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PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX: MOYENS PROPRES A SOULEVER UNE CHARGE
OU ENGIN PESANT ET- NOTAMMENT, UN VEHICULE.
L'invention est relative à des moyens propres à soulever un engin pesant, notamment en vue de donner un accès commode sous ledit engin pour qu' on puisse y effectuer des travaux et elle concerne plus spécialement, mais non exclusivement, le cas dans-lequel lesdits moyens sont destinés à soulever un véhicule automobile, car c'est dans ce cas que l'invention semble devoir pré- senter le plus grand intérêt.
Lorsqu'on veut effectuer des travaux en opérant sous un engin pesant qui setrouve ordinairement à une faible hauteur par rapport au sol; il est usuel de recourir, soit à un pont élévateur sur lequel on place l'en- gin, soit à une fosse par laquelle l'opérateur peut descendre sous ledit en- gino Dans l'un et l'autre cas, cependant, il s'agit d'installations faites à des endroits fixes, et le plus souvent onéreuses et/ou partiellement gênantes dans l'espace qu'elles occupent.
L'invention a surtout pour but de conduire les moyens du genre en question à mieux répondre que par le passé à divers desiderata de la pratique.
Elle consiste principalement - pour procéder au soulèvement d'un engin pesant, et notamment d'un véhicule automobile,plus spécialement en vue de l'amener à la hauteur voulue pour que l'on ait un accès commode, au-dessus du sol, à certains de ses organes - à recourir à au moins deux, et de préfé- rence à quatre,¯appareils élévateurs initialement mobiles et séparables, ces appareils étant amenés chacun, de préférence par roulage sur des organes por- teurs qu'ils comportent, au contact d'un organe de prise dudit engin, puis leurs mouvements de hissage étant conjugués les-uns aux autres, de préférence à l'aide de liaisons mécaniques réalisées par au moins un arbre flexible sous gaine, tandis que des supports avantageusement réglables sont, de préférence,
substitués ensuite auxdits appareils élévateurs, en prenant appui sur d'au- -bras organes de prise dudit engin pesant.
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L'invention comprend, outre cette disposition principale, certai- nes autres dispositions qui s'utilisent, de préférence, en même temps, dont il sera plus explicitement parlé ci-après, et notamment : - une deuxième disposition relative à la constitution d'un appa- reil élévateur destiné à soulever, de préférence en conjugaison avec trois autres appareils semblables l'une des quatre roues d'un véhicule automobile, cette disposition consistant à faire comporter audit appareil deux organes de préhension ou semelles, montées au moins légèrement pivotantes autour d'axes de préférence horizontaux et parallèles sur des bras de préhension articulés sur les organes déplaçables en hauteur des appareils élévateurs, ces semelles pouvant être placées tout d'abord sous la roue considérée, et sans contact important avec celle-ci,
de part et d'autre du point d'appui de ladite roue sur le sol, et cela par déplacement dudit appareil dans une direction finale au moins approximativement parallèle à l'axe de la roue, puis lesdites semel- les venant ensuite s'appliquer sous la roue lors d'un mouvement élévatoire qu'on leur fait subir par rapport au châssis dudit appareil; suivant un mode de réalisation préféré, des moyens sont prévus pour ajuster l'écartement des organes de préhension précités suivant le diamètre des roues du Véhicule à soulever;
- une troisième disposition relative à un appareil élévateur mo- bile pour engin pesant, cette disposition consistant à établir cet appareil de façon telle que, lorsqu'il est en opération de soulèvement d'une charge, il repose à frottement dur sur le sol, tandis que lorsqu'il est dégagé de ladite charge, il puisse être amené, de préférence par un léger basculement, dans une position qui le fait reposer sur des moyens de roulement;
- une quatrième disposition relative encore à un appareil éléva- teur pour engin pesant, lequel appareil comporte un mécanisme, de préférence à commande irréversible, permettant de provoquer l'élévation ou l'abaissement de ses organes déplagables en hauteur, et cela notamment lorsqu'ils portent le dit engin pesant, cette disposition consistant à munir ledit appareil de moyens permettant de débrayer le dit mécanisme, et d'autres moyens permettant, lorsque l'appareil ne porte pas d'engin pesant, une manoeuvre rapide d'élé- vation ou d'abaissement des susdits organes déplaçables en hauteur;
- et une cinquième disposition relative à l'établissement de sup- ports destinés à soutenir un engin pesant préalablement soulevé, cette dis- position consistant à faire comporter audit support au moins une tige vertica- le coulissant dans un manchon ou analogue solidaire d'un châssis comportant au moins trois jambes d'appui, ladite tige pouvant être, d'une part , mainte- nue à des hauteurs réglables, de point en point, par rapport audit châssis, et servant,d'autre part, à son extrémité supérieure,de première vis à un dispositif analogue à un ridoir dont l'autre vis porte un organe de préhension du susdit engin pesant.
L'un des avantages essentiels d'un ensemble élévateur de véhicule établi suivant l'invention est de ne nécessiter aucune installation fixe telle que les fosses, ponts ou analogues couramment utilisés pour la réparation des automobiles.
Ledit ensemble a, en outre, l'avantage d'être constitué exclusive- ment par des éléments portatifs, de sorte qu'il peut être aisément transporté à pied d'oeuvre, là où un véhicule doit être réparé ou subir des opérations analogues exigeant son élévation à un niveau appréciable au-dessus du sol, ce qui est impossible avec les installations hydrauliques connues destinées au même but
Ledit ensemble supprime également tous les autres inconvénients bien connus de telles installations hydrauliques et, notamment, ceux qui peu- vent résulter de fuites de fluide.
Un autre avantage encore de l'ensemble élévateur suivant l'inven- tion est de permettre le hissage successif de plusieurs automobiles, chacune d'elle étant posée, lorsqu'elle a atteint le niveau désiré, par exemple sur
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un certain nombre des supports statiques précédemment mentionnés.
Par ailleurs, l'ensemble élévateur suivant l'invention est desti- né a être utilisé à l'emplacement même du véhicule à soulever. A cet effet des moyens doivent être prévus pour permettre une certaine liberté de dépla- cement relatif entre les organes de préhension, tels que semelles, et les mon- tants des élévateurs lors du hissage pour tenir compte des irrégularités éven- tuelles du sol sur lequel reposent ces élévateurs.
Longitudinalement au véhicule, cette liberté de déplacement rela- tif est assurée automatiquement par l'articulation des bras de préhension pré- cités sur les organes déplaçables en hauteur, à condition bien entendu de des- serrer les freins du véhicule, mais il est, en outre, de préférence, prévu sui- vant une autre caractéristique de l'invention, des moyens pour permettre une certaine liberté de déplacement relatif transversalement au véhicule.
Suivant un mode de réalisation,les semelles portées par les bras de préhension précités sont montées sur leur axe de manière à pouvoir se dé- placer dans un sens ou dans l'autre pendant le hissage du véhicule, des moyens élastiques étant, de préférence, prévus pour solliciter les semelles vers leur position axiale moyenne.
Suivant un autre mode de réalisation, les moyens de roulement pré- cités des élévateurs sont constitués par des pieds à chenille qui s'étendent, en position de travail, perpendiculairement aux montants, transversalement au véhicule et vers l'intérieur de celui-ci.
Avec cette disposition, il suffit de bloquer les deux chenilles des montants disposés d'un côté du véhicule à soulever pour que, lors du his- sage de celui-ci, la position des deux autres montants s'ajuste, si besoin est, dans le sens transversal par roulement libre des chenilles desdits au- tres montants.
Suivant une disposition particulière, les pieds à chenille pré- cités peuvent être rabattus sur les montants de manière à faciliter les dé- placements des élévateurs et à réduire leur encombrement, des moyens étant prévus pour verrouiller les pieds dans la position de travail précitée et en position relevée.
L'invention vise encore un mode de construction particulièrement simple et peu coûteux des élévateurs. Dans ce mode de construction, chaque é- lévateur comporte un pied en fonte malléable coulée suivant toute forme dé- sirée et portant un seul montant tubulaire.
Cet agencement des montants permet d'abaisser considérablement leur prix de revient et d'alléger l'ensemble.
L'invention vise plus particulièrement un certain mode d'applica- tion (celui de l'application au soulèvement des véhicules automobiles), ain- si que certains modes de réalisation, des susdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, à titre de produits industriels nouveaux, les dispositifs de soulèvement comportant application des susdites disposi- tions, ainsi que les éléments spéciaux propres à leur établissement, et les appareils et ensembles comportant de semblables dispositifs.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit et à l'examen des dessins annexés qui représentent, à ti- tre d'exemples non limitatifs, lesdits modes de réalisation des perfectionne- ments qu'elle vise.
Sur ces dessins :
La Fig. 1 est une vue en plan d'une automobile portée par un en- semble élévateur établi conformément à l'invention.
La Fig. 2 est une vue détaillée en plan, parties coupées, de l'un des appareils élévateurs du dispositif précédent.
Les Figs. 3 et 4 sont deux vues orthogonales élévation de l'ap-
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pareil précédent.
Les Figs. 5 et 6 représentent respectivement en élévation des ap- pareils élévateurs analogues, réalisés selon des variantes.
La Fig. 7 montre un dispositif de débrayage du mécanisme de l'ap- pareil de la Fig. 6.
La Fig. 8 est une vue schématique en plan du moteur d'entraînement de l'ensemble de la Fig' 1.
Les Figs. 9 et 10 sont respectivement des vues en élévation et en plan d'un trépied pour supporter un engin pesant, ce trépied étant établi con- formément à l'invention.
La Fig. 11 est un profil vertical de l'un des appareils élévateurs suivant un autre mode de réalisation.
La Fig. 12 est une élévation verticale prise à 90 de la Fig. 11.
La Fig. 12a montre des moyens permettant aux semelles de se dépla- cer transversalement par rapport aux montants.
La Fig. 13 est un plan du dispositif de la Fig. 12.
La Fig. 14 est une vue en coupe axiale partielle, à plus grande échelle, du mécanisme d'embrayage de sécurité de la Fig. 11.
Les Figs. 15 et 16 représentent une variante de réalisation du pied de l'élévateur dans laquell la chenille peut être relevée.
La Fig. 17 montre le pied des Figs. 15 et 16 en position de re- levage .
Selon l'invention, et plus particulièrement selon celui de ses mo- des d'application, ainsi que selon ceux des modes de réalisation de ses diver- ses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant de soulever à une certaine hauteur au-dessus du sol une voiture au- tomobile 1 comportant quatre roues 2a-2b-2c-2d. on procède comme suit ou de façon analogue : - on établit comme il est précisé plus bas quatre appareils éléva- teurs 3a-3b-3c-3d destinés à soulever chacun l'une des roues de l'automobile, ces quatre appareils élévateurs étant initialement mobiles et séparables ; - on amène chacun de ces quatre appareils au contact de l'une des roues du véhicule, de préférence en le roulant sur des organes porteurs qu'il comporte à cet effet ;
- puis on les conjugue mécaniquement les uns aux autres, par ex- emple à l'aide d'arbres flexibles sous gaines 4b-4c-4d, travaillant en rota- tion et entraînés par un moteur 5 porté par l'un des appareils élévateurs, et on procède alors au hissage de l'automobile.
Il est ensuite avantageux, lorsque la dite automobile a été soule- vée à la hauteur voulue, de substituer aux appareils 3a-3b-3c-3d des supports statiques, dont la hauteur est cependant de préférence réglable en elle-même' ' ces supports prenant appui en des points de l'automobile, autre que ceux sur lesquels prennent appui les susdits appareils élévateurs, lesdits supports permettant, après qu'ils ont été mis en place, le retrait de ces appareils élévateurs.
Pour ce qui est de l'un des appareils élévateurs et, par exemple, de celui 3a qui porte le moteur 5, il est avantageux de procéder selon diver- ses dispositions de l'invention, que l'on supposera utilisées ensemble sur 1' appareil représenté aux figures 2, 3 et 4.
On fait comporter à un tel appareil élévateur un châssis compre- nant principalement une embase 6a-6b-6c et deux poutres verticales 7a et 7b servant à guider un chariot de hissage. Cette embase comporte avantageuse- ment deux branches 6a et 6b établies à la manière des deux branches d'un U,
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et une sorte de plate-forme ou large traverse 6a raccordant ces deux branches et pouvant porter, d'une part, le moteur 5 et, d'autre part, des organes de roulement 8a-8b de l'appareil élévateur.
Sur l'un au moins des quatre appareils élévateurs 3a-3b-3c-3d, on é- tablit de préférence lesdits organes de roulement de .façon que, lorsque l'ap- pareil élévateur, que l'on dénommera ci-après cric, est en position de portage de l'automobile, ces organes de roulement ne supportent pas la charge princi- pale, mais que cette charge soit alors transmise directement au sol par l'em- base 6a-6b-6c, laquelle vient alors reposer elle-même au moins en partie au contact du sol.
On peut procéder à cet effet de diverses manières.
C'est ainsi que- l'on pourrait monter les organes de roulement 8a- 8b avec une suspension élastique dont l'effort propre serait supérieur au poi- poids du diable à vide, mais inférieur au poids du cric supportant une certai- ne charge lorsque le cric ne porte aucune charge, les organes de roulement seraient alors efficaces, tandis qu'ils seraient effacés lorsque ledit cric porte, pour sa part, une charge égale ou supérieure à un poids donné.
On obtiendrait encore un effet analogue en prévoyant des moyens propres à déplacer en hauteur, par rapport à l'embase 6a-6b-6c, les susdits organes de roulement.
Hais, selon le mode de réalisation préféré qui a été illustré par les figures 4 à 6, on monte les roues ou galets de portage 8a-8b en donnant à la face inférieure de l'embase 6a-6b-6c un profil tel que, lorsque le cric est placé en position normale de hissage, les galets 8a-8b se trouvent sans contact avec le sol 9, mais-qu'ils puissent revenir au contact du sol par un léger basculement du cric vers la gauche des figures 4 à 6, ce basculement pouvant être aisément provoqué, lorsque le dit cric ne supporte pas de char- ge, à l'aide d'au moins une poignée 10 solidaire des poutres 7a-7b.
En ce qui concerne maintenant le chariot de hissage, il est par- ticulièrement avantageux de l'établir comme suit : - on lui fait comporter deux organes lla-llb de préhension des roues, organes que l'on dénommera ci-après semelles, ces organes étant dis- posés de façon à saisir la roue 2a de part et d'autre de son point d'appui initial sur le sol, ainsi qu'il est montré clairement sur la Fig. 3; - on monte les deux semelles de façon pivotante, au moins entre certaines limites, chacune sur un axe 12a-12b, ces deux axes étant portés respectivement par deux robustes traverses 13a-13b solidaires l'une de 1' autre et avantageusement montées elles-mêmes pivotantes autour d'un axe 14a;
- et l'on fait reposer les traverses 13a et 13b contre un châssis mobile 15a-15b-15c, lequel est, d'une part, guidé et maintenu par les poutres ou rails 7a-7b, etc, d'autre part, relié à des organes mécaniques en vue des déplacements qu'il doit subir en hauteur.
En ce qui concerne le guidage du châssis.mobile 15a-15b-15c, il est avantageux de donner aux rails 7a et 7b une forme en L, ou même en U cora- me représenté à la Fig. 2, et de faire appuyer chacune des branches 15a et 15b du châssis mobile sur l'un de ces rails à l'aide, d'une part, d'un galet 16a- 16b placé extérieurement à un côté du rail considéré, et, d'autre part, d'un galet 17a-17b placé intérieurement à ce côté. En outre, les deux galets inté- rieur et extérieur relatifs à un rail sont, de préférence, placés à une dis- tance verticale assez importante l'un de l'autre, afin que le châssis mobile reste convenablement guidé dans un plan vertical, malgré la charge que les sabots lla et llb sont appelés à supporter.
Enfin, il sera avantageux de don- ner un profil biseauté à la branche ou côté du rail de part et d'autre duquel viennent s'appuyer deux galets tels que 16a-17a, et d'établir en conséquence l'un de ces deux galets avec une forme conique, ainsi qu'il est visible pour les galets 17a et 17b à la Fig. 2.
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En ce qui concerne maintenant les organes mécaniques propres à commander les déplacements en hauteur du chariot de hissage, on peut les établir de toute façon convenable. Mais, dans tous les cas, il sera désirable que la commande de soulèvement ou d'abaissement dudit chariot soit normale- ment effectuée, lorsque le cric est chargé, de façon irréversible. Par ail- leurs, il sera avantageux de prévoir des moyens propres à débrayer, dans les conditions de sécurité voulues, lesdits organes mécaniques, pour permettre a- lors la mise en oeuvre, lorsque le cric ne porte pas de charge, de moyens ra- pides d'élévation ou d'abaissement du chariot de hissage.
Pour ce qui est des susdits organes mécaniques, on en a représen- té trois réalisations différentes sur les figures 4, 5 et 6.
Selon la réalisation de la Fig. 4 (ainsi que des Figs. 2 et 3), on fait comporter au châssis mobile un écrou 18a-18b ou analogue et l'on met normalement cet écrou en prise avec une tige ou arbre fileté 19 disposé parallèlement aux rails 7a-7b, et avec l'extension désirable en longueur.
On fait porter cet arbre fileté, ou vis, par une traverse supé- rieure 20 sur laquelle il repose par l'intermédiaire d'un roulement 21; et l'on guide la partie inférieure de ladite vis dans un manchon ou analogue (Fig. 3), mais en évitant de préférence que la vis repose sur un support inférieur :il est très désirable, en effet, qu'elle travaille seulement à 1' extension, lorsque les sabots lla-llb sont chargés, et non à la compression.
On fait entraîner cette vis 19 à partir du moteur 5 par toute transmission appropriée, et par exemple, comme représenté sur les Figs. 2 à 4 par l'intermédiaire de couronnes réductrices 23a-23b et 24a-24b, reliées par chaînes 24c-25c.
En ce qui concerne l'entraînement en rotation des arbres flexibles tels que 4b-4c-4d, il est commode de relier chacun d'eux à l'un des pignons 26b-26c-26d (Fig. 8), ces pignons étant entraînés en commun par un autre pig- non 27, lequel est lui-même entraîné à la vitesse convenable à partir du mo- teur 5.
Pour ce qui est maintenant des susdits moyens propres à débrayer les organes mécaniques commandant les déplacements en hauteur du chariot, on les agence avantageusement comme suit :
On fractionne le pseudo-écrou 18a-18b en deux parties ; on établit la partie 18b sous la forme intérieure d'une portion de cylindre lisse, cette partie étant rigidement liée au châssis 15a-15b; et l'on établit au contraire la partie l8a avec un filetage intérieur, cette partie étant rendue solidaire d'un bras ou semblable, lequel est monté pivotant autour d'un axe 29 solidai- re de la partie 18b. Par ailleurs, on fait porter au bras 28 un axe 30 d'ex- centrique 31, cet excentrique étant relié à une biellette 32 articulée sur le châssis 15a.
Le déplacement de l'excentrique 31, par exemple à l'aide d' une poignée 33, permet donc de solidariser l'écrou 18a avec la vis 19, ou bien au contraire de l'en désolidariser en réalisant ainsi le débrayage voulu.
Bien entendu, on pourra prévoir tous moyens de verrouillage pro- hibant un débrayage intempestif lorsque le chariot de hissage est chargé. Un mode de réalisation de tels moyens de verrouillage est décrit plus loin et représenté sur la Fig. 14.
Lorsqu'un chariot de hissage se trouve débrayé, ce qui n'est fait que lorsqu'il ne porte pratiquement pas de charge, on l'amène directement, par tous moyens appropriés, tels par exemple qu'une chaîne de manoeuvre à vide, vers la position désirée sur la vis 19, en vue d'une autre opération de soulè- vement ou d'abaissement d'une automobile.
Selon maintenant le mode de réalisation de la Fig. 5, on fait en- trainer le chariot de hissage non plus par la coopération de l'arbre fileté 19 avec l'écrou 18a, mais en le rendant solidaire d'une chaîne 34 convenable- ment dimensionnée, laquelle est mue par une couronne dentée elle-même entrai- née par une roue tangente 35 en prise avec une vis sans fin 36 actionné par
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le moteur 5,de sorte que l'irréversibilité de la commande se trouve réalisée.
Pour ce qui est du débrayage à prévoir dans ce mode de réalisation, il est commode de le réaliser par la séparation directe de la roue tangente 35 et de la vis sans fin 36. A cet effet, on monte le moteur 5 pivotant sur un axe 37 porté par le châssis 6, et on détermine sa position à l'aide de le- viers articulés 38a-38b, le levier 38a comportant une poignée de manoeuvre 38c et étant pivotant autour d'un axe 39 solidaire de l'un au moins des rails 7a-7b.
Lorsque le débrayage est réalisé, il est avantageux d'effectuer la manoeuvre rapide de la chaîne à l'aide d'un pignon auxiliaire 40, comman- dé par une manivelle 41. Un dispositif analogue serait avantageusement utili- sé dans le mode de réalisation de la Fig. 4, en ce qui concerne la commande rapide du chariot de hissage à vide.
Selon maintenant le mode de réalisation de la Fig. 6, on fait en- traîner le chariot de hissage par la coopération d'un pignon 42 relié à ce dernier, avec une crémaillère fixe 43. La commande est réalisée en rendant le dit pignon 42 solidaire d'une roue tangente 44 en prise avec une vis sans fin 45. Celle-ci est liée au châssis 15a, et elle est actionnée à partir du moteur 5 par un câble souple rotatif 4a.
Pour ce qui est du débrayage à prévoir dans ce mode de réalisa- tion, il est avantageux de le réaliser par déplacement longitudinal du pignon 42 sur son axe 46 (Figo 7), ce déplacement étant commandé par une fourchette 47 actionnée par un levier 48.
Lorsque le débrayage est réalisé, il est avantageux d'effectuer la manoeuvre rapide du chariot de hissage à, l'aide d'une chaîne, ou bien à l'aide d'un câble 49 entraîné par une poulie 50 actionnée par manivelle 51.
Ayant ainsi décrit divers modes de réalisation d'appareils élé- vateurs susceptibles de hisser une automobile au-dessus du sol, on va main- tenant décrire un mode de réalisation de support auquel il est commode de re- courir, conformément à l'invention, pour permettre la libération desdits cha- riots élévateurs,après que l'automobile a été élevée à la hauteur désirée.
Conformément à une disposition particulière de l'invention, dont un mode de réalisation a été représenté sur les Figso 9 et 10, on fait com- porter à un tel support une tige verticale 52, laquelle coulisse dans un man- chon ou analogue 53 qui est solidaire d'un châssis 54a-54b-54c ; on prévoit dans cette tige des évidements ou lumières 55 permettant d'en régler la hau- teur, de point en point, à l'aide d'une clavette 56 ou analogue, par rapport au manchon 53 ; et l'on dispose à la partie supérieure de la tige 52 un man- chon de ridoir 57, ou semblable, lequel coopère par ailleurs avec une contre- vis 58 qui porte un organe de préhension 59 dont la forme est adaptée à l'in- troduction en un endroit donné du véhicule automobile.
Dans ces conditions, il suffit que la course utile de la contre- vis 58 dans le manchon 57 soit égale à la demi-distance entre deux évidements 55, pour que l'on puisse amener l'organe de préhension 59 au contact exact du point de préhension choisi sur l'automobile. Lorsqu'on a ainsi disposé sous celle-ci, ou autour d'elle, des supports en nombre convenable, on peut retirer les appareils élévateurs, lesquels deviennent ainsi disponibles pour d'autres opérations, et cela éventuellement par une manoeuvre rapide.
Dans le mode de réalisation des Figs. 11 et 12, les bras de pré- hension 13a' , 13b" sont articulés en 14a en X sur un chariot de hissage 15' guidé verticalement sur un montant unique 7' par deux galets supérieur 64 et inférieur 65 disposés de part et d'autre dudit montanto Les branches supérieu- res des bras 13a', 13b' sont, à leur tour, articulées sur des écrous 60, 61 qui sont en prise avec des filetages de sens inverses, respectivement 62-63, d'une même tige à laquelle une manivelle 66 permet d'imprimer un mouvement de rotation.
Avec cette disposition, il est possible de donner aux flasques des semelles 11a', 11b' une hauteur plus considérable que dans les modes de réali-
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sation précédents, ce qui permet la préhension d'une roue 2' d'un véhicule avec une plus grande sécurité. D'autre part, la possibilité de régler l'é- cartement des bras 13a', 13b' permet la préhension, dans des conditions op- tima, de roues de différents diamètres. Enfin, si l'on donne aux branches inférieures des bras 13a', 13b' une longueur supérieure au rayon maximum de la roue à saisir, la mise en place des sabots sous le pneu, de la roue est grandement facilitée.
En effet, pour effectuer cette mise en place, on pour- ra tout d'abord écarter les bras 13a', 13b' d'un angle supérieur à leur po- sition angulaire relative de préhension optima, amener les sabots sous le pneu, puis rapprocher les blas jusqu'à ladite position optima. Dans ces condi- tions, on concevra qu'il est possible d'effectuer avec une grande précision la mise en place des quatre roues sur les semelles des quatre élévateurs a- vant d'embrayer le mécanisme de hissage synchronisé.
Dans ce mode de réalisation, l'embrayage dudit mécanisme de his- sage est essentiellement constitué pour chaque élévateur, par une vis sans fin 67 en prise, en position d'embrayage, avec une roue dentée 68, ladite vis sans fin étant entraînés a partir du moteur commun par un câble souple, soit directement pour l'un des élévateurs, soit par l'intermédiaire d'une boi- te d'engrenage de relais 70 dans le cas des autres élévateurs. La vis 67 est articulée en 72 sur un support fixe 73 solidaire du montant 7'' et sur lequel est tourillonnée, comme indiqué en 74, la roue dentée 68. Une poignée 75 per- met de faire basculer la vis 67 autour de son articulation 72, lorsqu'on dé- sire débrayer le mécanisme d'entraînement synchronisé.
L'arbre de la roue den- tée 68 porte, en outre, un pignon 76 et une manivelle 77 permettant d'action- ner le chariot de hissage à la main lorsque le mécanisme d'entraînement sjnchro- nisé est débrayé. Le pignon 76 entrai-ne une chaîne 78, laquelle entraine à son tour un autre pignon 79 tourillonné, comme indiqué en 79a sur un support 86 solidaire du montant 7'.
Enfin, sur l'arbre de la poulie 79 est calé en rotation un tambour de treuil 80 sur lequel vient s'enrouler un câble 81 qui passe au sommet du montant 7' sur une poulie de renvoi 82 et à l'extrémité libre duquel est sus- pendu, comme indiqué en 83, le chariot de hissage 15'.
Dans ce mode de réalisation,le dispositif d'embrayage constitué par la vis 67 et la roue dentée 68 est muni d'un système de sécurité empêchant tout débrayage tant que le chariot 15' est en charge., Bien entendu;, et comme déjà mentionné, un système de sécurité analogue est, de préférence, prévu éga- leuent dans les modes de réalisation précédemment décrits.
Comme on le voit particulièrement bien sur la Fig. 14, ledit sys- tème de sécurité est essentiellement constitué par un levier 84 articulé en- tre ses extrémités, comme indiqué en 85, sur le support 86, l'une des extré- mités, dudit levier 84 étant articulée sur une tige 92 venant s'enfoncer, dans la position d'embrayage de la Fig, 14, dans un logement axial prévu à cet ef- fet dans l'extrémité libre de la vis 67. La tige 92 est montée à coulisse- ment dans un alésage 93 du montant 7' et sollicitée vers la position d'embray- age précitée par un ressort 94. A son autre extrémité, le levier 84 porte un galet 88 sur lequel passe le brin enroule du câble de hissage 81.
On conçoit qu'avec cette disposition, tant que le câble 81 est tendu par une charge ap- préciable, on ne peut actionner le levier de débrayage 84.
Une poignée de verrouillage positif 90 du levier 84, articulée en 91 sur le montant 7' et s'engageant en 89 sur le levier 84 est, en outre, prévue .
Sur la Fig. 12a, on a représenté un mode de réalisation de moyens permettant une certaine liberté de déplacement relatif transversale des semel- les (lla') par rapport au x montants (7'). Ces moyens, extrêmement simples, sont constitués par un montage avec une certaine liberté de déplacement axial des semelles (lla') sur leur axe 96. Des ressorts 97, 98 disposés de part et d'autre de chaque semelle sollicitent celle-ci vers sa position axiale moyen- ne représentée sur la Fig. 12a.
Avec cette disposition., si, par suite d'irré- gularités du sol, les montants 7' ne sont pas tout à fait verticaux lors du
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hissage de la charge, les semelles 11a' peuvent coulisser légèrement sur les tiges 96, de sorte qu'un écartement normal est maintenu entre lesdites se- melles et que la charge ne risque pas de s'en échapper.
Suivant un autre mode de réalisation, chaque montant 7' est mu- ni d'un pied perpendiculaire 99 sur lequel est monté une chenille 100. De pré- férence l'un des galets de la chenille est muni' de moyens de réglage de la tension de la chenille tel qu'un coulisseau 102 coopérant avec une vis de ré- glage 103. Par ailleurs, des moyens sont prévus sur chaque élévateur pour blo- quer sa chenille lorsquon le désire dans l'exemple représenté, ces moyens sont constitués par un patin de frein 104 porté par l'un des bras 105 d'un levier coudé articulé en 106 sur un support 107 solidaire du pied et qui por- te un secteur denté fixe 108.
L'autre bras 109 du levier coudé porte, articu- lée à son extrémité supérieure en 110, une poignée de manoeuvre 111 qui comman- de une tringle 112, dont l'extrémité inférieure est agencée de manière à être normalement engagée sous Inaction d'un ressort 113 entre deux dents du secteur 108. L'agencement est tel qu'en serrant la poignée 111 on dégage 19extrémité de la tringle 112 des dents du secteur 108 contre l'action du ressort 113.
Avec cette disposition, les pieds à chenille 99 étant disposés transversalement par rapport au véhicule et tournés vers l'intérieur de celui- ci, il suffit de bloquer au moyen du dispositif qui vient d'être décrit les chenilles des deux élévateurs disposés d'un c8té du véhicule pour que lorsque celui-ci est soulevé, les deux autres élévateurs se déplacent transversalement siles irrégularités du sol l'exigent par roulement de leur chenille 100. De plus, les chenilles ont l'avantage de faciliter considérablement la mise en place des élévateurs.
Dans le mode de réalisation des Figs. 11 à 14, les pieds à che- nille sont fixés rigidement sur les montants. Dans la variante des Figs. 15 à 17, chaque pied est articulé,, comme indiqué en 114, sur le montant 7' cor- respondant, des moyens étant prévus pour verrouiller le pied dans une posi- tion perpendiculaire au montant. Dans l'exemple représenté, ces moyens sont constitués par deux taquets dont l'un, 115, est solidaire du montant et dont l'autre, 116, est solidaire du pied.
Le taquet 115 porte articulé, comme indiqué en 117, un étrier 118, l'agencement étant tel que, dans la position représentée sur la Fig.
16 dans laquelle le pied est perpendiculaire au montant, le taquet 116 soit en contact avec le taquet 115 et puisse être immobilisé dans cette position par rabattement de l'étrier 118, ledit étrier étant à son tour immobilisé dans cette position rabattue par une vis 119, par exemple à tête moletée.
Lorsque le pied n'est pas verrouillé comme décrit ci-dessus, on peut le rabattre le long du montant 7', comme représenté sur la Fig. 17, ce qui permet de déplacer aisément l'ensemble de l'élévateur par roulement sur le galet de chenille 101, c'est-à-dire en le tenant dans n'importe quelle position au lieu d'être obligé de le maintenir vertical, comme dans le mode de réalisation des Figs. 11 à 14. En outre, lorsqu'on désire transporter ou ranger les élévateurs, il est évident que le relevage des pieds réduit consi- dérablement l'encombrement des élévateurs et facilite, par conséquent., ce trans- port ou ce rangement.
On remarquera que dans les modes de réalisation des Figs. 11 à 17, la construction du bâti des élévateurs a été grandement simplifiée. Cha- que bâti, en effet, est constitué par un pied tel que 99 (voir Fig. 13) en fonte malléable coulée suivant toute forme désirée (en H, dans l'exemple re- présenté) et par un montant unique 7' tubulaire léger et rigide constitué, par exemple, par deux fers à U soudés bords à bords, comme indiqué en 121 (Fig. 16) ou encore par des éléments en tôle repliée soudés électriquement.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux de ses modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement indiqués ; elle en embrasse, au contrairetoutes les
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