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ECHAFAUDAGE POUR CONSTRUCTIONS EN BETON ARME.
Des constructions en béton armé conviennent très bien pour bâti- ments élevés soumis à de grands efforts, elles peuvent être réalisées sui- vant n'importe quelle architecture, avoir une grande homogénéité, être plus légères que les constructions en maçonnerie et ne nécessitent pas des fonda- tions aussi coûteuses que celles-ci; elles permettent un transport facile par parties des matériaux, car l'échafaudage se fait directement sur le lieu de la construction.
Un inconvénient de ces constructions est la préparation méticuleu- se qui est divisée essentiellement en plusieurs phases
1. Le coffrage qui à cause de la diversité des constructions., est généralement fait en bois par des hommes de métier, spécialement quali- fiés. Ce coffrage qui nécessite une grande quantité de bois et prend un temps très long, est provisoire par rapport à la construction finie.
2. Le bétonnage.
3. Le séchage ou le renforcement de l'échafaudage prend un temps très long pendant lequel il n'est pas possible de réaliser certains travaux à la bâtisse car le coffrage se trouve dans le chemin 4. Enlèvement du coffrage ce qui détruit beaucoup de bois, qui est inutilisable pour un emploi ultérieur. De plus, le bois qui se trouve en con- tact direct avec l'échafaudage est déprécié par le ciment séché sur lequel lors d'un travail répété les outils sont émoussés. Il y a ainsi des inconvé- nients économiques importants.
Ce n'est qu'après la réalisation des travaux ci-dessus qu'il est possible de réaliser la construction en briques ou éléments de construction qui sont posés par voie humide, ainsi que la réalisation d'autres travaux d'achèvement de sorte que la construction doit encore être séchée pendant un temps assez long avant l'emploi. Ce procédé de construction également est, malgré ses excellentes qualités, long et coûteux.
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L'élimination des inconvénients ci-dessus constitue l'objet de la présente invention qui consiste en une construction d'échafaudage en bé- ton, avec élimination du coffrage et les éléments de construction pour sa réalisation et leur nature consiste en ce que l'échafaudage est réalisé avec emploi d'éléments de construction et de supports dont les dimensions sont dé- terminées par celles d'un élément principal., lesquels éléments et supports sont pourvus de saillies et d'évidements qui dans l'élément principal présen- tent une forme en croix, les divers éléments de construction et supports qui en découlent présentant des saillies et des évidements qui soit en par- tie,
soit entièrement correspondent aux saillies et évidements en forme de croix de l'élément principal de telle manière qu'il est possible d'achever toute la construction en maintenant un principe uniforme de connexion par la pose des éléments de construction ou des supports l'un sur l'autre ou l'un à côté de l'autre.
Il est également possible de réaliser sans difficultés,par une combinaison appropriée des éléments de construction, la maçonnerie de remplis- sage pour bâtiments d'habitation ou autres bâtiments utiles avec des échafau- dages en béton armé ayant des formes architectoniques avec un bon isolement contre le son et la chaleur, en supprimant le coffrage et en utilisant la voie sèche pour l'établissement de la maçonnerie de remplissage, en éliminant ain- si également les pertes de temps car la maçonnerie de remplissage non seule- ment remplace le coffrage, mais celui-ci est construit pendant toute la durée de la construction en même temps que l'échafaudage et supporte tout son poids pendant la période de solidification du béton, ce qui permet de faire les travaux finaux à la construction.
Après la solidification, l'échafaudage re- çoit la charge statique aussi bien en direction verticale qu'en direction ho- rizontale et décharge la maçonnerie qui devient une maçonnerie de remplissage.
Un autre avantage important de ce procédé consiste en ce qu'entre les éléments individuels ayant des espaces vides de la forme usuelle, ainsi qu'entre ces espaces vides on réalise des ouvertures de communication dont la section correspond tout au plus à la profondeur des saillies ou des évidements des éléments individuels, de telle manière que, lorsqu'on place d'une manière quelconque les éléments de construction l'un sur l'autre, la maçonnerie forme des espaces vides qui communiquent entr'eux, permettant le passage de l'air.
De cette manière on obtient une maçonnerie laquelle, tout en rete- nant complètement les propriétés avantageuses d'une maçonnerie creuse, évite la possibilité indésirable de la rétention d'humidité, qui jusqu'à présent a été l'inconvénient de toutes les constructions à éléments creux. En même temps, cette maçonnerie permet le passage d'air chaud ou froid dans des buts de con- ditionnement.
Dans les figures 1 à 30 des dessins ci-joints on a montré un exem- ple de réalisation de l'invention avec tous les détails. Les diverses figu- res représentent:
Fig. 1 une vue en perspective d'en bas de l'élément principal.
Fig. 2 une vue en perspective d'en haut de l'élément de base.
Fig. 3 une vue en perspective d'en bas de l'élément d'armature.
Fig. 4 une vue en perspective d'en bas de l'élément d'armature de coin..
Fig. 5 une vue en perspective d'en bas de l'élément de connexion de paroi transversale.
Fig. 6 une vue en perspective d'en haut de l'élément de base de paroi transversale.
Fig. 7 une vue en perspective d'en bas de 1?élément de replissage.
Fig. 8 une vue en perspective d'en bas de l'élément de couverture.
Fig. 9 une vue en perspective latérale de l'élément de voûte.
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Fig. 10 une coupe longitudinale faite au travers de l'élément prin- cipal.
Fig. 11 une section de base de la surface inférieure de contact de l'élément principal (-vue d'en-dessous).
Fig. 12 une coupe de la surface supérieure de contact de l'élé- ment de base ou de l'élément principal.
Fig. 13 une vue en perspective d'en haut de l'élément d'armature.
Fig, 14 une vue en perspective d'en haut de l'élément d'armature de - coin.
Fig. 15 une coupe de la surface de contact inférieure de l'élément de connexion de la paroi transversale (vue d'en-dessous).
Fig.16 une coupe de la surface supérieure de contact de l'élément de base de paroi transversale ou de l'élément de connexion de paroi transversale.
Fig. 17 une vue en perspective d'en haut de l'élément de remplis- sage.
Fig. 18 une vue en perspective d'en haut de l'élément de plafond.
Fig. 19 une coupe longitudinale faite le long de l'élément de con- nexion des parois transversales faites en deux parties.
Fig. 20 une vue en perspective d'en haut d'une paire de supports symétriques dans le montage d'un profil en T renversé.
Fig. 21 une vue en perspective d'en haut d'une paire de supports montés en un profil en U.
Fig. 22 montre une cheville de suspension.
Fig. 23 montre un étrésillon.
Fig. 24 montre une presse métallique.
Fig. 25 montre une coupe de la pose des supports sur une colonne.
Fig. 26 montre le montage.
Fig. 27 montre une coupe à l'endroit XXVII de la fig. 26.
Fig. 28 est une coupe de l'élément de construction suivant la cou- pe 27.
Fig. 29 est une coupe à l'endroit XXIX de la fig. 26.
Fig. 30 est une coupe à l'endroit XXX de la fig. 26.
L'élément principal (fig. 1) qui a une forme et des dimensions dont tous les autres éléments de la construction suivant l'invention dépendent, et présente la forme d'un prisme quadrangulaire dont la largeur S et la hauteur v sont égales et la longueur d, est égale à deux fois la largeur (ou hauteur) et peut être également un multiple de cette valeur. Cet élément principal présen- te deux cavités verticales de construction usuelle et notamment 10 qui traver- se de part à autre et 11 qui est fermé (fig. 10).
Les cavités sont éloignées des bords d'une distance égale de sorte que l'élément est délimité par deux parois latérales 13 ayant une longueur d (fig. 12) et par deux parois trans- versales 14 d'une largeur S qui ont la même épaisseur que les parois latérales, et une paroi transversale 12 qui a deux fois cette épaisseur (fig. 12). Les cavités verticales 10 et 11 peuvent toutes deux traverser l'élément de part à autre ainsi qu'il est montré en pointillé dans la fig. 10. La surface infé- rieure de contact de l'élément principal qui est perpendiculaire aux cavités 10 et 11 est prévue avec des saillies prismatiques 15 posées en forme de croix.
Les axes longitudinaux et transversaux de cette croix étant identiques à l'axe longitudinal GG et à l'axe transversal DD (Fig. 12) qui sont éloignés d'une distance égale à la moitié de S de la surface transversale de division et qui sont écartés entr'eux de la distance r = S, c'est-à-dire de la largeur (hau- teur) de l'élément. Les bras des saillies 15 en forme de croix ont la même lon-
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gueur, les extrémités sont chanfreinées modérément dans la direction des sur- faces de contact et ils n'atteignent pas tout à fait le bord externe de l'élé- ment. Au milieu., ces saillies sont prévues avec des cannelures 16 qui se tra- versent, opposées l'une à l'autre (fig. 1 et 11).
Lorsque la cavité verticale traverse tout l'élément, le milieu de la croix est découpé de sorte qu'il ne reste plus que les extrémités de la croix, ce qui peut se voir de la partie droite de l'élément dans les fig. 1 et 10. A la surface supérieure de contact de l'élément principal qui est perpendiculaire aux cavités 10 et 11 et qui est illustrée dans la vue d'en haut dans la fig. 2 et dans la coupe de la fig. 12, se trouveprévu un évidement prismatique 17 qui correspond aux saillies en croix 15 de la surface inférieure de contact. Les évidements 17 (figs. 2 et 12) de la paroi transversale médiane sont connectés par une cannelure 18 qui sert de communication pour le passage de l'air entre les éléments individuels et leurs cavités.
Cette cannelure est supprimée dans l'élément principal à deux ouvertures passant de part à autre qui dans ce cas sert pour la construc- tion d'une cheminée.
Lorsque l'élément principal 1 est divisé suivant la périphérie en pointillé ainsi que montré dans la fig. 1, on forme une moitié d'élément prin- cipal.
Lorsque les bords de l'élément principal 1 sont chanfreinés, on for- me un élément de voûte 9 (fig. 9) avec des bords 19 servant à la construction de planchers et de plafonds avec surface inférieure plane.
Lorsque l'élément principal 1 avec les deux cavités 10 passant de part à autre est formé avec la surface inférieure de contact lisse, c'est-à- dire sans saillies en forme de croix, on forme un élément de base 2 (fig.2) .
En divisant cet élément suivant la ligne périphérique montrée en pointillé dans la fig. 2 on forme la moitié de l'élément de base.
Si on supprime la partie médiane 12 dans l'élément principal 1 à deux cavités passant de part à autre ainsi que les deux parois transversales frontales Il+ et des parties d'une paroi latérale 13, on forme un élément d'ar- mature 3 qui est illustré dans les figs. 3 et 13. On peut également réaliser une forme de cet élément d'armature 3, en faisant en sorte aucune partie de cet élément, notamment une paroi latérale, reste une paroi complète 30, tandis que la deuxième paroi latérale est évidée au milieu et aux deux extrémités de sorte que cette paroi forme deux dents 31-31 dont chacune est prévue à sa partie supérieure avec un évidement prismatique 17 qui est opposé à l'évide- ment 17 de la paroi latérale complète 30.
Les deux parois frontales de l'élément sont ainsi ouvertes et la partie inférieure de l'élément qui est prévu avec deux ouvertures 32 passant de part à autre présente des saillies prismatiques 15 en croix ayant à la par- tie médiane des cannelures 16 qui se croisent et qui traversent complètement les bras de la croix. De cette manière, la surface inférieure de contact de l'élément d'armature 3 est prévue, comme dans l'élément principal l, avec deux cavités qui passent de part à autre. La surface supérieure de contact de cet élément d'armature ne présente alors que quatre évidements 17 qui correspon- dent aux saillies 15 des autres éléments.
Par une division générale de cet élément d'armature 3 suivant la périphérie en pointillé, comme illustré dans les fig. 3 et 13, on forme de nouveau la moitié d'un élément d'armature.
Lorsque dans l'élément principal 1 (fig. 1 et 12) qui a été di- visé en deux parties et notamment dans celui avec les cavités qui passent de part à autre, on supprime une partie d'une paroi transversale et une paroi latérale,on forme un élément d'armature de coin 4 (fig. 4 et 14). Cet élément est donc fermé de deux côtés 12 et 13 formant un angle droit, tandis que les autres deux côtés sont ouverts.
Le fond de cet élément présente également une ouverture de passage 32 et est prévu ainsi que la surface inférieure de con- tact de l'élément principal 1 et de l'élément d'armature 3 à la partie infé- rieure avec des saillies prismatiques 15 en forme de croix, qui sont prévues à leur partie médiane avec des cannelures 16 qui traversent les bras de la
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croix et notamment complètement de part à autre, chacune des deux parois à angle droit 30-30 étant prévue à sa surface supérieure avec un évidement prismatique 17.
L'élément de connexion de parois transversales 5 (fig. 5) est sub- stantiellement un élément principal 1 qui est rétréci en direction transver- sale, car il présente la même longueur d,, même hauteur V, même épaisseur des parois latérales, des parois transversales et longueur des cavités et ne se différencie de l'élément principal que par une largeur s plus petite, des cavités plus étroites et des surfaces de contact disposées d'une autre ma- nière. Dans les surfaces inférieures de contact (fig. 5 et 15), les bras des saillies prismatiques 15 en forme de croix sont plus courts dans la direction des axes transversaux DD et ils s'arrêtent aux parois latérales. Comme les cavités de passage 10 sont plus étroites que le prisme, la saillie 15 en for- me de croix est retenue ici aussi entièrement.
L'évidement prismatique 15 est ouvert et il va à travers toute la surface supérieure de contact (fig.6), aussi bien dans la direction de l'axe longitudinal GG, que dans la direction de l'axe transversal DD (fig. 16). L'élément de connexion de parois transver- sales 5 peut être divisé en deux parties ainsi qu'il est montré en pointillé dans la fig. 5 et de cette manière on forme un demi-élément de connexion de parois transversales.
Lorsque à la surface inférieure de contact de l'élément de conne- xion de parois transversales 5, les saillies 15 en forme de croix sont sup- primées, il se forme un élément de base pour parois transversales 6 (fig.6) qui peut également être divisé suivant la ligne périphérique montrée en pointillé (fig.6) ce qui donne la moitié d'un élément de base pour parois transversales.
Pour la construction de parois transversales, qui présentent en coupe la forme d'un L, T ou bien la forme d'une croix, on emploie des éléments de connexion de parois transversales en coin, qui se différencient des élé- ments de connexion de parois transversales (ìg.5) par cela qu'ils sont for- més de deux parties et notamment d'une partie principale 5a (fig. 19) ayant une longueur k, et d'une pièce 5b ayant une longueur L. La longueur k de la partie principale 5a s'obtient lorsqu' à l'axe transversal DD on ajoute la moitié de la largeur s et la longueur L de la pièce 5b représente la diffé- rence entre la longueur d de l'élément de connexion de parois transversales et la longueur K de la partie principale 5a.
En raccourcissant la partie prin- cipale 5a (fig. 19), on raccourcit les cavités de connexion. La pièce 5b est réalisée sans cavités, et en tenant compte de sa stabilité longitudinale, elle est formée sur toute la longueur de la surface inférieure de contact avec une saillie 15. Les deux parties 5a et 5b peuvent être employées ensem- ble ou bien chacune séparément.
Lorsque les surfaces de contact des deux parties 5a et 5b sont formées lisses, c'est-à-dire sans saillies 15, il se forme un élément de base de paroi transversale en coin 6a et 6b (voir fig. 26 utilisation pratique).
Pour assurer une connexion parfaite de l'élément 5 (fig. 5) avec l'élément principal 1 on se sert de l'élément de remplissage 7 (figs. 7 et 17) dont la forme est obtenue en découpant de l'élément principal 1 à cavi- tés traversant de part à autre (fig.l) en direction verticale par rapport aux surfaces de contact la paroi frontale 14 avec des parties des parois la- térales 13 d'une longueur totale f de telle manière qu'il se forme un élément ayant en coupe la forme d'un U. La longueur f dépend de la largeur g de l'élé- ment 5 et notamment elle est donnée par l'équation : 2 f + s = 1/2d de l'élé- ment principal 1.
La surface inférieure de contact de l'élément de remplissage (fig. 17) présente une saillie 15 et la surface supérieure de contact présen- te un évidement 17.
Pour la construction de planchers et de plafonds avec face infé- rieure droite on se sert d'une paire de supports symétriques 20 et 20' (fig.21) qui peuvent être utilisés comme supports traversant de part à autre (fig.20) (.ni = 0) comme support de voûte (fig. 20) (m a une valeur déterminée) et comme
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support pour surmonter des ouvertures dans la maçonnerie (fig. 21). Le sup- port 20 ou 20' est substantiellement un angle dont la section est donnée par des bras de la même longueur et correspondant et correspondant à la hau- teur de l'élément principal 1 et dont les côtés externes forment entr'eux un angle de 90 et les côtés internes un angle qui est plus petit que 90 afin d'obtenir une meilleure cohésion du béton.
La largeur et la hauteur des bras 21 et 26 est égale à celle de l'élément principal 1 et le support peut pré- senter diverses longueurs qui représentent un multiple exact de la longueur d de l'élément principal 1.Le côté de base 21 du support (fig. 20) présente la surface inférieure de contact à l'une des extrémités réduite sur toute la largeur de l'épaisseur du côté de base 22, tandis que la deuxième extré- mité est lisse et est chanfreinée en coupe en partie à un angle de 45 . Le bord 24 du côté de base est chanfreiné sur toute sa longueur. Le chanfrei- nage 24 correspond au chanfreinage 19 des bords de l'élément de voûte 9.
Au côté supérieur de la surface de base se trouvent prévus des évidements 25 tels, que le milieu du premier évidement est éloigné de l'extrémité en retrait du support, de 1 1/2r, où r est la distance du milieu des saillies en croix, c'est-à-dire l'écartement entre les axes transversaux DD de l'élé- ment principal 1 et de ce milieu sont écartés les milieux des autres évide- ments chaque fois d'une distance r jusqu'à l'extrémité du support.
Le bord supérieur de contact du bras 26 (fig. 20, 21) passe avec un certain retrait sur toute la longueur du bras 26 dans l'abaissement 27 qui présente une¯pro- fondeur qui correspond à la hauteur de la saillie 15 et qui s'élargit aux deux extrémités d'une manière égale, de sorte que la face supérieure de con- tact est rétrécie aux deux extrémités du support 20. Dans les surfaces supé- rieures de contact et dans les côtés externes du support se trouvent prévus des évidements 28 qui sont également, divisés de la même manière suivant toute la longueur du support.
Le support de voûte présente un espace intermédiaire entre les sur- faces verticales de contact (fig. 20) prévues avec des évidements 28 et qui sont insérés dans les goujons de suspension 35 (fig. 22) sur lesquels on sus- pend ensuite l'étrésillon 36 (fig. 23) qui est recourbé en forme d'essieu à plusieurs tourillons et cette insertion est formée de fer plat ayant¯ une largeur égale à m, c'est-à-dire à la somme des deux chanfreins 24.
Dans les supports à passage de part à autre les surfaces verticales de contact se touchent (m = 0) .
Lorsqu'il s'agit de surmonter des ouvertures de fenêtres et autres ouvertures dans la maçonnerie (fig. 21), la paire de supports 20, 20' se tou- che par ses bords chanfreinés 24.
Pour assurer la fixation en position exacte des supports, ceux-ci sont prévus avec des paires d'ouvertures de sûreté 29 a-f dans lesquelles la presse métallique 37 est introduite comme montré dans la fig. 24.
L'élément de plafond 8 présente une longueur et une largeur égales à celles de l'élément principal 1, et la hauteur est égale à celle de la pa- roi latérale de l'élément principal 1. Des côtés plus longs de l'élément de plafond sont formés droits et les côtés plus courts sont chanfreinés dans la direction des surfaces inférieures. Ce chanfrein 33 correspond au chanfrein;24 des supports suivant la fig. 20. A la surface inférieure se trouvent deux can- nelures parallèles 34 dont la profondeur est élargie de la même manière vers les extrémités et dans lesquelles se trouve- insérée éventuellement une ar- mature de suspension. A la surface supérieure se trouvent prévus quatre évi- dements 25 qui sont égaux à ceux des supports suivant les fig. 20 et 21.
Utilisation pratique des éléments pour la construction suivant l'invention:
Sur la base horizontale 41 (fig. 26) on place l'isolement 42. Sur l'isolement on place à côté l'un de l'autre suivant la section de la construc- tion les éléments de base 2 de telle manière qu'ils se touchent entr'eux et qu'ils sont dirigés avec les parois latérales et les parois frontales vers l'intérieur et vers l'extérieur de la construction. Sur les éléments de base 2 les éléments d'armature 3 sont placés de telle manière que les saillies en
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croix 15 des surfaces inférieures de contact pénètrent dans l'évidement en croix 17 des deux moitiés supérieures des surfaces de contact des éléments de base 2, en constituant ainsi la connexion dans le sens longitudinal.
Les coins sont formés par les éléments d'armature en coin 4. Si nécessaire, les éléments de renforcement 3 sont complétés par des moitiés d'éléments de ren- forcement. Maintenant les diverses cavités des éléments de base 2 sont rem- plies de béton 40 ainsi qu'il est montré en pointillé dans la fig. 27. De plus les supports 20, 20' sont placés de telle manière qu'ils rencontrent les extrémités chanfreinées sous un angle de 45 . Dans un support passant de part à autre 20, 20' (fig. 26) on introduit la presse métallique 37 dans les ouvertures de sûreté 29a.
Dans le support de voûte 20, 20' (fig. 26) on introduit la presse métallique 37 dans les ouvertures de sûreté 29b. Main- tenant on place d'autres supports de voûte 20, 20' et notamment de telle ma- nière que le support est suspendu autour de l'enfoncement prévu sur la base du support qui passe de part à autre 20, 20' (f ig. 26), et l'autre extrémité lisse repose sur la partie de l'élément de base 2 ou de la maçonnerie de pé- riphérie et la presse métallique 37 est introduite dans les ouvertures de sûreté 29b.
Dans les espaces entre les supports de voûte 20, 20' on place les éléments de voûte 9 à bords chanfreinés 19 de telle manière que la sur- face supérieure de contact avec l'évidement 17 vient couper le bord interne des éléments de base 2 ou de la maçonnerie de périphérie (fig. 30). Les cavi- tés sont horizontales et alternent, de telle sorte que derrière une cavité 10 qui traverse de part à autre se trouve une cavité fermée Il, et de cette manière les éléments de voûte 9 se posent avec leurs bords chanfreinés 19 sur les chanfreins 24 des surfaces de base des supports de voûte 20, 20' et de plus,
ils sont reliés entr'eux par insertion des saillies en croix 15 dans l'évidement 17. Les éléments de voûte 9 sont placés l'un derrière l'au- tre en nombre correspondant à la charge statique du plancher ou du plafond.
Suivant les fig. 26 et 30 on a placé trois éléments l'un derrière l'autre.
Derrière le troisième élément de voûte 9 on place l'élément de plafond 8 de telle manière qu'il repose avec ses bords chanfreinés 33 sur le chanfrein 24 du support de voûte 20, 20' et de cette manière les saillies 15 de l'élé- ment de voûte 9 pénètrent dans l'évidement 25 et il se forme de cette ma- nière un espace vide qui relie chaque fois deux espaces vides entre les élé- ments de voûte 9 et les supports 20, 20' et qui après remplissage à une char- ge plus grande du plafond, sert à former une construction de plafond en forme de grille. Pour une charge plus petite du plafond les éléments de voûte 9 peuvent être placés l'un à côté de l'autre sur l'entièreté du support de voû- te, de sorte que cet espace vide est supprimé.
Derrière l'élément de plafond 8 on place de la même manière d'autres éléments de voûte 9 jusqu'à ce que pour le dernier élément les saillies en croix 15 pénètrent dans l'évidement 25 du support 20, 20' qui traverse de part à autre (fig. 26 et 30). On con- tinue à procéder de cette manière jusqu'à ce que tous les espaces vides en- tre les supports soient remplis, l'espace vide aux bords étant rempli d'élé- ment de couverture 8, suivant les figs. 26 et 29.
Les cavités 10 passant de part à autre des éléments de voûte 9 sont connectés au moyen de tubes 38 et dans les divers espaces vides on introduit l'armature en fer 39 et ces espa- ces vides sont remplis de béton 40 sur toute la hauteur de la voûte et des éléments d'armature (fig. 27), l'évidement 17 et les surfaces de contact 27 des supports 20, 20' étant laissés ouverts.
Transversalement aux éléments d'armature 3,les éléments princi- paux 1 avec un passage 10 traversant de part à autre et une cavité fermée 11 sont posés de telle manière qu'ils sont dirigés avec un côté frontal et une cavité fermée vers l'extérieur de la construction et avec l'autre côté fron- tal et la cavité traversant de part à autre vers l'intérieur de la construc- tion et se touchent entr'eux par leurs surfaces latérales. De cette manière la saillie 15 en croix de l'une des moitiés de la surface inférieure de con- tact de l'élément principal 1 pénètre dans deux évidements 17 de l'une des moitiés de la surface supérieure de contact de l'élément d'armature 3, c'est- à-dire dans l'un dans la paroi latérale 30 et dans l'autre dans deux dents 31.
Les saillies en croix 15 de la deuxième moitié de la surface inférieure de contact de l'élément principal 1 sont enfoncés dans le béton 40. Par le
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contact aussi bien avec le support de voûte qu'avec le support à cavité tra- versant de part à autre, en plus de la pénétration dans le béton 40, l'élé- ment principal 1 s'appuie avec une partie de la surface inférieure de contact contre la partie rétrécie du bord supérieur de contact aussi bien du support de voûte que du support à passage traversant de part à autre et la saillie en croix dans le sens transversal s'appuie contre la partie plate 27 élargie en retrait (illustrée en coupe partielle 44 dans la fige 26)
. Aux coins et aux endroits où les cavités verticales traversent la maçonnerie sur toute la hauteur, on pose les éléments principaux 1 ayant les deux cavités à passage de part à autre. De cette manière, la première rangée de la maçonnerie de pé- riphérie est posée au-dessus du plancher et il est nécessaire, pour poser les parois transversales de procéder de telle manière que, au moins une par- tie de ces parois repose sur les éléments de voûte -'9 ou bien traversent ceux- ci, et que les éléments de parois transversales 5 et 6 soient dirigés avec les cavités passant de part à autre vers la maçonnerie de périphérie.
Ainsi que montré dans les figs. 26 et 30, l'élément de base de pa- roi transversale 6 est posé sur les éléments de voûte 9 et il est posé avec les cavités passant de part à autre'par rapport à l'élément principal 1 de telle manière que les évidements 17 sont dirigés dans la même direction. Main- tenant les cavités qui passent de part à autre de l'élément de base de paroi transversale 6 sont connectées au moyen de l'ouverture 45 avec les cavités de l'élément de voûte 9 (fig. 30). On pose un autre élément de base de paroi transversale 6 et en plus, comme la paroi transversale présente en coupe la forme d'un L, l'élément de base en coin 6a est posé et on connecte à nouveau une cavité passant de part à autre au moyen de l'ouverture 45 avec les cavi- tés de l'élément de voûte 9.
Dans l'évidement transversal 17 de l'élément de base en coin on pose l'élément 6b en direction de la dérivation de la paroi transversale, et sur celui-ci on pose d'autres éléments 6 de connexion de pa- rois transversales de nouveau avec les cavités 10 passant de part à autre en direction de la maçonnerie de périphérie. Les autres rangées de la paroi trans- versale sont placées dans la maçonnerie de périphérie.
L'élément 5 de conne- xion de paroi transversale est posé sur l'élément principal 1 de telle manière, que l'une des moitiés de la surface inférieure de contact pénètre dans l'évi- dement longitudinal 17 de l'une des moitiés de la surface supérieure de con- tact de l'élément principal l, et la deuxième moitié de la surface inférieure de contact de l'élément 5 de connexion de paroi transversale s'engage avec les aillies 15 dans l'évidement 17 de l'une des moitiés de la surface supé- rieure de contact de l'élément de base 6 de paroi transversale.
Maintenant on pose le deuxième et troisième élément 5 de connexion de paroi transver- sale (montrés en pointillé dans la fige 26), sur ceux-ci l'élément de con- nexion en coin 5b et transversalement l'élément 5 de connexion de paroi trans- versale en coin, et de cette manière la paroi transversale est connectée avec une paroi longitudinale et derrière l'élément de connexion en coin 5a on pose d'autres éléments de paroi transversale.
Comme la rangée d'éléments de conne- xion de parois transversales 5 est déplacée par rapport aux éléments 6 dans la maçonnerie de périphérie d'une moitié, il se produit un changement des es- paces vides verticaux de contact et des cavités, car. au-dessus des cavités pas- sant de part à autre des éléments 6 de paroi transversale se trouvent les ca- vités fermées des éléments 5 de paroi transversale (fig.30),de sorte qu'il se forme des chambres verticales alternatives, qui sont connectées entr'elles en direction longitudinale par une cannelure 16 dans les saillies en croix et en direction transversale les cannelures 16 sont recouvertes par le crépi 43. Dans la fige 26 on a montré une dérivation d'une paroi transversale avec une section en L en une section en T.
L'élément de connexion de paroi transversale 5, qui est posé sur l'élément principal 1, s'appuie des deux côtés sur l'élément de remplissage 7 et la nouvelle rangée de la maçonnerie de périphérie est construite de telle manière que l'élément principal 1 est alterné longitudinalement en deux ran- gées avec.les parois latérales opposées d'une moitié (fig. 26). De cette ma- nière il se forme non seulement une connexion longitudinale de la rangée trans- versale inférieure, mais également le recouvrement des cavités qui passent de
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part à autre par les cavités fermées et la formation de chambres verticales d'isolation,qui s'alternent mutuellement et qui sont connectées entr'elles par des cannelures 16 des saillies en croix 15 et par les cannelures médianes 18 (fig.
2) des surfaces supérieures de contact, l'air dans les chambres vers le crépi externe et interne de la maçonnerie périphérique étant séparé de l'air externe. Pour achever la rangée déplacée on emploie un mi-élément soit à, cavités passant de part à autre, soit à cavités fermées. La troisième ran- gée de la maçonnerie périphérique est à nouveau posée de la même. manière que la première rangée, ce qui permet d'obtenir une connexion transversale à. la maçonnerie périphérique, car les saillies en croix 15 de l'élément principal 1 tombent simultanément dans l'évidement longitudinal 17 de l'élément de con- nexion de paroi transversale 5 et des éléments de remplissage 7.
Pour établir un pont au-dessus des ouvertures dans le unir (fig.26) on emploie une paire de supports 20, 20', ces supports faisant contact entr'eux avec les côtés de base chanfreinés 24 et formant un profil en U (fig. 2) . Ces deux supports sont posés sur l'ouverture et on insère les presses métalliques 37 (fig. 26) dans la paire d'ouvertures de sûreté 29e, 29f, et de cette manière la paire de supports est fixée contre un retrait en direction perpendiculaire à la paroi. Longitudinalement ces supports sont fixés de manière à s'appuyer sur une rangée de la maçonnerie de périphérie. Pour augmenter la résistance statique on peut remplir l'espace interne des 'supports l'armature en fer et ef- fectuer le remplissage de béton.
Sur cette paire de supports on pose à nouveau les éléments principaux 1 et notamment dans la direction montrée en pointillé en coupe dans la fig. 26, qui reposent avec une partie de leur surface infé- rieure de contact sur les surfaces supérieures de contact et les saillies 15 dans les affaissements 27. En posant les autres éléments 1, il se forme une nouvelle rangée de la maçonnerie périphérique, dans laquelle les supports sont introduits et ils forment un tout résistant avec la maçonnerie. On procède de cette manière pour la pose de la maçonnerie et des parois transversales jus- qu'à la dernière rangée c'est-à-dire jusqu'au plafond, sur laquelle on pose à nouveau les éléments d'armature 3. (Cette phase de la construction n'est plus montrée dans les dessins).
On pose alors l'armature de fer 39 dans les cavités verticales des colonnes, dans les cavités passant de part à autre des parois transversa- les, qui sont introduites dans la magonnerie périphérique (fig. 30) et on ef- fectue le remplissage au moyen de béton 40, ce qui interrompt la connexion des chambres verticales des parois transversales avec les chambres verticales de la maçonnerie périphérique, qui remplissent la fonction d'une isolation de la chaleur et du son, ainsi qu'un soulagement de la maçonnerie.
Les chambres dans les parois transversales ont plusieurs fonctions, et notamment une iso- lation du son et de la chaleur, un soulagement des parois transversales, un refroidissement ou chauffage des espaces intérieurs du bâtiment ce qui peut se faire en chassant de l'air chaud ou froid dans les planchers et les pla- fonds avec lesquels les parois transversales sont connectées au moyen des ou- vertures 44 et de la canalisation bétonnée 38 (fig. 26 et 30). Dans les plan- chers, les couches d'aplanissement sont formées au-dessus des surfaces d'ap- pui du support (fig. 29 et 30), sur lequel après solidification on pose ou on colle un plancher quelconque.
Au plafond on place à nouveau les supports et on continue comme pour la construction du rez-de-chaussée jusqu'à achève- ment de la construction et sans qu'il soit nécessaire d'attendre la solidifi- cation de l'échafaudage, on procède aux travaux d'achèvement. Pendant la réa- lisation de ces travaux, la solidification de l'échafaudage se produit, qui prend d'une manière sûre la charge statique de toute la construction, aussi bien dans la direction verticale que dans la direction horizontale, de sorte que la maçonnerie est déchargée et devient une maçonnerie de remplissage.
En tenant compte de ce que pendant la période de solidification, le-poids en- tier de la construction peut être supporté par les éléments, des bâtisses élevées peuvent être construites par étapes.