BE486407A - - Google Patents

Description

   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  Pied pour soutènements élastiques de   mine..   



   La présente invention se rapporte à un pied pour soutènement élastique de mine en plusieurs parties, dont les éléments d'appui reposent sur une fondation élastique constituée par exemple par une série de tampons de bois. 



  Ce genre de pied est utilisé particulièrement dans les ga- leries de mine où il y a lieu de s'attendre principalement à une ppussée au faîte. 



   Un procédé de construction connu consiste à intro- duire le jambage de l'arc de la galerie dans un corps creux qui est rempli d'une masse de remplissage élastique. L'arc se trouve pris de toutes parts dans le corps   creu   et pénè- tre profondément dans celui-ci. 



   Lorsque, avec une telle disposition, l'arc est soumis à une pression latérale, il se produit des moments, qui par suite du guidage serré dans le corps   creu,   condui- 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 sent infailliblement à une destruction de ce dernier et ceci rend le dispositif inopérant. Les mêmes inconvénients ont lieu dans un autre dispositif connu dans lequel on fait reposer l'arc sur une série de tampons de bois empilés dans une douille, dont la partie inférieure est   muni(-   d'un pied spécial en fer profilé sur lequel s'appuient les dits tampons. Quoique dans ce dispositif l'arc ne pénètre initialement que sur une fai- ble profondeur dans la douille, ici encore, c'est la douille seule qui se trouve obligée d'assurer le guidage, de sorte que les pressions latérales conduisent à une destruction du dispositif.

   Etant donné en outre que la douille présente une section uniforme sur toute sa longueur, et que les tampons de bois reposent sur le fer profilé à la partie inférieure;l'en- semble du dispositif se trouve dans une espèce d'équilibre instable, ce qui facilite notablement la détérioration du dispositif. 



   La présente Invention a pour objet un pied élastique qui remplace les caissons en bois souvent utilisés et qu'il est désirable d'éviter d'une part à cause du prix de revient élevé du bois, d'autre part à cause du danger d'incendie. 



   Le pied suivant l'invention est caractérisé notamment en ce que l'extrémité d'appui de l'arc repose sur une fonda- tion élastique constituée par exemple par des tampons de bois, et qu'elle est liée d'une façon articulée au pied par une pièce interne diaire guidée d'une manière sensiblement verticale, par exemple une cheville, un boulon ou autre organe, de préférence une semelle, cette pièce assurant la transmission des pressions verticales, mais non pas celle des moments. 



   Ladite semelle ou boulon , etc.. est guidée de part et d'autre dans des glissières qui assurent également le gui- dage des tampons de bois au moyen d'axes, chevilles, boulons ou autres organes similaires. Les glissières sont réalisées dans ou sur deux tôles élargies à la base, qui sont maintenues à   @   

 <Desc/Clms Page number 3> 

 une distance appropriée par des éléments de liaison trans- versale tels que des éclisses. 



   La semelle porte des ailettes ou analogues, qui em- brassent le profilé de l'arc de part et d'autre et empêchent un glissement. En outre, la face inférieure de la semelle est ¯avantageusement munie de nervures de renforcement, de préférence en forme de bourrelets, qui lui permettent d'exécuter un mou- vement de roulement sur sa base. 



   Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les dites tôles sont embouties en forme de "W",la partie centrale offrant les rainures de guidage des chevilles et des tampons de bois, alors que les branches extérieures forment des brides reliées par des éléments de tale constituant des éclisses. Les tôles sont posées sur toute la longueur de leur partie élargie sur une rangée de tampons de bois. 



   La présente invention'a en outre pour   obj-et   un procède qui permet d'influencer notablement, notamment d'augmenter, l'élasticité par le nombre de tampons superposés ou juxtaposés, sans mettre en danger la stabilité de la construction. 



   A cet effet, on sépare les uns des autres les éléments tampons individuels, tels quelles tampons de bois, par des couches intercalaires de résistance plus grande, telles que des plaques de fer par exemple. 



   L'expérience a montré d'une façon étonnante que chaque couche interposée de rigidité plus grande agit comme une se- melle rigide, jusqu'à ce que la couche précédente se trouve comprimée jusqu'à épuisement complet de son élasticité; ce n'est qu'alors qu'entre en jeu l'élasticité de la couche   suivante.   



   Dans un mode de réalisation particulier du procédé, on peut obtenir ainsi un accroissement gradué de -la résis- tance à la compression. Ceci peut être obtenu en formant la couche supérieure en bois de sapin par exemple, la   suivant?,/)   

 <Desc/Clms Page number 4> 

 en   bols   de hêtre,  c'est   à dire en utilisant des essences de bois de plus en plus dures. 



   On peut obtenir un échelonnement encore plus serré en faisant agir la pression pour une même essence de bois, d'abord dans le sens des fibres du bois, puis perpendiculai- rement à ces fibres. 



   Suivant un mode de réalisation, on peut disposer de haut en bas des bois de duretés croissantes et utiliser chacune de ces .essences d'abord avec les fibres disposées suivant la direction de la pression, puis perpendiculaire- ment à cette direction. Cette succession peut être réalisée aussi bien avec du bois naturel qu'avec du bois pré-comprimé ou encore avec une combinaison de ces deux états du bois. 



   Ce procédé peut être utilisé pour tous genres de soutènements de mine et notamment pour les constructions utilisant des étançons. 



   Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs, de la description qui va suivre d'un mode de réalisation choisi uniquement à titre d'exemple en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 
La fig. 1 est une vue en élévation du pied suivant l'invention avec tampons de bois placés sans distinction d'essence. 



   La fige 2 est une vue latérale correspondant à la figure 1 ; 
La figure 3 est une coupe suivant la ligne   III-III   de la figure 1. 



   La figure 4 est une vue schématique d'un cintre de galerie avec un dispositif tampons de bois suivant l'inven- tion. 



   La figure 5 est une vue latérale de l'élément d'appui élastique et de la garniture en tampons de bois du pied du cintre suivant la figure 2. 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 



   La figure 6 est une coupe horizontale du pied suivant la figure 2. 



   La figure 7 montre la semelle selon l'invention. 



   La figure 8 est une vue en plan de la semelle mise en place. 



   La figure 9 est une vue latérale de la semelle. 



   Dans les dessins annexés, 1 désigne le jambage de l'arc de soutènement Qui, selon les figures 1 à 3 par exemple, est entouré d'un sabot 2 constitué par une plaque pliée en forme d'"U" et dans laquelle se trouve introduite une cheville de guidage 3. Cette dernière est, de préférence, remplacée par la semelle 14. représentée dans les figures 5,7,8,9, gui- dée dans des rainures 5 ménagées dans des tôles 4 embouties en forme de "W". 



   Les deux tôles latérales 4 sont reliées par des éclisses 6 et des boulons 7. Un élément d'appui pour le jambage 1 de l'arc est formé par les tampons de bois 8 qui sont guidés é gaiement au moyen de chevilles ou de boulons 9 dans des rainures 5. Les tôles 4 élargies à la base reposent sur une fondation ou base en tampons de bois 10. 



   La disposition des tampons de bois dans un pied n'est qu'un exemple non limitatif des possibilités d'application de   l'enfilement   des tampons de bois. Le procédé suivant l'inven- tion permet de réaliser un dispositif similaire de tampons de bois entre deux éléments de cintre, soit au faite, soit au pied, aussi bien avec un profil circulaire qu'avec des profils anguleux et même dans la constitution d'un   étançon.   



  On a désigné par 12 les couches intercalaires de rigidité plus grande qui sont constituées, dans le cas de l'exemple représenté, par des plaques de fer, chacune de ces plaques se trouvant entre deux tampons de bois 3. 



   Dans le cas de l'exemple de réalisation de la fig.5, les tampons supérieurs 81 et 811 sont en sapin, tandis que 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 les suivants   8111   et 8IV sont en hêtre. Le tampon supérieur 8I a ses fibres dirigées suivant la direction de la pression, le tampon   8 il   a ses fibres perpendiculaires à cette direction, celles du tampon 8III se trouvent de nouveau dans la direction de la pression et enfin celles de 8IV se trouvent de nouveau perpendiculaires à cette   direction.   Lorsqu'il s'établit une pression, le tampon 8 se trouvera complètement   écrasé   avant que la compression se transmette aux tampons de bois suivants. 



  C'est le tampon 8II qui prend alors la suite, etc... Il est avantageux d'assurer un guidage approprié des éléments inter- calaires de plus grande rigidité, ainsi qu'il est indiqué sur la figure 6 par exemple. Les plaques 12 se trouvent guidées par leurs coins dans des rainures 5 ménagées dans le pied. Ce guidage peut s'effectuer également en donnant une forme appropriée aux éléments intercalaires, soit en les munissant d'organes latéraux en relief, soit en y ména- geant des entailles dans lesquelles peut pénétrer un profil de guidage. 



   La semelle 14 est située au-dessous du profilé de soutènement, entre l'arc 1 et les tampons de bois 8. 



  Deux organes latéraux en relief 15 et 15' assurent le gui- dage de la semelle dans les rainures 5. Deux ailettes 16 et 16' s'avancent en direction du profilé 1 qu'elles embrassent de façon à empêcher un glissement relatif. La face inférieure présente des nervures de renforcement 17 par exemple, de pré- férence en forme de bourrelets, qui peuvent exécuter un mou- vement de roulement sur leur support, permettant ainsi à tout moment un ajustement rapide et aisé. La semelle 14 peut être réalisée par un usinage avec enlèvement de copeaux, mais de préférence par un façonnage sans enlèvement de copeaux.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS. EMI7.1 ------------------------------- 1.- Pied pour soutènement élastique en plusieurs parties, dont les jambages reposent sur un appui élastique, carac- térisé en ce que l'extrémité d'appui (1) de l'arc repose sur une fondation élastique constituée par exemple par des tampons de bois (8,10) et se trouve reliée au pied d'une façon articulée au moyen d'une pièce intermédiaire guidée d'une manière sensiblement verticale et constituée de pré- férence par une semelle (14.) de telle sorte que cette pièce assure la transmission des forces de pression verticales , mais pas celle des moments.

   2. - Pied suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la semelle (14) est guidée de part et d'autre dans des rai- nures (5).

   3.- Pied selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les tampons de bois (8) disposés sous le jambage de l'arc sont guidés dans les mêmes rainures (5) par des axes, boulons, goujons ou autres moyens similaires.

   4.- Pied selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les tampons de bois (8) sont séparés les uns des autres par des éléments intercalaires (12) de rigidité plus grande.

   5.- Pied selon les revendications l à 4, caractérisé en ce que les tampons de bois (8) sont juxtaposés ou superposés de telle façon que, par la disposition des fibres du bois différemment orientées et par le choix des essences, il se produit un accroissement progressif de la résistance à la compression .

   6. - Pied selon les revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les fibres du bois sont disposées tantôt dans la direc- tion de la pression, tantôt dans la direction perpendiculaire. <Desc/Clms Page number 8>

   7.- Pied selon les revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les différentes couches de bois présentent une dureté croissante.

   8.- Pied selon les revendications l à 7, caractérisé en ce que la succession de tampons commence par du bois tendre et se poursuit par des bois de duretés croissantes, chaque es- sence de bois étant utilisée plusieurs fois avec des disposi- tions différentes de fibres par rapport à la direction de la compression.

   9.- Pied selon les revendications l à 8 ,caractérisé en ce que l'on peut utiliser aussi bien du bois naturel que du bois pré-comprimé, séparément ou en combinaison, les tampons étant superposés ou juxtaposés.

   10.- Pied selon les revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les éléments intercalaires (12) de plus grande rigidité se trouvent guidés dans une direction sensiblement paral- lèle à celle de la pression.

   11.- Pied suivant les revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les guidages (par exemple sous la forme de rainu- res 5) sont ménagés sur ou dans deux t6les (4) allant en s'élargissant vers le bas et qui sont maintenues à un in- tervalle approprié au moyen de liaisons transversales (6).

   12.- Pied suivant les revendications 1 à il, caractérisé en ce que les t6les (4) sont embouties en forme de "W", de sorte que leur partie médiane forme les rainures (5) pour le guidage de la semelle (14) et des tampons de bois (8) tandis que les branches extérieures forment des brides servant à leur liaison réciproque au moyen d'éléments de t8le trans- versaux formant des éclisses (6).

   13.- Pied suivant les revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le jambage (1) du profilé de soutènement repose libre- <Desc/Clms Page number 9> ment, mais sans possibilité de déplacement, sur une semelle (14) .

   14.- Pied suivant les revendications l à 13, caractérisé en ce que la semelle (14) présente deux ailettes (16 et 16') ou saillies analogues qui embrassent l'âme du profilé de soutène- ment.

   15.- Pied suivant les revendications 1 à 14., caractérisé en ce que la semelle (14) présente des organes de guidage laté- raux (15,15') .

   16. - Pied suivant les revendications 1 à 15, caractérisé en ce que la face inférieure de la semelle (14) présente une conformation sphérique.

   17.- Pied suivant les revendications 1 à 16, caractérisé en ce que la semelle (14) présente sur sa face inférieure des nervures de renforcement (17) de préférence en ferme de bour- relets.

   18.- Pied .suivant les revendications 1 à 17, caractérisé en ce que les tôles (4) reposent par toute la longueur de leur partie élargie sur une couche de tampons de bois.

   19.- Pied selon les revendications 1 à 18, caractérisé en ce que le jambage (1) de l'arc est chaussée d'une pièce en fer (2) pliée en forme de "U" .

   20.- Pied selon les revendications 1 à 17, caractérisé en ce que la semelle (14.)'est réalisée par façonnage sans enlèvement de copeaux.