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SYSTEME D'ELECTRODES.
L'invention concerne un système d'électrodes constitue par un support dans lequel sont fixées dune part une électrode semi-conductrice et d'autre part au moins deux électrodes filiformes bonnes conductrices, isolées l'une de l'autre, dans lequel lesdites électrodes filiformes reposent chacune . par une extrémité, appelée extrémité libre dans la suite du mémoire, sur la surface de l'électrode semi-conductrice. L'autre extrémité des électrodes fi- liformes, qui est fixée dans le support, spra appelée "extrémité fixe". Une telle extrémité peut être fixée directement dans une partie isolante du sup- port, mais elle peut aussi être ficée sur un support conducteur individuel qui à son tour est fixé dans le support.
Pour assurer à ce système les propriétés électriques désirées, il est nécessaire que l'écartement des extrémités libres des électrodes file- formes,: soit rigoureusement fixé. Ce résultat est difficile à obtenir, car ces électrodes doivent également être assez longues pour être élastiques. Aussi une telle électrode est-elle souvent pliée en forme de zig-zag.
L'invention fournit entre autres une forme de construction dans laquelle l'écartement entre les extrémités libres est maintenu rigoureùsement constant, ainsi qu'un procédé pour la réalisation facile dé cette forme de construction. ,
Suivant l'invention., au moins deux électrodes filiformes sont reliées, entre leurs extrémités fixes et leurs extrémités libres, par un pont isolant. De préférence, ce pont est uniquement porté par ces électrodes bien que-on puisse également le supporter indépendamment.
Dans une forme de réalisation avantageuse de l'invention, les parties de ces électrodes comprises entre le pont et les extrémités fixes sont incurvées tandisr'que les parties comprises entre le pont et les extrémités li- bres sont droites. -
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Suivant l'invention, le procédé de fabrication d'un'tel système d'électrodes consiste à munir un fil replié à proximité du cou&de d'un pont isolant et d'enlever ensuite la partie coudée du fil, de préférence par mordan- gage.
'La'description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention pèut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de ladite invention.
La fig. 1 est une coupe d'un transiteur.
Les figs. 2 à 5 illustrent les divers stades de fabrication de deux électrodes filiformes munies d'un pont isolant. ,
La fig. 6 montre en coupe une autre forme de réalisation d'un transiteur. @ -La 'fig. 7 montre en perspective, une autre forme de réalisation d'un pont isolant.
Un transisteur est généralement constitue par un support 1 qui entoure les électrodes comme une sorte de boîtier. Ce support peut consister en un tronçon de tube, par exemple en métal ou bien en une matière isolante telle que de la résine synthétique ou du verre.
A l'une des extrémités se trouve un bouchon isolant 2 muni de deux broches métalliques 3. A ces broches sont soudées les extrémités fixes.' 4, des électrodes 5 et 6.
L'électrode semi-conductrice 7 qui est, par exemple, en germa- nium, est soudée sur une broche métallique 8 qu'un second bouchon isolant 9 maintient dans le boîtier 1.
Pour fixer avec précision l'écartement des extrémités libres
10 et 11 des électrodes 5 et 6, on a prévu, entre ces extrémités et leurs supports 2, 3 un pont isolant 12, qui est constitué ici par une perle.
Cette perle pourrait être en verre et être scellée autour des électrodes, mais ces très minces fils étant très sensibles à la chaleur, on utilise, de préférence, une substance isolante soluble, par exemple, du polys- tyrène. On peut'appliquer sur ces électrodes une goutte de solution de cette substance et, après vaporisation du solvant, les électrodes conserveront rigoureusement leur écartement, qui est réglé d'avance par exemple dans un calibre.
Dans un procédé de' fabrication très simple d'un tel système, les deux électrodes sont prises dans un seul et même tronçon de fil.
Ce tronçon de fil 13, par exemple en bronze phosphoreux ou en tungstène, peut d'abord être plié dans la forme représentée sur la fig. 2, puis on y ménage un coude 14 à 1800 en le pliant autour d'un mandrin 15, qui est représenté en coupe. On soude alors les extrémités du fil à deux broches
3 qui sont fixées dans un bouchon isolant 2 (Fig. 3).
On met en place ensuite le pont isolant ou la perle isolante
12 à proximité du coude 14 (voir Fig. 4) en appliquant sur le fil une goutte d'une solution de polystyrène dans de l'essence.
Ensuite, on plonge le coude 14 dans un liquide de mordangage
16, par exemple une solution à 10% d'hydroxyde de potassium dans l'eau, tout en appliquant une tension alternative entre le bain et le fil. Lorsque le cou- de 14 est entièrement disparu, on dispose de deux extrémités libres pointues
10 et 11, formant les électrodes, qui se trouvent rigoureusement à l'écar- tement prédéterminé; (Fig. 5).
En pliant le fil de la manière décrite, les électrodes présen- tent, entre leurs supporté 2, 3 et le"pont isolant, à savoir la perle 12, un 'certain nombre d'incurvations qui assurent à ces électrodes l'élasticité né- cessairea
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S'il était nécessaires d'influencer d'une façon ou d'une autre cette élasticité, on pourrait prévoir,pour le pont isolant, un support indi- viduel 17 également constitué par un fil (Fig. 6). La perle est ainsi suppor- tée en trois points, ce qui empêche- pratiquement les déplacements latéraux.
En général, la forme de réalisation décrite du pont isolant, à savoir une perle formée en partant d'une goutelette, répond à toutes les con- ditions. Par suite du faible écartement des extrémités libres des électrodes, écartement qui est en général de l'ordre de 100/u, le pont peut être très pe- tit.
Toutefois, il est aussi possible de constituer le pont isolant partiellement par des organes conducteurs, par exemple par deux fils métalli- ques 18 et 19, et par une perle isolante 20, comme le représente d'ailleurs la fig. 7. Cette perle peut de nouveau être portée par un fil 21. Les fils 18 et 19 sont soudés aux extrémités libres 10 et 11 des électrodes filiformes.
En général les extrémités libres des électrodes ont la même longueur. Une petite différence de longueur, due par exemple au mordançage, ne serait d'ailleurs pas gênante, car le pont peut se disposer quelque peu obliquement. Parfois, dans les transisteurs par exemple, on provoque intention- nellement une différence de longueur de façon que l'une des électrodes exerce sur le semi-conducteur une pression plus grande que l'autre électrode. Dans un transisteur, les électrodes assument des fonctions différentes et il peut être avantageux que l'une des électrodes exerce une pression plus élevée que l'autre.
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ELECTRODES SYSTEM.
The invention relates to an electrode system consisting of a support in which are fixed on the one hand a semiconductor electrode and on the other hand at least two threadlike electrodes that are good conductors, insulated from each other, in which said electrodes threadlike each rest. by one end, called the free end in the remainder of the specification, on the surface of the semiconductor electrode. The other end of the filiform electrodes, which is fixed in the holder, called a "fixed end". Such an end can be fixed directly in an insulating part of the support, but it can also be tied on an individual conductive support which in turn is fixed in the support.
To provide this system with the desired electrical properties, it is necessary that the spacing of the free ends of the filament electrodes is strictly fixed. This result is difficult to achieve, since these electrodes must also be long enough to be elastic. Also such an electrode is often bent in a zig-zag shape.
The invention provides inter alia a form of construction in which the spacing between the free ends is kept strictly constant, as well as a method for the easy realization of this form of construction. ,
According to the invention, at least two filiform electrodes are connected, between their fixed ends and their free ends, by an insulating bridge. Preferably, this bridge is only carried by these electrodes although it can also be supported independently.
In an advantageous embodiment of the invention, the parts of these electrodes included between the bridge and the fixed ends are curved, while the parts between the bridge and the free ends are straight. -
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According to the invention, the method of manufacturing such an electrode system consists in providing a wire folded back near the neck of an insulating bridge and then removing the bent part of the wire, preferably by biting. .
'The description which will follow with regard to the appended drawing, given by way of non-limiting example, will make it clear how the invention can be carried out, the particularities which emerge both from the text and from the drawing being, of course, part of said invention.
Fig. 1 is a section of a transitor.
Figs. 2 to 5 illustrate the various stages of manufacture of two filiform electrodes provided with an insulating bridge. ,
Fig. 6 shows in section another embodiment of a transitor. @ -The 'fig. 7 shows in perspective, another embodiment of an insulating bridge.
A transistor is generally constituted by a support 1 which surrounds the electrodes like a kind of housing. This support may consist of a section of tube, for example made of metal or else of an insulating material such as synthetic resin or glass.
At one end there is an insulating plug 2 provided with two metal pins 3. The fixed ends are soldered to these pins. 4, electrodes 5 and 6.
The semiconductor electrode 7 which is, for example, in germanium, is soldered on a metal pin 8 that a second insulating plug 9 maintains in the case 1.
To precisely fix the spacing of the free ends
10 and 11 of the electrodes 5 and 6, there is provided, between these ends and their supports 2, 3 an insulating bridge 12, which here consists of a bead.
This bead could be glass and be sealed around the electrodes, but since these very thin wires are very sensitive to heat, a soluble insulating substance, for example, polystyrene, is preferably used. A drop of solution of this substance can be applied to these electrodes and, after vaporization of the solvent, the electrodes will strictly retain their spacing, which is set in advance for example in a gauge.
In a very simple method of manufacturing such a system, the two electrodes are taken from one and the same section of wire.
This section of wire 13, for example made of phosphor bronze or tungsten, can first be bent into the shape shown in FIG. 2, then there is provided an elbow 14 to 1800 by folding it around a mandrel 15, which is shown in section. We then solder the ends of the two-pin wire
3 which are fixed in an insulating plug 2 (Fig. 3).
We then put in place the insulating bridge or the insulating bead
12 near the elbow 14 (see Fig. 4) by applying to the wire a drop of a solution of polystyrene in gasoline.
Then we immerse the elbow 14 in a biting liquid
16, for example a 10% solution of potassium hydroxide in water, while applying an alternating voltage between the bath and the wire. When the bend 14 is completely gone, there are two pointed free ends
10 and 11, forming the electrodes, which are strictly at the predetermined spacing; (Fig. 5).
By bending the wire in the manner described, the electrodes present, between their supports 2, 3 and the insulating bridge, namely the bead 12, a number of curvatures which give these electrodes the necessary elasticity. cease
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If it were necessary to influence this elasticity in one way or another, an individual support 17 could also be provided for the insulating bridge, also consisting of a wire (Fig. 6). The bead is thus supported at three points, which practically prevents lateral displacement.
In general, the described embodiment of the insulating bridge, namely a bead formed from a droplet, satisfies all the conditions. Due to the small spacing between the free ends of the electrodes, which spacing is generally of the order of 100 µ, the bridge can be very small.
However, it is also possible to form the insulating bridge partially by conductive members, for example by two metal wires 18 and 19, and by an insulating bead 20, as shown moreover in FIG. 7. This bead can again be carried by a wire 21. The wires 18 and 19 are welded to the free ends 10 and 11 of the filiform electrodes.
In general, the free ends of the electrodes have the same length. A small difference in length, due for example to the mordanting, would also not be a problem, because the bridge can be arranged somewhat obliquely. Sometimes, in transistors for example, a difference in length is intentionally caused so that one of the electrodes exerts a greater pressure on the semiconductor than the other electrode. In a transistor, the electrodes perform different functions and it may be advantageous for one of the electrodes to exert a higher pressure than the other.