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"machine de Commande Automatique" L'invention a pour but un dispositif permettant d'ef- fectuer différents cycles de travail automatiquement avec une machine déterminée,comme par exemple une ma- chine à laver.
Supposons qu'il en soit ainsi et voyons comment par la présente invention nous pourrons effectuer toutes les opérations d'un cycle de lavage.
Un arbre de transmission est commandé par le moteur actionnant la machine principale ou par un moteur par- ticulier couplé en parallèle avec le moteur principal.
Sur cet arbre est fixé un régulateur à boules de Watt qui, dès la mise en marche actionne une valve qui ad- met un fluide sous pression sous un piston,en maille temps qu'il fait tourner autour de son axe,et d'un angle déterminé,un tambour pourvu de broches de hau- teur et de position déterminées.
Sous l'effet du fluide sous pression,le piston se dé- place dans le cylindre et entraine une série de bras placés sur un axe perpendiculaire à la tige du piston et pouvant osciller autour de cet axe.
Ces bras,sous la poussée du piston viennent en contact avec les broches du tambour,tandis que leur extrémité libre décrit une trajectoire fonction de la longueur des bras,de la longueur des broches et de la course du piston.
Ces bras actionnent à leur tour soit des leviers,, soit des valves,soit des contacts électriques per- mettant d'effectuer sur la machine à commander,tou- tes les opérations désirées.
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Dans le cas d'une machine à laver,par exemple,on aura la première opération qui sera une opération de trem- page:ouverture de la vanne à eau douce et de la vanne mélangeuse,réglage de la température à 35 C,fermeture de la vanne mélangeuse quand le niveau est atteint,ré- glage de ce niveau,etc.
Après un nombre de minutes déterminé,un contacteur é- lectrique à mercure ou soc rompt le circuit du moteur par l'intermédiaire d'un relai ou directement.
Le moteur s'arrêtant,le régulateur se referme,met la partie inférieure du piston en communication avec l'é- chappement,tandis qu'il admet le fluide sous pression sur l'autre face;le piston fait une course rétrograde entraînant avec lui tous les leviers et remet ainsi la machine dans le même état qu'avant la mise en marche.
La cuve de la machine à laver s'étant vidée par l'ac- tion d'une valve commandée par un des leviers,un flot- teur a inversé un contacteur électrique à mercure ou sec,ce qui aura pour effet de remettre la machine en marche mais avec un nouveau programme le tambour et les broches ayant changées en nombre et en longueur.
En effet, par le mouvement du régulateur,le tambour avec ses broches avait tourné d'un certain angle, présentant aux leviers entrainés par le piston des arrêts différents des premiers.
La machine pourra ainsi faire toute une série d'opé- rations différentes formant un cycle;quand ce cycle est terminé,un contacteur électrique à mercure ou sec rompt définitivement le circuit électrique. Il faut alors pousser sur un bouton pour remettre la machine en marche et recommencer un nouveau cycle identique au premier. Il surfit de changer les broches du tam- bour pour avoir tout un nouveau cycle se composant d'opérations différentes.
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Les figures 1,11,III,IV,V,illustrent r'invention.
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La figure I est une vue de coté,envelpppe enlevée ; La figure II est une vue par l'arrière enveloppe enlevée; La figure III est un détail d'entraînement du tambour; La figure IV est le schéma des connections électriques; La figure V est un détail de commande de la vanne vapeur.
L'arbre de commande 1 porte un régulateur à boules,2, qui par l'intermédiaire de butées fait mouvoir dans un sens ou dans l'autre,la tige 5 selon que les boules s'éloignent ou se rapprochent.
Cette tige 3 supporte un cadre et une tige de guidage 4 et 5.Ce cadre 4 porte un dispositif 6,7,8 permettant l'entraînement dans un sens de la roue 9;il porte en plus une tige lu,qui grâce à un ressort non figuré, peut se dérober si un obstacle se présente.
Le bras de levier entraînant la roue 9,porte différents trous permettant d'en changer la longueur.
La roue porte autant de trous qu'il y a d'opérations à effectuer dans un cycle;ces trous ne sont pas figurés, et les tiges lu s'y engagent à fin de course de 3 et 4.
La tige 3 porte encore un levier 11 commandant une valve 12 alimentée par un fluide sous pression. Quand le le- vier se déplace sous l'influence du régulateur 2 dont les boules s'éloignent l'une de l'autre,cette valve 12 admet le fluide sous pression et ceci par l'intermédiaire de tuyaux non figurés,dans le fond du cylindre 15,en même temps qu'il met l'autre coté du cylindre en re- lation avec un récipient à pression réduite.
Le piston 14 contenu dans le cylindre est poussé par la pression
16 et toutes les barres ou leviers libres sur l'axe 15 situé au bout de la tige 14,sont entraînées dans le mouvement.L'une des extrémités de ces leviers 16 est arrêtée par des broches réglables 18' fixées sur un tambour 17 ,. Les broches le sont disposées sur des gé- nératrices du tambour et en même temps dans les plans correspondants aux plans des leviers 16.
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Les génératrices sont choisies de telle manière qu'el- les divisent la périphérie du tambour en autant de par- ties égales qu'il y a d'opérations à effectuer avec la machine dans un cycle d'opérations.
Le tambour 17,étant placé de telle façon que les bro- ches 18,commandant la dernière opération du cycle d'o- pérations soient dans le plan contenant l'axe du piston 14,et,si à ce moment la machine se met en marche,-par un dispositif que nous expliquerons tantôt-l'axe l,en- traînant le régulateur 2,la tige 3, et le cadre 4 sont entrainées par l'écartement desboules du régulateur 2, le roue 9 est entraînée par 6,7 et 8 et enclanchêe par la tige lu en fin de course. La roue 9 entraine le tambour 17 et les broches le et celles ci se dépla- cent d'un n.iême de tour s'il y a n opérations dans un cycle d'opérations.
Pour que cet entraînement ait lieu,la roue 9,tourne fol- le sur une douille 19,folle elle-même dans un coussinet 2u. La douille et la roue portent une rainure 21 dans laquelle vient s'engager une goupille placée sur l'axe 22 du tambour 17. Four changer tout un cycle d'opérations il suffit de changer le tambour par un autre dont les broches transposent le nouveau cycle d'opérations à ef- fectuer sur la machine à commander. Il faut aussi choi- sir le point d'attaque du système de roue libre 6,7 et 8 de façon à avoir la longueur du bras de levier cor- respondant au nombre d'opérations envisagées dans le cycles d'opérations.
Le tambour,ayant été déplacé d'un n.ième de tour,les broches 18 correspondantes à la première opération sont en place,et tout le système est rendu rigide par l'en- clanchement des tiges lu dans la roue 9.
Quand la tige 3 arrive à fin de course,le levier 11 a fait manoeuvrer la valve 12;le fluide sous pression fait déplacer le piston et sa tige 14 dans le cylindre
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13,tous les leviers 16 suivent le uouvei4:ss une de leurs extrémités peut être arrêtée par des broches 18 qui pourraient se trouver sur leur trajectoire. Le pis- ton et sa tige 14 continuant sa course en la complétant, prennent des positions les leviers 16 réglées par la longueur des broches 18.
Il suffit donc de placer judicieusement et à des en- des broches 18 droits propreour obtenir tous les mouvements que 1' on désire voir effectuer par les extrémités libres des leviers 16. Dans le cas d'une machine à laver,ces leviers actionnent la vanne principale,règle la température, règle le niveau de liquide,donne le savon,etc;quand le niveau est atteint un flotteur23 ferme la vanne principale 25.
D'autre part,l'axe moteur 1 porte une visse sens fin 34 entraînant une roue 35. Sur le même axe que cette roue et entrainé par elle se trouve un excentique 36.
Cet excentrique. fait osciller une glissière 37 autour de son axe 38 et à celle ci est fixé par une visse déplaçable l'axe d'un levier 4u qui,par un dispositif de roue libre 41,fait tourner un disque 42. Ce disque doit faire exactement un tour pour parfaire un cycle complet d'opérations.Entraîné par l'axe sur lequel ce disque est calé et par des tenons ou visses,un second disque 43 est placé. Ce disque 43 est spécial pour chaque cycle d'opérations et peut être enlevé et rem- placé aisément,3 broches seulement effectuant l'entrai- nement.
Sur un cercle tracé sur ce disque,des trous ou des bossa- ges 44 sont ménagés,l'angle des axes passant par ces trous ou bossages et le centre du disque étant l'an- gle dont tournera le disque 43 pour parfaire l'opéra- tion en cours; ainsi,si une opération du cycle doit durer 20 minutes,tout le cycle devant durer 72 minu- tes,l'angle considéré sera de 100 . Si une autre opé- ration demande 9 minutes,l'angle ne sera que de 45 .
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La somme de tous ces angles,dans un cycle sera de 360 Entre les deux disques 42 et 43,se trouve une plaque portant trois contacteurs électriques à mercure ou sec.
Le contacteur 46 correspond à la série de trous ou bos- sages 44,le contacteur 45 correspond à un seul trou ou bossage 44 plus éloigné du centre que ceux correspon- dant au contacteur 46,1e contacteur 47 est commandé par le flotteur 23. Le contacteur 45 est à un contact, tandis que les contacteurs 46 et 47 sont identiques et sont des inverseurs.
Supposons que la machine s'arrête en fin de cycle: Le. contacteur 45 a coupé le circuit,les contacteurs 46 et 47 sont dans des positions symétriques. En poussant sur un bouton,non figuré,les contacteurs se trouvent dans la position de la figure IV,le courant passant dans la bobine 51,1 armature est attirée et le moteur 50 se met en marche.De ce fait,le disque 43 se met à tourner et un trou ou bossage 44 fait doucement oscil- ler le contacteur 46,et le courrant serait coupé,si le flotteur,en même temps -puisque la cuve de la ma- chine à laver se remplit-n'avait fait basculer le con- tacteur 47. En fin de la première opération du cycle, un trou ou bossage correspondant au contacteur 46 fait basculer celui-ci et la circuit de la bobine 51 étant coupé,
le relai coupe le circuit du moteur qui s'arrêto.
Le moteur étant arrêté,les boules du régulateur se raprochent du centre,la tige 3 agit sur la valvel2,qui fait revenir le piston et sa tige 14 en arrière,qui lui remet tous lesleviers 16 en position de départ,ce qui entre autre,occasionne la vidange de la machine à laver.
Il s'ensuit que le flotteur 23 descend,entrainant le contacteur 47 qui en basculant referme le circuit,bl attire son armature et remet le moteur 50 en marche.
Après n opérations que contient le cycle,45 bascule en même temps que 46 et la machine s'arrête définiti-
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vement,etla machine est prête pour un nouveau cycle d'opérations.
Dans le but de corriger la température désirée,ou de maintenir la température constante pendant toute lao- pération,une vanne à vapeur 55 est commandée par une tige 52 articulée sur la glissière 37 par l'intermé- diaire d'un ressort 53 et d'un levier 54 se prolongeant par une pièce annulaire 56 portant deux fraisures ra- diales symétriques par rapport au centre et dont la profondeur est égale à la course désirée de 54.
Cette pièce 56,pourrait s'enfoncer dans une gorge fai- te dans une pièce fixe 57 si l'aiguille d'un thermomètre mètre à distance 58 située entre les deux pièces 56 et 57 ne l'en eut empochée. Cette aiguille est celle du thermomètre lui-même ou une autre fixée sur le mê- me axe 59.
Tant que l'aiguille 58 n'est pas en face des fraisures, la pièce 56 est arrêtée dans sa course,le ressort se bande et la vanne reste fermée. C'est ce qui arrive tant que la température reste constante;mais si celle ci vient à descendre,l'aiguille venant en face des frai- sures,la pièce 5b s'emboîte dans 57 et la vanne s'ouvre par la poussée du ressort 55 et la tige 52. Pour arriver à ce résultat,la pièce 56 peut tourner autour de son axe,rotation controllée par un levier 16 et une broche 18.
REVENDICATIONS 1- Une machine automatique commandant directement ou à distance une ou plusieurs machines devant réaliser une ou plusieurs différentes opérations successives, caractérisée par ce qu'un moteur couplé en parallèle avec le moteur de la machine à commander,ou ce moteur lui-même,actionne un arbre portant un régulateur cen- trifuge.