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PERFECTIONNEMENTS AUX RECIPIENTS HERMETIQUES.
L'invention concerne les récipients généralement utilisés comme emballages hermétiques pour tous genres de produits et plus spécialement des produits alimentaireso
On connaît des récipients transparents utilisés comme emballages et obturés par un couvercle généralement solidarisé au corps du récipient par pression, vissage ou bien encore par des bandes ou colliers de serrage.
Ces récipients ont le grand avantage de maintenir visible le contenu mais leur mode de fermeture est soit coûteux soit précaire soit encore non her- métique.
On connaît, d'autre part, les emballages métalliques plus géné- ralement les ,boîtes de.conserves exécutées en fer blanc, aluminium ou autre, et fermées par un couvercle serti. Ces récipients écartent les inconvénients des @ premiers relativement à la fermeture mais, malheureusement, ils n'en présentent pas les avantages étant donné qu'ils sont opaques et, d'autre part, le fer blanc peut avoir certaines influences nocives sur les aliments et est susceptiblesd'être rapidement raréfié pour des raisons diverses.
Les perfectionnements, objets de la présenté invention, réalis.ent le groupage des avantages de ces deux types de récipients tout en écartant les inconvénients.
Substantiellement, les récipients conformes à l'invention, sont constitués par un corps en une matière de moulage - transparente, translu- cide ou opaque - généralement d'une seule venue avec le fond, ce corps étant bordé par un anneau métallique relativement très mince dont le bord libre est redressé ou susceptible d'être redressé vers l'extérieur de manière à se présenter exactement comme un emballage métallique prêt pour le sertis- sage du couvercle généralement métallique
Suivant une caractéristique essentielle de l'invention, l'anneau de sertissage est solidarisé au corps du récipient par un effort de pression radiale exercée sur la face extérieure dudit anneau par la matière de mou-
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lage,
ces efforts de pression provenant notamment de la contraction de la matière de moulage lors de son refroidissement.
En vue d'atteindre un tel résultat et aussi pour exécuter'de tels emballages ou récipients par des moyens industriels à grande produc- tion, ledit corps sera préférablement exécuté par injection de la matière de moulage dans un moule approprié, dans lequel pénètre partiellement la- dite bague de sertissage en sorte que la matière de moulage injectée soit en contact intime avec la surface extérieure de ladite bague de sertissage, sur une partie de sa hauteur. Au démoulage, on constate que ladite bague est énergiquement solidarisée au corps du récipient, cette solidarisation offrant non seulement une résistance mécanique surprenante mais également une étanchéité parfaite.
La bague de sertissage sera préférablement exécutée de manière à présenter deux parties cylindriques de diamètre différent réunies entre elles par une paroi conique, le bord libre de la paroi cylindrique de plus grand diamètre étant rabattu vers l'extérieur de la manière traditionnelle des boites à conserves en vue du sertissage du couvercle La partie de -, moindre diamètre de ladite bague de sertissage peut être profilée de toute manière capable de favoriser l'adhérence, respectivement la solidarisation avec le corps du récipient ainsi que la rigidité transversale de ladite ba- gue de sertissage.
Le corps du récipient ainsi d'ailleurs que la bague de sertis- sage peuvent être exécutés en formes et en dimensions infiniment variables.
Quelques exemples d'exécution sont décrits ci-après en se ré- férant aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente en coupe radiale une bague de sertissage; la figure 2 représente la solidarisation entre la bague de sertissage et le corps en matière de moulage et la figure 3 représente schématiquement le sertissage du couvercle sur ledit récipiento
Les figures 4,5 et 6 représentent, en section droite, diffé- rents profils de bagues de sertissage.
Les figures 7 à Il représentent en vue en élévation avec coupe partielle quelques variantes d'exécutions de récipients conformes à l'invention.
Suivant la figure 1, la bague de sertissage est constituée sub- stantiellement par deux parties cylindriques ou approximativement cylindri- ques 1-2 réunies par une paroi intermédiaire ± coopérant à l'augmentation de la rigidité transversale de la bague; généralement la partie cylindrique 1 formant;l'embouchure du récipient présentera un diamètre supérieur à celui de la partie cylindrique 2. Le bord supérieur de ladite embouchure 1 est redressé de manière à former un rebord annulaire extérieur 4 formant le re- bord de sertissage.
Lors de la fabrication du récipient cet anneau est, par exemple, disposé sur un mandrin dans le fond d'un moule d'une machine à injection et la matière plastique est injectée dans de telles conditions que, tout en formant le corps du récipient, généralement d'une seule venue avec le fond, ladite manière entoure la partie cylindrique inférieure 2. Par son changement d'état, la matière plastique se contracte et exerce sur ladite partie cylindrique 2 un effort radial de pression d'une force telle que la- dite bague se trouve ainsi intimement solidarisée au corps du récipient dans des conditions parfaites de résistance mécanique et d'étanchéité.. Il en résulte, qu'après fabrication, le corps du récipient se trouve, en quelque sorte, prolongé vers son embouchure par la partie cylindrique 1 de la bague de sertissage.
Comme schématisé à la figure 2, le corps 1 du récipient présen- te, vers sa partie supérieure, au droit de la partie cylindrique de la bague de sertissage, une sur-épaisseur 6 coopérant à la solidarisation éner-
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gique entre le corps du récipient et la bague de sertissageo
Le sertissage proprement dit, comme schématisé à la figure 3, s'effectue suivant les moyens usuels pour la fermeture des boîtes à conser- ves métalliques. Le couvercle 7 muni d'un joint d'étanchéité-8 est'appliqué sur le récipient et le sertissage 2 peut être simple, double et, d'une ma- nière générale, exécuté de toute manière appropriée.
Le corps du récipient pourra évidemment être exécuté dans toutes les formes généralement admises dans l'industrie de l'emballage. Semblable- ment, le couvercle pourra être entièrement métallique ou bien présenter une partie centrale en matière de moulage et une couronne préiphérique métal- lique.
Le récipient ainsi conditionné pourrait éventuellement être verni, par exemple avec vernis transparent ou autre, tout comme il est généralement pratiqué pour le traitement des boîtes de conserves ordinaires.
La bague de sertissage peut, comme schématisé aux figures 4-5-6, présenter des profils spéciaux en vue d'augmenter sa solidarisation avec le corps du récipient et aussi sa rigidité transversale. Cette bague peut être employée telle quelle ou enduite partiellement ou totalement de toute manière appropriéeo A cet effet, la figure 4 représente la bagne de sertis- sage profilée d'une telle manière que sa partie inférieure 2 présente une moulure extérieure 10; la figure 5 schématise une exécution dans laquelle le bord inférieur deladite partie 2 a été redressé de manière à former un élément d'accrochage périphérique 11 et la figure 6 schématise une telle partie inférieure 2 ondulée laquelle est-) en quelque'sorte noyée dans la matière de moulage.
Ces exécutions sont d'ailleurs variables à l'infini.
Les figures 7 à 10 représentent en vue en élévation avec coupe partiellle différentes exécutions de récipients dont les formes et les di- mensions sont également infiniment variables. La .figure 11 représente une exécution dans laquelle le récipient est rendu opaque sur une hauteur 12 par tout moyen connuo
REVENDICATIONS.
1. Perfectionnements aux récipients hermétiques, caractérisés en ce que le corps du récipient est exécuté en une matière de moulage préférablement d'une seule enue avec le fond et que ce corps est solidarisé par un effet de pression'mécanique à une bague de sertissage telle que le couvercle peut être fixé sur ledit récipient par sertissage de la manière usuelle des boites à conserves métalliques.