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MOTEUR A PISTON A GAZ CHAUD.
L'invention concerne un moteur à piston à gaz chaud dont le ré- chauffeur est constitué par un faisceau de tubes recourbés. Conformément à l'invention, ces tubes entourent une enceinte contenant les gaz de combus- tion de façon qu'ils soient léchés par ces gaz et sont disposés de façon que l'une des branches de ces tubes recourbés débouche dans le cylindre chaud et l'autre, dans la chambre du récupérateur et que les embouchures dans la chambre du récupérateur entourent les embouchures dans le cylindre chaud, un groupe de branches analogues du faisceau de tubes étant pliées d'une façon telle que, sur une partie de leur longueur,
on forme des passages approxima- tivement égaux pour les gaz de combustion entre une branche qui débouche dans le cylindre chaud et deux branches voisines qui débouchent dans la cham- bre du récupérateur.
La Demanderesse a constaté que lorsqu'un réchauffeur comporte une série de tubes recourbés entourant une chambre pour les gaz de combustion., par exemple une chambre de combustion, de façon telle que l'une des branches de chaque tube débouche dans le cylindre chaud et l'autre, dans la chambre du récupérateur du moteur, le groupe de branches que lâchent en premier lieu les gaz de combustion est,, en général, porté à une température trop élevée.
Pour obvier à cet inconvénient, un groupe de branches analogues du faisceau de tubes sont pliées de façon que, sur une partie de leur lon- gueur, elles forment des passages approximativement égaux pour les gaz de combustion entre deux branches appartenant à deux groupes différents du fais- ceau. De cette façon, les deux groupes de branches sont léchés par des gaz de combustion se trouvant à la même température, de sorte que la températu- re des tubes sera. plus basse que dans le cas où seules les branches d'un groupe sont léchées par les gaz. de combustion de même température.
Pour des raisons d'ordre constructif, il est désirable que, sui- vant une forme de réalisation de l'invention, dans chaque tube, la distance
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du coude à l'extrémité de la branche qui débouche dans la chambre du récupé- rateur soit plus grande que la distance du coudeà l'extrémité de la branche qui débouche dans le cylindre chaud. Ceci assure un autre avantage: l'éner- gie calorifique prélevée des gaz de combustion peut être maximum.
Dans une autre forme de réalisation de l'invention, les parties des branches les plus longues dépassant les branches les plus courtes, com- portent des moyens pour améliorer la transmission de la chaleur. Ces moyens peuvent consister, par exemple, en des ailettes.
Dans une autre forme de réalisation de l'invention, les parties dépassant les branches les plus courtes, comportent des saillies perpendicu- laires à ces parties, saillies qui sont disposées de façon que les gaz de combustion lèchent en cet endroit ces parties en un certain nombre de grou- pes de trajets parallèles disposés en série. Autrement dit, ces saillies for- ment des chicanes qui contraignent les gaz à un trajet en zigzag. De cette manière, les gaz de combustion sont amenés en contact étroit avec les tubes, ce qui améliore encore la transmission de la chaleur.
La description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de ladite invention.
La fig. 1 montre un moteur à piston à gaz chaud réalisé confor- mément à l'invention et dans lequel un groupe de branches analogues des tu- bessont pliées de façon qu'avec l'autre groupe de branches ils délimitent une chambre de combustion.
La fig. 2 est une coupe suivant le plan II-II de la fig. 1.
Sur la fig. l, un piston 2 et un balayeur 3 se déplacent dans un cylindre 1 avec un décalage angulaire constant. Le piston 2 et le bala- yeur 3 sont reliés, à l'aide d'un mécanisme de bielles, à un vilebrequin; ce mécanisme et ce vilebrequin ne sont pas représentés sur le dessin. Le fluide actif qui se trouve dans la chambre chaude 4, se dirige à travers le faisceau de tubes 5, le récupérateur 6 et le réfrigérant 7, vers la cham- bre froide 8. Le groupe de branches intérieures 5a du faisceau de tubes 5 est plié de façon que, sur une partie de leur longueur, on forme des pas- sages approximativement égaux pour les gaz de combustion entre une branche du groupe 5a et deux branches du groupe 5b. L'emplacement de ces 'branches est nettement visible sur la fig. 2. Le réchauffeur comporte en outre un brûleur 9.
Les gaz de combustion s'échappent de la chambre de combustion centrale 10 le long du faisceau de tubes et lèchent simultanément les bran- ches 5a et 5b; ils lèchent ensuite les prolongements 5c des branches 5b, qui dépassent les branches plus courtes 5a, et leur cèdent de la chaleur.
Pour améliorer la transmission de chaleur, ces dernières parties de tubes comportent des saillies 11, pratiquement perpendiculaires à ces branches; les gaz de combustion lèchent ces parties en traversant successivement un certain nombre de groupes de trajets parallèles orientés perpendiculairement aux tubes et disposés en série. Les gaz quittent le réchauffeur en 12.
Il va de soi que les saillies Il en forme d'ailettes peuvent être placées de plusieurs manières; au lieu d'être transversales, elles peuvent être longitudinales.
Dans la forme de réalisation décrite ci-dessus, les tubes entou- rent la chambre de combustion; les gaz de combustion sont-amenés centrale- ment et quittent le réchauffeur sur la périphérie de celui-ci. Il va de soi que la construction conforme à l'invention peut aussi être appliquée lors- que les gaz de combustion sont amenés à la.périphérie du faisceau de tubes et évacués centralement. En outre, il n'est pas indispensable que, comme le montrent les fig. 1 et 2, les branches des tubes soient repliées, sur une partie de leur longueur, d'une façon telle que, dans une coupe trans- versale de la partie correspondante du faisceau les sections des tubes soient sur un même cercle; les branches peuvent être pliées de façon à ob- tenir une figure en forme de polygone régulier en étoile.
Cependant, pour
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assurer le bon fonctionnement du réchauffeur, il faut que les passages pour les gaz de combustion entre deux branches voisines aient approximativement la même grandeur.