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TRANSPORTEUR POUR SECHEURS, CALCINATEURS, REFRIGERATEURS ET APPAREILS
SIMILAIRES.
La présente invention concerne un transporteur pour appareils de séchage, de calcination, de réfrigération et appareils similaires à éta- ges, pour le déplacement intermittent de supports chargés de matière tels que plateaux, cuvettes, godets, etc..., ou de matières en forme de plaques ou de panneaux, telles que carton, contre-plaqué, carreaux de construction.
On connaît déjà des sécheurs, calcinateurs et réfrigérateurs sous les formes les plus diverses, par exemple sous la forme de tours de séchage, de sécheurs à élévateur sans fin ou supports pendulaires, de sécheurs à ru- ban, etc...,à organes transporteurs guidés positivement pour la matière à traiter, et à mouvement continu ou intermittent. Dans tous ces appareils, les organes transporteurs, qui se déplacent généralement d'une manière continue ou intermittente dans une même direction, sont notamment constitués par des paires de chaînes. Dans les tours de séchage à puits montant et descendant, ainsi que dans les sécheurs à élévateur sans fin ou à supports pendulaires, les récipients transporteurs recevant la matière à traiter sont suspendus aux deux chaînes.
Dans les sécheurs à ruban, les rubans sont généralement constitués par des éléments assemblés 'en chaîne, des supports également ar- ticulés entre eux, etc...
Pour les sécheurs de ce genre, il est nécessaire de prévoir des poulies de renvoi d'un diamètre relativement grand. D'autre part, pour les tours de séchage et les sécheurs à élévateur sans fin ou à supports pendu- laires, ces supports ou godets doivent être assez largement espacés pour ne pas se heurter, au cours de leur passage, aux poulies de renvoi. Il en ré- sulte que, dans les sécheurs à transporteurs actionnés positivement, le rap- port entre le volume utile et le volume total est très défavorable.
Pour les sécheurs à étages ne comportant pas de transporteur à entraînement positif, par exemple pour les sécheurs à coffre, à chambre;, etc...,les conditions sont plus favorables. Dans ce cas, la matière à trai- ter est généralement contenue dans des supports tels que cuvettes, plateaux ou godets d'une hauteur d'environ 50 mm., remplis à peu près à cette hauteur.
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Si le courant d'air circule horizontalement, on ménage, entre deux supports similaires superposés, un intervalle de 50 à 100 mm. environ, pour le pas- sage de l'air de séchage ou du gaz de traitement. Si le courant d'air air- cule verticalement, les supports peuvent être directement superposés, à con- dition que le gaz de traitement puisse traverser la matière entassée par exemple dans des plateaux perforés. Une chambre de séchage ayant par exemple une hauteur de 1000 mm. peut alors recevoir des supports de matière superpo- sés en dix ou jusqu'à vingt étages.
Dans les sécheurs à ruban de construc- tion usuelle,par contre, même lorsqu'ils sont équipés de petites poulies de renvoila même chambre de séchage ne peut recevoir que deux rubans, dont le brin supérieur reçoit la matière à traiter, mais dont le brin inférieur ou brin de retour ne peut pas être utilisé.
Pour mieux utiliser la hauteur du sécheur,on a déjà proposé des rubans à supports articulés, ce qui permet d'utiliser partiellement le brin de retour. Nais ceci ne permet d'obtenir que quatre étages de supports par rapport aux dix à vingt étages des sécheurs à étages, et il est nécessaire de prévoir un espace supplémentaire pour les renvois aux extrémités d'entrée et de sortie.
En dehors de la très mauvaise utilisation de l'espace, les chaînes constituent également un grave inconvénient de ces sécheurs, calcinateurs et réfrigérateurs. Tantôt l'atmosphère des sécheurs, calcinateurs ou réfrigéra- teurs est contaminée par l'action corrosive de la matière à traiter, qui est ainsi transmise aux chaînes. Tantôt la haute température nécessaire au trai- tement de la matière dans les sécheurs ou calcinateurs rend impossible ou in- efficace le graissage des nombreux éléments de chaîne qui se déplacent à. cou- lissement et à frottement. Dans d'autres applications, la matière à traiter est souillée par des particules arrachées aux barreaux de chaîne et entraî- nées par le gaz de traitement.
..Dans l'agencement suivant 1-'invention, ces inconvénients sont évi- tés par le fait que les organes porteurs proprement dits de la matière ou des supports de matière sont combinés avec des organes d'entraînement constitués par des barres, des rails, etc..., et munis d'organes de commande de telle ma- nière qu'ils interviennent, d'une manière répétée, pour enlever les supports de matière ou la matière des organes porteurs proprements dits, les entraîner sur une certaine distance, les déposer sur un autre organe porteur ou sur le même, en un autre point de celui-ci, se séparer du support de matière et re- tourner à la position de départ.
Le dessin annexé représente schématiquement des modes de réalisa- tion du dispositif suivant l'invention.
La fige 1 montre un transporteur pour un sécheur vertical.
La fige 2. est une vue partielle, en coupe horizontale de 13appa- reil que montre la fig. 1.
La fig. 3 montre un transporteur pour un sécheur horizontal.
La fige 4 est une vue schématique d'un autre mode de réalisation des barres transporteuses pour un sécheur tel que le montre la fig. 3.
Sur la fig. 1 du dessin, la, 1b, 1c ..désignent des supports de matière, des cuvettes, plateaux ou godets destinés à recevoir la matière à traiter. Ces supports de matière sont superposés pour former des étages séparés par un intervalle 2, dont la hauteur dépend de la hauteur de couche de la matière à traiter, par exemple de la hauteur de moules ou d'ébauches.
Si le courant d'air circule horizontalement, l'intervalle comprend égale- ment l'espace permettant le passage de l'air de séchage ou d'un autre gaz de traitement. Dans le mode de réalisation que montrent les fig. 1 et 2, deux paires de barres verticales 3 et 5 sont prévues sur deux cotés paral- lèles opposés et à proximité des extrémités des supports de matière. Ces barres sont respectivement munies de bras latéraux 4 et 6.Les barres 3 sont les organes porteurs proprement dits. Les supports de matière la, 1b, 1c... reposent sur leurs bras latéraux 4. L'entraînement est assuré par les bar- res 5, qui constituent les organes d'entraînement.
Elles sont actionnées
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par un mécanisme non représenté, et interviennent de la manière suivante pour faire avancer les supports de matières le En partant de la position représentée, les barres 5 tournent d'environ 90 dans le sens de la flèche, de sorte que les bras latéraux 6 pas- sent vers la position de travail sur la face inférieure de tous les supports de matière, et les enlèvent par conséquent des bras latéraux 4 des barres 3.
2. - Les barres 3 tournent également d'environ 90 , de sorte que leurs bras latéraux 4 sortent du pourtour de la colonne des supports de ma- tière
3. - Les barres 5, munies des bras latéraux 6, s'élèvent d'une hauteur égale à l'intervalle 2. Les supports la occupent alors la position 1b, les supports 1b celle de le,, etc...
4. - Les barres 3, munies des bras latéraux 4, tournent encore de 90 et leurs bras latéraux reprennent sur les organes porteurs les sup- ports élevés d'un étage.
5. - Les barres 5 tournent d'environ 90 dans le sens contraire à celui de la flèche, de façon que leurs bras latéraux 6 sortent du pourtour de la colonne de supports. Dans cette position, les barres descendent, dépo- sent les supports sur les bras 4 et reviennent à la position de départ.
Ce cycle de fonctionnement se répète d'une manière continue et la colonne des supports est élevée d'un étage à chaque cycle..
On peut faire fonctionner l'appareil d'une manière similaire pour transporter la matière à traiter non seulement de 'bas en haut mais éga- lement de haut en bas dans un puits de descente.
Le mécanisme non.représentée destiné à faire tourner les barres 3 et 5 d'environ 90 , et qui élève et abaisse ou abaisse et élève les bar- res 5, est prévu à l'extérieur de la chambre de traitement, généralement au- dessus de celle-ci. Les paliers des barres sont également prévus à l'exté- rieur de cette chambre. Seules les barres traversent donc la chambre de séchage, qui ne contient pas de nombreux éléments de chaîne avec leurs ar- ticulations, comme dans les appareils connus de ce genre.
Dans une variante non représentée sur le dessin, les barres 3 sont également animées d'un mouvement d'élévation et d'abaissement. Elles interviennent alors de préférence en alternance avec les barres 5 pour fai- re avancer les supports portant la matière.
On peut également réaliser l'avancement intermittent des supports d'une autre manière, en éliminant le mouvement de rotation des barres. A cet effet, on peut par exemple articuler les bras latéraux pour les escamoter et pour les ramener alternativement en position de travail. On peut également déplacer les barres à l'aide de manivelles de façon que les bras latéraux des barres déchargées soient retirés du pourtour de la colonne de supports à chaque mouvement d'élévation ou de descente.
Le mode de réalisation que montrent les fig. 3 et 4 est utilisé de préférence dans des sécheurs, calcinateurs, réfrigérateurs ou appareils similaires horizontaux ou inclinés. Les supports 1 portant la matière repo- sent par deux côtés opposés sur des barres fixes 7 constituant les organes porteurs proprement dits. A côté des barres 7, et un peu plus bas, sont pré- vues des barres élévatrices ou transporteuses 8 constituant les organes trans- porteurs, et qui sont actionnées par des manivelles 9. Les barres 8 sont re- liées aux manivelles 9 par des bielles 9a.
. Ce dispositif exécute également un cycle d'opérations représen- té par les trois étages de la fig. 3. L'étage supérieur de la fig. 3 indi- que la position de départ. La première opération consiste à déplacer les barres transporteuses 8 dans une direction sensiblement horizontale indiquée par la flèche 10. Au début de ce mouvement, les crochets 11 articulés aux barres transporteuses s'engagent sur les broches ou rouleaux 12 de croisil- lons 13 montés à rotation. Les barres 8 sont ainsi tout d'abord soulevées.
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La position la plus élevée est représentée par l'étage médian de la fig. 3. Les barres transporteuses 8 soulèvent également les supports de matière 1 au-dessus des barres 7 et les font avancer d'une distance égale au diamètre de la mmivelle dans la direction de la flèche 10,. pour les redé- poser sur les barres fixes 7. Elles redescendent ensuite un peu au-dessous de ces barres 7. Les barres 8 glissent à vide sur les rouleaux 12 des croi- sillons immobilisés 13 dans une direction opposée à celle de la flèche 10, pour revenir à la position de départ, après quoi le cycle recommence. Le retour à vide est rendu possible par une rampe rectiligne partant du bec des crochets 11.
Dans une variante non représentée de ce mode de réalisation, les barres transporteuses peuvent être reliées à des manivelles par les deux ex- trémités. Un tour de rotation des manivelles correspond alors à un cycle de fonctionnement. Le déplacement des supports de matière a lieu, dans ce cas, dans la partie supérieure de l'orbite, au-dessus des barres porteuses fixes.
Dans une autre variante, que montre la fig. 4, le soulèvement des barres transporteuses n'est pas produit par la coopération de crochets 11 avec des croisillons 13, mais par des crochets 14 articulés et suspendus librement aux barres transporteuses ou élévatrices 8. Au début du mouvement de transport, qui a lieu dans le sens opposé à celui de la flèche 10, les crochets 14 s'engagent sur des broches fixes 15, qui les arrêtent, tandis que les barres 8 continuent leur mouvement, de sorte que les crochets exécutent autour des broches 15 un mouvement de pivotement qu'ils transmettent égale- ment aux barres 8. A la fin de ce mouvement, les barres sont redéposées sur les broches 15, les crochets 14 se dégagent de ces dernières et pendent alors librement dans la position 14a, indiquée en traits mixtes.
Lorsque les barres reviennent à vide, en glissant dans un plan horizontal, sur les broches 15, les crochets passent de la position finale 14a en deçà des broches, et repo- sent sur celles-ci par une languette supérieure 16. Au cycle suivant, ils reviennent en prise avec les broches 15.
Dans une autre variante des modes de réalisation décrits, les barres 7 peuvent exécuter des mouvements complémentaires, coopérant ou al- ternant avec ceux des barres 8 pour le déplacement ou l'avancement intermit- tent des supports de matière.
Pour déplacer la matière d'un étage supérieur vers un étage infé- rieur, on peutprocéder d'une manière similaire. Dans cette zone de passage, l'étage partant n'exige pas de barres fixes. L'élévation des barres éléva- trices prévues dans cette zone finale dépend de l'intervalle entre les éta- ges consécutifs.
On peut également combiner les sécheurs à déplacement sensible- ment vertical avec des sécheurs à déplacement sensiblement horizontal ou in- cliné, équipés des dispositifs qui viennent d'être décrits.
Pour des matières à traiter se présentant sous la forme de pan- neaux, telles que le carton, le contre-plaqué, les carreaux de construction, etc..., qu'on peut faire passer, sans support à travers un sécheur ou réfri- gérateur, les barres porteuses 7 peuvent êtreplacées parallèlement, cote à côte, avec un faible intervalle pour former une grille ayant la largeur des panneaux. Les barres transporteuses 8, formant également une grille, peuvent alors se déplacer dans les intervalles compris entre les barres porteuses.
REVENDICATIONS.
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