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Publication number: BE502942A
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Description


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   PERFECTIONNEMENTS AUX MITRAILLETTES. 



   La présente invention est relative à une mitraillette constituée notamment d'un tube dans lequel est logée une culasse mobile dont le recul S'effectue à l'encontre de l'effet d'un ressort à boudin qui est retenu par un bouchon monté à vis à une extrémité dudit tube et qui rappelle, suivant autorisation   d'un   mécanisme   d'armé   et de détente9 ladite culasse contre une chambre constituée à l'autre extrémité du tube considéré par le bout   d'un   canon, qui, présentant une gorge externe compris entre deux   épaulements,,   est introduit à frottement dur dans ce tube et y est maintenu par un raccord à vis, une poignée étant adaptée au tube dont question tandis que, contigu à la chambre susdite,, un logement pour chargeur est monté sur ce même tube. 



   L'invention a pour but de procurer une mitraillette légère, fa- cile à assembler et à désassembler ainsi que d'un maniement aisé et parfaite- ment sûr. 



   A cet effet, dans la mitraillette suivant   l'invention,     19 espace   annulaire formé par la gorge précitée et compris entre le tube susmentionné et la paroi de la chambre susnommée est à circulation   d'air   tandis que le mécanisme   d'armé   et de détente précédemment indiqué est organisé dans la   poi=-   gnée déjà citée qui, agrafée au tube défini ci-avant, est faite, de préféren- ce, en matière légère, dure et mauvaise conductrice de la'chaleur, telle que la substance dénommée "celeron" tandis que des moyens sont prévus pour affai- blir le recul dû au tira 
Dans une forme de réalisation avantageuse de l'objet de   l'inven-   tion,

   l'extrémité postérieure de la culasse précitée présente une cuvette dans laquelle le ressort à boudin susdit est engagé et entoure une cheville qui est en matière légère et dure telle que la substance dénommée "celeron" et qui est enfoncée dans cette culasse suivant l'axe de ladite cuvette dont elle dépasse le bord, cette cheville venant, lors du recul de la culasse sus- mentionnée, heurter une saillie correspondante d'un tampon en matière élasti- que telle que du caoutchouc, qui, emboîté dans le tube déjà cité est appli- 

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 qué contre le bouchon susnommé par le ressort à boudin dont question, qui entoure la saillie en cause, ledit tampon étant percé d'un trou axial qui facilite ses déformationso      
Dans une forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'objet de l'invention,

   le mécanisme d'armé et de détente précité est agen- cé dans un creux de la poignée susdite et comprend notamment une   gâchette   qui, montée pour pivoter autour d'un axe, est poussée contre une butée par un ressort prenante par ailleurs., appui au fond du creux susnommé et est retenue par un talon terminant un barreau de calage articulé à un levier de sûreté, cette gâchette présentant,, d'une part, une saillie en rampe ou arrêtoir qui émerge de la poignée susmentionnée pour pénétrer par une fe- nêtre dans le tube précédemment nommé et maintenir à l'armé la culasse dont question tandis que, d'autre part, la même gâchette porte un bec sur lequel une détente commandée par un poussoir est susceptible d'agir à l'encontre de l'effet du ressort déjà cité pour autant que ladite gâchette soit rendue libre par le talon en cause.

   De plus, la détente précitée est montée pour basculer autour d'un axe et est pourvue à une extrémité, de deux ergots ve- nant l'un après l'autre en contact avec le bec susdite le premier de ces ergots étant à   eff acement,   tandis que l'autre extrémité de ladite détente qui est recourbée, est appliquée par un ressort contre le poussoir susmen- tionné logé dans la poignée dont question. 



   D'autres détails et particularités de   l'invention   ressortiront de la description d'une mitraillette, donnée ci-après à titre d'exemple non limitatif et avec référence aux dessins   ci-annexéso     La figure 1 est une vue de la mitraillette suivant l'invention. o   
La figure 2 est une coupe suivant le plan médian de la mitrail- lette représentée à la figure 1. 



   La figure 3 est une coupe suivant la trace III-III indiquée à la figure 2. 



   La figure   4   est une coupe suivant la trace IV-IV indiquée à la fi- gure 20 
La figure 5 montre les détails du mécanisme d'armé et de détente. 



   Dans les différentes figures, les mêmes notations de référence dé- signent des éléments identiques ou remplissant des fonctions identiques. 



   La mitraillette comprend notamment un tube 1 dans lequel est lo- gée une culasse mobile 2. Le tube 1 est prolongé par un canon 5, adapté sur ce tube. Le recul de la culasse mobile 2 s'effectue dans le tube 1 formant boite de culasse, à l'encontre de l'effet d'un ressort à boudin 3. Le res- sort 3 est retenu dans le tube 1 par un   bouchon 4.   monté à vis à une extrémi- té dudit tube.Il rappelle, suivant autorisation d'un mécanisme d'armé et de détente,la culasse 2 contre une chambre 12 située à   1 -autre   extrémité du tube 1. Cette chambre 12 est formée par le bout du canon 5, emboîté dans le tube 1. Ce bout présente une gorge externe 6 comprise entre deux épaulements 7 et 8 et est introduit à frottement dur dans le tube 1 auquel il est atta- ché par un raccord à vis 9.

   Une poignée 10 est agencée tandis qu'un logement pour chargeur 11 est monté sur le tube 1. Le canon 5 est terminé par un frein de bouche 55. Un guidon 56 placé à l'avant du canon 5 et un oeilleton 57 fixé à l'arrière du tube 1 matérialisent la ligne de   mire.   Le corps du canon 5 est cerclé extérieurement de saillies parallèles 58 constituant sys- tème de refroidissement. L'espace annulaire 13 formé par la gorge 6 et com- pris entre le tube 1 et la paroi de la chambre 12 est à circulation   d'air.   



  A cet effet, la partie correspondante de la paroi du tube 1 est percée de deux évents 14 et 15 qui sont placés, de préférence, en opposition suivant le plan diamétral du tube considéréCes dispositions   complètent,   le système de refroidissement formé par les saillies 58 et l'étendent à la chambre 12. 

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  De son côté,le mécanisme d'armé et de détente de la mitraillette est organi- sé dans la   poignée 10   qui est agrafée au tube 1.La poignée 10 est faite, de préférence, en atière légère, dure et mauvaise conductrice de la chaleur; cette matière est, par exemple, la substance dénommée   "celeron".   



   Par ailleurs,   des yens   sont prévus pour affaiblir le recul dû au tir de l'arme. Dans une forme de réalisation avantageuse de l'objet de l'invention, l'extrémité postérieure de la culasse 2 présente une cuvette 16 dans laquelle le ressort à boudin 3 est engagé. Il y entoure une cheville 17 enfoncée dans la culasse 2, suivant l'axe de la cuvette 16 dont elle dé- passe le bord 18. Cette cheville   17,   qui est avantageusement en   "celeron",   vient, lors du recul de la culasse 2, heurter une saillie 19 correspondante d'un tampon 20 emboîté dans le tube 1 et appliqué contre le bouchon 4 par le ressort 3 qui entoure la saillie 19. Le tampon 20 est en matière élastique telle que du caoutchouc et est percé d'un trou axial 21 qui facilite ses dé- formations.

   Le recul de l'arme est ainsi affaibli par le ressort 3 et le tam- pon 20 qui en absorbent la plus grande part de la force vive. Le recul est encore atténué du fait de   1-'existence   d'une lumière 22 ménagée dans le tube 1 à proximité de la chambre 12.La lumière 22 est dégagée par la culasse 2 lors du recul de celle-ci et aussitôt après son démarrage. En cas de tir, la lumière 22 permet l'échappement des gaz accumulés dans la chambre 12 et l'arrière du canon 5 en même temps que l'éjection des douilles des cartouches mises à feu par un percuteur 59. Ces douilles sont extraites de la chambre 12 par une griffe à ressort 60, logée dans la tête de la culasse 2.

   Venant buter contre un éjecteur fixe 61 assujetti à la paroi du tube 1 et s'enga- geant dans une rainure appropriée de la culasse 2, les douilles extraites de la chambre 12 sont projetées hors de l'arme par la lumière 22. Lorsque l'ar- me est au repos, la lumière 22 précitée est close par un clapet à ressorts 23 maintenu en position de fermeture par un bouton 62 qui termine une lame 64 formant ressort et attachée au corps de l'arme.

   La lame 64 est fixée, par exemple, au logement de chargeur 11, étant insérée entre ce logement et un   revêtement isolant 63 de ce dernier ; leditrevêtement étant, de préférence,   en   "celeron".   Le clapet 23 présente une saillie interne 65 qui vient pren- dre place dans une dépression correspondante de la culasse 2 mais qui est   poussée par celle-ci lors de son recul ; qui provoque l'ouverture du cla-   pet dont question. On observera que le logement de chargeur 11 est pourvu d'un organe de blocage 65 d'un chargeur 67. Cet organe 65 est monté à res- sort et porte un poussoir 66 qui traverse le revêtement 63, le chargeur 67 étant dégagé par pression sur le poussoir 66. 



   Il convient de noter que la cheville 17 permet de lester la cu- .lasse 2 en plaçant au fond de la cuvette 16 des rondelles, par exemple mé- talliques, dans lesquelles cette cheville 17 est engagée et qui sont main- tenues en place par la pression du ressort 3. On peut ainsi alourdir la   cu-   lasse 2 et diminuer en conséquence la rapidité de tire 
D'autre part, la poignée 10 comprend un corps 24 complété par une manique 25.

   Le corps 24 est appliqué contre le tube 1 et s'étend entre le bouchon 4 et le logement de chargeur 11. 11 est attaché,, d'une part;, par un tenon à ailes 25 qui, encastré dans ledit corps 24 où il est fixé par une broche 68, est glissé dans une mortaise longitudinale 27 ménagée dans la paroi du tube   1,     à   son extrémité fermée par le bouchon 4, et, d'autre part, par un bout fourchu 28 dans lequel pénètre une entretoise 29 qui joint deux flasques 30 venant en appendice.au logement de chargeur 11. Dans une forme de réalisation particulièrement avantageuse de   l'objet   de l'invention, le mécanisme d'armé et de détente est agencé dans un creux de la poignée 10. 



   Il comprend notamment une gâchette 31 montée pour pivoter autour d'un axe 
32. La gâchette 31 est poussée contre une butée 33 par un ressort à boudin 34 prenant, par ailleurs, appui au fond du creux de la poignée 10 dans une cavité ad   hoc.   D'un autre côté, elle est retenue par un talon 35 terminant un barreau de calage 36 articulé à un levier de sûreté 37. Cette gâchette 
31 présente, en outre, une saillie en rampe ou arrêtoir 38 qui émerge de la poignée 10 pour pénétrer par une fenêtre 39 dans le tube 1 et maintenir à 

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 armé la culasse 2 tandis qu'elle porte un bec 40 sur lequel une détente 41, commandée par un poussoir 42, est susceptible d'agir à l'encontre de l'effet du ressort 34 pour autant que ladite gâchette 31 soit rendue libre par le talon 35.

   La détente 41 est montée pour basculer autour d'un axe 43. 



  Elle est pourvue à une extrémité de deux ergots 44 et 45 qui viennent 1-'un après l'autre en contact avec le bec 40 de la gâchette 31.Le premier de ces ergots 44 est à effacement. L'autre extrémité d.e la détente   41   qui est recourbée, est appliquée contre le poussoir   42   logé dans la poignée 10, par un ressort 46 monté dans la manique 26. 



   Le poussoir   42   est constitué par une tige 47 qui pénètre dans le creux de la poignée 10 où elle est retenue par une saillie 48, pour débou- cer dans une ouverture 49 pratiquée dans cette poignée 10   où   elle se termine par un bouton 50. Un ressort à boudin 70 peut être logé dans la poignée 10 pour' entourer la tige 47 et servir d'organe de guidage et de rappel du pous- soir 42. Pour tirer,on appuie un des doigts sur ce bouton 50, de préféren- ce l'index de la main qui tient la manique 26. L'ergot à effacement 44 est formé par un goujon qui, introduit dans un alvéole   54   de la détente 41, y est retenu par une butée 52 tandis qu'il est poussé par un ressort 53 placé au fond de cet alvéole 54.

   Quant au levier de sûreté 37,,il est agencé dans une encoche 38 ménagée au dos de la manique 26 pour commander le mouvement du barreau 36. A cet effet, il pénètre, à l'encontre de l'effet du ressort 46 agissant sur la détente 41, dans le creux de la poignée 10, qui s'étend à la manique 26. Le barreau 36 est, dans le corps 24 de la poignée 10, supporté par le fond du creux précité.   0 il   est articulé à une extrémité du levier de sûreté 37 dont l'autre extrémité est assujettie à la manique 26 par une ar- ticulation 69.On remarquera que le ressort 46 monté dans la manique 26. est à double effet. 11 est avantageusement constitué par une lame élastique re- pliée sur elle-même et assujettie à la manique 26 par une goupille   transver-   sale 54.

   Cette goupille est enserrée dans le pli de la lames le ressort 46 ayant ainsi deux ailes qui, recourbées, poussent en sens opposés, l'une sur la détente   41   et l'autre sur le levier de sûreté 37. 



   Pour armer la mitraillette, la culasse 2 est ramenée en arrière au moyen d'une tringle d'armé 71. Cette tringle 71 est attachée à la culas- se 2 et est disposée parallèlement à l'axe du tube 1 pour couler contre ce derniero Un de ses bouts est emboîté dans une encoche latérale pratiquée à l'arrière de la culasse 2 et se termine par un goujon 72 logé dans un alvéo- le ad hoc ménagé dans ladite   culasse,au   bout de l'encoche considéréeo L'au- tre bout de la tringle 71 porte un bouton 73 dont la tête émerge latérale- ment du tube 1 et qui est glissé dans une mortaise longitudinale   74   prati- quée dans la paroi de ce tube, à partir de son extrémité fermée par le bou- chon 4. 



   La poignée 10, particulièrement la manique 26, ainsi que le reve- tement 63 du logement de chargeur 11 qui facilite le maintien de   l'arme   pen- dant le tir,sont avantageusement conformés pour y placer les doigts et au- tres parties des mains. 



   La mitraillette suivant l'invention demeure bloquée tant qu'une pression n'est pas exercée sur le levier du sûreté 37. L'emploi de l'arme impose de l'empoigner convenablement par la manique 26. Pour amener la cu- lasse 2 à l'armé ou pour tirer,il est nécessaire de serrer la manique 26 en poussant le levier 37 pour dégager la gâchette 31. On met à l'armé en agis- sant sur le bouton 73 qui est ramené en arrière. Pour tirer, on presse le bouton 50 d'un doigt demeuré libre, plus aisément de l'index de la main sai- sissant la manique 26. Le tir coup par coup s'exécute en appuyant incomplète- ment sur le bouton jusqu'au départ du coup, l'ergot à effacement   44   agissant alors exclusivement sur le bec 40 de la gâchette 310 Le tir par rafales s'ef- fectue en appuyant complètement sur le bouton 50 pour mettre en jeu l'ergot 45. 



   La mitraillette suivant l'invention est complétée par une crosse 

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 télescopique 75. Cette crosse est faite   d'uns   verge pliée en épingle à deux branches dont la fourche est recourbée et est conformée pour y appuyer l'é-   pauleo   Les deux branches de la crosse 75 viennent encadrer le tube 1, à sa jointure avec la poignée 100 Guidées, chacune, par une paire.

   d'oreilles 76 fixées au tube 1, ces branches sont serrées contre lesdites oreilles par une cheville intermédiaire 77 qui, agencée dans la poignée 10, est suscep- tible de tourner et de s'enclaver dans des encoches 79 des branches préci- tées pour arrêter la crosse 75 en position étalée ou en position repliéeo La cheville 77 présente deux plats 78 qui correspondent à chacune des branches de la crosse 75 et qui permettent la translation de cette crosse lorsqu'ils sont amenés vis-à-vis de ces branches. 



   La mitraillette suivant l'invention est d'une organisation parti- culièrement simple. Elle peut être assemblée et désassemblée sans le secours de l'un ou l'autre outil et sans l'intervention d'éléments d'assemblage,tel- les que des vis, qui se détachent des parties principales au risque d'être égarés. Par ailleurs, elle est d'un maniement aisé et parfaitement sûr. 



   Le départ d'un coup., notamment, impose la pression sur un levier de sûreté, qui oblige à empoigner l'arme, empêchant tout dégagement fortuit de la gâchetteo De plus, la force vive du recul est absorbée par des éléments constitutifs de l'arme ou est dissipée et n'incommode pas le tireuro 
11 doit être entendu que l'invention n'est nullement limitée à la réalisation décrite ci-avant et que bien des modifications peuvent y être ap- portées sans sortir du cadre de la présente demande de brevet. 



   On pourrait, notamment, donner au canon de l'arme, tout calibre désirable. 



   On pourrait, aussi, constituer la poignée de   l'arme,   de toute ma- tière légère, dure et, éventuellement, mauvaise conductrice de la chaleuro 
REVENDICATIONS.

Claims

1. Mitraillette constituée notamment d'un tube (1) dans lequel est logée une culasse mobile (2) dont le recul s'effectue à l'encontre de l'ef- fet d'un ressort à boudin (3) qui est retenu par un bouchon (4) monté à vis à une extrémité dudit tube (1) et qui rappelle, suivant autorisation d'un mé- canisme d'armé et de détente,ladite culasse (2) contre une chambre (12) con- stituée à l'autre extrémité du tube (1) considéré, par le bout d'un canon (5), qui., présentant une gorge externe (6) comprise entre deux épaulements (7 et 8), est introduit à frottement dur dans ce tube (1) et y est maintenu par un raccord à vis (9), une poignée (10) étant adaptée au tube (1) dont question tandis que, contigu à la chambre (12) susdite, un logement (11) pour chargeur est monté sur ce même tube (1), mitraillette caractérisée en ce que l'espace annulaire (13)

formé par la gorge (6) précitée et compris entre le tube (1) susmentionné et la paroi de la chambre (12) susnommée est à circu- lation d'air tandis que le mécanisme d'armé et de détente précédemment indi- qué est organisé dans la poignée (10) déjà citée qui, agrafée au tube (1) dé- fini ci-avant, est faite, de préférence, en matière légère, dure et mauvaise conductrice de la chaleur, telle que la substance dénommée "celeron", tandis que des moyens sont prévus pour affaiblir le recul dû au tire 2.

Mitraillette suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la paroi du tube (1) précité est, dans sa partie entourant la gorge (6) susdite, percée de deux évents (14 et 15) qui., de préférence.sont placés en opposition suivant un plan diamétral dudit tube (1) 3.

Mitraillette suivant l'une ou l'autre des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que l'extrémité postérieure de la culasse (2) précitée <Desc/Clms Page number 6> présente une cuvette (16) dans laquelle le ressort à boudin (3) susdit est engagé et entoure une cheville (17) qui est en matière légère et dure telle que la substance dénommée "celeron" et qui est enfoncée dans cette culasse (2) suivant l'axe de ladite cuvette (16) dont elle dépasse le bord (18), cet= te cheville (17) venant, lors du recul de la culasse (2) susmentionnée, heur- ter une saillie (19) correspondante d'un tampon (20) en matière élastique telle que du caoutchouc, qui, emboîté dans le tube (1) déjà cité est appli- qué contre le bouchon (4) susnommé par le ressort à boudin (3) dont question, qui entoure la saillie (19) en cause.,

ledit tampon (20) étant percé d'un trou axial (21) qui facilite ses déformations.

4. Mitraillette suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le tube (1) précité présente à proximité de la cham- bre (12) susdite, une lumière (22) qui est dégagée par la culasse (2) susmen- tionnée lors du recul et aussitôt après démarrage de celle-ci, cette lumière (22) étant par ailleurs, lorsque l'arme est au repos., fermée par un clapet à ressorts (23) dont l'ouverture est provoquée par ladite culasse (2) dès son démarrageo 5.

Mitraillette suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la poignée (10) précitée comprend un corps (24) complé',é par une manique (25), qui est appliqué contre le tube (1) susdit et s'étend entre le bouchon (4) et le logement de chargeur (11) susnommés, étant attaché, d'une part., par un tenon à ailes (25) glissé dans une mortai- se longitudinale (27) ménagée dans la paroi dudit tube (1), à son extrémité fermée par le bouchon (4) dont question et,d'autre par+,, par un bout four- chu (28) dans lequel pénètre une entretoise (29) qui joint deux flasques (30) venant en appendice au logement de chargeur (11) susmentionnée 6.

Mitraillette suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le mécanisme d'armé et de détente précité est agencé dans un creux de la poignée (10) susdite et comprend notamment une gâchette (31) qui., montée pour pivoter autour d'un axe (32). est poussée contre une butée (33) par un ressort (34) prenant., par ailleurs,appui au fond du creux susnommé et est retenue par un talon (35) terminant un bar- reau de calage (36) articulé à un levier de sûreté (37), cette gâchette (31) présentant,, d'une part, une saillie en rampe ou arrêtoir (38) qui émer- ge de la poignée (10) susmentionnée pour pénétrer par une fenêtre (39) dans le tube (1) précédemment nommé et maintenir à l'armé la culasse (2) dont question tandis que, d'autre part, la même gâchette (31)

porte un bec sur lequel une détente (41) commandée par un poussoir (42) est susceptible d'a- gir à l'encontre de l'effet du ressort (34) déjà cité pour autant que la- dite gâchette (31) soit rendue libre par le talon (35) en cause.

7. Mitraillette suivant la revendication 6, caractérisée en ce que la détente (41) précitée est montée pour basculer autour d'un axe (43) et est pourvue à une extrémité, de deux ergots (44 et 45) venant l'un après l'autre en contact avec le bec (40) susdit, le premier (44) de ces ergots étant à effacement., tandis que l'autre extrémité de ladite détente (41) qui est recourbée, est appliquée, par un ressort (46) monté dans la mani- que (26) susnommé, contre le poussoir (42) susmentionné, logé dans la poi- gnée (10) dont question., 8.

Mitraillette suivant la revendication 7, caractérisée en ce que le poussoir (42) précité est constitué d'une tige (47) qui pénètre dans le creux susdit où elle est retenue par une saillie (48) pour déboucher dans une ouverture ouverture (49) pratiquée dans la poignée (10) susnommée, où elle se termine par un bouton (50) sur lequel appuie un des doigts du ti- reur, de préférence l'index de la main qui tient la manique (26) susmention- née.

9. Mitraillette suivant l'une ou l'autre des revendications 7 et 8, caractérisée en ce que l'ergot à effacement (44) précité est formé par un goujon., qui, introduit dans un alvéole (54) de la détente (41) susdite, où <Desc/Clms Page number 7> il est retenu par une butée (52), est poussé par un ressort (53) placé au fond de cet alvéole (54), 10.

Mitraillette suivant l'une ou l'autre des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que le levier de sûreté (37) précité est agencé dans une encoche (38) ménagée au dos de la manique (26) susdite pour commander le mouvement du barreau (36) susnommé en pénétrant, à l'encontre de l'effet du ressort (46) monté dans ladite manique (26), dans le creux susmentionnée le barreau (36) en cause étant supporté par le fond de ce creux qui s'étend à cette manique (26) et étant articulé à une extrémité du levier de sûreté (37) dont question et dont l'autre extrémité est articulée à la manique (26) précédemment citée.

11. Mitraillette suivant la revendication 10, caractérisée en ce que le ressort (46) monté dans la manique (26) précitée est à double effet et est constitué par une lame élastique repliée sur elle-même et assujettie à ladite manique (26) par une goupille transversale (54), enserrée dans le pli formé, ce ressort ayant ainsi deux ailes qui, recourbées, poussent en sens opposés, l'une sur la détente (41) et l'autre sur le levier de sûreté (37) susmentionnés.

12. Mitraillette telle que décrite ci-avant ou représentée aux dessins ci-annexéso