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NOUVEAU BROYEUR DE LAITIER INCLINE A GODETS ANNULAIRES CONCENTRIQUES, SEPARDS et OUVERTS.
On connaît déjà des machines destinées à broyer le laitier, qui sont réalisées par un cylindre incliné dont l'intérieur est de manière générale constitué par plusieurs compartiments, chacun de ceux-ci étant séparé du voisin par une grille à travers laquelle passe le laitier broyé dans le compartiment précédent, grâce à la rotation du cy- lindre incliné.
Ces machines donnent lieu à de graves inconvénients parmi lesquels notamment le bouchage continuel des grilles entre compartiments qui nécessite la présence permanente d'un ouvrier chargé du décrassage de celles-ci.
La présente invention a pour objet un broyeur en- tièrement nouveau, supprimant notamment l'emploi de gril- les et conséquemment les inconvénients rencontrés dans les anciens systèmes.
Ce nouveau broyeur dans lequel le broyage se fait généralement par voie humide, mais où l'on peut également
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se servir de la voie sèche, est caractérisé essentiellement par le fait que le broyage s'opère dans une série de godets ou cuves annulaires concentriques l'une à l'autre, ces cuves ou godets étant et restant entièrement ouverts pendant l'opéra- tion du broyage. Ces cuves ou godets annulaires sont montés sur un arbre commun, animé d'un mouvement de rotation et le- dit arbre est incliné d'un certain angle par rapport à la ver- ticale de façon que les cuves ou godets eux-mêmes tournent au- tour de cet arbre en ayant un certain degré d'inclinaison.
Les godets ont un fond évidé circulairement et ils sont pour- vus de deux bords extérieurs de manière qu'ils puissent être reliés l'un à l'autre au moyen d'une plaque circulaire ser- rée sur ces bords. Chaque godet constitue ainsi une pièce séparée dont la deuxième est placée contre la première, la troisième contre la deuxième et ainsi de suite, chacun des godets étant relié au suivant au moyen d'une plaque circu- laire. Ainsi donc en cas de nécessité, pour la réparation ou le remplacement de l'un ou de plusieurs godets, il suffira de détacher le ou les plaques circulaires fixées aux re- bords de ceux-ci pour pouvoir enlever le ou les godets en- dommagés et les remplacer par d'autres.
La matière première, en l'espèce le laitier est amenée dans le premier godet par l'intermédiaire d'une trémie d'ali- mentation et celle-ci est humidifiée dans le même godet par une amenée d'eau. L'on comprend que le laitier tombant dans le premier godet où se trouvent placées des billes ou masse- lottes d'acier de dimensions appropriées, est broyé par celles-ci par suite de l'inclinaison du godet et du mouve- ment circulaire dont est animé l'ensemble de la machine.
Arrivé à un certain degré de broyage, la pâte déborde dans le godet circulaire suivant, où la même opération se répète au moyen d'autres billes d'acier et ainsi de suite jusqu'au dernier godet où la pâte est receuillie pour être évacuée finalement au moyen de tuyaux vers le réservoir qui entoure la machine.
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Chaque godet se caractérise par le fait que son bord extérieur est plus élevé que le bord intérieur, ceci de ma- nière à empêcher un écoulement prématuré de la pâte broyée d'un godet à l'autre. Dans le cas par exemple où la machine est composée de 4 godets annulaires concentriques, le bord extérieur du 3ème godet sera situé environ à un niveau de 0,3 cm. en-dessous du bord intérieur du premier godet. Le godet extérieur qui reçoit le produit du dernier broyage n'est pas aussi profond que les autres, cependant son bord extérieur sera encore plus élevé pour empêcher que la pâte ne déborde. Ce dernier godet, comme il a été dit ci-haut est muni dans son fond de 4 tuyaux qui tournent avec lui et qui plongent dans un réservoir entourant l'ensemble de la machine.
Chaque godet, comme il a été dit, sauf le dernier receuil- lant la pâte, est muni de billes ou masselottes d'acier de dimensions appropriées qui grâce à la rotation des godets et à l'inclinaison de ceux-ci concourrent au broyage de la pâte.
Les godets annulaires sont montés sur des traverses en croix qui sont munies de quatre roues qui roulent dans un chemin circulaire en forme de fer U situé sous les godets.
Les traverses sont munies d'une bande circulaire qui s'appuie contre quatre galets, lesdits galets ayant pour but de maintenir les godets en bonne place et à les faire tour- ner autour du centre de la machine. Le fer U circulaire est monté sur un mur en béton ou en maçonnerie ainsi que les ga- lets de support, le tout étant de forme ronde. Le mur pos- sède un profil destiné à donner l'inclinaison des godets.
Autour du mur, se place un réservoir également de forme circu- laire, auquel on donne une hauteur appropriée, de façon que l'écoulement de la pâte broyée par les quatre tuyaux du dernier godet, auxquels on donne la longueur désirée, se fasse d'une façon normale. L'ensemble de la machine possède donc une inclinaison appropriée grâce au profil donné au
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mur de soutien bâti pour supporter le chemin de roulement en fer U des roues et les galets de support.
Du côté le plus élevé du mur et du réservoir on prévoi- ra une porte d'accès pour permettre le placement et l'entre- tien du mécanisme de commande. Ce dernier sera généralement constitué par l'arbre central et un système d'engrenages et vis sans fin actionné par courroies et poulies grâce à un moteur électrique. En outre on placera à divers endroits du réservoir, trois ou quatre vannes pour le soutirage de la pâte hors du réservoir.
Les figures du dessin, donnent à titre d'exemple non limitatif, un mode d'exécution du broyeur, objet de l'in- vention.
La figure 1 représente une coupe verticale passant par le centre de la machine, la figure 2 une vue perspective, partiellement en coupe, représentant l'ensemble des godets montés sur le fer U circulaire et le mur de soutien, le tout entouré par le réservoir contenant la pâte.
La trémie d'alimentation T contient le laitier à broyer qui est amené au-dessus du premier godet circulaire 1.
L'eau arrive au godet 1 par une conduite V. Autour du godet 1 se trouve placé le godet annulaire 2 auquel il est relié par l'intermédiaire d'une plaque circulaire L fixée sur les rebords extérieurs des godets 1 et 2. Autour du godet 2 se trouve placé et fixé de même le godet annulaire 3 et enfin le godet de réception 4 pour la pâte broyée entoure le godet 3. Ce dernier godet 4 dont le fond n'est pas aussi profond que les autres est muni à sa partie inférieure de quatre tuyaux de décharge N qui tournent avec lui et plon- gent dans le réservoir circulaire R entourant la machine.
L'ensemble des 4 godets tourne autour de l'arbre moteur incliné H, ce dernier étant actionné par un mécanisme ap- proprié J actionné par le moteur E. Les godets sont supportés par des traverses I munies de quatre roues B qui roulent
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dans un chemin circulaire en fer U et entourées d'une ban- de métallique W s'appuyant sur 4 galets de support G. Le dit fer U, ainsi que les galets G sont montés sur un mur en béton ou en maçonnerie M construit de manière à mainte- nir l'inclinaison des godets et de l'arbre moteur H et pos- sède une forme circulaire. Autour de la maçonnerie se place le réservoir circulaire R destiné à recevoir la pâte broyée s'écoulant par les tuyaux N du godet 4. Enfin l'on aperçoit sur la figure 2 la porte d'accès 0 permettant le placement et l'entretien du mécanisme J et du moteur M.
Les vannes de soutirage, placées en certains endroits du réservoir, sont représentées par S. Les billes d'acier dans les godets 1, 2 et 3 sont représentées par Y.
Il est évident qu'au lieu de 4 godets, la machine pourrait en comporter un nombre moins élevé ou plus élevé, ceci selon les degrés de finesse que l'on désire obtenir pour la pâte.
Les avantages du nouveau broyeur à godets suivant l'invention se retrouvent principalement dans le fait de la suppression totale des grilles employées dans les ma- chines à broyer déjà connues; l'alimentation de la machi- ne en laitier s'y fait d'une façon visible, ce qui évite toute suralimentation; l'enlèvement se fait à ciel ouvert, les godets étant entièrement ouverts ; onévite donc ainsi tout échauffement de la pâte et on ne doit plus se ser- vir de ventilateurs ni de lances à eau comme dans les systèmes connus ; la réparation d'un ou plusieurs godets ainsi que du mécanisme est extrêmement facile, de sorte que l'on peut exercer très aisément le contrôle en- tier de la machine.
REVENDICATIONS.
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