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DISPOSITIF POUR LA FABRICATION DE CORPS CREUX EN TOLE SOUS PRESSION HYDRAULIQUE.
Dans la fabrication de corps creux à partir d9une plaque de tôle planes il est connu de comprimer celle-ci dans la matrice de conforma- tion. de manière telle que la plaque de tôleserrée solidement entre la matrice et son couvercles soit sur son côté tourné en sens inverse du creux de la matrices soumise à Inaction d9un liquide sous pressions si bien que la tôle se trouve refoulée dans ce creux en s'allongeant.
Ce procédé présente 19inconvénient que.9 pour les grands allon- gements particulièrement.,, il se produits par suite du fort rétrécissement de la section de la tôledes bosses et des plis., et souvent des fissures.
On a donc proposé de placer la tôle entre deux plaques de re- couvrement élastiques de manière qu'elle reste librement flexibles et d9in- troduire dans une poche de pressage le liquide qui se trouve sous pression.
Ce procédé ne peut être mis en peuvre que si les forces de pressage sont petites par conséquent pour des tôles très minces et de peti- tes pièces.,, car autrement la poche de pressage se détériore très facilement.
Mais on a proposé également dexécuter le pressage et l'élargis- sement de corps cylindriques déjà préalablement étirés., en les soumettant directement à Inaction du liquide de pressage la forme de pressage étant elle-même remplie de liquide qui s'écoule à la pression de pressage. Mais alors dans ce cas, il faut pour que l'étanchéité soit assurée que la pièce présente des bords larges maintenus fixes et non flexibles entre les surfaces d9étanchéité.9 de telle sorte que la déformation ne peut être obtenue qu'avec les diminutions de section de la tôle.
L'invention a donc pour objet de permettre d'exécuter l'opéra- tion de pressage avec l'utilisation directe d'un agent de pression hydraulique et d'un agent de contre-pression hydraulique aussi bien que de réaliser cet- te opération de telle manière que la plaque de tôle à déformer soit étirée
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en évitant des diminutions de section produites par la force de pressage.
Dans le but d'atteindre ce résultat9 on a recours à une disposition qui consiste à loger la plaque de tôle dans une fente prévue entre la surface de la matrice et le couvercle de celle-cia Cette fente9 fermée vers l'ex- térieur est d'une dimension telle que le liquide de pressage puisse péné- trer sous forme d'une nappe mince entre les surfaces de guidage et que le mouvement de glissement soit facilité par le frottement du liquide;, ce qui empêche l'adhérence et le déchirement de la tôle.
Dans ce buts selon l'inventions l'une des pièces de la ma- trice est reliée de manière étanche à l'autre pièce de cette matrice avec interposition d9une bague d'écartement et formation d'une fente de guidage de largeur intérieure plus grande que l'épaisseur de la tôle.
On peut,, selon l'inventions pour adapter les fentes de gui- dage de la matrice aux écartements d'épaisseur de la tôle utiliser une ba- gue d'écartement interchangeable.
L'étanchéité mutuelle du joint des deux parties de la matri- ce est obtenues en substances par le fait que l'on dispose sur la plaque de tôle une bague d'étanchéité qui rend étanche l'espace de pressage de la fen- te de guidage.
Ceci empêches en outres un déplacement de la plaque de tôle.
Cette bague d'étanchéité a une forme qui dépend de l'objet à fabriquer.
Dans la déformation de platines en corps creux on a constaté que, principalement lors du travail de tôles minces on peut obtenir une dé- formation plus importante en se servant de bagues d'étanchéité.réglables selon l'épaisseur des tôles et qui jouent le rôle d'éléments de soutien des plis.
La résistance de frottement pendant le glissement facilité au moment de 1' étirage par le frottement liquide est ainsi réglée de manière si précise que des pièces, qui autrement devraient subir plusieurs passes pour être être déformées, peuvent l'être à froid en une seule passe.
En outre pour empêchermême dans le cas où le bord de la tôle a déjà quitté la fente9 l'écoulement du liquide de pressage derrière la paroi de la tôle l'invention prévoit le montage de bagues d'étanchéité connues en soi sous les courbures d'étirage.
On a trouvé que la profondeur d'emboutissage du corps creux., qui peut être atteinte par ce moyens se trouve limitée dans une mesure rela- tivement grande. La cause en est que la paroi du corps creux se trouve pres- sée contre celle du creux de conformation par la pression hydraulique, de telle sorte que cette paroi du creux est gênée dans son glissement et qu'il se produit des bosses., des fissures ou des ruptures.
Cet inconvénient est évité par le fait que le dispositif com- portes aussi du côté de la partie de la matrice présentant le creux servant à l'emboutissages une fente de guidage qui a pour but de créer une nappe de liquide entre la paroi de la matrice et la paroi de la pièce à emboutir.
Selon l'inventions et en utilisant un piston d'emboutissage auxiliaires on prévoit celui-ci avec un diamètre plus petite d'au moins 1' épaisseur de la tôles que l'ouverture de l'espace de conformation de la piè- ce d'emboutissage.
Par suite,, il est possibles pour une valeur appropriée de la contre-pression hydraulique du liquide de remplissage dans l'espace de con- formations de comprimer ce liquide au moment de l'étirage entre la paroi de la matrice et la paroi du corps à emboutir,,, de telle manière que, dans ce cas'aussi, il se forme une nappe de liquide favorisant le glissement du corps à emboutir dans la direction verticale de travail.
Dans le but de commander l'opération d'étirage de manière que l'emboutissage contribue d'abord à la formation du fond du corps d'étirage l'espace de conformation @ @
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comprend un poinçon mobile dans lequel pénètre le piston auxiliaire.
Selon une disposition simple et de fonctionnement sur le li- quide de pression est amené par le piston d'emboutissage tandis que le li- quide de contre=pression est amené par le poinçon de conformation et que dans celui-ci est disposée une dérivation par diriger ledit liquide de con- tre-pression vers la paroi de glissement.
En outre., pour que le liquide de contre-pression amené à la paroi de glissement puisse entrer dans 1-'espace d'étirage etes'y répartir le poinçon de conformation possède à sa périphérie un évidement longitudinal qui s'étend sur toute la hauteur de la paroi de glissement et dans lequel débouche la dérivation.
Dans le but de limiter l'encombrement du poinçon et pour que ce dernier soit supporté par le liquide de contre-pression ce poinçon est établi en forme de piston différentiel et est guidé contre les parois de glissement de l'espace de conformation par une partie de plus petit dia- mètre .
Tandis que jusqu'à présent on ne pouvait par ce procédé déformer que des tôles plates,, 1-'invention permet par le même procédé de déformer aus- si des corps creux par le fait que la fente de glissement se trouve établie par des manchettes d'étanchéité disposées aux extrémités de la matrice et dont les brides annulaires font saillie dans l'extrémité du corps creux et viennent s'appliquer au moment de la mise en dépression sur la paroi intérieu- re du corps creux. A ce point de vue,, il est indifférent qu'il s'agisse de corps creux en forme de tonneau ou de forme conique ou de vases ou diurnes.
Il suffit simplement de donner préalablement à la tôle à déformer,, la for- me d'un cylindre ou d'un tronc de cône de diamètre convenable.
La manchette est en caoutchouc élastique. Pour une pression allant jusqu9à 100 atmosphères effectives environ on peut utiliser simplement une telle manchette élastique en caoutchouc. Dans ce cas la manchette est;, selon l'invention, de forme annulaire, bombée vers l'intérieur et la paroi intérieure de cette bride annulaire est inclinée vers la paroi intérieure du corps creux. Si l'on doit déformer des tôles qui nécessitent des pressions supérieures à 100 atmosphères effectives on donne à la manchette une forme telle que contre la paroi intérieure de la bride de la manchette de 19enve- loppe s'appuie un disque monté sur le tube d'amenée du liquide de pression.
Le corps creux peut., en outre., par le procédé de pressage à l'eau être rétréci et étiré comme il le faut pour les bidons de transport du lait ou les cruches et les bouteilles à lait. Cette opération nécessite;: à l'étirage sur la presse d'étirage beaucoup de travail et de temps pour porter au rouge et décaper les parties de l'objet après chaque phase de tra- vail et passe d'étirage. Grâce à l'invention il est possible d'exécuter ce travail à froid en une passe;, en introduisant dans une pièce préalablement étirée un noyau divisé et en sortante en utilisant une pression hydraulique et une contre-pression hydraulique, par une fente de guidage de la matrice., le bord libre de la pièce qui dépasse l'extrémité de la pièce terminée.
Dans ce but, selon l'invention la partie supérieure peut être d'une part.. pourvue dun prolongement correspondant au diamètre rétrécir s' étendant jusqu9au fond,de la pièce préalablement conformée et autour duquel sont disposées les parties du noyau et d'autre part;, comporter une chambre de conformation qui s'étend autour de ce prolongement et au fond de laquel- le se trouve la fente de guidage.
Le dispositif de liaison;, qui absorbe les forces de pression;, établi entre la matrice et le couvercle;, consiste généralement en tiges paral- lèles à la direction de pressage et ayant par exemple la forme de boulons à charnières. En raison de l'état de tension irrégulier de ces boulons., la pla- que de métal à déformer est facilement sujette à la formation de plis ou à des déchirures.
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En considération de ce qui précède,l'invention a pour but la réalisation d'une presse hydraulique pour déformer des plaques de tôle planes à l'aide d'un liquide sous pression,, de telle manière que ce liquide puisse aussi servir à l'actionnement mécanique de la fermeture de la matrice.
A cet effet, selon l'invention., on a recours à un bloc qui re- çoit, de manière amovible., la matrice et qui comporte un couvercle mobile dans des guidages et pouvant être fixé en position par des verrous.
Cette disposition permet de vaincre des forces de pression beau- coup plus grandes par suite d'une multiplication des verrous qui n'apporte pas de perturbation au fonctionnement.
Comme le bloc est pourvu, selon l'invention$ d'une couronne de guidage par laquelle passent des verrous transversaux juxtaposés qui entrent dans le couvercle, le centrage de ceux-ci est également assuré pendant le mouvement mécanique du couvercle.
Dans le but que les mouvements d'ouverture et de fermeture de la matrice puissent être exécutés mécaniquement et rapidement à l'aide du système hydraulique proprement dit dont on dispose, on agrandit le couver- cle au-delà de la périphérie du bloc et on le relie à ce bord avec le sys- tème de tiges de levée des cylindres de soulèvement hydrauliques.
On tient compte de la possibilité du fréquent changement des formes d'étirage et de la nécessité de la réduction des frais pour la confec- tion du dispositif de fermeture de chaque matrice, en disposant le bloc de matrice, placé sur un banc interchangeable, dans un cadre monté sur une plaque de base, dans lequel sont installés des cylindres de soulèvement hydrauliques et des cylindres de pression hydrauliques pour les verrous.
Les dessins annexés donnés à titre d'exemple, représentent plusieurs formes d'exécution de l'invention.
Sur ces dessins :
La fig. 1 est une vue en coupe verticale d'une matrice pour l'étirage de corps creux à partir d'une plaque de tôle plane selon une for- me d'exécutionladite matrice étant pourvue d'une bague d'étanchéité élas- tique qui rend étanche la fente de glissement.
La fig. 2 est une vue en coupe verticale également d'une autre forme d'exécution de la matrice, avec une plaque de soutien élastique des plis.
La fig. 3 est une vue d'un dispositif d'étirage hydraulique pour l'emboutissage de corps creux.
La fig. 4 est une vue du dispositif d'emboutissage au commen- cement de la passe, donc après que la première déformation a eu lieu.
La fig. 5 est une vue du dispositif à la fin de l'opération d'étirage, le poinçon de conformation étant abaissé.
La fig. 6 est une vue en coupe longitudinale d'une matrice pour la fabrication de corps creux avec utilisation d'une pièce cylindrique préalablement usinée.
La fig. 7 est une vue correspondant à celle de la fig. 1, où la pièce a la forme d'un tonneau.
La fig. 8 est une vue en coupe longitudinale correspondant à celle de la fig. 1, et se rapportant à une autre forme d'exécution pour la fabrication de tonneaux.
La fig. 9 est une vue d'une matrice de pressage pour la fa- brication de corps creux pourvus de centures, par exemple des bidons.
La fig. 10 est une vue en coupe transversale correspondante, sui- vant A-B de la fig . 9.
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La fig. 11 est une vue d9un dispositif de pressage-, dans lequel le liquide de pressage sert aussi à l'actionnement de la fermeture de la ma- trice . '
La matrice 1, représentée à la fig. 1, comporte le creux d'em- boutissage et un couvercle de fermeture 3. Celui-ci est pourvu d'un épaule- ment de centrage ± par lequel il s'engage dans un bord correspondant de la matrice la
La fixation du couvercle sur la forme est obtenue à l'aide de boulons de raccord fixés sur la matrices montés dans des fourches portées par le couvercle;, et maintenus par des écrous 6.
Entre la matrice 1 et le couvercle 2 est disposée une bague d' écartement 7.
Ceci donne naissance à une fente annulaire 8. La bague d'écar- tement 1 présente une épaisseur un peu plus grande que la plaque de tôle dis- posée entre la matrice et le couvercle, de telle sorte que la tôle 10 peut glisser entre le couvercle et la matriceo
Le couvercle 2 possède un trou de raccordement pour le tuyau de pression 2 et la matrice 1 possède également un trou pour le tuyau d'as- piration 11. Par ces trous de raccordement passe une canalisation annulaire, à soupape d'arrêt, allant vers une pompe de pression hydraulique.
Sur la surface de la matrice ouverte 1 est disposée., par exem- ple, une simple plaque de tôle plane 10. Une bague d'écartement appropriée 7 sert au moment de Inapplication et du serrage du couvercle de la matri- ce à 1?aide des vis 6, à former la fente 8..Ensuite;, on remplit de liqui- de de pression les creux d'emboutissage des deux côtés de la tôle.
On met alors la pompe en action., Celle-ci refoule le liquide en direction de la flèche 12 dans l'espace d'emboutissage 13 et;, au contrai- re, l'aspires dans la direction de la flèche 14, hors du creux d'emboutis- sage 2. Sous Inaction de cette pression et sous celle du vide,, la tôle est é- tirée dans le creux d'emboutissage 2. Pendant cette opération,, il se' produit un glissement de la partie de la plaque de tôle 10 qui se trouve dans la fente 8. par flottement sur une mince couche de liquide en forme de nappe.
Ce processus a lieu tant que la tôle se trouve appliquée,, de manière complète- ment étanche sur la paroi du creux 2 de la matrice.
Après ouverture de la matrice., le corps creux terminé peut en être enlevé.
Au lieu de relier le tuyau d'aspiration 11 à la pompe., on peut aussi disposer une soupape de surpression dont la sortie communique, de pré- férence, avec un réservoir ou élément analogue placé en hauteur.
Le remplissage de la matrice peut être exécuté à l'aide de ce réservoir. En outre cette soupape de surpression permet de mettre sous une contre-pression réglable le liquide qui se trouve dans l'espace 2.
Comme montré à la fig. 1, la matrice 1 peut être pourvue d'une bague d'étanchéité 15 pour éviter une irruption du liquide de pression dans l'espace de la forme.
Dans un évidement 16 du couvercle 2., on loge alors la bague d'étanchéité 15 en caoutchouc ou autre matière., agissant de la même manière.
Cette bague s'appuie par sa surface, maintenue large de préférences sur la plaque de tôle 10.
Au moment de l'introduction du liquide de pressions celui-ci est empêchés par la bague d'étanchéité 15. de pénétrer dans la fente 8. de telle sorte que le glissement de la tôle plane 10 est assuré grâce à la décharge de la pression et qu'un passage du liquide de pression dans l'espace 2 ne peut pas se produire. On peut'encore prévoir une bague d'étanchéité 17 au- dessous des parties courbes d'étirage 18 pour que le bord de la plaque de
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tôle 19 s'applique encore de manière étanche contre la paroi de l'espace de conformation après qu'elle a quitté la fente 8 et qu'en outre un passage du liquide de pression entre la paroi de l'espace de conformation et la tôle ne puisse avoir lieu.
Dans la conformation de la matrice selon la fig. 2 une plaque élastique 19 de soutien des plis est disposée dans l'évidement 16 du cou- vercle 3.
L'espace creux 2 établi par exemple pour la fabrication de seaux., est fermé par un couvercle 3 porté par une bague d'écartement 7, de telle sorte que l'espace intérieur 2 de la matrice 1 est rendu étanche au liquide.
L'organe de soutien des plis 19 est formé par une pièce de pression polie par meulage. qui est soutenue par une pièce d'appui 15 main- tenue également de manière amovible., dans le couvercle par des ressorts 20.
Des vis de butée 21,disposées dans des trous 22 fermés de ma- niére étanche au liquides limitent le déplacement de la plaque 19 de sou- tien des plis.
On place la plaque de tôle 10 à travailler entre la surface de la matrice 1 et l'organe de soutien des plis 19.
La force de pression est limitée, par le choix de la dimension de la bague d'écratement , de telle manière qu'il ne puisse pas se former de plis, mais qu'il reste encore un espace intermédiaire assez grand pour qu'une fine cou- che de liquide procure un frottement liquide.
Au moment du pressage., le liquide de pression s'écoule aussi du fait de la surpression assez grandeen-dessous de l'organe de soutien des plis et entre la plaque de tôle et la surface de la matrice. Ainsi, entre ces surfaces, une nappe de liquide prend naissance., qui crée un frottement entre la pièce et l'outilbien qu'un organe de soutien des plis soit pré- vu. Les figs. 3, 4 et 5 montrent la forme de la matrice pour l'étirage de corps creux très profonds par rapport à leur diamètre.
La matrice 1 possède une chambre de conformation 2 qui se rac- corde par un épaulement arrondi 18 avec la surface plane 23 du bloc de ma- trice.
Le couvercle 2 est appliqué sur le bloc de matrice 1. avec interposition d'une bague d'écartement 1 de telle sorte qu'il est créé une fente de guidage 8, dont la largeur est un peu plus grande que l'épaisseur de la tôle. Sur le côté inférieur du couvercle 2 se trouve un organe de soutien des plis 19, disposé pour pouvoir prêter élastiquement. La matrice 1. et le couvercle 2 sont reliés ensemble, de manière à résister à la pression, par un moyen non représenté.
Le couvercle 1 présente en outre, une interruption 24 où se déplace un piston auxiliaire d'emboutissage 26,rendu étanche par un organe d'étanchéité 25. Ce piston auxiliaire 26 est pourvu d'un canal 27 pour 1' amenée du liquide de pressage.
La chambre de conformation 2 est ménagée au-dessus de l'ex- trémité supérieure frontale d'un poinçon 28. Ce dernier est mobile dans un trou 29 et est établi sous la forme d'un piston différentiel; il présen- te à son extrémité inférieure une pièce de guidage 31, pourvue d'un élément d'étanchéité 30 et de diamètre plus grand que le reste dudit poinçon.
La paroi du trou 29 forme en 32 un épaulement annulaire, contre lequel s'appuie, dans la position de soulèvement,, la pièce de guidage 31.
Le trou 29 précité est fermé par une plaque de couvercle 33 et possède un canal de jonction 34, par lequel peut entrer le liquide de contre- pression.
Le poinçon 28 comporte un canal longitudinal 35 qui conduit de la chambre du creux 29 à la chambre de conformation 2. De ce trou longitudinal
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part une dérivation 36. qui mène à la paroi de glissement du poinçon 28.
A cet endroit elle débouche dans un évidement longitudinal 37 qui 89 étend sur toute la hauteur de la paroi de glissement et qui s'ouvre librement à 1' extrémité supérieure du poinçon 28.
La plaque de tôle 10 est introduite dans la fente de guidage (voir fige 3) et le poinçon 28 est pressés dans la position supérieure lorsque le trou 29 se remplit de liquide de contre-pression,, ce qui produit également le remplissage de la chambre de conformation 2 avec ce liquide.
Ensuite on introduit du liquide de pression par le canal 27.
La plaque de tôle est ainsi étirée dans la chambre de conformation 2, sous l'action de la surpression hydraulique qui y règne. En même temps, le li- quide de contre-pression se trouve refoule. De petites quantités de ce der- nier passent alors dans la fente 8, tandis que le liquide en majeure partie s'écoule, par le trou longitudinal 35 du poinçon 28,dans l'intérieur du trou 29.
Lorsque l'opération d9étirage hydraulique qui conforme le fond de la pièce a pris fin,, le piston auxiliaire d'emboutissage 26 se déplace vers le bas (fig. 4) de manière que sa tête pénètre dans le poinçon 28. Lorsque la descente du piston auxiliaire continue;, le poinçon 28 se déplace aussi vers le bas., et la pièce serrée subit un nouvel étirage,,, ce qui lui donne la for- me cylindrique.
Pendant cette opération d'étirage le liquide de contre-pres- sion sort en partie par le canal 34. tandis qu'une certaine quantité de li- quide;, qui dépend de la contre-pression établie, se trouve au contraire re- foulée par la dérivation 36 et 1-'évidement longitudinal 37 dans la fente de guidage entre la paroi de la matrice et la pièce à usiner. A cet endroit;, le liquide forme une nappe qui permet le glissement de la pièce à usiner pen- dant l'emboutissage
Lorsque l'opération d'emboutissage est terminée;, le piston au- xiliaire 26 est retiré en arrière;, la matrice est ouverte et la pièce est enlevée.
On peut alors introduire une nouvelle plaque de tôle plane et recommencér le travail d'emboutissage de la manière décrite.
Le disposit est construit selon les figs. 6, 7 et 8 pour la déformation de corps creux.
La matière de pressage est composée des pièces 40 et 41 qui, après l'introduction du cylindre creux 42 préalablement préparé de manière convenables sont rapprochées l'une contre l'autre ou pressées.
Entre la matrice supérieure et la matrice inférieure sont dispo- sés des éléments d'étanchéité 43. Aux deux extrémités du cylindre creux 42, reposent dans les moitiés et 41 de la matrice., les manchettes élastiques en caoutchouc 44, qui sont maintenues à leur périphérie, dans une rainure appropriée 45 des pièces supérieure et inférieures et créent la fente de guidage 8 dans ce cas annulaire9 pour les parois en tôle du corps cylindri- 42.
Le fond de chaque manchette 44 est vissés au milieu;, sur une tubulure 46. à 1'aide de rondelle et écrous avec le fond de la moitié de ma- trice. L'espace intérieur 43 du cylindre creux est aussi rempli par la tubu- bulure 46. Le fond de la manchette 44 est annulaire et bombé vers l'intérieur.
La surface extérieure de la bride annulaire 48 de la manchette 44 est inclinée vers l'intérieur ets en faits vers la paroi intérieure du cylindre creux 42.
L'espace intérieur 47 du cylindre et l'espace creux 2 de la matrice sont remplis de liquide dabord sous pression par des tuyauteries d' enlèvement de l'airs d'amenée du liquide et d'évacuation.
Lopération s'effectue de la manière suivante
Par le tuyau 49, on pompe de nouveau du liquide de pressage;,
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en prenant soin que la contre-pression dans la chambre 2 de la matrice soit toujours un peu plus basse.
Cette contre-pression peut être facilement réglée à la soupa- pe de surpression 50.Le processus pour exécuter la déformation sous pression jusque 100 atmosphères effectives,, est représenté à la figo 7. La forme par- ticulière du fond de la manchette bombé vers l'intérieur agit à la manière d'un levier coudé par,à coups de pression , et pousse ce fond sur le fond 51 de la matrice, la bride annulaire 48 venait en même temps s'appuyer, par sa surface extérieure, contre l'extrémité du cylindre et isolant, de manière étanche, la chambre intérieure de pression de l'espace extérieur de contre- pression.
Pendant la déformation qui se produit alors, le cylindre 42 s'éloigne du fond de la matrice dans la direction des 'flèches, aussitôt que la soupape 50 s' ouvre tout en maintenant une contre-pression convenable. Le cylindre creux 42 se déforme dans ce cas par gonflement de sa partie médiane. Une montée en bond de la pression au manomètre indique que l'opération de pressage se trouve ter- minée.
A la fige 8 est représenté un exemple d'exécution se rapportant au cas où l'on doit déformer des' tôles qui nécessitent une pression plus gran- de que 100 atmosphères effectives. La matrice 41, 42 peut alors présenter la même forme que celle précédemment décrite; la disposition des tuyaux nécessai- res des indicateurs de pression et des soupapes d'arrêt peut aussi être la même. Cependant la manchette 44 a une forme telle que son fond s'appuie à plat sur le fond 51 de la matrice, déjà pendant la position sans pression. Ici en- core chaque fond de manchette est vissé au moyen d'une pièce de support tubu- laire 46 sur chaque partie 40, 41 de la matrice.
Contre la surface intérieure de la manchette 44 s'appuie le fond d'un disque 52,dont la surface extérieure conique 53 s'appuie sur le cô- té intérieur de la bride annulaire 48 de la manchette. Cette bride annulaire est en contact, par sa surface extérieure, avec la paroi intérieure du cylin- dre creux 42 à déformer.
Comme pendant le fonctionnement de ce dispositif des manchettes 44 semblables se trouvent aux deux extrémités du cylindre creux, il faut aus- si naturellement deux disques 52.
De préférence,ces deux disques sont reliés par un tube d'écartement 54.
Ce tube d'écartement est pourvu de trous 55 pour l'entrée du liquide de pres- sion dans l'espace intérieur de la pièce 42. La distance des deux disques 52 est choisie telle que, au moment de la mise en place du cylindre 42 dans la partie inférieure 41 de la matrice, les deux manchettes 44 pressent forte- ment contre la paroi intérieure du cylindre creux 42 par leur bord périphérique déjà lors du montage des deux moitiés de matrice. Pendant l'opération de pres- sage, la bride annulaire 48 de la manchette 44 est comprimée entre la surfa- ce extérieure du disque 52 et la paroi intérieure du cylindre creux ¯42. ce qui procure en plus une bonne étanchéité entre l'espace de pression et l'es- pace de contre-pression.
Comme il est montré aux figs'. 9 et 10, la matrice peut aussi être établie pour produire une diminution de diamètre sur des corps creux cylindriques 56, par exemple pour achever la fabrication de bidons de lait.
Dans ce cas, la matrice 57 comporte une partie supérieure 58 qui possède un prolongement 61,concentrique au creux de pressage 59, et qui s'étend jus- qu'au fond 60 de la pièce 56 préalablement,conformée.
Sur ce fond sont disposées les pièces de ndyau 62 qui déterminent la forme rétrécie.
Au fond du creux 59 de la partie supérieure 58 de la matrice est prévue une fente 8 qui sert à la réception du bord de la pièce et qui., comme dans les formes de matrices décrites plus haut, est rendue étanche par un élément d'étanchéité approprié 15.
Lors de l'entrée du liquide de pressage dans la chambre de
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pression 13 la pièce est étirée, la partie de paroi du cylindre qui se trou- ve dans la fente 8 pouvant glisser hors de la fente de guidage.,
La disposition de la matrice montrée à la fig. 11, avec action- nement hydraulique et verrouillage,,, comprend un banc 66 fixé sur une plaque de base 65 et portant le bloc 67.
Celui-ci est pourvu d'un évidement dans lequel est montée interchangeable la matrice 1 qui comporte le creux 2'donnant la forme. Le bloc fil. présente une surface plane 68, avec laquelle concorde la surface du bord de la matrice 1.
A la périphérie extérieure de la surface 68 se raccorde un bord de guidage 9, qui fait saillie .en hauteur au-dessus de la surface., et qui sert de guidage au couvercle 1 qui.., dans ce buta comporte un épaulement / portant la surface d'ajustement. En outrer le couvercle 2 possède un rebord 70 qui dépasse le pourtour du bloc fil.
Dans une rainure de la surface 68 du bloc est disposée la ba- gue d'écartement 'la Le côté inférieur du couvercle 2 est revêtu avantageuse- ment d'une bague d9étanchéité élastique 15.
Sur la plaque de base fii est;, en outre, disposé un cadre 71 qui entoure de tous les côtés le banc 66 et le bloc fil. placé dessus. Ce ca- dre 71 est pourvu d'une bride de pied 72 sur laquelle sont fixés des cylin- dres hydrauliques 73 de soulèvement. Les tiges de levée 75 qui portent les pistons 74 passent, par des trous de guidage, dans les brides supérieures 76 du cadre et sont fixées au bord 70 du couvercle 3.
Les brides supérieures du cadre 76 portent des cylindres 77 à pression hydraulique, dont les axes sont horizontaux et dirigés vers le bloc 67.
Chacun des pistons 78 disposés dans les cylindres de pression 77 possède une tige de piston 79 dont l'extrémité se trouve renforcée par un verrou 80 et glisse dans un trou de guidage 81 prévu dans le bord 89 du bloc.
Dans l'épaulement ± du couvercle est ménagé en correspondance avec chaque trou de guidage 81 un trou 82, de même axe. Le verrou 80 peut être poussé dans ce trou 82, de telle sorte que la forme soit maintenue fer- mée. Les verrous 80, avec leurs dispositifs d'actionnement correspondante sont disposés et répartis en nombre nécessaire sur toute la périphérie du bloc 67.
Un tuyau de pression 9 relie l'espace situé en arrière de la plaque de tôle à déformer avec un accumulateur hydraulique ou un appareil analogue. Le creux 2 de la matrice est aussi en liaison., par le tuyau 11, avec un réservoir collecteur. L'opération d'étirage est exécutée en faisant entrer le liquide de pression et en faisant sortir le liquide de remplissa- ges et peut être réglée de la manière nécessairecomme déjà décrit.
Lorsqu'on introduit la pièce initiale;, par exemple une plaque de métal ou de tôle 10,,dans le dispositif d'étirage, on fait arriver, par le tuyau de pression 9, à l'aide du mécanisme de commande 83, par l'intermédiai- re du canal de jonction 84, un agent de pression dans le cylindre de pres- sion 77, EN avant du piston 78. Ceci provoque le retrait des verrous 80 qui sortent des trous 82 ménagés dans le couvercle 3.
On introduit ensuite un agent de pression dans le cylindre de soulèvement 73 à l'aide d'un autre mécanisme de commande 85, cet agent de pression venant du tuyau 2 par les canaux de jonction 86. Les pistons 74 sont soulevés par cet agent de pression et soulèvent eux-mêmes, par leurs tiges de levée 75, le couvercle 2 de sur le bloc 67.
Dans la position soulevée du couvercle 3. on peut charger la matrice ou enlever la pièce conformée finie.
La fermeture du dispositif d'étirage est ensuite obtenue par abaissement du couvercle. Ceci peut résulter de l'action du'poids des piè- ces de construction l'agent de pression s'écoulant librement ou pouvant
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être aspiré dans le but d'accélérer l'opération. Si le couvercle 3 est dans sa position de mise en placée l'agent de pression est, par renversement du mé- canisme de commande 83,amené en arrière du piston 78 du cylindre 77 et les verrous 80 sont poussés de manière à pénétrer dans les trous de maintien 82.
Le dispositif d'étirage est ainsi de nouveau prêt à fonctionner.
REVENDICATIONS.-
1) Dispositif pour la fabrication de corps creux en tôle sous pression hydraulique, caractérisé en ce que l'une des parties de la matrice est reliéede manière étanche.,avec l'autre partie de la matrice, avec in- terposition d'une bague d'écartement, en formant une fente de guidage dont la largeur est supérieure à l'épaisseur de la tôle.