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" Machine automatique à mouler et envelopper le beurre "
La présente invention concerne une machine automatique pour mouler et envelopper en particulier des matières telles que le beurre qui, au cours de leur passage à travers la machine, sont refoulées par extrusion sous la forme de pains ou blocs individuels ayant une forme et des dimensions nettement définies qui sont ensuite enveloppés en vue de leur expédition.
Cette machine est d'une réalisation tout particulièrement heureuse comme machine à grande vitesse pour mouler et envelopper le beurre et est étudiée pour manipuler le beurre directement à partir de la baratte qui fournit une grande masse de la ma- tière molle malléable et semi-plastique en vue de son accumula- tion dans la machine et jusqu'au poste de distribution où le beurre sort de la machine sous la forme de pains individuels
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enveloppés tout prêts à être placés dans les cartons d'expédition.
Le but principal de l'invention est de permettre la réa- lisation d'une machine à fonctionnement rapide pour mouler et envelopper le beurre dans laquelle la plupart des opérations sont exécutées automatiquement et en ne nécessitant qu'un mini- mum de surveillance. Ce résultat est atteint grâce à divers mécanismes de manutention et d'enveloppement de la matière qui font partie de l'invention.
Un autre but important de l'invention est de permettre la réalisation d'une machine perfectionnée de ce genre grâce à laquelle les pains de beurre séparés de la masse de matière malléable sont conformés de manière à avoir des formes identi- ques, chacun représentant une masse prédéterminée, la sépara- tion de ces pains de beurre s'opérant de façon complètement automatique et en n'exigeant qu'un minimum d'attention de la part du conducteur de la machine.
Une particularité de cette machine c'est qu'elle est capa- ble de mouler et d'envelopper la matière semi-solide à divers stades de sa solidification.
Une autre particularité réside dans un mécanisme perfec- tionné pour maintenir une liasse ou pile de feuilles destinées à l'enveloppement de la matière à une hauteur prédéterminée en vue de son engagement dans la machine, un dispositif perfec- tionné étant prévu pour faire entrer les feuilles dans la ma- chine selon la cadence requise.
Une autre particularité encore réside dans un dispositif simplifié et perfectionné pour séparer la matière et la diviser en pains ayant des caractéristiques prédéterminées notamment au point de vue poids et dimensions.
Enfin une autre particularité encore de la machine réside dans des mécanismes perfectionnés et simplifiés pour envelopper chaque pain de beurre d'une feuille de la matière d'emballage,
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ces mécanismes accomplissant leurs fonctions par des mouvements simples et aisément amorcés par un processus cyclique.
Dans son ensemble, la machine est de construction perfec- tionnée, peut fonctionner à grande vitesse pour que les opéra- tions de moulage et d'enveloppement soient peu coûteuses, et se prête à une construction et à un fonctionnement économiques par comparaison avec les machines précédemment imaginées pour effectuer un travail similaire.
L'invention est matérialisée dans une machine comprenant de façon générale une trémie dans laquelle s'accumule la matiè- re à envelopper, un mécanisme fournisseur par lequel cette matière provenant de la trémie est amenée dans un entonnoir, un mécanisme enveloppeur par lequel une feuille de papier d'em- ballage ou matière analogue est conformée autour de l'extrémité inférieure de cet entonnoir, un mécanisme mouleur dans lequel la matière est refoulée par extrusion à travers l'extrémité inférieure de l'entonnoir en entraînant avec elle la feuille de papier, un dispositif pour achever l'enveloppement du pain de matière par la feuille de papier après la séparation de ce pain par rapport au reste de la masse de matière, enfin un dispositif éjecteur pour démouler le pain de matière enveloppé.
Le fonctionnement de la machine découle de sa structure telle qu'elle vient d'être exposée : - Le beurre est accumulé dans la trémie de laquelle il descend à travers l'entonnoir autour de l'extrémité inférieure de laquelle est maintenue une feuille de papier d'emballage. Au moment où le moule vient se placer d'alignement sous l'entonnoir et se soulève pour enclaver celui-ci, le beurre y est refoulé par extrusion en même temps que la feuille qui l'enveloppe partiellement, puis le moule s'éloigne de l'entonnoir pour sectionner le pain de beurre du reste de la masse de beurre. Le fond du moule se soulève alors par rapport à lui pour en faire sortir le pain
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de beurre.
A ce moment, le reste de la feuille est appliqué autour du pain de beurre, et celui-ci désormais enveloppé est dégagé par coulissement hors de la machine à l'état terminé tout prêt à être placé dans les cartons d'expédition.
Dans les dessins annexés est représenté, à titre illustra- tif mais non limitatif, un mode de réalisation possible de cette machine.
La fig. 1 est une vue en perspective de l'ensemble de la machine montrant, pour plus de clarté, le moule en position abaissée.
La fig. 2 est une vue en élévation avec des arrachements partiels de cette machine représentée dans la position décrite.
La fig. 3 est une vue en élévation avec coupe partielle d'un détail de construction concernant une partie du mécanisme d'actionnement destiné à commander les organes de repliage de l'enveloppe, ces organes intervenant presque à la fin de l'opération d'enveloppement.
La fig. 4 est une vue en élévation avec coupe partielle de la partie médiane de la machine et indique le mouvement de certains de ses organes assurant l'extrusion du beurre et l'enveloppement du pain de beurre.
La fig. 5 est une vue de détail montrant certains des or- ganes visibles en fig. 4 et indiquant le début de l'enveloppe- ment de l'extrémité inférieure de l'entonnoir d'extrusion du beurre par la feuille de papier.
La fig. 6 est une vue en plan avec coupe partielle corres- pondant à la fig. 5.
La fig. 7 est une vue en perspective montrant la façon dont l'enveloppe est repliée autour de l'extrémité inférieure de l'entonnoir lorsque fonctionnent les organes visibles en fig. 5.
La fig. 8 est une vue en élévation d'une partie du méca-
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nisme que montre la fig. 4 indiquant la phase de l'opération développement faisant suite à l'opération représentée en fig. 5.
La fig. 9 est une vue en plan avec coupe partielle corres- pondant à la fig. 8.
La fig. 10 est une vue en perspective montrant la façon dont l'enveloppe est repliée autour de l'extrémité inférieure de l'entonnoir au cours du fonctionnement du mécanisme que mon- tre la fig. 8.
La fig. 11 est une vue montrant la phase suivante du fonctionnement de la machine c'est-à-dire celle qui fait suite à celle que montre la fig. 8.
La fig. 12 est une vue indiquant la façon dont l'enveloppe est conformée par rapport à l'extrémité inférieure de l'enton- noir après la phase montrée en fig. 11.
La fig. 13 est une vue montrant la phase suivante du fonc- tionnement de la machine c'est-à-dire le moment où le moule qui reçoit le beurre est placé au-dessous de l'entonnoir.
La fig. 14 est une vue indiquant le mouvement relatif du moule conformateur et de la partie de la machine qui doit rabattre l'enveloppe par-dessus sa partie supérieure.
La fig. 15 est une vue en plan schématisée montrant la façon dont l'enveloppe est rabattue par l'opération que montre la fig. 14.
La fige 16 est une vue en élévation montrant la même opération.
La fig. 17 est une vue en perspective montrant l'envelop- pe par rapport au pain de beurre.
La fig. 18 est une vue en élévation mettant en évidence l'opération suivante au cours de laquelle les angles terminaux de l'enveloppe sont repliés vers l'intérieur contre le pain de beurre.
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La fig. 19 est une vue en perspective montrant la façon dont, à ce stade du travail, l'enveloppe se trouve par rapport au pain de beurre.
La fig. 20 est une vue en élévation transversal schéma- tisée montrant de quelle façon se meuvent les organes plieurs pour exécuter cette opération sous la commande du mécanisme représenté en fig. 3.
La fig. 21 est une vue en élévation montrant la phase du fonctionnement de la machine faisant immédiatement suite à celle que montrent les figs. 16 et 18.
La fig. 22 est une vue en perspective montrant le pain de beurre complètement enveloppé à la suite de l'opération que resprésente la fig. 21.
La fig. 23 est une vue en coupe verticale transversale par la ligne 23-23 de la fig. 2 d'une disposition préférée des organes mobiles qui sont actionnés par la source de force motrice de la machine et qui à leur tour transmettent les mou- vements nécessaires aux organes de manutention et d'enveloppe- ment.
La fig. 24 est une vue en coupe verticale par la ligne 24-24 de la fig. 2 montrant de quelle façon fonctionnent cer- tains des mécanismes visibles en fig. 23 et actionnent les organes commandés par eux.
La fig. 25 est une vue en plan avec coupe partielle par la ligne 25-25 de la fig. 2.
La fig. 26 est une vue en plan prise en supposant qu'on regarde l'embrayage que montre la fig. 23 et indiquant l'asso- ciation de celui-ci avec un mécanisme de freinage servant à mettre fin au refoulement du beurre par extrusion à un certain stade du fonctionnement de la machine.
La fig. 27 est une vue en coupe par la ligne brisée 27-27
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de la fig. 26.
La fig. 28 est une vue en coupe par la ligne 28-28 de la fig. 29.
La fig. 29 est une vue en plan de la machine prise au- dessous de l'extrémité inférieure de l'entonnoir d'extrusion de la matière.
La fig. 30 est une vue semblable à la fig. 28 mais prise à un autre stade du fonctionnement de la machine.
La fig. 31 est une vue en élévation longitdunal schéma- tique montrant la commande par chaînes et par engrenage par la- quelle le moteur ou la source de force qui actionne la machine imprime les mouvements nécessaires aux divers mécanismes.
La fig. 32 est une vue en coupe de détail dessinée à plus grande échelle de la vanne principale commandant le passage de l'air dans le système pneumatique de la machine.
La fig. 33 est une vue de détail également dessinée à plus grande échelle d'un clapet que comporte ce système pneumatique.
La fig. 34 est une vue en élévation longitudinale de la machine indiquant de quelle façon le côté gauche de la came vi- sible en fig. 23 coopère avec les organes associés à elle pour commander le fonctionnement de certains des mécanismes de cette machine.
La fig. 35 est une vue analogue montrant la coopération du côté droit de la came (comme dans la fig. 23) et du méca- nisme conjugué.
La fig. 36 est une vue en élévation longitudinale par- tiellement schématique montrant les raccordements du système pneumatique de la machine et sa coopération avec le mécanisme fournissant à tour de rôle les feuilles d'enveloppement.
La fig. 36A est une vue de détail en partie en coupe d'un des organes du mécanisme fournisseur de feuilles cette vue mon-
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trant de quelle manière l'aspiration de l'air aide cet organe à entraîner une feuille de papier d'emballage pendant le mouvement de la machine.
La fig. 37 est une vue en élévation faite transversalement à la fig. 36.
La fig. 38 est une vue en coupe verticale montrant les organes servant à replier au début l'enveloppe autour de l'ex- trémité inférieure de l'entonnoir, cette vue montrant son fonc- tionnement.
La fig. 39 est une vue en perspective de ce même mécanisme.
La fig. 40 est une vue de détail en coupe d'une partie du mécanisme montrant une position limite au cours de son fonc- tionnement.
Si l'on se reporte aux dessins dans lesquels est repré- senté un mode de réalisation préféré de l'invention dans son application à une machine pour envelopper des pains ou blocs de beurre ayant un poids et des dimensions identiques, on décri- ra tout d'abord pour la commodité de l'exposé les organes et les mécanismes à travers lesquels passe le beurre et par lesquels il est progressivement manutentionné et enveloppé, le mouvement de chacun de ces organes et mécanismes étant décrit, après quoi on exposera l'appareillage, assurant et commandant les mouvements de ces divers mécanismes.
Dans les figs. 1, 2 et 3 est représentée la façon dont le beurre peut être amené dans la machine. Le beurre ou plus géné- ralement la matière A est accumulé à l'état plastique et semi- solide dans une trémie 1. A l'intérieur de cette trémie qui peut avoir n'importe quelle forme appropriée est placé un dis- positif étudié pour refouler le beurre vers le bas dans un en- tonnoir débouchant à l'extrémité inférieure de la trémie. Ce dispositif de refoulement du beurre de haut en bas peut être constitué par deux cylindres cannelés 2 tournant en sens inverse, de façon à obliger le beurre à passer entre eux, puis à franchir
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un organe déflecteur 1 et à gagner un entonnoir 4 ayant, de pré- férence, un contour rectangulaire.
Contre les cylindres 2 tour- nant en sens inverse pressent deux racloirs 1 qui s'opposent à ce que le beurre ne soit entraîné le long des pourtours de ces cylindres et qui le refoulent vers le bas dans l'entonnoir 4.
A l'intérieur de la trémie 1 et juste au-dessous d'un des racloirs ± est monté un volet 6 pivotant sur un axe 11 relié à un bras 12 qui pend à l'extérieur de la trémie et qui s'étend vers le bas jusqu'au voisinage d'un chariot coulissant, afin d'être actionné comme décrit ci-après.
Le volet 6 s'ouvre au moment où le refoulement du beurme par extrusion doit être interrompu. Il soulage le beurre ou la matière plastique de la pression interne qui, autrement,ferait continuer son refoulement même après l'arrêt des cylindres 2.
Les feuilles 20 de papier ou matière analogue dans les- quelles les pains de beurre doivent être enveloppés sont maintenues empilées sur la table horizontale 21 voisine de l'extrémité droite de la machine en fig. 1. Cette table 21 est supportée par un arbre vertical 22 dont le mouvement est commandé d'en dessous comme il est décrit ci-après, afin de maintenir au niveau prédé- terminé la feuille supérieure 20 de la pile. Quand le chariot à va-et-vient horizontal de la machine (dont une partie est désignée par 23 en fig. 1) se meut vers la gauche (en regardant la fig. 2) l'organe 25 qui amène les feuilles 20 à tour de rôle et qui est fixé à ce chariot, fait arriver la feuille supérieure 20 de la pile sur une table distributrice 24 placée horizontale- ment juste à droite et au-dessous de l'extrémité inférieure de l'entonnoir 4.
En même temps, quand cet organe fournisseur 25 se meut vers la gauche, de petits doigts pivotants 26 se meuvent de la même façon. Ces petits doigts qui sont fixés par rapport au chariot et qui sont munis à leurs extrémités inférieures de sabots en cuir, s'appuient par leur propre poids sur la table de distribution 24. Ces doigts 26 poussent vers la gauche la
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feuille de papier qui se trouve sur cette table 24 jusqu'à un point situé au-dessous de l'extrémité inférieure de l'entonnoir
A ce stade du cycle opératoire, un mécanisme conformateur de l'enveloppe du pain de beurre entre en action. Ce mécanisme conformateur va maintenant être décrit.
Au moment où une feuille de papier 27 est poussée jusqu'à sa position sous l'extrémité inférieure de l'entonnoir 4, une plate-forme 28 se soulève pour presser la partie de la feuille 27 qui constituera le fond de l'enveloppe contre l'entonnoir 4..
Cette plate-forme 28 est supportée par un manchon 29 qui pend verticalement et est porté par les parties inférieures du méca- nisme comme décrit ci-après et comme représenté en figs. 38,39 et 40. Deux organes 30 et 31 sont également entraînés vers le haut, un peu après que la plate-forme 28 est venue porter contre la partie en question de la feuille de papier 27. Le rôle de ces organes 30 et 31 est de pousser respectivement l'extrémité de droite et l'extrémité de gauche de cette feuille de papier 27 pour qu'elle s'applique à plat contre la paroi externe des surfaces verticales de l'entonnoir 4* Les organes 30 et 31 sont solidarisés comme le montrent les figs. 38, 39 et 40 et sont décrits en détail ci-après.
Comme le met en évidence la fig. 5, au moment où les organes 30 et 31 se soulèvent, le chariot qui se meut vers la gauche amène des plaques latérales 32 en position pour replier les angles latéraux de droite de la feuille de papier 27 contre la paroi externe des faces antérieure et postérieure de l'en- tonnoir 4. Cette opération s'achève au moment où le chariot 23 atteint la limite de gauche de sa course et donne à l'enveloppe la forme repliée qui est visible en fig. 7 par rapport à l'extrémité inférieure de l'entonnoir 4., bien que, pour plus de clarté, le pain ou bloc de beurre soit représenté à la place de l'entonnoir.
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Entretemps les organes 30 et 31 ainsi que les pièces reliées à eux continuent à s'élever jusqu'à ce qu'une deuxième paire de plaques latérales 35 dirigées vers le haut entre en jeu et rabatte les angles avant et arrière de la feuille 27 en les appliquant contre les surfaces correspondantes de l'en- tonnoir 4, (par-dessus les plaques 32) de la manière représentée en fig. 8 et schématisée par la fig.10. Au moment où cette opération prend fin, le chariot commence déjà sa course de. retour vers la droite jusqu'à sa position originelle en même temps que les plaques de traction 32, tandis que tous les orga- nes 31, 30, 35, et 28 ont atteint la limite de leur mouvement ascendant.
Un organe 40 en forme de potence (Fig.4) pourvu d'extré- mités latérales verticales eapacées 41 sur chacune desquelles est montée pour coulisser verticalement une plaque 42 se meut de gauche à droite vers l'entonnoir 4 et est supporté par le chariot.
Au moment où les plaques latérales 42 viennent en contact avec les bords latéraux de la partie de l'enveloppe 27 qui se trouve dressée contre les faces antérieure et postérieure de l'entonnoir 4 (comme indiqué dans les fig.11 et 12) et maintiennent l'enveloppe en position, tandis que les organes 28, 30, 31 et 35 sont dégagés (comme représenté) pour venir occuper une position inférieure et au moment où le chariot de la machine continue à se mouvoir de gauche à droite au cours de son mouvement de recul, les organes en question sont inclinés vers la droite (voir les figs. 2 - 34) et permettent ainsi l'introduction du moule 43 au-dessous du fond de l'entonnoir 4, de façon qu'il puisse coincider avec lui.
Le moule 43 a des dimensions correspondant à celles de l'extrémité inférieure de l'entonnoir 4; il est ouvert à sa partie supérieure et comporte une plate-forme intérieure formant fond à va-et-vient dont le rôle est exposé ci-après. Quand ce
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moule vient se placer directement au-dessous de l'entonnoir en prenant la place de la plate-forme 28, il s'élève pour en- claver la partie inférieure de l'entonnoir 4 et l'enveloppe 27 (comme le montre la fig. 13) ce qui est possible du fait que les plaques 42 peuvent coulisser de bas en haut.
Le beurre se trouve alors refoulé par extrusion sous une pression réglée et de la manière qui est décrite ci-après ; il pénètre dans le moule chemisé par l'enveloppe et pousse devant lui le moule vers le bas jusqu'à complet remplissage.
Cette opération permet à une certaine masse de beurre de se rassembler et de se prendre en bloc ou pain dans l'enveloppe appliquée à l'extérieur du moule. Au moment où ce dernier est rempli et dégage tout juste le bord inférieur de l'entonnoir 17 il commence à se mouvoir vers la gauche. Ce mouvement de coulis- sement du moule 43 par rapport à l'entonnoir 1 sépare par sectionnement de la masse principale de beurre le pain de beurre refoulé comme il a été dit.
Puis, à mesure que le moule 42. se meut davantage vers la gauche, le beurre qui s'y trouve est complètement enveloppé par la feuille 27 de papier d'emballage ou matière équivalente sauf à l'endroit de la partie qui fait saillie du côté gauche , comme indiqué en fig. 12. Mais en même temps que se déroule ce mouvement du moule 43 vers la gauche, une plaque horizon- tale 45 (pouvant coulisser verticalement le long d'un organe 46 s'étendant vers le haut et supportant les organes 40) exerce une poussée contre la face verticale de l'enveloppe 27 et l'aplatit en travers de la partie supérieure du moule, comme le mettent en évidence les figs. 14 et 16.
En même temps ,des tiges 47 parallèles aux bords avant et arrière de la plaque 45 mais espacées d'eux vers l'extérieur et dont l'extrémité de droite 48 est rabattue vers l'intérieur pour rencontrer et supporter l'organe 46 replient vers le bas les bords avant et arrière de l'enveloppe 27. M la limite du mouvement du moule 43 vers la
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gauche, sa plate-forme intérieure 50 formant fond est soulevée pour amorcer le démoulage du pain de beurre, puis les bordures de l'enveloppe 27 qui sont repliées vers le bas sont pressées contre le pain de beurre à ses extrémités avant et arrière comme indiqué dans les figs. 16 et 17.
Quand, ensuite, le moule commence à se mouvoir vers la droite, le pain de beurre est complètement démoulé (voir la fig. 18) et deux mors 51 placés latéralement au moule mais aptes à exercer leur action de pincement vers l'intérieur (voir les figs. 20 et 18) le pressent contre les angles de droite de l'enveloppe 27 et l'enserrent vers l'intérieur comme représenté en figs. 18 et 19. Ces mors 51 maintiennent le pain de beurre tandis que le moule 43 et la plaque horizontale 45 continuent à se mouvoir vers la droite en transférant ainsi le pain de beurre sur le plateau 49.
Pour achever l'enveloppement du pain de beurre dans le papier ou la matière foliiforme équivalente, le bord de gauche de la plaque .il présente une partie rabattue formant une face verticale 52 qui rabat vers le bas la seule partie encore saillan- te de l'enveloppe 27 lorsque la plaque .il se meut vers la droite et qui termine par là même l'opération d'enveloppement comme le mettent en évidence les figs. 21 et 22. Les mors 51 sont alors ramenés en position externe écartée. Le pain de beurre complètement enveloppé demeure sur le plateau 49 en vue d'être déplacé davantage vers la gauche lors du retour du chariot, comme cela est décrit ci-après.
On voit par ce qui précède quels sont les mécanismes principaux que prévoit l'invention pour manutentionner le beurre, le conformer en blocs ou pains successifs, les séparer à tour de rôle de la masse principale du beurre quand le moule se meut vers la gauche, enfin les envelopper individuellement dans une seule feuille de papier ou matière équivalente.
On voit également par ce qui précède de quelle façon cha-
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cun de ces mécanismes doit se mouvoir au cours du fonctionne- ment. Ceci facilitera l'intelligence de l'appareillage de commande et des détails d'exécution particuliers des divers mécanismes en question qui vont maintenant être décrits. On mentionnera ici à propos de cet appareillage qu'il peut affecter diverses constructions à condition d'assurer les opérations qui viennent d'être décrites c'est-à-dire les opérations de manutention et d'enveloppement du beurre. L'appareillage décrit ci-après est cependant tout spécialement capable de fournir des résultats particulièrement heureux au point de vue rendement, économie et vitesse de fonctionnement.
Cet appareillage comprend des cames d'actionnement et des organes analogues décrits ci-après, et un dispositif consti- tuant une source de dépression destinée à commander divers élé- ments de cet appareillage. Ce dispositif comprend un moteur 56 (Figs. 23 et 31) qui imprime un mouvement continu à une pom- pe à vide 57 au moyen d'une transmission avec roue à chaîne 33 et qui actionne également un embrayage pneumatique 58 agissant par aspiration par l'intermédiaire d'une transmission avec roue à chaîne 34 et pignon 37.
L'embrayage 58 est constitué par un disque central tournant continuellement contre lequel peuvent adhérer par aspiration deux plateaux d'embrayage (non représen- tés) dont l'un est fixé à l'arbre de commande principal 60 et dont l'autre est fixé à une roue biseautée 119 et à la roue portant la chaîne 59 qui actionne à son tour un train de pignons 38 reliés aux cylindres 2 faisant arriver le beurre entre eux.
Une vanne compound 121 (Fig. 36) formant distributeur et décrite ci-après établit alternativement la communication entre la pompe à vide 57 et le plateau d'embrayage qui actionne les cylindres 2 par l'intermédiaire du tuyau 19 et entre cette pom- pe et le plateau d'embrayage qui actionne l'arbre de commande principal 60 par l'intermédiaire du tuyau 39. Il en résulte que la rotation des cylindres 2, d'amenée du beurre constitue
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un mouvement indépendant des autres mouvements de la machine.
Dans un montant 61 ainsi que dans le bâti de la machine peut tourner l'arbre de commande principal 60 qui est destiné à tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre. Cet arbre 60 porte une manivelle 62 dont la rotation fait mouvoir le cha- riot. Sur cet arbre 60 sont également montés une petite came 63 qui commande les mouvements des mors 51, une came double 64-65 décrite ci-après et un volant de manoeuvre 54.
Le chariot comprend deux éléments parallèles allongés 23 un peu espacés et coulissant contre une glissière double 72 (figs. 1 et 29) fixée au bâti de la machine de part et d'autre de l'entonnoir 4.
A l'extrémité de gauche du chariot, les éléments coulis- sants 23 sont jonctionnés par le porte-moule 70 à travers lequel le moule 43 peut coulisser verticalement. L'extrémité de droite du chariot est constituée par des barres 73 inclinées vers le haut qui sont réunies par un pontet 74 supportant les doigts 26, les plaques plieuses 32 et le bras au-dessus de la table de distribution 24 et la table 21, d'amenée des feuilles.
Le chariot 23 est animé d'un mouvement de va-et-vient hori- zontal par la manivelle 62 (Fig. 2) reliée à l'arbre de comman- de 60. Le galet 66 qui est monté sur l'extrémité libre de la manivelle 62 coulisse dans une rainure longitudinale pratiquée dans le bras 67 qui pivote à sa partie inférieure sur un axe fixe 68. Ce bras actionne par sa partie supérieure une tige articu- lée 69 reliée à son extrémité libre au porte-moule 20 du chariot.
Une butée 79 (Figs. 1 et 4) limite le déplacement du chariot vers la droite et est réglée de manière à assurer l'aligement vertical du moule 43 avec l'entonnoir ¯4 quand le chariot heurte cette butée.
On voit, en examinant les figs. 1 et 2, que les extrémités de droite des glissières 72 comportent des prolongements 53
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coudés vers le haut qui supportent la table de distribution 24 et qui sont entretoisés par une traverse 71 supportant par le moyen de tiges creuses 131 des organes de retenue 130 (Fig.36) Ces organes sont maintenus de cnaque côté et juste au-dessus de la table de distribution 24; ils sont allongés et creux et présentent une face inférieure perforée parallèle au plan de cette table 24. L'alésage 76 de la traverse 71 et du prolonge- ment postérieur 53 des glissières 72 assure la communication entre ces organes de retenue 130, la vanne compound 121 et la pompe à vide 57.
Quand un vide est appliqué aux organes de retenue 130, ils maintiennent une enveloppe de papier 27 contre la table de distri- bution 24 malgré le frottement exercé par les doigts de poussée 26 et le bras fournisseur 25 quand le chariot retourne vers la droite. L'aspiration n'est appliquée à ces organes de retenue 130 par la vanne compound 121 que quand le chariot 23 se meut vers la droite.
Inversement l'aspiration n'est appliquée au bras 25, qui fournit les feuilles de papier, par la vanne compound 121 que quand le chariot 23 se meut vers la gauche. Ceci a pour effet de tirer une feuille 27 à même le sommet de la pile de feuilles 20 pour la faire arriver sur la table de distribution 24. Comme le montrent clairement les figs. 36 et 36A, le bras 25 est creux et sa face inférieure plane présente des perforations à travers les- quelles l'aspiration ou succion s'exerce sur la feuille de papier.
Ce. bras creux 25 formant bras suceur et preneur est relié à 'La. vanne compound 121 et à la pompe à vide 47 par le pontet creux 74 (Fig. 29) le bras arrière 73 et une gouttière 129 logée dans l'élément coulissant arrière 23 du chariot, cet élément pouvant se mouvoir par-dessus l'orifice 173 de la glissière et commu- niquant par un tuyau 142 avec la vanne 121 (fig. 36) .On voit par la fig. 9 de quelle façon le bras 25 pivote sur le pontet
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74.
C'est ainsi que, quand le chariot se meut vers la gauche, la vanne compound 121 ouvre les organes de retenue 130 vers l'atmosphère et établit la communication entre le bras suceur et fournisseur 25 et la pompe à vide 57. Ce bras 25 puise alors par succion une feuille de papier à la pile 20 et 1* amène sur la table de distribution 24, tandis que les doigts 26 poussent sous l'entonnoir 4 la feuille qui se trouve déja sur cette table. Pendant le mouvement de retour du chariot 23, la vanne compound 121 ouvre le bras suceur 25 sur l'atmosphère et établit la communication entre les organes de retenue 130 et la pompe à vide 57. Ces organes maintiennent la feuille de papier qui vient d'être amenée sur la table de distribution 24 au moment où les doigts de poussée 26 et le bras 25 se meuvent vers la droite.
Le mécanisme qui vient d'être décrit constitue, comme on le voit, le mécanisme d'amenée des feuilles destinées à en- velopper les pains de beurre.
Après que les pains de beurre ont été enveloppés comme il vient d'être dit, ils sont transportés vers la gauche le long du couloir 55 vers le poste d'empaquetage où un ouvrier les intro- duit dans un carton ou une boîte en bois.
Il est prévu à cet effet un plateau composite étudie pour aller et venir dans une cavité formée par une dépression du bâti au-dessous du niveau du couloir 55 et entre ses rebords inférieurs 147. Ce plateau est également étudié pour être soulevé au-dessus du fond du couloir en vue d'en extraire les pains de beurre, ce mouvement étant suivi d'un déplacement longitudinal dudit pla- teau vers la gauche jusqu'à une position relevée et vers la droite jusqu'à une position plus basse que le fond de ce couloir.
Ce plateau composite est formé en réalité de deux panneaux; un panneau supérieur 49 et un panneau inférieur 75 (Fig. 30) tous deux à profil cunéiforme c'est-à-dire allant en diminuant graduellement d'épaisseur vers une extrémité. Ces panneaux sont
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disposés de façon complémentaire et séparés par des coussins de friction intercalaires 146 c'est-à-dire que les talons de ces panneaux sont à l'opposé l'un de l'autre. Comme le montrent les figs. 28, 29 et 30, le panneau inférieur 75 est fixé par son extrémité mince au porte-moule 70, à l'aide d'une console 174, de sorte qu'il peut aller et venir avec lui.
Le panneau supérieur 49 porte à une extrémité le mécanisme d'enveloppement 42-45-47 et est muni à gauche d'une butée 134 qui limite son mouvement vers la droite. Ce panneau supérieur 49 est pourvu, en outre à droite d'oreilles latérales 177 (bien visibles en fig. 14) dont le rôle est de limiter le mouvement de ce panneau vers la gauche quand lesdites oreilles heurtent l'extrémité de droite de la gouttière. Il s'en suit que le mouvement du panneau supérieur 49 est limité à de courts mouvements alternatifs entre les butées terminales 134 et 177, tandis que le panneau inférieur 75 se meut sur toute la distance parcourue par le chariot même.
Tandis que le panneau inférieur 75 se meut vers la droite, le panneau supérieur 49 est entraîné par le frottement exercé par les coussins intercalaires 146 jusqu'au moment où la butée 134 s'oppose à son mouvement plus prononcé. Mais comme le panneau inférieur 75 continue alors à se mouvoir vers la droite, il se produit un glissement relatif entre les deux panneaux et un sou- lèvement du panneau supérieur 49 au moment où les talons des deux panneaux se trouvent aboutés. Il en résulte que les pains de beurre sont soulevés dans le couloir 55.
Lorsque le chariot 23 se meut vers la gauche, le panneau 49 maintenu par le frottement se trouve déplacé vers la gauche avec sa charge de beurre jusqu'à ce que les oreilles 177 vien- nent en contact avec l'extrémité du couloir 55. Le mouvement plus accentué du panneau inférieur 75. vers la gauche provoque un abaissement du panneau supérieur 49 par suite du déplacement relatif des talons des deux panneaux jusqu'au moment où les
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pains de beurre s'appuient à nouveau sur les rebords 174 du couloir 55. Lorsque les panneaux se meuvent à nouveau vers la droite, le panneau 49 passe sous les rebords 147 sans déranger les pains de beurre.
Ces derniers progressent donc de façon saccadée par de courts mouvements le long du couloir 55
On comprendra aisément par ce qui précède de quelle manière se déroulent les mouvements d'enveloppement finaux des pains de beurre représentés dans les figs. 15 à 22.
Du fait que le panneau supérieur 49 supportant la plaque horizontale 45 s'arrête avant le panneau inférieur 75 quand le chariot 23 se déplace vers la gauche, le moule 43 qui supporte le pain de beurre glisse par rapport à cette plaque 45,ce qui a pour effet de replier le pan vertical de l'enveloppe 27 en travers de la partie supérieure du moule comme le montre la fig. 14. A l'extrémité de gauche de sa course, le pain de beurre est soulevé hors du moule jusqu'au contact de la plaque 45 entre deux prolongements verticaux 148 du couloir de guidage 55.
Ce mouvement de soulèvement s'échève quand le chariot re- tourne vers la droite. A ce moment, les mors 51 entrent en jeu et exécutent le pli que montrent les figures 19 et 20 en mainte- nant le pain qui est ainsi transféré sur le panneau en mouvement après quoi la partie relevée 52 de la plaque 45 exécute le dernier pli comme il a déjà été décrit.
Pour empêcher que le moule 43 ne soit soulevé quand le pain de beurre est refoulé à l'extérieur, il est prévu un volet 168 fixé à la partie gauche du moule et attaquant le bâti de la ma- chine à la limite de gauche de la course du chariot (voir la fig.
28).
Le pain de beurre franchement enveloppé est maintenu par les mors 51, tandis que le panneau 49 continue son mouvement vers la droite en même temps que le chariot et n'est transféré sur les rebords horizontaux 147 du couloir de guidage 55 que
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lorsque le chariot 23 exécute son mouvement suivant vers la gauche. A partir de ce moment, il se meut régulièrement vers la gauche comme il a déjà été décrit.
La disposition des panneaux coulissant superposés 49 et 75 explique également pourqoui les plaques plieuses et maniteneuses 42 montées comme décrit, sur le panneau 49 viennent tout d'abord en contact avec l'enveloppe 27 et l'entonnoir 4 en faisant le pli indiqué et en retenant cette enveloppe, tandis que les plaques enveloppeuses 31, 30 sont dégagées.
Le panneau 49 qui se meut à ce moment vers la droite s'arrête tout dabord quand les plaques 42 touchent l'entonnoir 4. tandis que le moule 43 continue à se mouvoir vers la droite pour venir se placer dans l'alignement de cet entonnoir et desdites plaques.
Les mors 51 pivotent en exécutant un trajet courbe sous l'action des doigts 98 engagés entre des écrous réglables 99 vissés sur unetige 100. Pour imprimer à cette tige un mou- vement alternatif dans le sens longitudinal, elle est reliée à un bras pivotant 102 pourvu d'un galet 101 en contact avec la came 63 montée sur l'arbre 60. Un ressort 8 travaillant à la compression maintient le galet 101 en contact avec la came 63.
Le mécanisme de conformation des enveloppes 27 qui se compose des éléments 28, 30, 31 et 35 est actionné comme le montrent les figs. 38, 39 et 40. Les plaques 30,31 et 35 qui peuvent coulisser verticalement sont boulonnées à deux tiges parallèles 36 et les plaques 30 et 31 présentent des bords supé- rieurs roulés pour permettre un glissement plus facile de l'en- veloppe 27 lors du soulèvement le long de l'entonnoir 4.
L'ensemble de ce mécanisme enveloppeur peut basculer latérale- ment pour pouvoir être dégagé d'en dessous de l'entonnoir quand le moule vient coïncider avec lui.
Ainsi donc, le mécanisme conformateur exécute un mouvement
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courbe autour d'un pivot 81 fixé au bâti de la machine par l'in- termédiaire d'un bras 80 présentant un coude 150 à angle droit recevant à coulissement les deux tiges 36. Une colonnette 149 est également fixée au bras 80 pour supporter la plate-forme 28 grâce au manchon 29 qui peut coulisser par-dessus cette colonnette.
Le mouvement du mécanisme selon un trajet courbe est assuré par l'action du galet 77 sur le prolongement 78 en forme de gouttière qui fait saillie perpendiculairement au bras 80. Le galet 77 est assujetti au porte-moule 70 pour se mouvoir avec lui. Ce galet n'intervient pour incliner le conformateur vers sa position de repos que quand le chariot 23 se trouve à droite au cours de son mouvement de va-et-vient. Aux autres moments, le prolongement 78 du bras 80 est maintenu horizontalement (Fig. 4).
Pour empêcher la plate-forme 28 de venir en contact avec lé bord inférieur de l'entonnoir 4 et de la feuille d'enveloppement 27 avant que cette feuille n'occupe sa position correcte, cette plate-forme 28 est maintenue abaissée malgré l'action d'un res- sort 143 (Fig. 40) par le manchon vertical 29 qui est muni d'un collet inférieur 144 maintenu par une plaque transversale 145 qui entretoise les tiges 36. La plate-forme 28 est graduellement libérée pour se rapprocher de l'entonnoir 4 au fur et à mesure que les tiges 36 s'élèvent.
Les plaques plieuses 30, 31 et 35 sont déplacées verticale- ment par les deux tiges parallèles qui pivotent sur l'élément fourchu 1 (Figs. 4, 34 et 39) couronnant un piston plongeur 82 pi- votant autour de l'axe fixe 68. Cette manivelle à profil coudé est actionnée par un galet terminal 84 qui suit le contour de la couronne de roulement interne d'une roue évidée 64 formant came clavetée sur l'arbre de commande principal 60.
Sur l'extrémité supérieure du piston plongeur 82 est monté un doigt 96 placé à l'opposé de l'élément fourchu 1 et étudié pour actionner la plate-forme intérieure 50 du moule 43. Cette
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plate-forme est montée (comme représenté en fig. 24) au sommet d'une tige 95 qui peut coulisser dans le piston 94 mobile ver- ticalement et solidaire du moule 43. Ce piston est coupé d'une fente à son extrémité inférieure pour livrer passage au doigt 96, de façon à permettre l'actionnement de la tige 95 quand le chariot 23 est parvenu à l'extrémité de sa course vers la gauche.
Comme on le voit, la roue 64 formant came commande le mouvement vertical du mécanisme conformant les enveloppes 27 pour assurer l'enveloppement initial de l'entonnoir ¯4 par la feuille de papier 27 et aussi de la plate-forme formant le fond du moule 42., afin de refouler le pain de beurre quand l'opération d'enveloppement finale arrive à son terme .
Le moule 43 est mobile verticalement de façon à enclaver l'extrémité inférieure de l'entonnoir 4 quand le chariot se trou- ve à droite ou bien pour démasquer cet entonnoir quand le chariot commence à se mouvoir vers la gauche. Ce déplacement est assuré par la console horizontale 86 solidaire du sommet du piston plon- geur 85 qui est mobile verticalement entre les branches et l'élé- ment fourchu 1 (voir la fig. 35). Celui-ci est articulé à un levier coudé 87 qui pivote-autour de l'axe fixe 68 et qui est dé- placé par l'action d'un galet 88 engagé dans une couronne intérieu- re de la roue 65 formant came. Lorsque le moule 43 est soulevé jusqu'à sa position d'enclavement de l'entonnoir ¯4$ il est soumis à l'action d'un contrepoids 90 (Fig. 35) monté à l'extrémité du prolongement 91 du levier coudé 87.
Il résulte de ce qui vient d'être dit que le refoule- ment du beurre dans l'enveloppe 27 s'effectue sous la pression cons- tante qui est exercée par le contrepoids 90, cette pression pou- vant être augmentée par un amortisseur hydraulique 93 qui agit sur le prolongement 91 du levier 87 par l'intermédiaire d'une tige 92, et dont on peut régler la dureté d'action à l'aide d'un bouton de commande 135, (Fig. 29). Ainsi cette pression
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peut être ajustée selon l'état de plasticité de la masse de beurre dans la trémie.
Comme décrit ci-après, l'arbre de commande principal 60 est momentanément arrêté quand le beurre est refoulé dans le mou- le 43 engagé sous l'entonnoir 4.
La table 21 qui supportela pile de feuilles de papier 27 destinées à former les enveloppes successives des pains de beurre est montée sur un arbre 22 à mobilité verticale et continuelle- ment réglée suivant divers niveaux, de sorte que la feuille du haut de la pile se trouve constamment à un niveau prédéter- miné convenable pour pouvoir être tirée, par le bras suceur 25 à l'écart de la pile quelle que soit l'épaisseur de celle-ci.
L'extrémité inférieure de l'arbre 22 est attaquée par les deux éléments 104 et 105 d'un embrayage dont les orifices centraux font un certain angle entre eux, l'élément 105 étant animé d'un mouvement de va-et-vient vertical par l'action d'un bras 106 qui oscille sous l'action d'un levier 107 de faible longueur faisant corps avec la manivelle !le La course ascendante du bras 106 est destinée à faire monter l'arbre 22 de la table grâce à son enserrage par l'élément 105 quand il se trouve appro- ximativement horizontal. L'arbre de la table est alors mainte- nu en position relevée par l'élément non serré 104 qui est arti- culé sur le bâti de la machine.
Quand la table se trouve au niveau convenable, un doigt 108 qui est assujetti à l'extrémité supérieure d'une tige 109 montée librement et qui est en contact avec la pile de feuilles,soulève l'élément biseauté 105 de l'embrayage pour amener son orifice dans l'alignement de l'arbre 22, ce qui a pour effet de supprimer son action de relèvement sur ledit arbre. Des tiges de guidage verticales fixes 110 permettent un empillage correct des feuilles d'enveloppement.
Le dispositif commandant l'action du vide dans les divers éléments de la machine comprend la vanne compound 121 formant distributeur pneumatique (Figs. 31, 32 et 36) comportant un
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cylindre 151 à alésage réduit muni de rainures annulaires 152 correspondant aux six orifices suivants :
orifice 13 débouchant sur l'atmosphère, orifice 14 communiquant par le tuyau!2. avec le plateau d'embrayage commandant les cylindres 2 entre lesquels arrive le beurre, orifice 15 débouchant dans l'alésage 76 de la traverse 71 vers les organes de retenue 130, orifice 16 communi- quant avec la pompe à vide 57 par le tuyau 153,orifice 17 abou- tissant à la boîte d'un obturateur 133 par le tuyau 154 et au delà de cette boîte 133 au plateau d'embrayage en prise avec l'arbre de commande principal 60, enfin orifice 18 communiquant avec le bras suceur et preneur 25 par le tuyau 142 et les canaux déjà décrits.
Un piston 127 mobile verticalement dans le cylindre 151 de la vanne 121 est muni intérieurement de trois cavités annu- laires dont les deux du haut désignées par 155 couvrent trois orifices à la fois, tandis que celle du bas qui est désignée par 156 peut établir la communication entre les deux orifices infé- rieurs 17, 18 et l'atmosphère quand le piston occupe sa posi- tion supérieure. Ce piston 127 est muni à sa partie supérieure d'une bride 157 pouvant venir s'appliquer contre le siège 158 du cylindre 151 de la vanne, afin de limiter le mouvement de descente du piston. Un ressort de compression logé dans le piston 127 le refoule vers le bas.
Le piston 127 peut occuper trois pistons. Sa position inférieure (voir la fig. 32) établit la communication entre les orifices 16, 17 et 18 c'est-à-dire entre la pompe à vide 57. le plateau d'embrayage solidaire de l'arbre de commande principal 60 et le bras suceur 25 qui prend les feuilles 27. Dans cette position inférieure, le piston 127 établit également la commu- nication entre les orifices 13, 14 et 15 c'est-à-dire ouvre sur l'atmosphère le plateau d'embrayage solidaire des cylindres 2
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d'amenée du beurre et les organes de retenue 130.
Ainsi donc, la position inférieure du piston 127 est celle qui correspond au déplacement du mécanisme principal mais unique- ment quand le chariot se meut vers la gauche. Quand, au contrai- re, Le chariot se meut vers la droite, le piston 127 occupe sa position médiane c'est-à-dire celle dans laquelle il fait commu- niquer l'orifice 18 avec l'atmosphère en mettant ainsi au repos le bras 25 qui prend les feuilles 27 tout en mettant l'orifice 15 (des organes de retenue 130) en communication avec la pompe à vide 57. Les autres communications demeurent comme pour la po- sition abaissée.
Quand le piston 127 se trouve dans sa position supérieur- il ouvre les orifices 17 et 18 sur l'atmosphère en passant par la rainure 156, tandis que l'action du vide sur le plateau d'embrayage solidaire de l'arbre de commande principal 60 et sur le bras suceur et preneur de feuilles 25 est interrompue.
Le piston fait également communiquer les orifices 14;15 et 16 c'est-à-dire la pompe à vide 57 avec les organes de retenue 130 et le plateau d'embrayage solidaire des cylindres 2, entre lesquels arrive le beurre. Cette position relevée du piston 127 est donc celle qui correspond au refoulement du beurre et à l'arrêt du chariot, les cylindres 2 refoulant le beurre dans le moule 43 chemisé par l'enveloppe 27.
L'actionnement du piston 127 de la vanne compound 121 est assuré en premier lieu par un levier 123 pivotant sur un montant 124 fixé au socle de la machine. Ce levier 123 oscille sous l'action d'un galet 122 qui roule contre le pourtour externe de la came 65 (fig.35).
Un bras 126 pivotant sur l'extrémité libre du levier 123 attaque par son extrémité supérieure un épaulement 159 prévu sur le piston 127 au-dessus de sa tige 160 (fig. 32).
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Un puissant ressort à boudin 125 fixé à une extrémité au socle de la machine et dont on peut régler la tension à l'aide d'un écrou 175 a pour double fonction d'appuyer le galet 122 contre le pourtour externe de la came 65 et de solliciter le bras 126 contre la tige 160 du piston 127 de la vanne. Comme le mon- tre la fig. 37,ce ressort 125 est attaché à son extrémité supé- rieure à une patte 176 faisant saillie par rapport au bras 126 non loin de son axe de pivotement sur le bras de levier 123.
Ainsi donc, le piston 127 de la vanne est soulevé de façon comman- dée et en synchronisme avec le levier 123. Toutefois, le bras 126 est étudié pour dégager le piston 127,afin de lui permettre de descendre quand la vis de butée 128 attaque le bras 126 lors- que la manivelle pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre pendant le refoulement du beurre.
Pour assurer la séparation du beurre qui se trouve dans le moule 43 contre l'extrémité inférieure de l'entonnoir 4, à la fin de l'opération de refoulement, il faut que l'arbre de comman- de principal 60 soit mis en mouvement exactement quand le moule dégage l'entonnoir. Il faut donc que le piston 127 soit déclen- ché avant que le mouvement angulaire du levier coudé 8J. en sens inverse des aiguilles d'une montre n'amène} le moule 43 à la fin de sa course verticale descendante. A cet effet, la vis 128 formant butée vient en contact avec une tôle épaisse 10 (fig.36 et 37) montée sur le bras 126 quand celui-ci se trouve au sommet de son mouvement vertical.
Cette tôle 10 est attaquée par la vis 128 avant que le bras 126 ne soit arrivé en position de con- tact et déclenche par conséquent la vanne avant que le moule ne soit complètement abaissé. Quand le moule 43 atteint le bas de sa course verticale, c'est-à-dire après l'opération de sectionne- ment, la vis de butée 128 est amenée davantage vers la gauche sans qu'elle déplace le bras 126 qui, à ce moment, actionne le piston 127. La tôle 10 est donc munie à sa partie inférieure d'une cavité 161 dans laquelle la vis de butée 128 peut péné-
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trer sans venir à proprement parler en contact avec le bras 126.
Pour assurer l'arrêt rapide du mécanisme rotatif principal toujours dans la même position c'est-à-dire avec le chariot à la fin de sa course vers la droite, il est prévu un levier d'arrêt 111 relié au piston 127 de la vanne par une tige 120 pivotant sur un bras 114 faisant saillie latéralement (fig.23, 34 36 et 37). Ce levier d'arrêt 111 pivote sur un axe 112 et se trou- ve à quelque distance du pourtour externe de la came 64.
Quand il est soulevé par le ressort 125 en même temps que le piston 127 de la vanne 131, il s'engage dans une cavité 113 de la came 64, ce qui a pour effet d'arrêter le mécanisme de commande principal, tandis que les cylindres 2 d'amenée du beurre sont mis en marche, le piston 127 se trouvant encore à ce moment en posi- tion haute.
Au bras latéral 114 de la tige d'arrêt est également reliée une autre tige verticale 115 actionnée par le piston 127 de la vanne 131. Cette tige 115 actionne des bras rigides 116, 117 pivotant horizontalement et un sabot de freinage 118(fig. 24, 26 et 27).
Quand le piston 127 de la vanne 131 est amené à sa position inférieure, ce qui a pour effet de débrayer les cylindres 2 d'amenée du beurre, le sabot de freinage 118 est appliqué contre le prolongement biseauté 119 du plateau d'embrayage qui commande ces cylindres 2 par la descente du bras 117. Les cylindres 2 sont donc rapidement immobilisés.
Un ressort de tension 167 attaché au socle de la machine et au sabot de freinage 118 maintient :ce dernier appliqué contre le bras 117.
Le volet 6 qui, à la fin du refoulement du beurre, sert à diminuer la pression interne de celui-ci à l'intérieur de l'entonnoir 1 est ouvert par l'action du mécanisme suivant:- Un levier coudé 139 (figs. 24 et 29)pivote sur la partie centrale de l'élément arrière 23, de façon à osciller dans un plan horizontal et est poussé par un ressort pour amener vers la droite le bras pendant 12 du volet 6, de sorte que celui-ci
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est maintenu fermé quand le chariot se trouve à l'extrémité de droite de sa course.
Lorsque le beurre est refoulé, le moule 43 descend et l'organe biseauté 141 est monté sur lui vient en contact avec l'extrémité de gauche à biseautage appareillé du levier coudé 139, ce qui fait pivoter celui-ci et dégage le bras 12 du volet 6. Ce bras pivote vers la gauche par suite de la pression exercée par le volet 6 en s'ouvrant. Lorsque le chariot revient sur lui-même, le levier coudé 139 attaque le bras 12 pour fermer le volet 6, de sorte que le mécanisme est tout prêt pour l'opération suivante de refoulement du beurre.
On remarquera que si le dispositif de distribution du vide, décrit ci-dessus était employé tel quel, la vanne 121 engage- rait le plateau d'embrayage de l'arbre de commande 60 en même temps qu'elle évacuerait le bras suceur et preneur 25 avec, comme résultat, un glissement de celui-ci sur la feuille supé- rieure 20.
C'est pourquoi, un obturateur à clapet 133 est placé sur le parcours de la tuyauterie allant de la vanne 121 au plateau d'em- brayage solidaire de la commande principale, afin de ménager un certain retard au cours duquel le bras 25 aspire une feuille 20 avant que l'arbre 60 ne commence à déplacer ce bras vers la gau- che pour le transfert de la feuille supérieure 20 sur la table dis- tributrice 2. A cet effet, le plateau d'embrayage est vidé de l'air qu'il contient et qui s'écoule par l'orifice étranglé 162 fermé par l'anneau intérieur 163 de l'obturateur 133.
Quand le mécanisme d'actionnement principal doit être ar- rêté, le piston 127 de la vanne 121 atteint le haut de sa course = ¯¯ que le chariot n'ait achevé son mouvement vers la droite. Les cy- lindres 2 entre lesquels passe le beurre commencent donc à tourner et au moment où la plate-forme 50 du moule qui s'élève touche le bord inférieur de l'entonnoir 4, l'enveloppe gonflée 27 qui est
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maintenue autour de celui-ci empêche le moule 43 de sectionner l'en- veloppe en constituant un coussin de beurre.
L'obturateur réglable (fig. 33) est placé sur la ligne d'air de l'embrayage du chariot pour assurer qu'une succion suffisante se fasse sur le papier pour l'entrainer par le bras 25, avant que le vide se fasse dans le plateau d'embrayage du chariot par l'orifice central circulaire 164 de la paroi de l'obturateur 133, cet orifi- ce étant fermé par un disque 165 et un système à ressort réglable 166.
L'obturateur 133 assure ainsi une résistance fixe (orifice 162) au passage de l'air quand le vide a été établi dans le système et une résistance réglable (orifice 165) à l'écoulement de l'air lorsque celui-ci est admis dans le système.
Les réglages suivants sont possibles avec cette machine:- bouton de manoeuvre 135 permet de commander par l'intermédiaire de la tige 136 la tension du ressort de l'amortisseur hydrauli- que 93, ce qui stabilise la pression sous laquelle le beurre ou plus généralement la matière est refoulé hors de l'entonnoir 4, comme décrit précédemment. Le bouton de manoeuvre 138(fig. 24) prévu sur le moule 43 permet de faire tourner un pointeau fileté qui entre dans un alésage que pénètre un organe 137 qui pend au- dessous de la plate-forme 50 ce qui modifie sa position inférieure et fait varier la quantité de beurre qui est refoulée. La soupape 132 (fig.31) qui est reliée directement à la pompe à vide 57 sert à ouvrir le système pneumatique sur l'atmosphère quand la machine est au repos.
Tous les éléments principaux de la machine étant mainte- nant décrits, il est possible de se faire une idée d'ensemble de son fonctionnement global:-/par exemple, au moment où le chariot 23 entreprend sa course vers la gauche, le beurre étant refoulé dans le moule 43, celui-ci vient d'être dégagé de l'entonnoir 4, et la tige d'arrêt 111 est abaissée ainsi que le piston de la vanne compound 121, tandis que l'arbre principal tourne.
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Sous l'effet du vide qui s'exerce sur lui, le bras suceur 25 amène une feuille 27 depuis la table 21 jusque sur la plate- forme de distribution, tandis que les doigts 26 poussent la feuille qui se trouve déjà sur cette plate-forme vers la gauche sous l'entonnoir 4, les organes de retenue 130 communiquant à ce moment avec l'atmosphère. Le conformateur inclinable des enveloppes 27 est alors amené en position verticale du fait que le galet 77 du porte-moule 70 est en prise avec l'organe rainuré 78. Il s'en suit que la plate-forme 28 se trouve en contact avec la feuille 27 et la maintient sous l'entonnoir 4.
En même temps, le mouvement de coulissement du moule 43 par rapport à l'entonnoir 4 sectionne et sépare la masse de beurre refoulé de celui-ci au moment où le moule 43 dégage les bords de l'entonnoir. Le mouvement vers la gauche, en s'accentuant, provoque le dégagement du piston 94 du moule à l'écart de la plaque abaissée 86, de sorte que le moule vient se placer au- dessous de la plaque horizontale 45,que le pan de gauche de la feuille 27 est replié et qu'en même temps la came 64 soulève à la fois la plate-forme formant le fond du moule (pour soulever le pain de beurre enveloppé) et les plaques latérales verticales du conformateur, ce qui rabat l'enveloppe 27 autour de l'en- tonnoir. Les plaques verticales 32 solidaires du chariot entrent alors en jeu.
Pendant tout le déroulement de ce processus, les pains de beurre enveloppés sont déplacés vers la gauche sur le couloir de guidage 55. A la fin de ce déplacement vers la gauche et au début du déplacement du chariot vers la droite, le beurre qui se trouve dans le moule en est complètement soulevé. Les mors 51 interviennent à ce moment pour faire le pli qui a été décrit et maintenir le pain de beurre alors que le chariot continue son mouvement vers la droite.
Lors du mouvement de retour du chariot, les plaques 42 rabattent le dernier pan de la feuille d'enveloppement 27
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autour de l'entonnoir 4 et le maintiennent en place, tandis que le conformateur inclinable et le fond du moule sont abaissés en même temps. Ce conformateur s'incline ensuite vers la droite jusqu'à sa position de repos, et le moule est amené sur la plaque 86 pour être actionné par la came 65.
Entretemps, au début de la course de retour, la vanne compound 121 est passée de sa position inférieure à sa position médiane, c'est-à-dire qu'elle a fait cesser le vide dans le bras suceur et preneur de feuilles 25 et qu'elle a fait agir le vide dans les organes de retenue 130, afin de maintenir une nouvelle feuille 27. sur la plate-forme malgré la traction exercée par les doigts 26 et le bras 25. Quand le chariot 23 approche de sa course de retour, il ferme le volet 6 qui se trouve dans la trémie 1 grâce aux leviers de renvoi 12 et 139.
Le mécanisme se trouve alors dans la position qui est représentée dans les dessins à la fin de la course de retour c'est-à-dire à la fin de son déplacement vers la droite, le moule se trouvant au dessous et dans l'alignement de l'entonnoir 4.
Le levier d'arrêt étant alors soulevé fait cesser la rotation de l'arbre de commande principal 60 au moment où il pénètre dans la cavité de la came 64, comme représenté en fig. 34. Le piston 127 de la vanne 121 vient également occuper sa position supérieure. Ceci débraie le mécanisme de commande principal et embraie les cylindres rotatifs 2. Entretemps, le moule a été soulevé par le contrepoids 90, en entourant complètement l'entonnoir 4 et la feuille d'enveloppement 27.
Lors de la mise en marche des cylindres 2, le beurre est re- foulé dans le moule et refoule celui-ci vers le bas en sur- montant la pression exercée par le contrepoids 90. Le mouvement de descente du moule déclenche le levier 139,ce qui ouvre le volet 6 à l'intérieur de la trémie 1 un peu avant que le moule ne dégage l'entonnoir, tandis que le piston 127 de la vanne
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121 est dégagé pour pouvoir descendre. Les cylindres 2 ne tardent pas à être immobilisés par le sabot de freinage 118, et l'arbre de commande principal 60 est mis en marche. Le chariot commence alors à se mouvoir vers la gauche, le moule 43 sépare un pain de beurre de l'entonnoir 4, et le cycle opératoire se répète.
On voit par ce qui précède que le mécanisme principal ne fonctionne qu'autant qu'il y a du beurre dans la trémie 1. puisque le mouvement de descente du moule 43 qui déclenche la vanne est la conséquence du refoulement du beurre. Si la trémie 1 est vide, seuls les cylindres 2 tournent.
La machine se prête à un nettoyage très facile puisque le mécanisme de commande est complètement enfermé dans un carter.
Les organes exposés seront établis avantageusement en un maté- riau résistant à la corrosion. Il suffira dans ces condi tions de projeter sur la machine un jet de vapeur ou d'eau chaude pour la nettoyer.
Les pains de beurre complètement enveloppés sont placés directement dans un récipient 169 maintenu en position conve- nable sur une tablette 170 montée à une extrémité d'un bras double 171 pivotant par sa partie centrale sur l'extrémité libre d'un bras latéral 172 articulé sur l'extrémité de gauche. de la machine. Une tablette analogue 170' supportant un réci- pient vide 169' est montée à l'extrémité opposée du bras 171.
Quand le récipient 169 est vide, le bras 171 pivoté vers l'arrière, le bras 172 tourne pour amener en place le récipient vide 169',et le bras 172 est ramené par pivotement à sa position initiale, en faisant buter la tablette contre le couloir de guidage 55.
Il doit être entendu que si l'on a décrit dans ce qui précède un mode de réalisation préféré de la machine, objet de l'invention, divers détails au point de vue construction
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et disposition d'otanes peuvent être modifiés dans le domaine des équivalences mécaniques sans s'écarter des principes de l'invention.