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TRANSPORTEUR A CABLE.
La présente invention est relative aux transporteurs à câble du type général dans lequel un chariot peut se déplacer entre deux pilones dont l'un est moteur et l'autre simplement porteur, ce chariot circulant sur un câble et supportant une benne suspendue ou autre dispositif de.manutention de charges, et ses déplacements ainsi que la montée et la descente de ce dispositif suspendu étant commandés au moyen de câbles, à partir de.moteurs situés dans le pylone moteur ou de tête. '
Ainsi qu'on le sait,les difficultés provenant du mou inévitable des câbles ont conduit à l'utilisation de transporteurs à câble infléchi qui, à leur tour ont donné lieu à d'autres difficultés et complications auxquel- les on a proposé de remédier parce qu'on a appelé système à câble sans fin.
Etant donné que c'est à ce type de transporteur que la présente invention est relative et qu'il n'est pas très connu, on va le décrire brièvement pour aider à mieux comprendre les perfectionnements qui seront exposés ensuite.
Dans ce type de transporteur à câble sans fin tel qu'on l'a uti- lisé jusqu'ici, le chariot se déplace au moyen d'un câble transporteur sans fin fixé aux extrémités opposées du chariot, passant sur des poulies de renvoi, montées folles sur les pylones moteur et porteur, et actionné par un tambour commandé par moteur situé sur le pylone moteur. Un deuxième câble sans fin, passant également sur des poulies de renvoi et actionné par un tambour à moteur placé sur le pylone moteur, est accouplé à friction avec une poulie montée sur le chariot, ce câble servant de transmission de force pour faire tourner la poulie sur le chariot.
Cette poulie, à son tour, en- traîne un tambour également monté sur le chariot et servant à enrouler ou dérouler un câble de levage (le câble qui supporte effectivement la charge) conformément à la rotation de la poulieo
La présente invention est relative, en premier lieu, à un chariot
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perfectionné de transporteur aérien du type à câble sans fin, spécialement agencé pour fonctionner avec deux câbles, c'est-à-dire comprenant deux pou- lies et deux tambours de levage ou de traction, chaque jeu ayant son propre câble de transmission. Cette disposition convient pour fonctionner avec une benne preneuse, un câble, une poulie et un tambour commandant la montée et la descente de la benne, et l'autre câble, l'autre poulie et l'autre tambour commandant son ouverture et sa fermeture.
Le fonctionnement des transporteurs aériens du type à câble sans fin,tels que proposé jusqu'ici, a donné lieu à des difficultés auxquelles la présente invention se propose de remédier. Par exemple, lorsque le cha- riot démarre ou s'arrête, il tend à osciller par rapport aux câbles de trans- mission, et, même lorsqu'il n'oscille pas ainsi, le chariot en déplacement s'incline du fait que ses roues suivent la trajectoire du câble porteur qui est variable du fait de la flèche. Ces oscillations et ce basculement (ce dernier accélérant également l'usure du câble porteur) tendent à provoquer au moins une rotation partielle de la poulie et du tambour du chariot.
Il est évident que, lorsqu'on désire utiliser deux câbles sans fin de transmis- sion, deux tambours de levage et deux câbles de levage, un jeu pour effectuer la montée et la descente de la benne et l'autre pour commander son ouverture et sa fermeture, ces oscillations ou ce basculement peuvent provoquer une ouverture partielle prématurée de la benne.
On a constaté qu'on peut remédier à ces difficultés, de façon satisfaisante, en utilisant un nouveau système de chariot. De façon géné- rale, le chariot selon l'invention comprend deux parties séparées articulées, à savoir :un chariot roulant proprement dit et une partie porteuse accou- plée librement à la première, en un seul point avec suspension à pivot. De préférence, et pour bénéficier des avantages maximum de l'invention, le cha- riot roulant comprend un certain nombre de roues relativement flottantes, roulant sur le câble porteur, et les extrémités du câble tracteur sans fin sont attachées à ce chariot. La partie suspendue comprend les poulies et les tambours de levage commandant le dispositif qui supporte la charge et dépend de.la partie porteuse ou suspendue.
Selon l'invention, on a décou- vert que, grâce à cette disposition, l'usure du câble porteur est réduite au minimum, que l'oscillation et le basculement ci-dessus mentionnés sont limités à la partie porteuse et que la partie suspendue est stabilisée par la charge qu'elle porte, de manière à rester constamment à peu près fixe.
En conséquence, on peut manoeuvrer le chariot à de grandes vitesses, la charge étant tout le temps commandée de façon sure.
Conformément à l'invention, les brins d'aller et de retour du câble de transmission sans fin sont dans une relation telle que la flèche . inévitable dans le brin de retour,de préférence compensée par des contre- poids de tension courante, tend en permanence à réduire au minimum la for- mation du mou dans l'autre brin du câble où il pourrait réduire la puissan- ce totale transmise à la poulie de traction. Un autre effet de cette dispo- sition est que le brin de retour du câble de transmission provoque un sou- lèvement du chariot proportionnel à la tension appliquée sur le câble.
Selon l'invention, le brin de retour du câble de déplacement est commandé de façon qu'à tous moments, les tensions appliquées sur ce câble ont pour effet de créer un soulèvement qui réduit les forces verticales ap- pliquées sur le câble porteur.
D'autres avantages et particularités de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels :
La Figure 1 est une vue schématique en élévation de côté d'un transporteur comprenant un chariot à deux câbles de transmission, pour une forme préférée de réalisation de l'invention agencée pour actionner une benne preneuse.
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La figure 2 est une vue en perspective, à plus grande échelle, du chariot et de la benne.
La figure 3 est une vue, en élévation de côté, du chariot.
La figure 4 est une coupe verticale faite suivant la ligne 4-4 de la figure 3.
La figure 5 est une coupe verticale suivant la ligne 5-5 de la figure 3.
La figure 6 est une vue en perspective partielle d'un chariot à un seul câble de transmission, et représente la partie suspendue et une portion de la partie porteuse.
La figure 7 est une coupe verticale de la construction de la figure 6, faite suivant la même ligne 4-4 de la figure 3.
La figure 8 est une coupe verticale de la construction de la figure 6 faite suivant la même ligne 5-5 de la figure 3.
La figure 9 est une vue partielle, en perspective, représentant une disposition des câbles de commande de la charge agencés pour assurer une suspension verticale à deux câbles.
La figure 10 est une vue partielle, en perspective, d'une varian- te dans laquelle un seul tambour de charge est placé au centre de la partie suspendue.
La figure 11 est une coupe transversale, à grande échelle, faite suivant la ligne 11-11 de la figure 10.
Les mêmes références désignent les mêmes parties ou les parties qui se correspondent, sur toutes le,5 figures.
Les figures 1 à 5 représentent une forme de réalisation complète de l'invention, comprenant un câble porteur A suspendu entre des pylones de tête ou moteur 1 et porteur 2, tous moyens appropriés étant utilisés pour maintenir ce câble tendu..
Le chariot B se déplace sur le câble porteur et, comme on l'a dit plus haut, il comprend une partie roulante ou porteuse C et une partie suspen- due D.
Dans la forme de réalisation représentée, la partie porteuse com- prend au moins deux et, de préférence, au moins quatre éléments à deux roues dont chacun peut pivoter par rapport à chacun des autres autour d'un axe ho- rizontal disposé transversalement au câble porteur. Non seulement cette dis- position répartit la charge totale du chariot sur une plus grande longueur de câble, mais encore elle tend à réduire au minimum les oscillations de la partie roulante, dans son ensemble, du fait que les éléments munis de roues sont relativement flottants et donnent à la partie roulante le degré voulu de flexibilité, le tout ayant pour but de donner à la partie suspendue du chariot le maximum de stabilité.
Plus particulièrement, dans cette forme de réalisation de l'inven- tion, la partie roulante C comprend quatre éléments à deux roues, 3, 4, 5 et 6 respectivement, chacun d'eux étant constitué par des flasques triangulaires 7 et 8 opposés et inversés l'un par rapport à l'autre et pivotant, au voisi- nage de leurs extrémités supérieures opposées, sur les essieux des roues. Ces flasques présentent, au voisinage de leurs sommets, des ouvertures en aligne- ment servant à recevoir un axe porteur .2 autour duquel chaque élément peut tourner librement.
Des paires voisines de ces axes 9 sont disposées aux angles oppo- sés de longerons en forme de triangle renversés (qu'on appellera longerons secondaires), chacun consistant en deux flasques 10 et 11. Gomme les flas- ques et ¯$, ces longerons secondaires sont pourvus, près de leurs sommets, d'ouvertures en alignement servant à recevoir un axe porteur 12 autour du-
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quel chaque longeron secondaire peut tourner librement. Les axes 12 sont, de leur côté, situés aux extrémités éloignées d'un châssis primaire fait de deux flasques ou longerons 13 et 14. On a constaté qu'avec cette dis- position, les éléments flottants montés sur roues s'adaptent facilement au câble porteur.
La partie suspendue du chariot, est dans cet exemple, de forme générale triangulaire, et comprend deux flasques identiques 15 et 16, pa- rallèles l'un à l'autre,et s'élevant à partir des cônes opposés d'un châs- sis rectangulaire 17 de construction rigide, sur lequel ils sont fixés. On peut disposer entre les éléments du bâti des renforcements appropriés, par exemple des'entretoises 18 servant à augmenter la rigidité de ce bâti.
Selon l'invention, la partie suspendue est librement portée par la partie rôulante à laquelle elle est accouplée par son sommet en un seul point, à pivot, par exemple au moyen de=l'axe 19 qui traverse les flasques de la partie suspendue et les longerons 13 et 14 du châssis primaire, en leur milieu.
On constate qu'avec un système de chariot en deux parties ainsi articulées l'une sur l'autre, la partie suspendue présente une stabilité et une fixité remarquables, même lorsque le transporteur fonctionne à grande vi- tesse avec sa charge suspendue, sans qu'il se produise d'oscillations ou de basculements nuisibles qui sont la caractéristique des chariots rigides, en un seul bloc.
Un châssis fait de barres latérales 20 et 21, porté par les longe- rons respectifs 13 et 14 du châssis primaire, s'élève à partir de ce châssis et ces barres convergent jusqu'en un point situé sur l'axe vertical du cha- riot et au-dessus de la partie roulante, et le châssis est muni en ce point de paliers pour un axe transversal 22 portant une poulie folle 23.
Le chariot avance et recule sur le câble porteur A au moyen du câble tracteur 24 dont une extrémité est reliée, par une pièce de liaison 24a, à la partie roulante G, d'où il passe sur une poulie de renvoi folle 25 portée par le pylone moteur; il descend ensuite pour passer autour du tambour réversible 26 du treuil, après quoi, il remonte, passe sur la pou- lie de renvoi 27 située sur le pylone moteur, passe au-dessus du câble por- teur A, vers le pylone porteur 2, en passant autour de la poulie 24a portée par ce pylone, et il revient au chariot où il est fixé sur la pièce de liai- son 24b en saillie sur l'extrémité correspondante de la partie roulante, de manière à constituer un câble en principe sans fin actionné par le moteur de traction qui entraîne le tambour 2,6.
On peut utiliser tous moyens appro- priés pour tendre le câble tracteur entre le chariot et le pylone porteur.
Le brin de ce câble situé entre la poulie 27 et.la poulie ?:la n'est pas supporté et passe sous la poulie folle 23 qui est placée plus bas que les poulies 27 et 27a, de sorte que les tensions qui se produisent dans le câble tracteur provoquent un soulèvement de la poulie 23 portée par le chariot, ce qui a pour effet de réduire les forces verticales agissant sur le câble porteur.
Dans la partie suspendue, tourillonnent deux trains parallèles de poulies de transmission à câbles, un train comprenant trois poulies 28, 29 et 30 disposées bord à bord dans le même plan et l'autre train comprenant trois poulies 31, 32 et 33 disposées de même.
Les poulies de chaque train sont diposées par rapport à celles de l'autre train de manière à constituer trois paires de poulies alignées hori- zontalement, chaque paire comprenant une poulie de chaque train et ces trois paires de poulies étant montées, respectivement sur des arbres tubulaires 34, 35 et 36, s'étendant en travers du chariot et supportés à leurs extrémités
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par des broches :il fixées sur les flasques respectifs du bâti et s'étendant vers l'intérieur à partir de ces flasques.
Chaque poulie est pourvue de dents périphériques 38 et les pou= lies de chaque train sont de préférence disposées les unes par rapport aux autres de manière à former en principe un triangle en élévation latérale,
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les poulies supérieures de chaque train z8 et .3Q d'un train et 31 et 33 de l'autre) étant espacées l'une de l'autre et les dentures de ces poulies supérieures engrenant avec les dentures des poulies inférieures ou centra= les du même train. En d'autres termes, les poulies de chaque train engrè= nent successivement depuis une poulie extrême jusqu'à l'autre par l'intermédiaire de la poulie inférieure ou centrale mais les deux poulies extrêmes n'engrènent pas l'une avec l'autre.
Les poulies montées sur les arbres 34 et 35 sont disposées par rapport à ces arbres de telle manière qu'une poulie de cette paire est calée sur l'arbre pour tourner avec lui, tandis que l'autre poulie est folle sur ce même arbre et l'ordre est inversé sur les arbres successifs à partir de l'extrémité, de sorte que, si la poulie 31 d'un train est libre de tourner sur l'arbre ±±, la poulie 28 du train opposé tourne avec l'autre, tandis que
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la poulie 29 du même train que la poulie 28 est folle sur l'arbre 35 et la poulie opposée 32. jumelée avec la poulie 31. folle sur l'arbre 31., est ca- lée sur son arbre 35.
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Les poulies 1Q et 33 sont folles sur leur arbre J6.
Etant donné que les poulies de chaque train sont de même diamètre, elles ont une même vitesse de rotation et chacune aide à transmettre la. puis- sance aux câbles de transmission.
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Les arbres ,31 et .35 portent des roues dentées .32 et lill respective- ment, calées sur eux, placées à l'intérieur du bâti de la partie suspendue, sur les côtés opposés de celle-ci.
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Des tambours Á1 et 2 tournent dans le bâti 17. respectivement à l'avant et à l'arrière des poulies jumelées 29 et 32. et sont portés par des arbres 1..2a et .6J. respectivement, ces arbres portant aussi des roues dentées 44 et 45 calées sur eux.
Le tambour 41 auquel est attaché un câble 46 est accouplé à l'arbre aux extrémités opposées de ce dernier par les chaînes 47 passant sur les
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roues dentées ¯4, de l'arbre !2.a et 1& de l'arbre.12, de sorte que la rotation de l'arbre 35 par la poulie .32 fait tourner ce tambour 41 dans le même sehs pour enrouler le câble 46 ou le dérouler, suivant le sens de rotation de la poulie 29.
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Le tambour iJ2: auquel est attaché le câble à@ est accouplé à l'ar- bre "l9 aux côtés opposés de celui-ci, par l'intermédiaire de chaînes 47a re- liant les roues à chaîne 5 de l'arbre .3 avec celles 12 de l'arbre ±, de sorte que la rotation de cet arbre 34, due à celle de la poulie 28, fait tourner le tambour 42 dans le même sens, pour enrouler le câble 48 ou le dérouler, suivant le sens de rotation de la poulie 28.
Dans la forme de réalisation de l'invention que l'on décrit actuellement, le câble 46 est celui qui est utilisé pour soulever ou abaisser une
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benne A9 et, dans ce but, la poulie 50 de cette benne repose sur ce câble dont l'extrémité est fixée au châssis vs au point , le plus éloigné du tambour ±± d'où part le câble, de sorte que la poulie ¯50 se trouve dans la boucle du câble 46 et que la traction verticale de la charge s'exerce constamment dans un plan passant par l'axe vertical de la partie suspendue.
Le câble 48 est celui qui sert à commander l'ouverture et la ferme-
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turc des mâchoires de la benne ±9 en coopérant avec un mécanisme approprié porté par cette benne et agissant directement sur-ces mâchoires. Dans ce but, ce câble passe dans la benne et il vient en prise avec ce mécanisme, son extrémité libre ascendante étant fixée à l'extrémité du châssis 17, op- posée à celle où se trouve le tambour 42, le point de fixation étant indiqué en ±.
Comme la construction particulière de la benne ne fait pas partie de la présente invention, elle n'est ni représentée ni décrite en détail.
On a jugé qu'il suffisait de représenter simplement les câbles 46 et 48 qui la concernent.
Un câble de transmission sans fin .52 sert à faire tourner la pou- lie 28 pour provoquer la rotation du tambour 42.
Le câble de transmission .53. s'enroule autour du tambour de levage 54 de manière à donner la friction voulue pour déplacer le câble qui monte ensuite et passe sur la poulie de renvoi 22 portée par le pylone de tête.
De là, il passe sur la poulie de transmission 30, sous et autour de la pou- lie de transmission 29, puis sur la poulie 28 d'où il passe sur une poulie de renvoi portée par le pylone pbrteur où il descend pour passer autour d'une poulie tendeuse 57 portant un contrepoids ,58. Il remonte ensuite et passe sur une poulie de renvoi 12 portée par le pylone porteur, il revient ensuite au-dessus du câble- porteur vers le pylone de tête ; passe sur une poulie de renvoi 60 de ce pylone puis redescend jusqu'au tambour de levage 50.
,,-On voit donc que, lorsque le câble 53 se déplace vers le pylone de tête,la poulie,28 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre et, comme elle est calée sur l'arbre ±,cet arbre est mis en rotation et, par sa liaison à chaine avec l'arbre 43 qui porte le tambour 42, ce tambour tourne dans le sens de l'enroulement du câble 48 de manière à ouvrir, la benne.
Etant donné que les autres poulies 29 et 30 du même train dont fait partie la poulie 28 sont folles sur leurs arbres .12 et 36, ces arbres ne sont pas in- fluencés et, en conséquence, la rotation des poulies de ce train est sans ac- tion sur le tambour 41. Le déplacement du câble de transmission dans l'autre sens provoque évidemment une rotation du tambour ¯4,,2'telle que le câble 48 se déroule pour fermer la benne.
Un câble de transmission sans fin 61 (figure 2) commande la rota- tion, dans l'un ou l'autre sens, du tambour il! qui actionne le èâble 46.
Le câble de transmission 61 est en prise par friction avec le tambour 62 d'un treuil à moteur, d'où il s'élève, en passant sur une poulie de renvoi portée par le pylone de tête, puis va au chariot où il passe sur la poulie 33. sous la poulie 32 et remonte sur la poulie ¯31 d'où il passe sur une poulie de renvoi portée par le pylone porteur, descend dans celui- ci pour.passer sous une poulie tendeuse munie d'un contrepoids, remonte et passe sur une poulie de renvoi portée par ce pylône et son brin de retour passe au-dessus du câble porteur vers le pylone de tête et sur une poulie de guidage portée par ce dernier, d'où il revient au ta'nbour de levage 62.
Etant donné que le câble 61 et ses diverses poulies de renvoi ou de guidage, et le contrepoids de tension se trouvent dans le même plan horizontal que le câble 53. les poulies de renvoi et le contrepoids, ils n'apparaissent pas sur les dessins et il n'a pas paru nécessaire de les représenter car on com- prend facilement la disposition d'après la description.
Lorsqu'on tire-le câble de transmission 61 vers le pylone moteur au moyen du tambour à moteur 62, les poulies ¯31 et33 qui sont folles sur leurs arbres 34 et 3¯6,, tournent sans provoquer la rotation de l'arbre 34 ni celle du tambour 42, mais l'arbre 35 sur lequel la poulie 32 est calée tour- ne et sa rotation, du fait de sa liaison par chaîne avec l'arbre 42a, fait tourner le tambour 41 dans le sens de l'enroulement du câble 46, pour soule-
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ver la benne. Le déplacement du câble 61 en sens contraire provoque évidem- ment la rotation en sens contraire pour faire descendre la benne.
'Le - déplacement du câble de transmission 22 en s'écartant du pylo- ne de tête, soit pendant que le câble 61 est inactif, soit à plus faible vi- tesse que ce câble, provoque évidemment une descente du câble ¯41 et, en con- séquence, permet aux mâchoires de la benne de s'ouvrir pour libérer la char- ge.
Les brins de retour des câbles de transmission sans fin.51 et 61. qui s'étendent entre le pylone porteur et le pylone moteur, ne sont pas sup- portés et leur poids, combinés avec la traction des contrepoids à tension constante assure automatiquement et constamment, sur les autres brins de ces câbles, une tension constante suffisante pour que toute la puissance exer- cée sur ces autres brins ou côtés sous tension des câbles, soit sûrement trans- mise aux poulies de transmission, que le chariot soit fixe ou se déplace 4 une vitesse quelconque dans l'un ou l'autre sens. En outre, le poids des par- ties non portées des brins- de retour des câbles provoque un soulèvement du chariot proportionnel à la tension appliquée sur les câbles.
On remarquera qu'on a prévu deux câbles de transmission distincts commandant chacun la rotation d'un tambour, la puissance de chacun étant transmise à son tambour par un train de poulies. En outre, comme chaque câble de transmission et d'entraînement est relié à son propre tambour du moteur de levage, il est évident que les différents câbles peuvent être ac- tionnés à volonté à la même vitesse ou à des vitesses différentes, simple- ment à l'aide de moyens permettant de faire tourner les tambours du moteur de levage à des vitesses différentes.
Bien que la présente invention ne soit pas relative à un procédé particulier pour faire tourner les différents tam- bours à des vitesses différentes, on indiquera qu'il suffit de prévoir un chariot comprenant des tambours actionnés indépendamment et pouvant tourner dans l'un et l'autre sens à des vitesses variables, tandis que le chariot est fixe ou se déplace dans un sens ou dans l'autre et qu'il fonctionne sans à coups et efficacement aux différentes vitesses auxquelles les diverses par- ties peuvent être actionnées.
La forme de réalisation de l'invention qu'on vient de décrire, en supposant qu'on ait engagé les différents câbles dans le chariot, dans les pylones de tête et porteur, et sur les tambours à moteur, comme on l'a dit ci-dessus, fonctionne de la façon suivante :
On supposera que la benne 29 est en position basse et immobile et que ses mâchoires sont ouvertes et prêtes à se refermer sur la charge. On actionne le câble de transmission 53 en faisant tourner son tambour à moteur pour le tirer vers le pylone de tête; le câble 48, commandant la prise de la charge par l'intermédiaire des poulies engrenées correspondantes 28,. 29 et 30 et des liaisons par chaîne avec le tambour 42, s'enroule sur ce dernier et provoque la fermeture des mâchoires de la benne.
Il faut maintenant sou- lever la charge et ceci a lieu en tirant sur le câble de transmission 61 pour le rapprocher du pylone de tête et provoquer l'enroulement sur le tambour 41 du câble 46, par l'intermédiaire des roues dentées 30,32 et 33 et de la liaison par chaine avec ce tambour 41, jusqu'à ce que la charge ait été soule- vée à la hauteur voulue, après quoi, on cesse d'agir sur ce câble. On peut alors commencer à déplacer le chariot sur son câble porteur A dès que les mâ- choires de la benne se sont refermées sur la charge et ceci s'obtient simple- ment en actionnant le câble 24 dans le sens voulu.
On peut régler ainsi à vo- lonté les vitesses de levage et de déplacement simplement en réglant les vi- tesses des tambours, ce qui permet d'obtenir la vitesse de levage et la vites- se de déplacement pratiquement les plus élevées, quel que soit le poids de la charge. Evidemment, si l'on fait tourner le câble de déplacement dans le même sens que les câbles de transmission et en même temps qu'eux, le chariot se déplace dans le sens de la traction et les tambours 41 et 42 ne subissent pas
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de mouvement, si tous les câbles ont des vitesses identiques.
Si l'on aug- m'ente ou diminue la vitesse de l'un ou des deux câbles de transmission par rapport à celle du câble de déplacement, le ou les tambours du chariot tournent en sens positif ou négatif,à une vitesse proportionnelle à l'aug- mentation ou à la diminution par rapport au câble de déplacement.
Lorsque le chariot se rapproche du point de déversement de la charge, on peut abaisser celle-ci en provoquant le déplacement du câble 61 dans le sens qui convient pour que le tambour 41 déroule le câble 46 et, lorsqu'on le désire, pendant la descente de la charge ou ensuite, on peut ouvrir les mâchoires de la benne pour libérer la charge en déplaçant le câ- ble de transmission dans le sens voulu pour que le tambour 42 relâche le câble 48 afin de permettre l'ouverture des mâchoires de la benne, à l'aide des moyens prévus à cet effet et commandés par ce câble 48.
Il est évident que, sous l'influence de la charge, l'inclinaison du câble porteur varie constamment pendant que le chariot se déplace le long de ce câble. Toutefois, le fléchissement de ce câble par rapport à l'hori- zontale et l'amplitude continuellement variable de ce fléchissement ne pro- voquent aucune déviation de la partie suspendue par rapport à la verticale, ni aucun déplacement des câbles de transmission ou des poulies qu'ils com- mandent, du fait que cette partie suspendue est reliée à pivot en un seul point du châssis primaire et que ce dernier, de son côté, est relié à flot- tement aux éléments roulants par une série de liaisons à pivot en un seul point.
Sur les figures 6 à 8, on a représenté l'application de l'invention à un transporteur ne comprenant qu'un câble aboutissant au dispositif de sus- pension de la charge pour soulever ou abaisser celle-ci.
Dans ce cas, on n'utilise qu'un seul train de poulies de trans- mission, comprenant les poulies 63, 64 et-.22., montées sur des arbres tournants 66, 67 et 68 respectivement, et les poulies sont en prise par engrènement les unes avec les autres comme dans le cas des poulies 28, 29 et 30. Un câble de transmission sans fin 69 accouplé par friction avec les poulies du train et avec le tambour d'un treuil fixe permet d'actionner ces poulies dans l'un ou l'autre sens.
Des tambours 70 et 71 sont respectivement montés à l'avant et à l'arrière de la poulie 64 et, à chacun d'eux, est attachée une extrémité d'un câble de levage 72. de sorte que la rotation de ces tambours en sens contraire provoque l'enroulement ou le déroulement de ces câbles, suivant le sens dans lequel tournent les tambours.
Une chape :il. est suspendue à la boucle du câble de levage 72 et porte un crochet 74 ou autre organe pour supporter la charge à soulever ou à descendre.
Les tambours 10 et 71 tournent en concordance, mais en sens con- traire, au moyen des chaînes 75 et 76 respectivement, la chaîne reliant la roue à chaîne 77, calée sur l'arbre 66 sur lequel est également calée la poulie ±, à la roue à chaîne 78 calée sur le tambour 70, et la chaîne 76 reliant la roue à chaîne 79, calée sur l'arbre 67 sur lequel la poulie 64 est également calée, à la roue à chaîne 80 calée sur le tambour 76.
On voit que, lorsqu'on désire soulever une charge accrochée à la chape 73, il suffit de déplacer le brin inférieur du câble sans fin 69. au moyen du tambour du treuil auquel il est accouplé, en le tirant vers le py- lone de tête. On fait ainsi tourner les poulies 63 et 64 qui, par leurs liaisons avec les tambours 70 et 71 respectivement, font tourner ces tambours en sens contraires et enroulent les parties extrêmes du câble de levage 72.
Le déplacement en sens inverse du câble.69 provoque la rotation simultanée
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des tambours 70 et 71 en sens contraires et déroulent le câble de levage en abaissant ainsi la chape 73 et sa charge.
On remarquera que, dans tous les cas, la dimension des roues à chaîne peut varier suivant le rapport voulu, dans des conditions différentes pour réduire le nombre de tours par minute entre les poulies de transmission et les tambours, et qu'on peut utiliser toute autre disposition pour modifier ce rapport, ce qui permet d'obtenir, de façon simple, une vitesse de levée pratique en relation avec la vitesse de déplacement.
Sur la figure 9, on a représenté une variante de la disposition des câbles de commande de la charge pour un chariot à deux câbles de transmis- sion, cette variante réalisant une suspension verticale à deux câbles.
Dans cette réalisation, la disposition et le fonctionnement des différents tambours, poulies et câbles de transmission commandant la charge, sont les mêmes que sur les figures 1 à 5, de sorte que les câbles 46 et 48 peuvent s'enrouler simultanément ou indépendamment sur leurs tambours respec- tifs 41 et ou s'en dérouler, à la même vitesse ou à des vitesses différen- tes.
Dans cette variante, deux poulies folles 81 et 82 sont placées- côte-à-côte à une certaine distance l'une de l'autre, dans le sens de la longueur du chariot, juste en dessous des poulies 29 et 32 et au milieu de la longueur de la partie suspendue, leurs axes de rotation étant parallèles à ceux des tambours 41 et 42.
Les câbles 46 et 48 sont dirigés vers l'intérieur et passent sur les-poulies respectives 81 et 82 d'où ils descendent à une petite distance l'un de l'autre jusqu'au dispositif 83 de manipulation de la charge, lequel, dans cet exemple, est représenté comme étant une benne preneuse comprenant les mâchoires habituelles 84 et µ± qui peuvent s'ouvrir et se fermer à volon- té.
Dans cette réalisation, le câble 86 sert à commander l'ouverture et la fermeture des mâchoires de la benne et, dans ce but, il est relié à un mécanisme de manoeuvre des mâchoires porté par la benne. Ce mécanisme n'est pas représenté en détail car il ne fait pas partie de l'invention.
Le câble 48 est représenté fixé au sommet de la benne pour servir de câble de levage.
Il est évident que les poulies 81 et 82 peuvent être supportées de beaucoup de façons mais, à titre d'exemple, on les a représentées suppor- tées par les barres 86 et 87, d'un châssis qui s'étend vers le bas à partir des côtés opposés du châssis 17, ces barres convergeant jusqu'à se tenir à une petite distance l'une de l'autre, au centre de la partie suspendue, pbur recevoir des pièces espacées 88 dans lesquelles tourillonnent les axes de ces poulies.
Les figures 10 et 11 représentent une variante d'un chariot à un seul câble de transmission, dans laquelle il n'est prévu qu'un seul tambour de charge substitué aux deux tambours.70 et 71, avec un dispositif approprié permettant d'effectuer facilement la substitution.
Dans cette variante, la construction et la disposition des poulies sont identiques à celles représentées sur la figure 6, mais les tambours 70 et 71 sont supprimés et le tambour unique.83 de charge est placé au milieu de la longueur du châssis du chariot, sous la poulie centrale 64. Les ex- trémités opposées de l'arbre de ce tambour 89 tourillonnent en 3 dans un sous-châssis 91,de préférence fixé, à ses extrémités, de manière à pouvoir être enlevé facilement sur le bâti principal 17 de la partie suspendue; à
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l'aide de boulons 92, de sorte qu'on peut facilement l'enlever et monter à sa place dans le bâti les tambours 70 et 71.
Le tambour 89 est commandé par une ou plusieurs chaînes 93 re- liant le pignon 79, calé sur l'arbre fil. de la poulie 64, et le pignon 94 porté par le tambour. De cette façon., on peut faire tourner le tambour dans l'un ou l'autre sens,en déplaçant le câble de transmission 69 dans le sens voulu. Le câble de levage.2,2, dont une extrémité est fixée au tambour et l'autre à une pièce d'extrémité du châssis 17, va de ce tambour à cette extrémité en passant sur une poulie folle 96 située à l'extrémité op- posée du châssis et, entre celle-ci et l'extrémité du bâti à laquelle il est fixé, le câble descend en formant une boucle dans laquelle se déplace la chape 73.
La poulie folle.96 glisse sur un arbre 97 disposé transversale- ment au bâti 17 et qui porte des butées 98 limitant le déplacement de cette poulie transversalement au chariot, à la valeur nécessaire au mouvement du câble lors de l'enroulement.
Il est bien entendu que, dans chacune des variantes des figures 6 à il, les éléments porteurs ou roulants et de suspension des parties sus- pendues peuvent être, et restent de préférence, tels que décrits pour la forme de réalisation de l'invention des figures 1 à 5, avec tous les avan- tages indiqués.