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,RIDEAU DE.RETENUE EN-PLUSIEURS PARTIES.
La tendance à réaliser la libération de l'orifice d'écoulement dans la plus grande mesure possible par glissement l'une dans l'autre des dif- férentes parties du rideau a conduit à la réalisation de divers types de dé- versoirs. Parmi les rideaux qui ne, peuvent pas être abaissés au-dessous du fondle rideau de retenue en deux parties s'est imposé la plupart du temps; il consiste en une vanne normale inférieure et en une vanne supérieure en for- me de crochet et s'est imposé parce que, dans ce cas, en plus de la possibili- té relativement grande d'abaissement, les autres exigences permettant l'éva- cuation parfaite de l'eau en excédent sont aussi satisfaites.
La vanne à crochet connue permet un glissement l'une dans l'autre des deux parties de la retenue jusqu'à ce que les parties du rideau en coopé- ration occupent environ 63% de la hauteur de retenue. La limite pour la pps- sibilité de glissement est obtenue par le fait que, pour l'emboîtement complet, on doit encore ajouter, à la hauteur de la vanne inférieure, la hauteur de construction de l'entretoise de la vanne supérieure faisant saillie au-dessus de la vanne inférieure et la hauteur du coursier recouvrant la vanne supérieu- re.
La plus grande hauteur de retenue s'obtient simplement en retirant les parties engagées jusqu'à la hauteur maximum admissible du point de vue de la construction
La présente invention a pour but d'augmenter la mesure dans la- quelle il est possible d'accroître la faculté d'emboîtement du double rideau en forme de crochet et d'obtenir, à l'état d'extension, la plus grande hauteur de retenue possible.
Afin d'obtenir le plus petit encombrement à l'état emboîté, on articule, à l'extrémité supérieure de la partie verticale de la vanne supé- rieure, à la place de l'entretoise fixe exigeant une grande hauteur de cons- truction, une hausse pivotant autour d'un axe horizontal de manière que, pré- cisément dans la zone où la vanne inférieure relevée pénètre le plus dans la
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vanne supérieure, l'assemblage entre la partie verticale et la hausse présente la plus petite hauteur., En outre, la partie verticale de la vanne supérieure, qui s'appuie sur la vanne inférieure, à la manière connue, au moyen de galets inférieurs,
est en forme de corps creux résistant à la torsion et est montée de façon correspondante dans des niches prévues à l'extrémité supérieure et à l'extrémité inférieure de manière à l'empêcher de basculer en direction de la pression de l' eauo
La forme de la section de la hausse résistant à la torsion et la position de son axe de rotation sont choisies en outre, de manière qu'à l'état emboîté et avec la hausse rabattue, celle-ci s'introduit dans l'espace laissé libre au-dessus de la vanne inférieure, sans faire saillie au-dessus de l'arê- te supérieure de la partie verticale.
En raison de l'application de la hausse pivotante à la place de l'entretoise horizontale fixe, on obtient un nouveau gain en hauteur à l'état d'extension, puisqu'au développement des deux parties du rideau s'ajoute enco- re, dans ce cas, le redressement de la hausse.
Grâce à ces deux dispositifs, les parties du rideau prennent, à l'état emboîté, seulement 45% de la hauteur de retenue, c'est-à-dire environ 45% de moins que la vanne double connue à crochet.
Un autre avantage du dispositif, objet de l'invention, réside dans le fait qu'il n'est plus absolument indispensable de faire descendre la vanne supérieure jusqu'au fond du barrage, de sorte que l'on peut faire reposer cette vanne dans une position intermédiaire sur un gradin prévu dans les niches des piliers, sans qu'elle pende constamment dans les treuils. On obtient ainsi un joint plus simple entre la vanne supérieure et la vanne inférieure et une ni- che plus étroite dans la zone inférieure.
L'invention s'applique aussi bien aux vannes roulantes avec voie de roulement verticale ou oblique qu'au montage de la vanne inférieure sous forme de barrage à segment.
Dans les figures 1 à 8, on a représenté deux modes de réalisation de l'invention. Les figures 1 à 5 représentent l'utilisation de l'invention dans des vannes relevables suivant un trajet vertical , tandis que les figures 6 à 8 représentent la solution dans le cas d'éléments de retenue en forme de segments.
La figure 1 représente en traits pleins les parties de rideau glissées ou emboîtées l'une dans l'autre avec, en tirets, la hausse relevée.
La vanne inférieure est représentée ici comme une poutre à caisson de section trapézoïdale, dont la largeur diminue vers les extrémités, mais l'invention permet d'utiliser d'autres constructions de vannes inférieures, à la condition qu'au-dessus de la vanne inférieure, il reste suffisamment de place pour le montage de la hausse rabattue. 1 représente le bordé de la vanne inférieure, 2 la membrure à tension en forme de plaque et 3 et 4 les traverses inclinées en sens opposés. 5 représente les nervures transversales disposées à des dis- tances convenables et 6 des nervures longitudinales des parois de support. Le joint longitudinal 7 entre la vanne supérieure et la vanne inférieure est fixé à l'arête supérieure du bordé de la vanne inférieure.
La partie verticale de la vanne supérieure se compose d'un bordé plan 8 et d'une enveloppe de tôle 9 tournée du côté du bief supérieur et re- pliée à ses extrémités supérieure et inférieure de manière qu'elle s'adapte à la direction de l'écoulement et qu'elle forme conjointement avec le bordé 8 un coffre de section fermée. A des distances convenables on a prévu des ner- vures transversales 10 ; 9 et le bordé 8 sont munis de nervures lon- gitudinales 11. Dans la zone des nervures transversales 10, on a disposé des galets de roulement 12 au moyen desquels la partie verticale de la vanne supé- rieure s'appuie contre la vanne inférieure.
Sur son arête supérieure, l'enveloppe de tôle 9 est prolongée au- delà de l'emplacement du raccordement avec le bordé 8, vers le bief inférieur, et elle est munie à son arête d'une articulation à charnière 13 qui sert à
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faire tourillonner la hausse. Au-dessous de cette charnière, on a disposé une bande continue formant joint 14. La hausse pivotante est en forme de ventre de poisson de manière à résister à la torsion, mais on peut aussi utiliser n'importe quelle autre construction appropriée de hausse. La hausse se compo- se de la tôle de retenue 15 et de l'enveloppe de tôle 16 tournée vers le bief inférieure 17 désigne les nervures transversales disposées à des distances convenables.
La figure 2 représente la construction des extrémités de rideau avec les galets de roulement, les organes de levage, les joints latéraux et des niches correspondant à la réalisation de la figure 1. La largeur de la vanne inférieure qui est représentée par 17 à la figure 1, au milieu de la vanne, est réduite ici à la valeur 18. L'extrémité de la vanne inférieure s' appuie, par les nervures transversales extrêmes 19, par l'intermédiaire des supports 20 et des chariots à galets 21, par les quatre galets de roulement 22, sur le rail de roulement 23. 24 représente un dispositif connu d'entraî- nement prévu entre la vanne et le chariot à galets.
La partie verticale de la vanne supérieure est renforcée à ses extrémités par les nervures transver- sales extrêmes 25 et dans la zone supérieure, par une console 26 faisant sail- lie vers le bief inférieur et qui porte à son extrémité un galet de roulement 270 Au moyen de ce galet de roulement 27, qui peut rouler sur le même rail 23 que les galets de la vanne inférieure, et au moyen d'un deuxième galet de roulement 28 monté à l'extrémité inférieure de la nervure transversale extrê- me 25 et qui s'appuie contre la paroi 29 de la niche tournée du côté du bief supérieur, la partie verticale de la vanne supérieure est empêchée de se ra- battre en direction du bief inférieur.
A la place des galets 27 et 28, on peut aussi utiliser des paliers à glissemento En position de retenue, la par- tie verticale de la vanne supérieure repose sur le gradin 30 de la niche.
Le joint latéral 31 entre la vanne inférieure et la vanne supé- rieure glisse dans sa partie supérieure sur le bordé de la vanne supérieure et, lors de la descente de la vanne inférieure, s'appuie contre la paroi saillante 32 de la niche qui est dans le prolongement et dans le même plan que le bordé 8 de la vanne supérieure.
Le joint latéral 33 forme la fermeture entre la vanne supérieure et la paroi du pilier et se transforme dans la zone supérieure en un bouclier de protection étanche 34 de manière à former un joint à glissement contre les extrémités de la hausse. La vanne inférieure est suspendue à l'organe de le- vage 350La commande de la hausse a lieu par l'intermédiaire de l'arbre 36 et du levier 37 par l'intermédiaire de l'organe de levage 38.
Sur la figure 3, on a représenté le dispositif en coupe horizon- tale par la niche. Les mêmes éléments sont munis des mêmes références.
La figure 4 est une vue en perspective du premier mode de réali- sationo
La figure 5 représente un autre mode de construction de la vanne supérieure avec une enveloppe 9 plus fortement cintrée du côté du bief supé- rieur.
Dans la figure 6, on a représenté une coupe par le milieu de 1' ouverture du deuxième mode de réalisationo Les mêmes organes sont désignés par les mêmes références que dans le premier mode de réalisation. La diffé- rence avec le premier exemple réside dans le fait que les bordés 1 et 8 et l'enveloppe 9 de la vanne supérieure forment des enveloppes coaxiales cy- lindriques à base circulaire.
La figure 7 représente une vue en direction de la niche.La van- ne inférieure tourillonne sur l'axe 40 au moyen du bras 39 (figure 8). Le bras de console 26 de la vanne supérieure s'appuie au moyen du galet de rou- lement 27 sur une voie de roulement 41 courbée en forme d'arc de cercle dont l'axe coïncide avec l'axe 40. L'appui réciproque est obtenu comme précédem- ment par l'intermédiaire du galet inférieur 28 sur la paroi de niche 29 tournée du côté du bief supérieur.
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La figure 8 représente une coupe horizontale par les niches et une vue en plan de l'extrémité du rideau.
Dans les deux modes de réalisation, 'on ne prévoit pas de treuil spécial pour la vanne supérieure car celle-ci peut être entraînée par la van- ne inférieure lors du soulèvement de cette dernière.