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procédé pour la déshydratation de la luzerne.
La présente invention concerne des perfectionnements apportés à un procédé et un appareillage pour la deshydratation d'aliments pour animaux, et se rapporte plus spécialement à un procédé de deshydratation perfectionné, grâce auquel l'humidité est extraite plus complètement et lus uniformément, tandis que le produit deshydraté obtenu se trouve dans un état relativement plus brut que les farines produites par les procédés courants. actuellement, la luzerne, une fois fauchée, est séchée à une température relativement élevée et est ensuite broyée dans un broyeur à marteaux on autre, afin de réduire la matière ainsi sé- chée à l'état de poudre ou farine relativement fine. ce procédé prése..te des désavantages, vu que la poussière qui en résulte cause des pertes considérables;
d'autre part, dans sa forme pul- vérisée, le produit ne se trouve pos dans un état avantageux pour l'alimentation des bestiaux et de la volaille. La teneur en vitamines d'un tel produit est sérieusement affectée, non seulement par les températures élevées appliquées lors du séchage, mais aussi en raison des pertes au stockage par suite de la finesse des
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particules, lesquelles offrent de grandes surfaces à l'oxydation.
La matière pulvérisée ne convient pas pour l'alimentation, notam- ment de ruminants, vu qu'elle se trouve à l'état relativement pré- digérée et n'offre pas au bétail l'occasion d'une activité intes- tinale.
Le procédé selon l'invention, appliqué à la luzerne, consti- tue un perfectionnement par rapport eux méthodes de deshydratation courantes, vu que la luzerne est réduite, préalablement au séchage, à une dimension relativement uniforme et est amenée à un état pro- pre en vue d'une extraction complète et rapide d. l'humidité à des températures sensiblement plus basses que cellesnécessaires lorsque la plante hachée est traitée par les procédés actuels.
L'invention vise donc à établir un procédé pour produire de la luzene hachée, dans lequel les tiges et les feuilles sont réduites sensiblement aux mêmes caractéristiques physiques en ce qui concerne les dimensions et la teneur en humidité.
Elle vise en outre à établir un procédé pour la deshydrata- tion de la luzerne ou d'autres pluntes fourragères, permettant une extraction plus uniforme et plus rapide, vec une moindre perte de la teneur en vitamines.
Elle vise aussi à établir un procédé de déshydratation per- mettant d'obtenir un produit pouvant être stocké ou ensilé plus longtemps avec un moindre risque l'échauffement, d'agglutination, de décoloration et de perte de vitamines.
Elle vise également à établir un aliment brut plus unifor- mément deshyr té et qui est susceptible d'être ils en balles à l'état plus compact, emmagasiné vec un moindre encombrement, et facile ment pastillé.
D'autres objectifs de l'invention essortiront de la descrip- tion ci-après,
Dans les dessins annexés, qui font partie de la présente de seription et doivent être considérés conjointement avec celle- ci, les mêmes références désignent les mènes organes dans les différentes vues.
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Fig. 1 et la sont des élévations montrant schématiquement l'appareillage dans lequel le procédé peut être réalisé.
Fig. 2 est un graphique nontrant la perte de carotine au stockage d'un produit obtenu par le procédé selon l'invention et d'un produit obtenu par un procédé courant. pour faciliter la compréhension de la description ci-après de l'appareillage, le procédé sera d'abord brièvement expliqué, tel qu'utilisé et appliqué à la luzerne.
La luzerne fraîchement coupée est chargée dans un désinté- grateur à tiges, où les tiges et le "euillage sont réduits à une dimension relativement uniforme, En d'autres termes, les tiges duves et fermes, qui contiennent de l'humidité sont broyées ou desintégrées longitunalenent Jusqu'à une épaisseur de fibres correspondant à celle des feuilles de la plante.
A la sortie du désintégrateur, les fragments fibreux de la tige ont été réduits à une densité et à un poids spécifique se: siblement égal à celui du feuillage, ces fragments présentant une teneur en humidité et permettant un egré d'extr@ction, qui correspondent sensible lent à ce ix du @uillage. Ceci est accorli afin que l'humidité puisse être extraite uniformément de toutes les parties de la plante lors de l'opération de déshydratation qui suit. La matière venant du broyeur ou désintégrateur passe à la chambr de séchage, où elle est chauffée à une température suffisante pour évaporer la majeure partie de l'hunidité.
L'opération de séchage représente une particularité distinctive du procédé selon l'invention par rapport aux procédés cuurants, vu que, jusqu'à présent, le sé- chuge était effectué s-ns que l'on ait essayé de fragmenter les tiges afin que l'@umidité puisse e-re extraite uniformément du feuillage et des tiges, par conséquent, l'hu idité était extraite assez compilée lent du feuilluge , tandis que l'humidité des tiges r stait relativement intacte.
Après séchage, lu matière traverse un sénareteur, où l'hunl- dité est enlevé de la iatière solide. La matière solide sèche passe ensuite sur des rubfns transporteurs, lesquels peuvent être
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,t- r, 1, ls urtl'l 1 ielle .ent ou exposés seulement à la température L.: vS..';'1"1 ue , et ou 1 te zpér ture du produit déshydraté est
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ramenée sensible tent Jusqu'à celle de l'atmosphère. Après avoir été refroidie de cette façon, la ..atière est dirigée vers une
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presse à fourrage ou une =;l;lst1l1euse, d'où elle (et évacuée et ensachée ou :.ise en balles, suiv nt le ces, ou e iregesinée en vrac.
Dans les dessins annexés, 10 représente un dispositif d'ali-
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.uentatioi. qui reçoit la luzerne fraîchement coupée, venant de ce .ions ou de wagons. Il désigne un dispositif transporteur tel qu'un râteau actionné p r une courroie ou une chaîne et qui amène la luzerne du dispositif d'alimentation vers le broyeur ou désin-
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tégrateur 12. Ce d rnier est co .m:.ndé par le moteur 13. La luzerne déchargée du fond du désintégrateur à tiges 12, et dont les tiges ont été broyées et coupées en lenteurs d'e::viron 10,16 em ou
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moins, est élevée par un ..éc['nis:T,e élévateur 14 enfermé dans une enveloppe et est déchargée dans un couloir de chute 16 qui dirige la àrati'-re vers lb chambre ce séchage 17.
Cette chambre ou dc-a hy- drateur consiste de préfère; ce en un récipient cylindrique entri- né en rotatio.. pendant le séchege à l'aide d'un mécanisme de commande :ion représenté. La chambre de séchage est chauffée par
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les gaz de co...Dustiun venant du foyer 18 pr le tube 19. Aprs séchage, 1 luzerne traverse un tuyau de décharge 20 pour parvenir à une hélice d'extractio.. 21 qui la efoule, ensemble vec la vapeur d'eau, à travers le tube 22, vers le séparateur 23.
Après séparation, la -ratière solide est extraie du fond, et la vapeur d'er.u de la partie supérie.re. L'aliment brut constitué pr r la
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luzerne deshydratée, et qui slacc.ti-iule d'ns une trénie ..4, est réparti sur des rubans transporteurs 25 et 25a et est entraîné
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d'abord sur tuute lb longueur du tru porteur supérieur et ensuite sur toute la longueur du -ransporteur inférieur.
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1.b ratière décI1:.:rgée du transporteur inférieur est reprise p¯r un second élévateur 26 qui l'élève ju qu'à : l'e;bouchure 'd'un cv"lù1r de chute z7, d'où elle est dirigée suit vers une presse [1 f..¯ru,e travers un tube 48, soit vers une pustuleuse à tr ¯vers a:. tube ..a. U:ie so.p.pe à deux voles 30 prévue à la :, tlua -s s tubes G7, 28 et 29 constitue un lspositif distrl')u-
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-5- 491042 teur électif annuel permettent d( diriger la matière vers la destination voulue.
Lorsque la matière est dirigée à travers le tube 28, elle purvient dans une trémie 31, et de là dans une balance 32, d'où elle est dirigée, par le tube 33, vers une presse à fourrage in- diquée schématiquement en 34. Lorsque les fragments hachés sont dirigés à travers le tube 29, ils sont transforiés en pastilles de dimensions appropriées dans la pastilleuse montrée schématique- .'lent en 36. Après pastillage, le produit est élevé par l'élévateur 37 et dirigé par un couloir de chute 38 vers une trémie de refroi- disse .ent 39.
L'air estaspiré dans cette trémie par un ventilateur 40 en vue d'évacuer la chaleur enpendrée dans les pastilles lors du pastillage, Ce refroidisse lent par ventilateur peut êtrecomplé- té par l'action d'un transporteur refroidisseur indiqué en 41.
Après avoir subi cette deuxième opération de refroidissement, les pastilles sont déchargées sur une balance 42 munie d'un double tube de décharge 43 et 44. Lorsque les pastilles doivent être ensa- chées, elles sont déchargées à travers le tube 43 dans des sacs 45.
Lorsqu'elles doivent être emmagasinées ou expédiées en vrac, elles sont déchargées par le tube 44 dans 1. @répie 46, d'où un transpor- teur 47 les amène vers le dispositif de transport, non reréserté.
Comme mentionné plus haut, le cesintégrateur à tubes décorti- que les fibres chargées d'humidité des tiges, ce qui per.et un séchage plus uniforme de toutes les parties des tiges et du feuil- lge. comme le feuillage et les tiges p-ésentent désormais des dimensions plus uniformes, toutes ls parties de lu Dlente avancent à travers la cha bre de séchage ou séchoir à une vitesse relative- ,lent égale, ?ar s ite d' l'action du dési@té rateur,
l'humidité est memée à la surface de le @tiére fibreuse et protège efficacement le produit lors de lu déshydratation. Cela f.cilite en outre l'ex-
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traction de l'humidité dans le séchoir. Grâce à ces dispositions le séchoir peut f-:.ctionner à ces te 'ératures de sortie moins elevces ':'.lE:
celles appliquées à ce jour. par exemple, il a été cv stute qu'un sécnvir qui fonctionnait jusq'.'à présent avec une
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température de sortie de 135 à 175 C, peut désormais chasser l'humidité d'une façon efficace et satisfaisante (le la matière préparée selon l'invention, tout en fonctionnant désormais à.une te .pérture de sortie de 100-150 C seulement, ceci signifie que la température maximum atteinte par la matière mê.ne dans le sé- choir est inférieure de 5-10 C à celle pratiquée auparavant. En supposant que la matière it atteint une température maximum de 120-135 C dons les procédés classiques, cette dernière peut être réduite à 95-100 C par l'emploi du désintégrateur à tiges.
On a en outre constaté que 50% de matière en plus, en poids, peut passer par le séchuir comparativement aux procédés s'utilisent pas le désintégrateur à tiges.
On constatera que les hélices utilisées très fréquemment dans les dis ositifs transporteurs ont été entièrement élimi- nées dans l'appareillage selon l'invention. Les pales à rotation rapide de ces hélices exercent un effet défavorable, vu qu'elles cassent et broyent le produit séché. Dans l'appareillage repré- senté ici une hélice unique 21, intercalée dans le tube de dé- charge venant du séchoir constitue le seul appareil qui comporte des pales à rotation rb ide eu contact avec la luzerne depuis le moment où celle-ci est déchargée du désintégrateur Jusqu'à celui où elle est mise en belles ou pastillée.
Les transporteurs de refroidissement et les élévateurs ma- nipulent la m tière sans brutalité et .e brisent pas l'allient brut constitué par la luzerne, ni ne réduisent pas seisiblemetit 1 s dimensions de ses particules, par conséquent, les pertes par évente .ent sont réduites et la 'matière comporte 0-50 de produit brut convenant admirablement 4 l'alimentation des ani- m.-ux. La fragment- tion peu poussée du produit le rend particu- lière.nent atpe à une manipul tion rapide dans les trénies et
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les bel::.ces ut0"1.tlque5. sans pertes appréciables p-tr suite de l 'évente e:t ou de l'échappement des fines particules.
La #lse e:. belles de lu -litière brute s'opère se .le-.ent après re- r0-:1SS .e t, .-e sorte que 1 surchauffe ne présente pas de
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Les températures de séchage peu élevées, le refroidisse- ment immédiat après le séchage, ainsi que 1'uniformité dans l'extraction de l'humidité, permettent d'obtenir un produit ayant une teneur en .itamines, notamment en carotine, sensi- blement plus élevée que les mati res obtenues par les procé- dés classiques. Aprs la mise en balles ou le pastillage, le produit peut être emmagasiné sans risque de pertes excessives dues à une surchauffe ou une agglutination et avec une perte de la teneur en vitamines sensiblement moindre que la luzerne traitée par les autres procédés de séchage.
La conservation de la coloration verte représente probablement la caractéris- tique la plus distinctive de la luzerne, coloration qui demeu- re après la mise en balles ou le pastillage, indiquant ainsi la conservation d'une valeur nutritive élevée dans le produit final.
La .matière, après avoir été dirigée vers la pastilleuse, est refroidie jusqu'à la température atmosphérique et est pastillée, tout en conservant son état brut, pour fournir des pastilles aux dimensions voulues. Le pustillage de la matière brute empêche les pertes de substances nutritives précieuses, pertes qui accompagnent inévitablement le broyage en poudre fine. La force :notrice nécessaire pour pastiller avec suçons la matière brute est inférieure à celle requise pour effectuer la même opération sur le produit farineux préparé dans les broyeurs à marteaux classiques.
La p stilleuse nécessaire pour agglomérer le fourrage de luzerne brut obtenu selon l'inven- tio:. n'exige que 50 HP, tandis que celle employée pour le produit finement broyé écessite de 100-150 HP. La chaleur engendrée dans la p..stilleuse est évacuée dans la trémie et le transporteur de refroidisse.lent. La matière finement broyée obtenue par les procédés classiques et qui est ensachée immé- diatiement, se trouve à l'état échauffé, ce qui contribue à
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une dtérior-ition plus rapide, étant donné lu retension de la c:l.,leur pendant une période plus longue.
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En ce qui concerne 1'emballage, le produit brut peut être ensaché dans des sacs ayant des milles plus larges et desdimensions plus petites, et par conséquent manipulés avec plus de faoilité que ceux requis pour le produit plus fixement broyé. Le produit brut est manipulé plus aisément en vrac, sous la forme de balles ou de p stilles et se prête mieux à un chargement en vrac dans des camions. D'autre part, une farine provenant d'un broyage fin ne convient pas à une nanipulation en vrac. Les pastilles en vrac peuvent être ma- nipulées dans les terminus à élévateur et être chargées, stockées et transportées de la même manière que de nombreuses céréales à grains.
La fig.2 montre l'effet préjudiciable du stockage sur la teneur en carotine de la matière en vrac obtenue confor- mément au procédé de l'invention et sur une matière obtenue par les procédés de déshydratation classiques. Le temps d'em- nagasinage en vue des essais était d'environ 90 Jours. Les points marqués sur la ligue pleine 48 indiquent la détério- ration de la matire brute obtenue par le procédé décrit ici, tandis que les points marqués le long de le lieue pointillée 49 indiquent le détérioration du produit préparé selon l'un- cient procédé.
La ligne médiane 50, qui désire une teneur en vitamines A équivalente à 150.000 unités, indique les pres- criptions éta@lies par la réglementation commerciale pour la farine de luzerne de la qualité ou grde numéro 1. on re marquera que 1 détérioration du produit brut est relati- vement lente si on la compare à celle de la farine de luzerne obtenue par les procédés de séchage classiques.
Après un stockage en vrac pendant trois mois environ, une quantité de matière brute produite selon l'invention a été pastillée et les p-stilles emmagasimées pour six nouveaux mois. Les essais pr tiques sur les pastilles au début et à
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1- fi:, de jette dernière période de stockage n'ont révélé uacune perte de vitamines A pendent la période de six mois.
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En résumé, le produit obtenu par le procédé décrit ici offre les avantages suivante :
1. Les fourrages en forne de pastilles ou de balles préparés avec ce produit sont propres et ne montrent qu'une tendance faible ou nulle à 1'éventèrent.
2. Les fourrages en bulles ou pastilles peuvent être stockés t vec une moindre perte de leur teneur en vitamines.
3. Le danger d'incendie est notablement réduit.
4. L'espace de stockage est réduit d'environ 50%.
5. Le fourrage p- stillé est un aliment plus naturel et d'une .manipulation plus facile.
6. Les fourrages pastillés par ce procédé se présentent dans un état utilisable par tous les animaux ruminants et non ruminants et la volaille.
7. Ce procédé pernet d'obtenir une matière qui donne toute l'année durant la sensation de fourrage vert eux animaux et à la volaille nourrie au seo, tout en réduisant au minimum les pertes de valeur nutritive.
Il ressort de ce qui précède que l'invention convient parfaitement pour réaliser tous les buts et objectifs énoncés plus haut et qu'elle co. uporte d'autres avantages évide:,ts et inhérents au procédé et au produit.
On conçoit que certaines caractéristiques et combinai- sons subsidiaires de l'invention peuvent être utilisées Indépendamment d'autres caractéristiques et combinaisons subsidiaires. Ceci est visé par les revendications qui suivant et entre dans le cadre de celles-ci.
Comme l'invention est susceptible de nombreuses rée- listions, sans que sa portée s'en trouve dépassée, 11 est bien entendu que toute la tière contenue dans la présente description et représentée dans les dessina doit être interprétée dans un sens illustratif et non linitatif.