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PATIN A ROUES, MUNI@DE FREI.NS AUTOMATIQUES.
Description.
Principe de l'invention: le patin se compose de deux parties prin- cipales pivotant autour d'un axe les réunissant. Ces deux parties, semelle et véhicule, présentent les caractères suivants :
1) La semelle est rigide et porte vers le milieu de sa longueur, en dessous, un tenon simple ou multiple, percé d'un trou dans lequel se pla- ce l'axe de pivotement la réunissant à l'autre partie. Sous la semelle éga- lement, des guides sont fixés qui ont pour but d'empêcher le véhicule de se tordre ou de se déplacer latéralement par rapport à l'axe longitudinal du pa- tin. En outre, à l'avant et à barrière un dispositif de commande de cliquets, ou les- cliquets- eux-mêmes, agissant sur les roues du véhicule comme exposé ci-après.
2) Un véhicule muni de roues placées sur un seul plan vertical en- tre deux longerons formant chassis, ou sur deux plans parallèles, de chaque côté du châssis. Ces roues- sont munies sur le côté, d'une roue à rochet, de diamètre inférieur au diamètre extérieur de la roue touchant le sol, et soli- daire de la partie de cette roue touchant le solo Les roues à cliquet et les cliquets s'y rapportant sont disposés de telle façon que si les cliquets sont actifs, ils empêchent les roues avants de tourner vers l'arrière et d'autre part les roues arrières de tourner vers l'avant.
Mais ces cliquets ne sont pas en permanence en contact avec les roues à rochet. Lorsque le patineur, immobile, se tient dans la position verticale et que idéalement son centre de gravité est au dessus de l'axe de pivotement des deux parties du patin, les cliquets, tant à l'avant qu'à l'ar- rière, sont sans contact avec les roues à rochet,,- Ilss sont soutenus par des étriers ou autre dispositif analogue - attachés sous la semelle s'ils sont fixés sur le véhicule, ou par un arrêt limitant leur course s'ils sont fixés à la semelle.
Dès que le patineur se penche vers l'avant ou vers l'arrière, son pied appuie sur l'avant ou sur l'arrière de la semelle qui se rapproche ainsi du véhicule et ce mouvement met en contact les cliquets d'avant ou d'arrière avec les- roues à rochet respectivement à- l'avant ou à l'arrièreo Il en résul-
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te que lorsque le patineur est penché vers l'avant, les roues avant ne peuvent tourner vers l'arrière et freinent sur le sol empêchant les chutes en avant.
De même- si le patineur se penche vers l'arrière, il appuie sur la partie ar- rière de- la semelle qui se rapproche du véhicule : d'ou mise en action des cliquets arrières et impossibilité pour les roues arrière'- de se déplacer vers l'avant. D'où chute en arrière impossible. Le patineur grâce à ce blocage automatique des roues, peut par le déplacement des pieds, rattraper éventuel- lement son équilibre perdu.
Les surfaces des roues en contact avec le sol doivent être autant que possible antidérapantes.
Quand la semelle est inclinée vers l'avant, les cliquets arrières sont maintenus écartés de la roue à rochet et toutes les roues peuvent tour- ner librement vers l'avant. De même, quand le patineur se penche vers l'ar- rière, les cliquets avants sont écartés des roues àiochet et toutes les roues tournent librement vers l'arrière. Le patinage est ainsi permis librement, tant vers l'arrière que vers l'avant, quand le patineur occupe une position normale, c'est-à-dire est penché dans la direction vers laquelle il désire se déplacer.
Application de ce principe sur un appareil type.
La figure 1 du plan annexé montre une application de ce principe de l'invention, sous la forme d'un patina une seule rangée de roues situées sur un seul plan vertical et longitudinal.
La semelle est représentée comme tuée par une tôle- métallique emboutie pour rabattre ces bords vers le bas de façon à assurer sa rigidité.
Afin que les vis ou rivets d'attache des pièces se fixant sous la semelle ne dépassent pas au -dessus de ce-lle-ci., la tôle est refoulée vers le bas là où se placent le tenon, les guides et les étriers de commande des cliquets ou d'attache des supports des cliquest si ceux-ci sont attachés à la semelle.
Le tenon de la semelle s'engage à frottement doux entre les deux longerons réunis entre eux aux deux extrémités et constituant le châssis du véhicule Un axe assemble- ee-s- deux parties du patin.,.
Les longerons sont percés transversalement de trous destinés à re- cevoir les axes des roues porteuses et l'axe de pivotement. Les roues pour la clarté du dessin, sont représentées par de simples cylindres. J'expose plus loin que l'utilisation de roulements à billes- est possible et comment on y adapte les roues à rochet, Sur le dessin, les roues à rochet sont sup- posées venues de fonderie- avec la roue porteuse.
Le dessin précise la position des cliquets qui sont ici conçus pour agir sur deux roues à la fois. Ces cliquets portent à la partie supérieu- re un bouton qui est engagé dans un étrier fixé à la semelle, et réglé de tel- le façon que le cliquet n'entre en action que si la semelle est inclinée vers la roue qu'il freine. La position du tenon de la- semelle et de l'axe de pi- votement montre que-cet axe-est placé un peu vers l'arrière du patin pour se trouver au plus près de la verticale passant par le centre de gravité du pa- tineur debout et au repos.
L'inclinaison possible de la semelle est, aux extrémités, de quel m ques millimètres dans un sens ou dans l'autre. La semelle vient alors se po- ser sur l'une des extrémités du véhicule et le pied du patineur est ainsi bien ferme-.
Quatre tildes sont représentés : deux à l'avant, deux à l'arrière.
Ils épousent une forme approximativement triangulaire et glissent contre la partie extérieure des longerons. Cette forme triangulaire à pour-but de per- mettre au patin de se pencher fortement sur le coté sans que ces pièces tou- chent le solo
Ces guides ne sont pas nécessairement des pièces détachées mais peuvent être constituées par une partie de la semelle rabattue vers le bas après découpage approprié.
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Dans le modèle représenté par la figure 1, les cliquets sont fixés aux longerons et mobiles autour d'un axe central.
La figure 2 représente une couronne ou jante qui se place par ser- rage, à chaud ou par pression, à l'extérieur du roulement à billes si celui- ci est utilisé pour les roues-. Cette jante porte sur un côté lea dents de la roue à rochet. Cette- partie latérale n'est solidaire que-de la partie ex- térieure du roulement à billes
Cette jante elle-même peut comporter à l'extérieur,sur sa largeur, une gorge destinée à recevoir un bandage en matière souple et antidérapante.
Si le véhicule du patin, au lieu de comporter une série de roues placées dans un même-plan vertical, est muni de deux séries de roues placées sur les câtés du chassis, les roues à rochet se placent vers l'intérieur du châssis et- les cliquets peuvent être soit fixés sur le chassis, soit à la se- melle.
Pour répartir le poids du patineur sur un plus grand nombre de roues porteuses, on peut, dans le modèle décrit par la fig. 1, utiliser au lieu du tenon simple central, un tenon double placé à l'extérieur des longerons et monter sur l'axe de- pivotement, entre les longerons, une roue supplémentaire, libre.- de- tourner continuellement dans les deux sens
Si au lieu d'être attachés au chassis les cliquets sont fixés à Ia partie inférieure de la semelle, ils comportent un dispositif limitant leur descente-de façon à ne prendre contact avec les roues, à rochet que lors- que- la- semelle-est inclinée vers les roues sur lesquelles ils agissent.
Comme node de fixation du pation à la chaussure, les divers disposi- tifs actuellement employés et tombés dans le domaine public peuvent être uti- lisés. Aucun n'est représenté dans .le dessin, pour sa simplification. De simples trous dans- la semelle pour y placer des vis de fixation peuvent suf- fire.
Les CARACTERES DISTINCTIFS DE CETTE INVENTION sont :
1) le principe de doter les roues d'un dispositif permettant d'em- pêcher automatiquement les roues de tourner dans un sens déterminé soit : les roues avant vers L'arrière quand le. patineur fait pression'sur l'avant de la samelle soit les roues arrières vers- l'avant quand le patineur fait pression sur larrière du- patin
2) la semelle est mobile et oscille autour d'un axe transversal qui la réunit au véhicule muni des roues porteuses,,
3) c'est le rapprochement à l'avant ou à l'arrière, de la semelle et du véhicule qui automatiquement provoque l'action de blocage des roues dans un des sens- de rotation, te 1 qu'indiqué au 1) ci-dessus-.
4) le dispositif de montage des roues à rochet sur rellements à billes.