appareil suivant la revendication 16 et l'une des revendications 12 2 14. caractérisé en ce que le déplacement, au moyen du dispositif mécanique, du sac à pression et du brin contigu de bande sans fin est effectué par le déplacement de la structure allongée.

   18.- Appareil suivant la revendication 17,caractérisé en ce qu'un système d'écartement positif est destiné à être inséré entre la structure allongée et une partie fixe de l'appareil après que la structure allongée a été amenée par le dispositif mécanique dans sa position la plus rapprochée de l'autre brin contigu de bande sans fin pour fournir la réaction requise pour permettre au sac à pression et aux blocs plongeurs d'appliquer une pression sur leur brin contigu de bande sans fin.

   19.- Appareil suivant la revendication 17, dans lequel les brins contigus se trouvent respectivement au-dessus et en-dessous du câble et chaque brin peut se déplacer verticalement pour s'écarter ou se rapprocher de l'autre, caractérisé en ce que le poids d'une structure allongée est contrebalancé par celui de l'autre de sorte que le déplacement, sous l'action du dispositif mécanique, les deux structures allongées simultanément en sens opposé s'effectue avec un minimum d'effort.

   20a- Appareil suivant la revendication 19. caractérisé en ce que chacune des structures allongées est supportée par une extrémité d'un levier respectif pivotant au milieu et les autres extrémités de ces leviers sont reliées aux brins verticaux respectifs d'une bande sans fin d'équilibre passant sur des roues supérieure et inférieure.

   21.- Appareil suivant la revendication 18, caractérisé en ce que le dispositif d'écartement positif est constitué par des blocs d' écartement glissant sur des chemins de roulement de et vers leurs positions entre la structure allongée et la partie fixe.

   22.- Appareil suivant la revendication 17,dans lequel les courses contigües des bandes sans fin se trouvent respectivement au-dessus et en-dessous du câble et au moins le brin contigu supérieur peut se déplacer verticalement vers le haut et vers le bas en s'écartant ou se rapprochant du brin contigu inférieur, caractérisé en ce qu'un système de crochet est attaché à la structure allongée supérieure et est destiné à prendre endessous du brin contigu supérieur lorsque la structure supérieure est élevée afin d'élever aussi ce brin supérieur contigu. <Desc/Clms Page number 15>

   23.0 Appareil suivant l'une des revendications 7 à 22, carac- térisé en ce que les bandes sans fin sont des chaînes sans fin portant des tampons de friction qui sont en contact avec le câblés et les roues sont des roues dentées.

   24.- Appareil suivant les revendications 23 et 13. caractérisé, en ce que les chaînes sans fin sont pourvues de galets qui roulent sur la surface en substance continue présentée par les blocs plongeurs.

   25.- Appareil suivant l'une des revendications 7 à 24, carac- térisé en ce que le dispositif pour contrôler la rotation d'au moins une des roues comporte un système de frein hydraulique couplé à cette roue qui, permet de filer le câble à une vitesse contrôlée., sous sa propre tension.

   26.- Appareil suivant la revendication 25. caractérisé en ce que le système de frein hydraulique comporte une pompe hydraulique rotati- ve couplée à cette roue et une valve réglable dans la conduite de refoulement par laquelle le liquide est refoulé par la pompe, grâce à quoi, si l'on ferme progressivement la valve,,, la pompe et par conséquent la roue sont pro- gressivement freinées, 27.- Appareil suivant la revendication 26, caractérisé en ce qu'une soupape de sûreté ou de décharge est prévue dans une conduite en paral- lèle avec la conduite de refoulement.

   28.- Appareil suivant l'une des revendications 7 à 27.caractérisé en ce que les roues sur lesquelles la (ou chaque) paire de bandes sans fin passe sont'positivement engrenées l'une à l'autre pour assurer le déplacement synchronisé des bandes sans fin de la (ou de chaque) paire.

   29.- Appareil suivant l'une des revendications 7 à 27. caractérisé en ce que des embrayages sont prévus pour accoupler au moins une des roues de la (ou de chaque) paire de bandes sans fin à un moteur, grâce à quoi la paire de bandes sans fin peut être entraînée positivement.

   30.- Appareil suivant l'une des revendications 25 à 27. caractérisé en ce qu'un dispositif mécanique de secours est prévu pour freiner au moins une roue de la (ou de chaque) paire de bandes sans fin.

   31.- Appareil suivant l'une des revendications 7 à 30, caractérisé en ce que le dispositif de filage supplémentaire comporte une bande de traction sans fin, un dispositif permettant de coupler l'objet à une partie tractive de la bande de traction sans fin de manière à empêcher positivement son déplacement par rapport à la partie tractive dans le sens du filage du câble et un dispositif pour déplacer cette bande de traction sans fin pour permettre à la partie de transport de se déplacer dans le sens du filage sous une vitesse contrôlée et par conséquent de laisser passer l'objet au delà de la (ou de chaque) paire de brins contigus.

   32.- Appareil suivant la revendication 31., caractérisé en ce que le dispositif pour déplacer la bande de traction sans fin comporte une transmission à pignon et vis sans fin qui peut fonctionner comme transmission uniquement vers la bande de traction sans fin et non en sens opposé, de sorte que cette bande de traction sans fin ne peut se déplacer sous 1' action de la traction du câble.

   33.- Appareil suivant la revendication 31 ou 32, caractérisé en ce que le dispositif permettant d'accoupler l'objet à la partie tractive de la bande de traction sans fin comporte un berceau dans lequel l'objet est destiné à reposer et qui associé à la partie tractive,, ce berceau étant pourvu d9un dispositif pour empêcher de manière positive l'objet de se déplacer par rapport à lui dans la direction de filage du câble et le berceau et la partie tractive étant pourvus de dispositifs correspondants qui empêchent positivement le déplacement 'du berceau par rapport à la partie tractive dans la direction de filage du câble.

   34.- Appareil suivant la revendication 33.caractérisé en ce que le dispositif qui empêche positivement l'objet de se déplacer par <Desc/Clms Page number 16> rapport au berceau dans le sens du filage est mobile ce qui permet une fois que le berceau et l'objet ont dépassé la (ou les deux) paire de brins contigus de bande sans fin., de laisser passer l'objet vers l'arrière hors du berceau, au moyen du câble. sous le contrôle de la (ou des deux) paire de brins contigus.

   35.- Appareil suivant la revendication 34, caractérisé en ce que le dispositif comporte à l'extrémité postérieure du berceau un stoppeur à charnière ou une porte qui peut occuper une position fermée dans laquelle il retient l'objet comme il a été expliqué et une position ouverte qui permet de sortir l'objet du berceau vers l'arrière.

   36.- Appareil suivant l'une des revendications 33 à 35, caractérisé en ce qu'une rampe de déchargement est placée à l'arrière du dispositif à bande de traction sans fin, sur laquelle le berceau peut glisser de la bande de traction sans fin.

   37. - Appareil suivant la revendication 36,, caractérisé en ce que la rampe de déchargement est pourvue d'une butée qui limite le déplacement du berceau vers l'arrière.

   38.- Appareil suivant l'une des revendications 33 à 37, caractérisé en ce que le dispositif à bande de traction sans fin comprend deux chaînes de traction sans fin passant sur des roues dentées et dont les brins supérieurs forment la partie tractive du dispositif et sont situées une de chaque côté du trajet du câble et le dispositif pour empêcher positivement le déplacement du berceau vers l'arrière par rapport à la partie tractive comporte des crabots sur la chaîne de traction correspondant à des tenons sur le berceau.

   39.- Appareil suivant la revendication 38. caractérisé en ce que les brins supérieurs des chaînes de traction se déplacent sur des chemins de roulement fixes et le berceau est destiné à se trouver entre les brins supérieurs avec les saillies tournées vers l'extérieur reposant sur les chaînes de traction et coopérant avec les crabots qui font saillie vers le haut.

   40.- Appareil suivant l'une des revendications 33 à 39 et comportant un chemin de roulement supérieur pour transporter le berceau portant l'objet vers .une position de laquelle on peut abaisser le berceau vers l'extrémité antérieure du dispositif de traction.

   41.- Appareil suivant l'une des revendications 8 à 40, caractérisé en ce que le câble est filé dans la mer par dessus une poulie qui est montée à l'extrémité d'une structure qui surplombe la poupe du navire vers l'arrière et qui pivote sur le navire vers le bas et vers le haut, et une seconde poulie montée sur la poupe du navire en avant de la première poulie,la disposition étant telle que lorsque l'objet doit être lancé en mer, on file le câble sur la première poulie avec la seconde poulie à une certaine distance en dessous du chemin du câble, jusqu'à ce que l'objet ait passé par dessus la seconde poulie et en soit dégagé et se trouve sur la structure à l'avant de la première poulie, après quoi on rabat la structure vers le bas en amenant ainsi le câble sur la seconde poulie,

   le pivotement vers le bas se poursuivant jusqu'à ce que la structure soit dégagée de l' objet qui est suspendu au câble suivant son anglecaténaire, après quoi on continue à filer le câble sur la seconde poulie sans que l'objet ne touche la première poulie.

   42.- Procédé de pose d'un câble sous-marin depuis un navire, en substance comme décrit ci-dessus avec référence aux dessins annexés.

   43.- Appareil pour poser un câble sous-marin depuis un navire, en substance comme décrit ci-dessus avec référence aux dessins annexés.