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PROCEDE 'ET INSTALLATION POUR .LE .TRAITEMENT EN CONTINU DE MATIERES GRANULAIRES A L'AIDE DE GAZ, .EN PARTICULIER POUR;LE SECHAGE .ET :LE.REFROIDIS- SEMENT .
Pour le refroidissement etle séchage ou autre traitement, à l'ai- de de gaz, de substances granulaires,, on a décrit dans le brevet belge 490.549 du 5 août 1949 au nom de la demanderesse, pour Il Procédé et appareil pour le traitement continu de-matières granulées par des gaz., spécialement pour le re- froidissement et le séchage " un procédé et une installation dans lesquels la matière à traiter se déplace vers le bas sur des grilles ou'des fonds perforés et est traversée, au cours de ce mouvement, par des gaz que l'on insuffle par les ouvertures des grilles ou des fonds perforés.
La hauteur de la couche de substance est alors réglée, en fait, par la-pression cinétique des gaz ser- vant pour le traitement ou par la pression qu'exerce la substance sur les gril- les ou les fonds perforés. Par le choix de la vitesse., on a alors en généra% cher- ché à obtenir une utilisation aussi bonne que possible clés gaz, ce qùi a eu pour conséquence que.,en général,il ne-'se produisait qu'un brassage insignifiant de la couche'de matière par.suppression de la pression due au poids de la matière.
On a découvert qu'il se produit une action d'échange essentielle- ment meilleure, entre les gaz de traitement et les matières granulaires à trai- ter, si on augmente la vitesse des gaz au point que la pression que les subs- tances granulaires exercent sur leur support ..soit diminuée de façon notable., sans qu'elle soit abaissée jusqu'à la valeur pour laquelle la substance toute entière prenne un mouvement tourbillonnaire.
La pression due au poids doit alors être diminuée d'au moins 20%, de préférence de plus de 50%, La vitesse du courant gazeux peut aussi être augmentée au point que la pression due au poids de la substance se déplaçant soit presque annuléeo Une annulation de la pression due au poids, comme c'est le cas dans les procédés " en lit fluidifié ", doit être évitée, parce que, dans ce cas le mouvement, vers le bas, de la sub- stance cesse ou, au point de vue technique ne peut plus être contrôlé. Grâce à la diminution partielle qui si on le désire peut même aller jusqu'à l' annu- lation, du poids de la substanceg suivant l'invention,9 il s'ensuit un pouvoir
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d'écoulement de la matière très favorable.
On atteint par cela un angle d'écou- lement particulièrement faible qui assure une action d'échange favorable entre les composants solides et les gaz sans que la substance ne soit entraînée, vers le haut, par le courant de gaz., ou que l'écoulement vers le bas ne soit empêché.
Le procédé suivant l'invention peut être employé avec des matières premières de types très différents et, outre le refroidissement et le séchage, aussi pour d'autres traitements de matièreso Ainsi on peut obtenir aussi bien des actions physiques que des actions chimiques. Parmi le grand nombre de pos- sibilités d'application, on peut citer par exemple; chauffage, séchage, refroi- dissement, saupoudrage ou traitement par l'air de substances minérales, mine- rais, charbon, engrais, sels, colorants graines d'oléagineux, grains de céréa- les$' issues; traitement de fruits légumes, légumes et pommes de terre coupées en fines lamelles, malt, grains de fruits; copeaux de bois., de résine artifi- cielle ou de métaux; calcination, grillage ou concrétion de chaux, plâtre? ci- ment et substances minérales;
fixation de gaz par exemple d'ammoniac sur des phosphates, d'azote sur le carbure de calcium; procédé d'absorption, par exem- ple, désulfuration des gaz à 1'aide de masse de désulfuration en grains, éli- mination de gaz carbonique par de la chaux éteinte en grains., filtration et purification de gaz à l'aide de masses ou substances actives en grains rete- nant la poussière.
Pour la mise en oeuvre du procédé suivant¯l'invention, on peut utiliser des récipients qui possèdent un ou plusieurs plateaux intermédiai- res pourvus d'ouvertures pour le passage des gaz de traitement. Ces plateaux intermédiaires peuvent être réalisés sous forme de plaques du genre grilles ou de tamis. La substance à traiter est introduite, d'une manière appropriée, par en haut sur ces plateaux intermédiaires, tandis que les gaz de traitement sont insufflés dans l'espace du récipient se trouvant au-dessous des plateaux intermédiaires. L'évacuation des substances traitées peut avoir lieu par une ouverture pratiquée dans la surface des plateaux intermédiaires ou aux arêtes limitant le plateau intermédiaire.
D'une manière particulièrement avantageuse,, on utilise des récipients de traitement ronds, verticaux, dans lesquels la substance en grains est introduite par une ouverture centrale dans le couver- cle du récipient. Au-dessous et près de l'ouverture d'introduction est dispo- sé un disque de répartition qui envoie le courant de matières en direction des parois latérales du récipient. A partir du disque de répartition, la substan- ce tombe sur une grille en forme d'entonnoir, par l'ouverture centrale de la- quelle la substance traitée est évacuée. L'évacuation de la substance peut aussi avoir lieu à la périphérie de la grille ou du plateau perforé.
La hauteur de couche de la substance se déplagant sur la grille ou le plateau perforé est réglée au mieux à l'aide de la pression cinétique des gaz insufflés. Grâce à des dispositifs automatiques, on-peut, de cette manière, même avec une alimentation variable des matières, obtenir une hau- teur.de couche constante de la substance en grains à traiter. Au lieu ou en plus de la pression cinétique des gaz de traitement on peut utiliser aussi la pression de la substance restante sur le support pour régler la hauteur de couche de la matière.
Pour utiliser le mieux possible le volume du récipient!) la répar- tition du courant de matières entrant dans le récipient de traitement n'est pas réalisée à l'aide d'un disque de répartition unique, mais la matière tom- be plutôt sur un plateau supérieur en forme de cône, s'étendant presque jus- qu'aux parois latérales du récipient de traitement et pourvu d'ouvertures pour le passage de gaz. Aux bords de ce plateau intermédiaire, la matière passe sur une grille en forme d'entonnoir, disposée au-dessous, et au milieu de laquelle se trouve une ouverture par où la matière traitée s'écoule. Les gaz de traitement entrent à la partie inférieure de la grille ou plateau per- foré en forme d'entonnoir et traversent d'abord la-couche de matières se dé- plaçant dessus.
Ils traversent ensuite la couche-de matières arrivant, dispo- sée sur le plateau supérieur en forme de cône.
Dans cette manière d'opérer les gaz de traitement sont répartis
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deux fois dans le courant de matières,auquel cas il se produit une sorte de procédé à contre-courant et on obtient une utilisation particulièrement bonne des gaz, aussi bien en ce qui concerne leur température que., le cas échéant aussi., leursrcomposants.
L'utilisation des gaz de traitement par la matière qui se déplace vers le bas peut encore être améliorée davantage;, dans le cas d'une vitesse de gaz élevée, en disposant au-dessus les uns des autres plusieurs groupes de plateaux intermédiaires en forme de cône, d'entonnoir, ou inclinés dans une même enveloppe plateaux intermédiaires sur lesquels le courant de ma- tières à traiter passe successivement en se déplaçant vers le baso Un avan- tage particulier consiste alors dans ce fait qu'il n'est nécessaire que d'un dispositif de réglage se trouvant au-dessous du plateau supérieur-en forme de cône, installation qui, suivant le courant de matières,règle l'alimentation en substance.
Les différents plateaux intermédiaires en forme de cône et en forme d'entonnoir disposés par paires peuvent être agencés dans une chambre particulière. Dans ce cas., dans chaque chambre peut avoir lieu un traitement par un milieu gazeux différent. Les gaz s'échappant de chaque chambre de traitement peuvent être modifiés,par un traitement intermédiaire, par exem- ple par refroidissement,réchauffage ou séchage ou par addition d'autres com- posants, en ce qui concerne leurs propriétés physiques ou chimiques, ensuite de quoi ils sont introduits dans la chambre de traitement suivante. De cette manière, on réalise dans un seul appareil plusieurs traitements du courant de matière traversant l'appareil, par exemple un séchage et refroidissement de masses contenant de l'eau.
Sur le dessin annexé on a représenté, à titre d'exemple nullement limitatif de l'invention, quelques installations appropriées pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention.
Sur ce dessin, on voit un récipient de traitement 1 (figure 1) de section circulaire. Par une ouverture 2 se trouvant dans le couvercle on in- troduit la matière à traiter. La matière tombe à l'intérieur du récipient 1 d'abord sur une grille supérieure 3 en forme de cônequi se compose de dif- férents anneaux ou plaques 4 disposés à la façon d'écaillés.
Par les espaces intermédiaires existant entre deux anneaux consécutifs les gaz de traitement peuvent pénétrer dans la matière à traitero Les différentes plaques ou an- neaux 4 peuvent être horizontaux ou inclinés9 dans le premier cas les gaz dé- bouchent horizontalement dans la matière à traiter tandis que dans le deuxiè- me cas (comparer figure 11) les gaz sont insufflés, vers le bas, dans la ma- tièreo
Le bord inférieur 5 de la,grille en forme de cône vient relati- vement près des parois du récipient 1, A cet endroit le courant de matière change de direction et tombe sur un plateau intermédiaire se trouvant en- dessous et également pourvu d'ouvertures pour le passage des gaz.
Ce pla- teau intermédiaire se compose par exemple de lames de grilles 6 disposées les unes contre les autres en forme d'entonnoir avec des espaces entre elles pour le passage des gaz de traitement. Le plateau intermédiaire en formé d'entonnoir dirige la substance vers un tube de sortie 7dont l'ouverture peut être fer- mée par un volet de réglage 8. La section d'écoulement est réglée., à l'aide du volet 8, à la quantité de matières à évacuer par unité de temps.
Les gaz de traitement entrent dans le récipient 1, par une condui- te 9 disposée au-dessous du plateau intermédiaire en forme d'entonnoir. Ils passent d'abord entre les lames des grilles 6 du plateau intermédiaire et traversent la couche de substances se déplaçant sur celles-ci. La plus grande partie des gaz de traitement s'écoule ensuite encore entre les lames de gril- les 4, vers le haut, à travers la matière se déplaçant sur le plateau inter- médiaire en forme de cône. Les gaz ainsi épuisés d'une manière intensive quit- tent le récipient 1 par une conduite 10 fixée sur le 'couvercle.
Au plateau intermédiaire supérieur en forme de cône 3., on peut com- muniquer un mouvement rythmique à l'aide d'un dispositif de secouage 11. Ce
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dispositif de secouage peut être constitué par un vibrateur mécanique qui est -en liaison avec quelques plaques de grilles 4,
Sur la figure 2,on voit une installation, appropriée pour la mi- se en oeuvre du procédé de l'invention et fonctionnant avec 4 grilles super- poséeso A l'intérieur d'une enveloppe 13, par exemple de forme rectangulaire ou circulaire sont disposées les grilles en forme de cône 14 et 15. Au-des- sous de chaque grille en forme de cônese trouve une grille en formé d'enton- noir 16 ou 17.
Toutes les grilles se composent de plaques annulaires 18 dispo- sées les unes sur les autres à la manière d'écailles de telle sorte que, entre ellesil reste des ouvertures pour le passage des gaz de traitemento
La substance à traiter est introduite en tête du récipient 13 par une ouverture 10. Elle arrive d'abord sur la grille supérieure 14 qui la con- duit presque jusqu'à la paroi intérieure du récipient 13. la. la substance tom- be sur la grille en forme d'entonnoir 16 qui l'amène à une ouverture 20 par laquelle la substance passe sur la grille en forme de cône 15.
Aux bords 21 de celle-ci, le courant de matière passe sur la grille en forme d'entonnoir 170 De là, la substance traitée terminée est amenée à un tube d'évacuation 22 dont l'ouverture 23 peut être réglée par un volet mobile 2lo La position du volet 24 est réglée à l'aide d'organes de commande appropriés., par exemple par'un dispositif pneumatique 25 qui est sollicité par la pression cinétique régnant au-dessous de la grille supérieure 14 en forme de cône, auquel cas on transmet cette impulsion de pression par un dispositif de transmission 26 à l'organe de commande du volet 24.
Les gaz de traitement entrent par une tubulure 27 à la base du récipient de traitement 13. Ils traversent successivement les couches de ma- tières se déplaçant sur les grilles 17, 15, 16 et 14 et quittent l'appareil par une ouverture 280
Dans la forme de réalisation suivant la figure 3, on travaille avec 3 grilles en forme de cône 29, 30 et 31 et 3 grilles correspondantes en forme d'entonnoir, 32, 33 et 34. La matière à traiter est introduite en tête de l'appareil par une ouverture 35 et chemine successivement sur les différen- tes grilles jusqu'à une ouverture d'évacuation 36 disposée à la base de l'ap- pareil et munie d'un volet de fermeture réglable 370
Les différents secteurs de traitement sont séparés les uns des autres par des fonds intermédiaires 38 et 39.
De cette manière., la substance se déplaçant peut être traitée, au cours de son déplacement par des gaz dif- férents les uns des autres. Par une ouverture 40, on insuffle par exemple un courant de gaz froid qui doit abaisser la température de la substance. Après le passage à travers les grilles 34 et 31 le mélange de refroidissement quit- te le secteur inférieur de traitement par une tubulure 41 pour être refroidi à l'extérieur de 1?appareil- dans un échangeur de température 42. Il est en- suite introduit par une conduite 43 dans la chambre moyenne de traitement.
Après avoir traversé les couches de substances se déplaçant sur les grilles 33 et 30, ils quittent l'appareil de traitement par une ouverture 44.
La chambre de traitement supérieure se trouvant au-dessus du fond intermédiaire 36 est parcourue par des gaz chauds introduits par une conduite 45. Ces gaz traversent les grilles 32 et 29, et exercent, alors, un séchage intensif de la substance entrant par l'ouverture 35. Les gaz de séchage utili- sés quittent l'appareil par une ouverture 46 placée sur le couvercle.
La hauteur de construction de l'appareil de traitement représenté sur la figure 3 pour les substances granulaires se déplaçant en continu peut être augmentée à volontés auquel cas on peut disposer un grand nombre de pla- teaux intermédiaires en forme de cônes et en forme d'entonnoir que les gaz utilisés dans les différents secteurs traversent successivement.
En modifiant la forme de construction représentée sur la figure 3, on peut déjà après chaque plateau intermédiaire réaliser une subdivision de l'appareil de traitement,, une telle disposition est représentée sur la figure 4.
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Le récipient de traitement est divisé en 4 chambres différentes par des fonds intermédiaires, 47, 48 et 49, Dans la chambre supérieure se trouve une grille en forme de cône et dans la chambre suivante., une grille associée en forme d'entonnoir, La chambre suivante placée au-dessous compor- te de nouveau une grille en forme de cône et, dans la chambre inférieure, est disposée une autre grille en forme d'entonnoiro La matière à traiter est ame- née, en tête de l'appareil, par une ouverture 50 et s'écoule alors sur les différentes grilles jusqu'à une tubulure d'évacuation 51 dont l'ouverture est réglée par un volet 52.
Les gaz de traitement peuvent être introduits., à par- tir d'une conduite 53. par des tuyaux de dérivation parallèles 54, dans cha- cune des chambres, et être évacués par des conduites 55. Les conduites 55 sont raccordées à une conduite principale 56 d'évacuation des gaz. Mais chaque cham- bre peut aussi être prévue avec des conduites d'amenée et d'évacuation parti- culières pour des gaz différents, si l'appareil de traitement doit comporter des stades de traitement différents pour la matière se déplaçant sur les gril- les.
De la chambre supérieurela matière à traiter passe., aux bords du fond intermédiaire de l'appareil, ayant avantageusement une section cir- culaire, dans la chambre se trouvant en-dessous. Là, elle tombe sur une gril- le en forme d'entonnoir qui possède, en son centre, une ouverture par la- quelle la substance tombe dans la chambre de traitement suivante.
Suivant le nombre de chambres disposées les unes au-dessous des autres, le même proces- sus se répète jusqu'à ce que la substance terminée puisse¯être évacuée par la conduite 510
Au lieu de se déplacer sur des plateaux intermédiaires en forme d'entonnoirs et de cônes, la matière peut se déplacer aussi sur des plateaux intermédiaires qui sont des plans inclinés vers le basformés de lamelles et pourvus d'espaces pour le passage des gaz, plateaux intermédiaires qui sont disposés en forme de plans inclinés au-dessous les uns dès autres.
Une telle forme de réalisation de dispositif de traitement de substances suivant l'invention est représentée schématiquement, sur la figure 5, en coupe verti- cale pour un appareil à section rectangulaireo
La matière à traiter entre par une ouverture 57 en tête de l'appa- reilo Elle se déplace successivement sur différentes lamelles disposées les unes au-dessus des autres en forme d'escalier 58, 59, 60 et 61 et qui sont disposées dans des chambres 62,63, 64 et 65.
A la partie inférieure de l'ap- pareil la substance traitée terminée est évacuée par une ouverture d'évacuati- on 66 dont l'ouverture peut être modifiée à l'aide d'un volet réglable 67, Les gaz de traitement entrent, dans chaque cas, au-dessous des grilles 61, 60, 59 et 58 dans les différentes chambreso Dans la chambre inférieure 65 les gaz de traitement sont introduits par une tubulure 680 En tête de cette chambre, les gaz s'échappent par une conduite 69. De la même manière, a lieu l'entrée et la sortie des gaz pour les chambres de traitement 64, 63 et 62. Les conduites d'évacuation et d'introduction des différentes chambres peuvent être reliées ensemble si le courant gazeux doit être utilisé plusieurs fois.
Mais chaque chambre peut travailler avec des gaz de traitement différents si la substance doit subir différents traitements, par exemple séchage, refroidissement et en- robage dans de la poudre.
Lorsque l'on veut traiter des substances granulaires uniquement dans un seul passage de gaz et employer pour cela des appareils avec des sur- faces de base aussi faibles que possible alors on utilise, au mieux,, la dispo- sition représentée schématiquement sur la figure 6, en coupe verticale.
Dans une enveloppe 70, on dispose 3 chambres de traitement au-des- sus les unes des autres. La substance à traiter est introduite par une trémie d'alimentation 74 et de là répartie dans trois conduits parallèles 75,, 76 et 78. Le conduit 75 amène la substance dans la chambre supérieure 71 où elle s' écoule en passant sur une grille inclinée 78 vers un conduit d'évacuation 79 dont l'ouverture d'évacuation est réglée par un volet 80. Les gaz de traite- ment sont amenés à la chambre 71 par une tubulure 81 et évacués par une tu- bulure 82. Le conduit d'alimentation 76 amène la substanceintroduite dans
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la trémie 74, dans la chambre 72 où elle se déplace sur une grille 83 jusqu'à un conduit d'évacuation 84.
De la même manière, le conduit d'arrivée 77 amène la substance à traiter à la chambre de traitement inférieure 73 où elle se déplace sur une grille 85 jusqu'à un conduit d'évacuation 86, Les chambres inférieures reçoivent leur gaz par des conduits 87 et 88. L'évacuation des gaz a lieu par des conduits 89 et 90. .
Lors du traitement suivant l'invention de substances granulaires avec des gaz s'écoulant suffisamment vite., on obtient une utilisation et une division particulièrement favorables des gaz de traitement lorsque le récipient de traitement est évasé vers le haut en forme d'entonnoir. Une installation convenant pour ceci est représentée., sur la figure 7, en coupe verticale.
Sur celle-cion voit un récipient rond 91 qui est évasé vers le haut en forme de cône. La matière à traiter est introduite par une ouverture 92. A l'intérieur du récipient 91, elle se déplace en un courant continu d'a- bord sur une grille 93 en forme de c8ne, qui se compose de différentes pla- ques annulaires. Au bord de l'anneau le plus bas 94, la matière arrive sur u- ne grille en forme d'entonnoir 95, qui se compose également de différents an- neauxo Le plateau intermédiaire en forme d'entonnoir 95 possède une ouvertu- re centrale 96 par laquelle le courant de matière traitée est évacué en con- tinu.
Les gaz de traitement entrent par une conduite 97, ils passent d'abord par les ouvertures d'un plateau intermédiaire en forme d'entonnoir et traversent la couche de substance se déplaçant sur celui-ci. Ensuite, ils passent par les ouvertures du plateau intermédiaire en forme de cône 93 et traversent encore une couche de matière à traiter. Les gaz de traitement utilisés deux fois de cette manière quittent l'appareil par une conduite 98.
Du fait de la forme du récipient évasé en forme de cône vers le haut, on obtient, à la partie inférieure de la couche de matière un soulève- ment plus grand et dans les couches inférieures un soulèvement plus faible.
Les deux agissent en sens inverse sur la pression cinétique des gaz entrant.
Lorsque., à l'aide du procédé suivant l'invention.? des matières gra- nulaires sont soumises dans un procédé continu à des réactions chimiques dans lesquelles il faut évacuer ou fournir des quantités de chaleur notables., les gaz de traitement ne suffisent souvent que dans le cas d'une différence de tem- pérature excessivement grande pour le transfert des quantités de chaleur néces- saires. Dans de tels cas on peut disposer,, à 1?intérieur de l'appareil de trai- tement, des surfaces d'échange de chaleur avec lesquelles? les gaz de traite- ment et les substances granulaires viennent en contact. Ces surfaces d'échan- ge de chaleur sont réchauffées ou refroidies à l'aide de milieux liquides,ga- zeux ou se vaporisant.
Elles doivent être disposées à l'intérieur de l'appa- reil de telle sorte qu'il y ait un contact aussi grand et aussi long que pos- sible entre elles et les couches minces de substances se déplacent vers le bas et les gaz de traitement.
Les surfaces d'échange de chaleur peuvent.. dans ce buts comme il est représenté sur les figures 8 et 9, être disposées dans un récipient de traitement rectangulaire 99, sous forme de poches 100 en tôle plates, paral- lèles aux parois du récipient. L'espace intermédiaire entre les différentes poches 100 est maintenu aussi étroit que possible de telle sorte., que la sub- stance s'écoulant entre elles puisse se déplacer? vers le bas, en couches min- ces. A l'extérieur du récipient 99, les poches en tôle 100 sont reliées avec un collecteur 101 qui est alimenté en liquide de réchauffage ou de refroidis- sement.
Les gaz de traitement entrent au-dessous d'une grille la? par une tubulure 103, Ils traversent, en tourbillonnant la matière entrant par une ouverture 104 et quittent le récipient par une ouverture 105. Par suite du mouvement tourbillonnaire de la substance,il se produite à la surface extérieure des poches en tôle 1009 un échange intensif de chaleur de telle sorte que les quantités de chaleur'cédées ou nécessaires peuvent être appor- tées à la matière en déplacement, ou en être éliminées. La substance traitée
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terminée est évacuée par une conduite 106 dont l'ouverture peut être ré- glée par un volet 107.
Sur la figure la.!) on a représenté une installation cylindrique avec des surfaces d'échange de chaleur intérieures. Elle travaille avec deux grilles superposées 108 et 109. La matière à traiter entre par une ouverture 110 et est évacuée par une tubulure 111 dont l'ouverture peut être réglée à l'aide d'un volet 112, Les gaz de traitement entrent par une tubulure 113 et quittent l'appareil par une conduite 114.
A l'intérieur est disposé un récipient 115 et à l'extérieur d'une enveloppe 116, se trouve un collecteur annulaire 117. Entre le récipient 115 et le collecteur 117 sont disposés de nombreux tubes 118. Le système d'échan- ge de chaleur se composant des différentes parties 115, 118 et 117 reliées entre elles de manière étanche est relié par exemple par des raccords 119 avec une conduite pour le fluide de refroidissement. Lors de l'élimination de la chaleur de réaction, on peut travailler aussi avec un fluide de refroidisse- ment se vaporisant, fluide qui se trouve dans le récipient 115 et qui est as- piré de façon continue à l'aide d'une pompe reliée aux tubulures 119,
Les tubes 118 forment les surfaces d'échange;, avec lesquelles la substance à traiter et les gaz de traitement doivent venir en contact étroit.
Ces tubes peuvent avoir une forme en arc de cercle ou en spirale. Dans les meilleurs conditions, elles sont disposées de telle sorte que l'écart mu- tuel entre les surfaces extérieures des tubes est partout le même.!) de façon qu'il puisse se produire partout un échange de chaleur régulier avec les quan- tités de matière s'écoulant et les gaz de traitement insufflés.
On peut aussi utiliser le procédé de traitement suivant l'inven- tion pour le saupoudrage de substances granulaires, saupoudrage utilisé par exemple lorsque des sels hygroscopiques ou des engrais artificiels doivent être pourvus d'un revêtement protecteur. Pour la réalisation de saupoudrage de cette sorte, on utilise avantageusement l'installation représentée, en coupe verticale,sur la figure 11. Par rapport à l'appareil de traitement re- présenté sur la figure 1, il se différencie par le fait que les grilles 120 et 121 sont inclinées au point qu'il n'y a pas dépôt de couches de substances en repos parce que celles-ci, dans le cas contraire, seraient facilement obs- truées, lors du passage d'air contenant des poussières.
Il est particulière- ment avantageux que 1'inclinaison, des grilles 122, formant le plateau in- termédiaire et sur lesquelles se déplace la substance à traiter, soit au moins aussi grande de préférence plus grande.!) que l'angle d'écoulement de la substance. Par " angle d'écoulement ", il faut entendre l'inclinaison des sur- faces sur lesquelles la substance s'écoule sans resteso
Dans l'appareil représenté sur la figure Il.!) l'introduction de la substance a lieu par une tubulure 123,
et l'évacuation par une tubulure 1240 Les gaz de traitement sont introduits par une tubulure 125 et quittent l'ap- pareil de traitement par une tubulure 1260
Les substances de saupoudrage peuvent être mises en suspension di- rectement dans le courant gazeux entrant dans la tubulure 1250 Le saupoudrage peut aussi avoir lieu à l'aide d'un courant de gaz auxiliaire que l'on charge avec les substances de saupoudrage. Dans ce cas on dispose, par exemples à la partie inférieure du plateau intermédiaire en forme de cône 120, un canal an- nulaire 129 possédant une fente 130 pour la sortie des gaz!) contenant de la poussière, insufflés par une tubulure 131.
Au lieu d'une chambre annulaire 129, on peut insuffler le courant de gaz partiel chargé de matière de saupoudrage à un autre endroit dans la substance granulaire en mouvement.
Le gaz utilisée lors du saupoudrage des substances granulaires, suivant la figure 119 comme agent de transport des substances de saupoudrage est chargé des composants pulvérulents, de préférence, dans une installation telle que celle représentée sur la figure 12.
On voit, sur cette figure,un ventilateur 132 qui amène à une bu- se 134,l'air aspiré au centre, par une tubulure tangentielle 133 avec une sup-
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pression de par exemple 600 mm d'eau. A partir de cette buse l'air passe dans un injecteur (diffuseur) 135,où se trouve un espace annulaire 136 entre le bord antérieur de la buse 134 et le tuyau 135 évasé en forme d'entonnoir. L' espace annulaire 136 se trouve à l'intérieur d'une chambre fermée 137 dans laquelle on introduit., par en haut, à l'aide d'une vis transporteuse 138, la substance de saupoudrage dont l'introduction est réglée par un registre 139.
La quantité de gaz ou d'air nécessaire pour l'agent de saupoudrage peut aussi être dérivée directement du courant d'air principal et être envoyée par l'in- jecteur;, grâce à quoi., la pose d'un ventilateur particulier est superflue.
, A partir du tube de diffusion 135, le gaz chargé de poussière est insufflée directement, au-dessous du plateau intermédiaire 121 ou dans la cham- bre annulaire 129 (figure Il)
D'une manière analogue au saupoudrage d'une substance granulaire se déplaçant en continu dans l'installation suivant l'invention on peut aus- . si réaliser un dépoussiérage par les gaz. Dans ce casl'air à débarrasser con- tenant en suspension,de la poussière ou d'autres substances indésirables, est introduit en 125 dans l'appareil représenté sur la figure 11.
Comme substance granulaire, on utilise une substance ou un mélange de substances qui, par sui- te de sa nature physicochimique absorbe et retient d'une manière aussi inten- sive que possible les impuretés à séparer contenues dans les gaz à purifier.
Par un choix convenable des conditions de travail, c'est-à-dire dans le cas d'une vitesse de gaz et d'une addition de substances correctes,on peut reti- rer, à la tubulure 126 (figure 11) un gaz suffisamment dépoussiéré. Les subs- tançes granulaires quittant l'appareil en 124 sont amenées à une installation de purification. Celle-ci peut par exemple se composer d'une installation de lavage ou d'une installation de dépoussiérage dans laquelle les impuretés , éliminées du courant de gaz par filtration sont enlevées. La substance granu- laire purifiée est renvoyée par les tubulures 123 dans l'appareil de traite- ment et utilisée à nouveau pour le traitement de gaz.
Le procédé suivant l'invention et les installations nécessaires pour sa .mise en oeuvre peuvent être modifiés de nombreuses façons sans sortir du cadre de la présente inventiono
Lorsqu'il faut transporter,à l'aide d'air ou d'autres gaz., des masses humides, il se produit en particulier à la partie supérieure de la cou- che de substance une évaporation partielle de l'eau ou autre solvant volatil présent dans les matières à traiter. Ceci se produit à la partie supérieure de la couche de matière parce que les gaz de traitement ont pris ici une tem- pérature sensiblement voisine de celle de la substance qui entre chaude.
Un tel enlèvement de l'humidité de la substance est indésirable, si la substance refroidie doit présenter encore une teneur donnée en humidité.
Une diminution inadmissible de l'humidité de la substance peut être facile- ment évitée, dans le cas du procédé suivant l'invention, par le fait que!) avant l'introduction dans une installation de refroidissement suivant l'invention, la matière est mouillée à l'aide des liquides en question, en particulier à l'aide d'eau ou de liquide s'évaporant facilement. Cette humidification peut avoir lieu par mélange ou par pulvérisation. Par cela., on obtient une action supplémentaire de refroidissement parce que l'eau ou le solvant ajouté offre une possibilité d'évaporation augmentée. La quantité de liquide vaporisable ajoutée dépend de l'action de refroidissement envisagé et de la teneur en hu- midité finale désirée.
La méthode d'humidification préalable de la substance à refroidir peut être utilisée par exemple dans le traitement des graines d'oléagineux ay- ant été soumises à l'extraction, graines qui quittent l'appareil d'extraction chaudes,et doivent être refroidies par exemple de 60 à 100 C. à la températu- re ambiante. Les graines d'oléagineux contiennent' après leur extraction par exemple 5-10% d'eau. Dans le refroidissement suivant l'inventions il se produit une perte en eau, d'environ 1% de H2O. Avant le refroidissement, on ajoute aux graines d'oléagineux suffisamment d'eau pour.que les graines refroidies, présentent compte tenu de l'évaporation d'eau accrue, la teneur en humidité habituelle ou augmentée.
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D'autres substances chaudes, par exemple des sels contenant de l'eau des engrais, des substances minérales, des minerais dont la teneur en eau, à l'état refroidi, doit avoir une valeur prescrite.\) peuvent être refroi- dies très avantageusement par les procédés suivant l'invention grâce à un ar- rosage ou une-pulvérisation préalable avec de l'eau ou d'autres solvantso Gomme solvants, le benzène, le trichloréthylène ou l'éther par exemple con- viennent bien.