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LISEUSE.
L9invention a pour objet une liseuse essentiellement caractérisée par une grande simplicité, un poids minimum et une fabrication extrêmement économique.
Le but de l'invention est de réaliser une telle liseuse en dehors de tous mécanisme, articulation organes de serrage et, d'une manière gé- nérale, en dehors de tous organes, éléments ou accessoires rapportés, la li- sease étant exécutée généralement par la juxtaposition de deux pièces sim- ples, légères et susceptibles d'être instantanément séparées l'une de l'au- tre et placées l'une sur l'autre de manière à se présenter sous un encom- brement minimum.
Conformément à l'invention, la liseuse est., dans une forme pré- férée d'exécution, formée de deux pièces juxtaposées, l'une formant la ta- blette cu pupitre et l'autre formant le support de ladite tabletteo Cette dernière est pourvue d'un moyen d'accrochage ou d'arrêt pour ledit support, en sorte que la solidarisation de ces deux pièces se fasse instantanément sans l'appoint d'aucun mécanisme quelconque.!, A cet effet, ladite tablette peut présenter une ou plusieurs fenêtres oblongues susceptibles de recevoir le bout correspondant du support ou bien ladite tablette peute sur ses faces dorsales, présenter des parties saillantes, respectivement rentrantes,
de manière à pouvoir coopérer avec le bord correspondant de la pièce d'appui et former ain.si un petit chevalet de grande stabilité
Ces deux pièces constitutives de la liseuse objet de l'invention peuvent être exécutées en une même matière ou en des matières différentes.
On pourra avantageusement utiliser du bois., du métal ou bien en- core une matière de moulage ou matière élastique naturelle ou synthétique De préférence, les deux pièces constitutives de cette liseuse seront profi- lées de manière à pouvoir être exécutées par des moyens industriels simples en une seule opération et, de préférence encore, sans finissage ultérieur De cette manière, on aura réduit le prix de revient au strict minimum,, cet article étant dès lors susceptible d'être fabriqué en grande série, bon mar- ché et capable d'être vendu à des conditions permettant une large diffusion.
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A simple titre indicatif, sans aucune restriction d'aucune sor- te, des modes d'exécution sont décrits plus en détail ci-après en se réfé- rant aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue perspective d'une liseuse conforme à l'in- vention; la figure 2 est une vue de face du support de la tablette; la figure 3 est une coupe suivant la ligne III-III de la figure 1; la figure 4 est une vue en élévation d'une variante de la tablet- te ou pupitre; la .figure 5 est une coupe suivant la ligne V-V de la figure 4; la figure 6 est une vue latérale de la liseuse objet de l'inven- tion en position rabattue; les figures 7 et 8 représentent, respectivement en élévation et en vue latérale, une variante d'exécution, par exemple en une matière moulée;
la figure 9 représente une vue en élévation d'une autre variante de la pièce d'appui ou pupitre, par exemple exécuté par pressage; la figure 10 est une coupe suivant la ligne X-X de la figure 9 ; la figure 11 est une vue en élévation d'une autre variante d'exé- cution ; la figure 12 est une coupe suivant la ligne XII-XII de la figure 11.
Selon l'invention, la liseuse est seulement formée de deux pièces dont la tablette ou pupitre proprement dit 1 et le support 2. En l'occurren- ce, la tablette 1 présente une latte inférieure .2; et une lumière oblongue ± disposée vers le bord horizontal supérieur de ladite tablette et parallèle- ment audit bord. Le support .2 est formé, en 1-'occurrence.par une planchette, par exemple de longueur H et de largeur h. L'un des petits côtés et/ou l'un des grands côtés de cette planchette 2 présente un tenon ou languette, res- pectivement 5-6. Ces deux tenons ou languettes présentent de préférence une longueur identique L égale ou approximativement égale à la longueur L de la lumière oblongue ! du pupitre 1.
L'épaisseur de ces mêmes tenons ou languet- tes 5-6, cprrespondant à celle du support, est égale ou approximativement égale à la largeur E de ladite lumière oblongue 4. Il suffit d'introduire l'une des languettes .2 ou 6 dans ladite lumière oblongue -4 pour mettre la liseuse dans sa position d'emploi.
Suivant que ladite planchette 2 est assujettie par la languette .2 ou la languette 6, la liseuse est inclinée d'un angle [alpha]ou d'un angle plus petit .
Une variante consisterait, comme schématisé aux figures !. et 5, à pratiquer dans la tablette ou pupitre 1 un certain nombre de lumières o- blongues ou rainures étagées 4-4'-4" à des niveaux différents* Par ce moy- en, avec le même support 2 comportant un seul tenon, on pourrait, comme représenté schématiquement à la figure 5, assujettir la liseuse dans des po-
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sitions agulaires différentes, respectivement J - J'- Ju"
Ces réalisations extrêmement simples seront préférablement exécu- tées dans des matériaux légers relativement épais, par exemple en bois, ou bien encore dans des matériaux de faible épaisseur, dans lesquels les bords d'appui limitant les ouvertures dans le pupitre ont été agrandis soit par des nervures, soit par des languettes, soit de toute autre manière.
Il suf- fit, en effet, que le support 2 puisse partiellement pénétrer dans le pupi- tre 1 pour assurer la solidarisation momentanée entre ces deux pièces. Les fenêtres oblongues ou rainures .4 peuvent évidemment être remplacées par un ou plusieurs orifices plus étroits ou de toute autre forme que celle repré- sentée aux figures examinées. Lesdites fenêtres peuvent également, dans certaines exécutions, être remplacées par des creux borgnes.
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Suivant la variante des figures 7 et 8, la tablette'ou pupitre 1 est formé par une matière de moulage comportant, venue d'atelier,sur sa face frontale le long de son bord inférieur, ladite latte d'arrêt ±, et sur sa face dorsale par exemple deux nervures 7-8 de largeur et de profondeur convenables interrompues toutes deux au même niveau de manière à former deux échancrures inclinées, respectivement 9-10.
Comme schématisé clairement à la figure 8, le bord supérieur de la pièce d'appui 2 vient s'ajuster, avec un jeu très réduit, dans lesdites échancrures inclinées 9-10 de manière à immobiliser de façon très stable le pupitre 1 en position correcte. Celle-ci pourrait être rendue variable en prévoyant plusieurs paires d'échancrures telles que 9-10 formant ainsi, dans lesdites nervures 7-8, des espèces de crémaillères de réglage.
Il va de soi que, pour éviter le glissement du support 2, lors- que l'ensemble est disposé sur une surface lisse, sont bord d'appui peut être taillé en biseau, ou comporter par exemple des cannelures, afin de favoriser l'adhérence de l'ensemble à la surface lisse susdite. Cette dispo- sition serait surtout applicable dans les cas où il n'y a qu'un simple ap- pui des supports 2 sur le pupitre 1, notamment dans les cas des figures 4 à 8, où il n'y a pas d'encastrement du support 2 dans le pupitre 1.
Dans 1'exemple de la figure 9, on a schématisé une autre variante d'exécution s'appliquant de préférence aux pièces estampéeso La tablette ou pupitre 1 présente une série de nervures dorsales obtenues par pressage de la matière, ce qui sera notamment le cas lorsque le dispositif est exé- cuté en métal. Dans -une forme d'exécution, on peut disposer, par exemple, deux paires de nervures parallèles deux à deux, respectivement 11-12, 13- Une cinquième nervure 15 est disposée de manière à délimiter, sur la face dorsale de la tablette 1, une dépression oblongue 16 dans laquelle peut être introduite avec un jeu réduit la partie supérieure du support 2.
Enfin selon les figures 11-12, une partie de la tablette 1 est découpée et repoussée en sorte d'obtenir une languette 17 derrière laquelle peut s'accrocher le bord replié 18 du support 2.
On pourrait ainsi multiplier les formes d'exécution sans sortir du cadre de l'invention pour autant que la liseuse soit exécutée seulement par deux éléments séparables à l'exclusion de toute liaison articulée, tout mécanisme, pièce de serrage et autres. Cette caractéristique est telle que non seulement l'exécution est extrêmement économique, mais'aussi que l'on peut, après avoir séparé la tablette de son support, ramener la liseuse à un encombrement réellement minimum, comme schématisé sommairement à la fi- gure 6. Il suffit, en effet, de juxtaposer ladite tablette 1 et ledit sup- port 2.
La liseuse,objet de l'invention, peut constituer non seulement un objet utilitaire mais également un produit industriel nouveau sous la forme d'un appoint pour favoriser la vente des livres.
Il va de soi que, par liseuse, on doit comprendre l'application de ce support pour maintenir en position et à distance convenables tout do- cument ou objet approprié que l'on désire examiner, respectivement regarder.
La liseuse objet de l'invention, par son caractère simple et ex- trêmement économique,, peut également être appliquée comme support de récla- me ou comme article de prime.
REVENDICATIONS.
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