FR2561080A1 - Chaussure d'athletisme et paire de telles chaussures - Google Patents

Abstract

CETTE CHAUSSURE EST DU TYPE COMPRENANT UNE SEMELLE D'USURE SOUPLE 24 ET UNE SEMELLE INTERCALAIRE 26 DISPOSEE AU-DESSUS DE CETTE SEMELLE D'USURE 24 ET REALISEE EN UNE MATIERE DE MOUSSE DE POLYMERE PRESENTANT DES CELLULES REMPLIES DE GAZ ET FERMEES. LE PROBLEME A RESOUDRE CONSISTE A AMELIORER DE MANIERE NOTABLE LA CAPACITE D'ABSORPTION D'ENERGIE DE LA SEMELLE INTERCALAIRE. SUIVANT L'INVENTION, LA CHAUSSURE COMPREND UNE PAIRE DE FORMATIONS DE CONTRAINTE OPPOSEES ET ESPACEES 32-34 QUI S'ETENDENT DANS LE SENS DE LA LONGUEUR DE CETTE SEMELLE INTERMEDIAIRE 26, DE MANIERE TELLE QU'UNE PARTIE DE CETTE DERNIERE SOIT ENFERMEE ENTRE CES FORMATIONS DE CONTRAINTE, ET DES MOYENS DE LIAISON 36 QUI ASSURENT UNE LIAISON ENTRE CES FORMATIONS DE MANIERE A CONTENIR TOUT MOUVEMENT DE CELLES-CI DANS LE SENS LES ELOIGNANT, ET A OBLIGER AINSI CES FORMATIONS A CONTENIR TOUTE EXPANSION DE LADITE PARTIE 26 VERS L'EXTERIEUR SOUS L'EFFET D'UNE COMPRESSION DE CETTE PARTIE PAR UNE CHARGE APPLIQUEE PAR L'UTILISATEUR. L'INVENTION TROUVE UNE APPLICATION AVANTAGEUSE DANS LES CHAUSSURES DE COURSE ET DE TENNIS.

Description

2561-080

La présente invention concerne les chaussures d'a-

thlétisme du type comprenant une semelle intercalaire en mousse de polymère et servant à la course, au tennis ou à d'autres activités de type sportif.

D'une manière caractéristique, les semelles strati-

fiGes des chaussures actuelles d'atnlêtisme comportent une semelle intercalaire en mousse absorbant l'énergie (également

appelée "intercalaire" ou "double") qui sert à soutenir élas-

tiquement le pied de l'utilisateur et à réduire la transmise

sion des chocs à son corps. Couramment, une telle intercalai-

re en mousse est du type à cellules fermées et elie est ha-

bituellement relativement souple afin de respecter les exi-.

gences de confort de l'utilisateur. Toutefois, plus cette

intercalaire est souple, moins elle est efficace pour absor-

ber l'énergie qui est due aux charges provenant de l'utili-

sateur.

On a déjà fait des suggestions diverses pour amé-

liorer la capacité d'absorption d'énergie de ces semelles

intercalaires. C'est ainsi par exemple que, dans un type an-

térieur de chaussures, l'intercalaire en mousse est réali-

see avec des chambres d'air comprimé absorbant l'énergie. Dans un autre type de chaussures d'athlétisme, l'intercalaire est munie de bossages d'absorption de l'énergie. Un autre type de chaussures utilise un maillage qui est enroulé autour des

bordures de l'intercalaire afin d'essayer de raidir ou rigi-

difier celles-ci. Dans encore un autre type de chaussures, il

est prévu pour l'intercalaire un noyau en mousse qui est bo-

dé par une bordure d'intercalaire réalisée séparément. Tou-

tefois, aucune de ces structures n'est très efficace au ni-

veau de l'amélioration de l'absorption d'énergie.

C'est pourquoi le but de l'invention est de fournir

une structure nouvelle de chaussure d'athlétisme dans laquel-

le la capacité d'absorption d'énergie de l'intercalaire se

trouve améliorée d'une façon notable.

A cet effet, l'invention a pour objet une chaussu-

re d'athlétisme caractérisée en ce qu'il est prévu, dans la

semelle intercalaire, une paire de plaques ou blocs de con-

trainte qui sont reliés par l'intermédiaire d'une ou plu-

sieurs pièces de liaison s'étendant transversalement, et qui s'appuient contre les bords latéraux opposés de l'interca-

laire afin de contenir toute expansion de celle-ci vers l'ex-

térieur le long de régions choisies de ses bordures latéra-

les. De manière avantageuse, les pièces de liaison peuvent

être soumises à une tension préalable pour appliquer une pré-

contrainte en compression sur l'intercalaire. Celle-ci étant en mousse à cellules fermées, cette compression préalable de l'intercalaire accroit la pression interne du gaz contenu dans ses cellules fermées, ce qui augmente l'énergie qui est

absorbée par cette intercalaire lorsque le pied de l'utilisa-

teur commence à pénétrer dans celle-ci.

De manière avantageuse, un noyau central de mousse,

surdimensionné, se trouve pré-comprimé dans l'ouverture d'u-

ne bordure de l'intercalaire. De préférence, la semelle d'u-

sure est munie d'un réseau de bossages qui pénètrent vers le haut dans des parties de l'intercalaire située au-dessus et pré-compriment ces dernières. De préférence également, il est

prévu des bouchons d'intercalaires en mousse qui sont pré-com-

primés dans des trous ménagés dans le corps également en mous-

se de l'intercalaire.

Grâce à l'agencement conforme à l'invention, une telle chaussure présente un certain nombre d'avantages par rapport aux structures antérieures connues. Tout d'abord, l'invention améliore l'efficacité d'absorption d'énergie de l'intercalaire en mousse. Ensuite, elle peut être adaptée afin de fournir un soutien sélectif du pied tenant compte des différents styles de course, des différences de poids et

des dissymétries de course. Elle peut également être utili-

sée pour compenser des dissymétries entre les pieds et/ou

les jambes. Les modes de réalisation de l'invention, à pla-

ques de contrainte, offrent un avantage supplémentaire en ce qu'ils peuvent être mis en oeuvre sur n'importe quelle chaussure d'athlétisme après sa fabrication, et on peut donc

les utiliser pour personnaliser les chaussures d'un utilisa-

teur particulier.

Dans une autre réalisation conforme à l'invention, c'est une plaque de raidissement d'intercalaire qui est uti- lisée comme élément de liaison pour relier les plaques de

contrainte situées sur les côtés opposés de cette intercalai-

re. Une telle plaque de raidissement est placée entre des couches supérieure et inférieure de l'intercalaire et elle remplit la fonction supplémentaire de raidir une partie

choisie de l'intercalaire en mousse afin de réduire une dé-

gradation localisée éventuelle de celle-ci. Des plaques de raidissement d'intercalaires de ce type se tro.uvent décrites dans la demande de brevet US N 456 820 déposée le 20 Janvier

1983 par la présente Demanderesse.

Ainsi, une caractéristique essentielle de l'inven-

tion réside dans la mise au point d'un dispositif nouveau

permettant, dans une chaussure d'athlétisme, de contenir tou-

te expansion vers l'extérieur de la semelle intercalaire en mousse.

Une autre caractéristique importante de l'inven-

tion réside dans le fait qu'on dispose d'une structure nou-

velle de semelle pour chaussure d'athlétisme dans laquelle une semelle intercalaire en mousse se trouve soumise à une charge préalable en compression afin d'accroitre la pression

interne du gaz dans les cellules fermées de la mousse d'in-

tercalaire. Une autre caractéristique encore de l'invention réside dans le fait qu'on dispose d'une nouvelle structure

de semelle intercalaire dans laquelle une ou plusieurs par-

ties d'une intercalaire en mousse se trouvent pré-comprimées.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion ressortiront de la description qui va suivre à titre

d'exemples non limitatifs et en regard des dessins annexes, sur lesquels:

- la Fig. 1 est une vue en perspective d'une chaus-

sure d'athlétisme pour pied droit correspondant à un premier mode de réalisation conforme à l'invention; - la Fig. 2 est une vue en élévation latérale de gauche, partielle, de la chaussure de la Fig. 1;

- la Fig. 3 est une coupe prise sensiblement sui-

vant la ligne 3-3 de la Fig. 2; - la Fig. 4 est une coupe prise sensiblement le long de la ligne 4-4 de cette même Fig. 2; - la Fig. 5 est une vue partielle et à plus grande échelle de la coupe de la Fig. 4; - la Fig. 6 est une coupe prise suivant la ligne

6-6 de la Fig. 4;-

- la Fig. 7 est une coupe analogue à celle de la Fig. 6, mais montrant une réalisation légèrement modifiée de l'intercalaire; - la Fig. 8 est une coupe analogue a celle de la Fig. 3, mais représentant l'intercalaire à l'état chargé; - la Fig. 9 est une coupe analogue à celle de la

Fig. 8, mais représentant une chaussure d'athlétisme classi-

que à intercalaire en mousse non contrainte; - la Fig. 10 est un graphique illustrant l'énergie absorbée par les structures des Fig. 8 et 9;

- la Fig. Il est une vue partielle et à plus gran-

de échelle analogue à celle de la Fig. 5, mais montrant un autre type de dispositif de fixation servant à solidariser les éléments de liaison des plaques de contrainte; - la Fig. 12 est également une vue partielle et à

plus grande échelle analogue à celle de la Fig. 5, mais il-

lustrant encore un autre type de dispositif de fixation per-

mettant de solidariser les éléments de liaison des plaques de contrainte;

- la Fig. 13 est une coupe prise sensiblement sui-

vant la ligne 13-13 de la Fig. 12; - la Fig. 14 est une coupe analogue à celle de la Fig. 3, mais illustrant un autre agencement des éléments de liaison des plaques de contrainte; - la Fig. 15 est une coupe prise sensiblement le long de la ligne 15-15 de la Fig. 14; - la Fig. 16 est une coupe analogue a celle de la Fig. 4, mais illustrant encore un autre agencement des élé- ments de liaison des plaques de contrainte; - la Fig. 17 est une coupe analogue à celle de la Fig. 3 et illustrant encore un autre agencement des éléments de liaison; - la Fig. 18 est une coupe analogue à celle de la

Fig. 3, mais illustrant encore une autre réalisation du dis-

positif de contrainte; - la Fig. 19 est une coupe analogue à celle de la

Fig. 3 et représentant encore un autre agencement des élé-

ments de liaison; - la Fig. 20 est une coupe analogue à celle de la

Fig. 4, mais illustrant encore une autre réalisation dans la-

quelle on utilise des jeux de plaques de contrainte pour res-

treindre l'intercalaire mousse dans les régions à la fois de l'arrière du pied et du milieu du pied de la chaussure; - la Fig. 21 est une coupe prise sensiblement le long de la ligne 21-21 de la Fig. 20; - la Fig. 22 est une vue en plan de dessus d'une

chaussure d'athlétisme mettant en oeuvre encore un autre mo-

de de réalisation dans lequel l'élément de liaison situé

entre les plaques de contrainte se présente sous la forme d'u-

ne plaque; - la Fig. 23 est une coupe prise sensiblement le long de la ligne 23-23 de la Fig. 22; - la Fig. 24 est une coupe prise sensiblement le long de la ligne 24-24 de la Fig. 22; - la Fig. 25 est une vue en élévation latérale de gauche d'une chaussure d'athlétisme pour pied gauche mettant en oeuvre encore un autre mode de réalisation de l'invention et incorporant une plaque de raidissement d'intercalaire; - la Fig. 26 est une vue en élévation latérale de droite, partielle, de la chaussure de la Fig. 25; - la Fig. 27 est une coupe prise sensiblement le long de la ligne 27-27 de la Fig. 25; - la Fig. 28 est une coupe prise sensiblement le long de la ligne 28-28 de la Fig. 25;

- la Fig. 29 est une vue en élévation latérale d'u-

ne chaussure d'athlétisme pour pied gauche mettant en oeuvre encore un autre mode de réalisation de l'invention, certaines parties de la chaussure étant arrachées afin de montrer des détails de la structure de l'intercalaire; - la Fig. 30 est une coupe prise sensiblement le long de la ligne 30-30 de la Fig. 29;

- la Fig. 31 est une vue en élévation latérale d'u-

ne chaussure d'athlétisme pour pied gauche mettant en oeuvre encore un autre mode de réalisation de l'invention, certaines parties de cette chaussure étant arrachées, afin de montrer des détails de la structure de l'intercalaire; - la Fig. 32 est une coupe prise sensiblement le long de la ligne 32-32 de la Fig. 31; - la Fig. 33 est une vue en élévation latérale de gauche d'une chaussure d'athlétisme pour pied gauche mettant en oeuvre encore un autre mode de réalisation de l'invention,

certaines parties de la chaussure étant arrachées afin de mon-

trer des détails de la structure de la semelle; - la Fig. 34 est une coupe prise sensiblement le long de la ligne 34-34 de la Fig. 33; - la Fig. 35 est une coupe prise sensiblement le long de la ligne 35-35 de la Fig. 33; et

- la Fig. 36 est une vue en coupe transversale (ana-

logue à celle de la Fig. 3) de l'une et l'autre des chaussu-

res pour pied gauche et pour pied droit, illustrant ici la -

façon dont l'invention peut être utilisée pour compenser des

asymétries des membres.

Les figures 1 et 3 illustrent un mode de réalisa-

tion de chaussure d'athlétisme qui constitue une mise en oeu-

vre de l'invention et qui, comme on le voit, comprend une ti-

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ge souple 20 et une semelle stratifiée 22 située au-dessous

de cette tige. Celle-ci peut présenter n'importe quelle struc-

ture classique convenable. et dans la présente réalisation,

elle est du type California qui comporte un fond fermé en tis-

su, si bien que la tige s'étend complètement autour du pied

de l'utilisateur à l'instar d'une pantoufle. En variante, cet-

te tige 20 peut être du type à panneau qui comporte un fond

ouvert que referme un panneau servant de première.

La semelle 22 comprend une semelle d'usure 24 souple et deformable élastiquement, destinée à venir au contact du sol, et une semelle intercalaire ou "double" 26 en mousse, souple et absorbant l'énergie, recouvre la semelle d'usure-24

sur laquelle elle se trouve fixée. L'intercalaire 26 compor-

te une partie de talon compensé 28 disposée au-dessous du ta-

lon de l'utilisateur. La tige 20 est liée à l'aide d'un adhé-

sif, ou fixée de toute autre manière convenable, à cette in-

tercalaire 26. La partie de talon compensé est facultative.

Cette même partie de talon compensé peut, en varian-

te, être réalisée séparément par rapport à la couche d'inter-

calaire 26. Toutefois, dans l'un et l'autre cas, cette partie de talon compensé est considérée comme faisant partie de la

structure de l'intercalaire mousse.

La semelle d'usure 24 est une semelle moulée à par-

tir de n'importe quel caoutchouc synthétique ou naturel, ré-

sistant et élastique convenable, de préférence hautement ré-

sistant à l'usure. L'intercalaire 26 est réalisée en n'impor-

te quelle mousse de polymère, à cellules fermées et légère,

convenable. C'est ainsi qu'à titre d'exemple cette intercalai-

re peut être réalisée en un mélange d'éthylène-acétate de

vinyle et de polyéthylène, en faisant l'objet d'une réticula-

tion à l'aide d'un peroxyde au cours du moulage.

Comme le montrent les Fig. 1 à-4, la semelle 22 est

équipée d'un dispositif de contrainte d'intercalaire 30 ser-

vant à contenir toute expansion vers l'extérieur de l'inter-

calaire 26. Ce dispositif de contrainte 30 comprend une pai-

re de plaques ou blocs de contrainte opposés, raides ou ri-

gides 32 et 34 et un nombre choisi à l'avance d'éléments de

liaison souples et non extensibles 36 qui relient ces pla-

ques 32 et 34. On utilise de préférence deux de ces éléments de liaison ou plus. Dans le mode de réalisation représenté sur les Fig. 1 à 4, il existe quatre éléments de liaison dans

la région située au-dessous du talon ou partie arrière du -

pied de l'utilisateur.

Les plaques 32 et 34 peuvent être réalisées en n'importe quelle matière plastique convenable et les éléments de liaison 36 peuvent également être réalisés en n'importe

quelle matière plastique convenable.

Les plaques de retenue 32 et 34 sont disposées sur

les côtés opposés de la semelle intercalaire 26, dans la ré-

gion du talon ou de l'arrière du pied de la chaussure, et elles s'appliquent, en les épousant, sur les flancs latéraux extérieur et intérieur de l'intercalaire qui sont orientés dans des directions opposées l'une à l'autre. Les pièces de

liaison 36 s'étendent transversalement à travers cette inter-

calaire 26 et entre les plaques 32 et 34 et elles rendent so-

lidaires entre elles ces mêmes plaques. Lorsque l'intercalai-

re 26 se trouve comprimée, ces éléments de liaison 36 se trou-

vent placés en tension, ce qui permet de prévenir un déplace-

ment des plaques 32 et 34 les écartant l'une de l'autre, ce

qui contient ainsi l'expansion vers l'extérieur de cette in-

tercalaire 26.

Dans le mode de réalisation représenté sur les

Fig. de 1 à 6, ces plaques de contrainte 32 et 34 sont rec-

tangulaires, sont de dimensions égales et elles s'étendent

sur les mêmes étendues sur les côtés opposés de l'interca-

laire 26. Ces plaques 32 et 34 peuvent être collées ou fixées

à l'aide d'un adhésif sur cette intercalaire.

Comme le montrent les Fig. 3 et 4, chacun des élé-

ments de liaison 36 comporte un corps 40 qui se termine à

une extrémité par une tête plus large 42 et à l'autre extré-

mité par un tronçon extrême fileté 44. Le corps 40 de chaque

élément s'étend à travers une ouverture ménagée dans la pla-

que de contrainte 32 de manière que la tête 42 de cet élé-

ment s'appuie contre la surface de la plaque qui fait face

vers l'extérieur.

Comme le montre mieux la Fig. 5, le tronçon extrê-

me fileté 44 de chaque élément de liaison est rendu solidai- re par vissage dans une partie séparée formant écrou du type Tinnerman qui fait bloc avec la plaque de contrainte 34. La

partie formant écrou 46 est munie d'une paire de bras élasti-

ques qui délimitent une ouverture dans laquelle se visse le

tronçon extrême 44.

Dans le mode de réalisation des Fig. 1 à 6, les corps

des éléments de liaison 36 sont à faces latérales pla-

nes et se présentent sous la forme de bandes ou rubans et ils sont placés à plat le long d'un plan horizontal commun qui divise l'intercalaire 26 à peu prés à mi-distance entre

ses surfaces supérieure et inférieure. Dans ce mode de réa-

lisation, les axes longitudinaux des éléments 36 sont régu-

lièrement espacés entre eux, sont parallèles et s'étendent

perpendiculairement à l'axe du quartier arrière de la chaus-

sure. Ces éléments de liaison 36 peuvent, en variante, se présenter sous la forme de fibres, filaments, fils ou tiges

de section transversale circulaire.

Dans le mode de réalisation des Fig. 1 à 6, ces éléments de liaison 36 sont réalisés séparément par rapport

aux plaques de contrainte 32 et 34 et ils en sont séparables.

En variante, ces éléments de liaison peuvent être réalisés

d'un bloc avec l'une des plaques de contrainte et être fi-

xes à l'autre plaque de manière amovible à l'aide de n'impor-

te quel organe de fixation.

De la description qui précède, on déduira que, lors-

que l'intercalaire 26 est mise en compression, les plaques 32 et 34 se trouvent maintenues en place par les éléments de

liaison 36, ce qui contient toute expansion de l'intercalai-

re vers l'extérieur dans la région de l'arrière du pied. Ces éléments de liaison sont réglables de manière sélective, de

manière à soumettre l'intercalaire à une compression préala-

ble d'une intensité déterminée. En variante, on peut régler les éléments de liaison de manière à ce qu'ils ne fassent

qu'appliquer étroitement les plaques 32 et 34 contre l'in-

tercalaire 26 sans soumettre celle-ci à une compression préa-

lable.

Dans le mode de réalisation des Fig.l à 6, l'inter-

calaire 26 est fendu sur une partie de sa longueur de maniè-

re à constituer des couches supérieure et inférieure d'inter-

calaire 50 et 52. La fente est indiquée en 48 sur les Fig. 2,

3 et 6, et elle s'étend vers l'avant à partir du flanc arriè-

re du talon de la chaussure. Les corps 40 des éléments de

liaison 36 sont logés dans cette fente 48 séparant les cou-

ches d'intercalaire 50 et 52. Une fois que ces éléments de

liaison ont été positionnés dans l'intercalaire 26, on colle -

entre elles les couches 50 et 52-de celle-ci, on les fixe

à l'aide d'un adhésif ou à l'aide de tout autre moyen conve-

nable, immobilisant ainsi sur place ces éléments de liaison.

Au lieu de fendre l'intercalaire 26, on peut réa-

liser, transversalement à travers l'intercalaire en une pié-

ce et d'un côté à l'autre de celle-ci, de petites ouvertures 53 (Fig. 7) qui recevront les éléments de liaison 36. On peut

réaliser ces ouvertures 53 en perçant l'intercalaire à l'ai-

de de ces éléments de liaison afin de créer une compression

préalable de cette intercalaire.

La figure 8 illustre en trait plein la configura-

tion sous charge verticale et restreinte ou contenue de l'in-

tercalaire 26, tandis que la configuration hors charge de

cette intercalaire est représentée en trait interrompu 54.

Par comparaison avec la configuration restreinte de l'inter-

calaire représentée sur cette figure 8, on voit qu'une inter-

calaire non restreinte 56 ayant la configuration de la tech-

nique antérieure représentée sur la Fig.9 se dilatera ou s'é-

tendra vers l'extérieur le long des bords de la chaussure lorsqu'elle se trouve comprimée verticalement sous la charge

de l'utilisateur.

En restreignant ou en contenant l'intercalaire 26 *11

à l'encontre de toute dilatation transversale à l'aide du dis-

positif de contrainte conforme à l'invention, la pression de

gaz régnant dans les cellules fermées de la mousse de l'inter-

calaire va s'accroitre plus rapidement que ce n'est le cas dans l'intercalaire non restreinte 56 représentée sur la Fig.9. Par comparaison avec cette intercalaire non restreinte 56,

c'est une énergie beaucoup plus considérable qui sera par con-

séquent absorbée par unité de compression de l'intercalaire

26 et par conséquent par unité de pénétration du pied de l'u-

tilisateur dans cette intercalaire. De plus, la force de poin-

* te qui est requise pour absorber une quantité donnée d'éner-

gie à l'aide de la structure d'intercalaire restreinte confor-

me à l'invention est notablement plus faible que la force de pointe requise pour absorber la même quantité d'énergie dans la configuration d'intercalaire non restreinte de la Fig. 9, comme le montre par exemple la Fig. 0lo La figure 10 représente trois courbes de force 60, 61 et 62, dont chacune est un graphique de la force exercée

ou appliquée (F) (force de compression) en fonction.de la dis-

tance (D) de pénétration du pied (déplacement) ou de l'impor-

tance de la compression de l'intercalaire. La courbe 60 re-

présente la force exercée pour une intercalaire 26 qui a été

pre-comprimée à l'aide d'une intensité de force choisie Fo-

La courbe 61 représente la force exercée pour l'intercalaire restreinte sans aucune compression préalable. La courbe 62

représente la force exercée pour l'intercalaire non restrein-

te, de l'état antérieur de la technique, 56 représentée sur la Fig. 9. La compression préalable de l'intercalaire telle qu'illustrée par la courbe 60 est en excès par rapport à toute pression résiduelle de gaz dans les cellules fermées

de la mousse.

La surface située au-dessous de chacune de ces cour-

bes 60 à 62 représente la quantité d'énergie qui est absor-

bée par l'intercalaire mousse. Dans l'exemple représenté sur la Fig. 10, les surfaces EJ, E2 et E3 situées au-dessous des courbes 60 à 62 ont été rendues égales de manière à illustrer des conditions d'absorption de quantités identiques d'énergie,

soit E1 = E2 = E3.

Pour les modes de réalisation conformes à l'inven-

tion a mousse-contrainte pré-comprimée (voir par exemple Fig.8), l'intercalaire 26 doit être comprimée sur une distan-

ce Di afin d'absorber une énergie E1 qui se trouve représen-

tée par la surface situee au-dessous de la courbe 60. Pour ab-

sorber la même quantité d'énergie sans pré-comprimer l'inter-

calaire contrainte ou restreinte (voir courbe 61), cette in-

tercalaire doit être comprimée sur une distance plus grande

D2. Pour absorber la même quantité d'énergie avec la chaussu-

re de la technique antérieure de la Fig. 9, l'intercalaire non restreinte 56 doit être comprimée sur une distance D3 qui

est encore supérieure à la distance D2, soit Dl< D2 < D3.

Par comparaison avec l'intercalaire non restreinte 56, l'in-

tercalaire restreinte conforme à l'invention (qu'elle soit pré-comprimée ou non) absorbera par conséquent plus d'énergie que l'intercalaire non restreinte, par unité de compression

de l'intercalaire, ce qui rend l'intercalaire restreinte con-

forme à l'invention plus efficace en tant qu'éléments d'ab-

sorption de l'énergie. Sur cette même figure lO, F1 < F2 < F3.

Lorsqu'on règle les éléments de liaison 36 afin de

pré-comprimer ou pré-charger l'intercalaire 26, cette inter-

calaire précomprimée absorbera, par unité de compression ver-

ticale de l'intercalaire, une quantité d'énergie encore plus

élevée par comparaison avec les deux autres états représen-

tés à la Fig. 0l. Cette pré-compression de l'intercalaire 26 améliore par conséquent l'aptitude de celle-ci à absorber l'énergie dans une mesure encore plus importante et la rend

ainsi encore plus efficace en tant qu'absorbant d'énergie.

Comme le montre la Fig. 8, les éléments de liaison 36 vont fléchir de manière à adopter une configuration cintrée

lorsque le pied de l'utilisateur pénètre dans l'intercalaire.

Si la force exercée par l'utilisateur sur cette intercalaire 26 est décalée angulairement par rapport à un plan vertical contenant l'axe longitudinal de la chaussure, comme cela est par exemple représenté par le vecteur force FS, la flexion

des éléments de liaison 36 sera telle que la plaque de con-

trainte qui se trouve plus proche de la ligne d'application de la force exercée aura tendance à être tirée vers le bas plus que ne l'est l'autre plaque, ce qui crée une compression plus grande de l'intercalaire dans la région de la première plaque citée que dans celle de la seconde. Par conséquent,

la force devant agir pour ramener la première plaque de con-

trainte mentionnée dans sa position d'origine sera plus gran-

de que celle qui devra agir pour ramener également dans sa

position d'origine la seconde plaque. Pour la direction illus-

trée de la force FS, la force de remise en position d'origine appliquée à la plaque 32 sera plus grande que celle appliquée à la plaque 34 dans le but de rétablir un état d'équilibre dans lequel les intensités des forces qui agissent sur les plaques sont égales. Cela accroîtra également la stabilité

de la chaussure.

Dans le mode de réalisation représenté sur la Fig. 11, on voit qu'un dispositif de fixation ou verrouillage du type à coin, est prévu à la place de la structure filetée

représentée sur la Fig. 5. Sur cette Fig. 11, chacun des élé-

ments de liaison 36 présente un tronçon extrême cylindrique lisse 70 qui est logé librement dans une ouverture 72 de la plaque 34. Un organe de verrouillage en forme de coin 76 se

trouve enfoncé en coin dans cette ouverture 72 afin de blo-

quer l'élément de liaison dans sa position qui a été choisie

de manière sélective.

Dans le mode de réalisation représenté sur la Fig.

12, on voit une structure à bille et encoche qui sert à fi-

xer chaque élément de liaison 36 dans sa position de réglage.

Dans cette réalisation, la section extrême cylindrique lis-

se de chaque élément de liaison s'étend à travers une ouver-

ture 76 ménagée dans la plaque 34 et elle porte une série d'encoches 78 qui s'étendent circonférentiellement et sont

situées à distance les unes des autres dans le sens axial.

Cette partie extrême à encoches de l'élément de liaison 36 s'étend à travers une bille 80 située sur le côté extérieur

de la plaque 34.

Comme le montre la Fig. 13, cette bille 80 présen- te intérieurement une saillie 82 qui est conçue pour se lo-

ger dans l'une des encoches 78 afin d'immobiliser dans la po- sition voulue les éléments de liaison. Cette bille 80 est réalisée en n'importe quelle matière plastique convenable

qui soit suffisamment déformable élastiquement pour permet-

tre de déloger la saillie 82 de cette bille hors de l'encoche

située à l'extrémité de l'élément de liaison lorsqu'on exer-

ce sur cette bille un effort dirigé axialement. On peut, de la sorte, déplacer de manière sélective la bille 80 dans

différentes positions o elle s'enclenche sur n'importe la-

quelle, voulue, des encoches 78, ce qui permet ainsi de ré-

gler de manière sélective la compression préalable de l'in-

tercalaire 26.

On peut utiliser d'autres éléments de fixation con-

venables pour fixer de manière amovible les éléments de liai-

son 36 dans leurs positions de réglage.

Le mode de réalisation représenté sur les Fig. 14 et 15 est identique à celui représenté sur la Fig. 7, si ce n'est que les éléments de liaison 36 sont disposés suivant

deux rangées parallèles et espacées, disposées l'une au-des-

sus de l'autre.

Dans le mode de réalisation représenté sur la Fig. 16, on utilise à la place des plaques de contrainte 32 et 34

d'autres plaques de contrainte 86 et 88 présentant des di-

mensions différentes et on dispose les éléments de liaison

36 de manière qu'ils convergent les uns vers les autres sui-

vant la direction allant de la plaque 86 vers la plaque 88.

La longueur de cette plaque 88 est donc inférieure à celle de la plaque 86. Hormis cette différence dans la dimension

des plaques, celles-ci sont analogues aux plaques 32 et 34.

Cette structure représentée sur la Fig. 16 trouve une application particulière dans le cas des coureurs ayant une pronation excessive. En plaçant la plaque de contrainte

la plus grande 86 le long de la bordure intérieure de la se-

melle et en faisant converger les éléments de liaison 36 en direction de la plaque de contrainte la plus petite 88, on fournit de la sorte, le long de la bordure intérieure de la chaussure, un support plus grand qui compense la charge plus forte qui se trouve imposée à cette bordure intérieure par les coureurs à pronation. L'influence de ce support fourni par la plaque 86, peut être personnalisée pour des coureurs particuliers en réglant de manière individuelle, les éléments de liaison 36 et/ou en sectionnant de manière sélective, ou en éliminant d'une autre manière des éléments de liaison choisis, à partir du système de forces qui est établi par le

dispositif de contrainte de l'intercalaire.

Dans le mode de réalisation représenté sur la Fig.

17, on place la plaque de contrainte 34 à un niveau infé-

rieur à la plaque 32 et les éléments de liaison 36 recoupent le plan de cette plaque 32 au-dessus de l'axe longitudinal ou médian de cette plaque et ils s'inclinent vers le bas en

direction de la région centrale de la plaque 34. Cette réa-

lisation de la Fig. 17 est par ailleurs identique à celle

représentée sur les Fig. 1 à 6.

Dans cette réalisation de la Fig. 17, la pénétra-

tion du pied de l'utilisateur dans l'intercalaire 26 amène la partie supérieure de la plaque 32 à se trouver tirée vers l'intérieur de la chaussure, forçant ainsi l'intercalaire à se dilater quelque peu vers le haut le long de la bordure intérieure de la chaussure. Cela a pour effet d'améliorer le

support pour les coureurs qui ont une pronation excessive.

Les Fig. 18 et 19 illustrent des structures modi-

fiées permettant d'améliorer la stabilité de la chaussure.

Dans la mesure o les réalisations des Fig. 3 et

18 sont analogues, on utilise les mêmes chiffres de référen-

ce pour désigner les parties analogues, si ce n'est que l'on affecte les chiffres utilisés pour la réalisation de la Fig. 18 d'un indice "a" afin de les distinguer des chiffres de

référence utilisés pour la réalisation de la Fig. 3.

Dans cette réalisation de la Fig. 18, on peut uti-

liser une rangée supplémentaire d'éléments de liaison 99 pour les plaques reliées 32a et 34a. Ces éléments de liaison

99 peuvent être identiques aux éléments 36a.

Ces éléments de liaison 99 s'étendent à travers la

couche d'intercalaire 52a dans une région qui est située au-

dessous des éléments 36a. En l'absence d'une charge imposée

par l'utilisateur, ces éléments de liaison 99 sont non flé-

chis et ils sont disposés le long d'un plan horizontal commun.

On -voit sur la Fig. 18 que la couche d'intercalaire a présente un corps central 96 qui est disposé en saillie

vers le bas et qui se loge en l'épousant dans une cavité adap-

tée 98 présentée par la-couche d'intercalaire 52a. Ce corps

96 s'appuie sur les éléments de liaison 36a qu'il fait flé-

chir vers le bas de manière à se loger dans la cavité 98, ce

qui applique ainsi une traction vers l'intérieur de la chaus-

sure et vers le bas sur les plaques de contrainte 32a et 34a,

de manière à appliquer une compression préalable sur la cou-

che inférieure d'intercalaire 52a. Comme le montre cette Fig. 18, on voit que les éléments de liaison 36a sont fléchis de manière à être disposés suivant un certain angle par rapport au plan horizontal de la chaussure dans les régions o ils coopèrent avec les plaques de contrainte 32a et 34a. Il en résulte que les forces de restauration des positions, dues à la compression de l'intercalaire vont également agir sous un angle correspondant par rapport au plan horizontal pour

améliorer la stabilité de la chaussure au cours de la restau-

ration des positions jusqu'à l'état d'équilibre, comme expli-

qué de manière plus détaillée dans la description de la

Fig. 19.

Cette Fig. 19 illustre un autre mode de réalisation dans lequel les éléments de liaison sont coudés de manière à améliorer la stabilité de la chaussure. Dans la mesure o cette réalisation de la Fig. 19 est identique ou analogue à

celle représentée par la Fig. 3, on utilise les mêmes chif-

fres de référence pour désigner les parties identiques ou ana-

logues, si ce n'est que l'on affecte de l'indice "b", les chiffres utilisés pour la réalisation de la Fig. 19 afin de

les distinguer de ceux utilisés dans les réalisations décri-

tes précédemment.

Comme le montre cette Fig. 19, les éléments de liai- son 36b sont fixés en leurs milieux sur la face supérieure

de la semelle d'usure 24b à l'aide d'organes de fixation con-

venables 100. Grâce à cet agencement, chaque élément de liai-

son 36b se trouve divisé en deux tronçons 102 et 104 obliques

et disposés de part et d'autre d'un organe de fixation 100.

Chaque tronçon 102 et 104 est incliné vers le haut suivant

une direction qui s'éloigne de ce même organe de fixation 100.

Dans cette réalisation, ces tronçons 102 et 104 des éléments

de liaison 36b sont disposés de manière symétrique par rap-

port au plan vertical contenant l'axe du quartier arrière de

la chaussure.

En raison de l'angle aigu notable que chacun de ces tronçons 102 et 104 fait avec l'horizontale, une charge

ou effort excentré FS va accroitre la contrainte de l'inter-

calaire sur le côté vers lequel cet effort FS se trouve an-

gulairement décalé. Il va par conséquent se développer des

efforts de remise en position d'origine des plaques de rete-

nue qui sont non équilibrés, l'effort de remise en position le plus grand étant disposé sur le côté o l'effort FS est

décalé, ceci afin d'améliorer la stabilité de la chaussure.

On voit sur la Fig. 19 que l'effort FS est décalé en direc-

tion de la plaque 32b. Par conséquent, l'effort de remise en position agissant sur cette plaque 32b sera plus grand que

l'effort agissant sur la plaque 34b, ceci afin de contreba-

lancer l'action de cet effort FS. Du fait de la courbure des pièces de liaison 36a sur la Fig. 18, on obtient un effet de stabilisation analogue pour ce mode de réalisation de la

FiG. 18.

Le mode de réalisation représenté sur les Fig. 20 et 21 est le même que celui représenté sur les Fig. 1 à 6, si ce n'est qu'on a ajouté un dispositif supplémentaire de

contrainte 110 pour contenir toute expansion de l'intercalai-

re 26 vers l'extérieur dans la région du milieu du pied. Ce dispositif de contrainte 110 est analogue au dispositif de contrainte 30. En conséquence, on utilise des chiffres de référence analogues pour désigner les parties identiques ou analogues, si ce n'est qu'on a affecté de l'indice "c" les

chiffres utilisés pour le dispositif 110 afin de les distin-

guer de ceux utilisés pour les réalisations précédentes. Ce dispositif de contrainte 110 fonctionne de la même manière

que le dispositif 30.

Comme le montre mieux la Fig. 20, les dispositifs

de contrainte 30 et 110 sont situés à distance l'un de l'au-

tre suivant le sens de la longueur de la chaussure, le dispo-

sitif 110 étant disposé en avant d.u dispositif 30 de manière à contenir toute expansion vers l'extérieur de la région de

l'intercalaire qui est située sous le milieu du pied de l'uti-

lisateur. On comprendra que, au lieu d'être disposé dans cet-

te région du milieu du pied, le dispositif de contrainte 110 peut également être disposé dans la région de l'avant du pied

2D de la chaussure. En variante, on pourrait, en plus des dispo-

sitifs de contrainte 30 et 110, disposer dans cette région de l'avant du pied un dispositif supplémentaire de contrainte

(non représenté) du même type de la Fig. 20.

On pourrait utiliser dans ce mode de réalisation des Fig. 20 et 21 diverses autres réalisations du dispositif de contrainte, C'est ainsi, par exemple, que l'on pourrait utiliser n'importe laquelle des réalisations des Fig. 16, 17, 18 et 19 à la place de l'un ou l'autre des deux mécanismes

de contraintes représentés sur la Fig. 20.

Comme pour les réalisations des Fig.l à 6, les plaques de contrainte des modes de réalisation des Fig. 7 à 21 peuvent être collées ou fixées à l'aide d'un adhésif sur

la semelle intercalaire de la chaussure.

Les Fig. 22 à 24 représentent un dispositif 116 de retenue d'intercalaire du type en porte-a-faux comportant une paire de sections formant plaques de contrainte 118 et 119

parallèles et espacées l'une de l'autre, s'étendant longi-

tudinalement et se dirigeant verticalement vers le bas en porte-à-faux par rapport à une partie ou pièce transversale

à faces planes, non extensible et s'étendant horizonta-

lement. Cette pièce transversale 120 fonctionne à la manière d'un élément de liaison entre les sections de plaque 118 et 119 et elle peut également servir de plaque ou panneau de

première pour la chaussure.

La partie transversale 120 est, de préférence, si-

tuée légèrement au-dessous de l'interface existant entre la tige 20 et l'intercalaire 26. Comme on le voit, cette partie transversale s'étend entre les sections servant de plaques de contrainte 118 et 119 sur toute l'étendue de la région de l'arrière du pied, d'un côté à l'autre de la semelle. Cette

même partie transversale 120 peut s'étendre en avant par rap-

port à la région de l'arrière du pied et elle peut être con-

formée de manière à constituer, soit une première partielle, soit une première entière. Les sections formant plaques 118

et 119 s'étendent perpendiculairement à la partie transver-

sale 120 et lui sont liées de manière solidaire.

Comme le montre mieux la Fig. 23, les sections for-

mant plaques 118 et 119 sont disposées à peu près au niveau des angles intérieurs des bordures intérieures et extérieures de la semelle intercalaire et elles font saillie vers le bas dans cette intercalaire 26 de manière à y être enrobées. La partie transversale 120 est suffisamment mince pour pouvoir fléchir sous la charge de l'utilisateur. Les sections formant

plaques 118 et 119 sont plus épaisses que cette partie trans-

versale 120, et elles sont, par conséquent, relativement ri-

gides de manière à résister à une flexion due à la compres-

sion de l'intercalaire 26 sous la charge de l'utilisateur. De

la sorte, ces sections formant plaques 118 et 119 fonction-

nent de manière à contenir toute expansion vers l'extérieur

de la partie de l'intercalaire qui est située entre ces sec-

tions. Les extrémités inférieures libres de ces mêmes sec-

tions 118 et 119 peuvent être situées à un niveau commun dis-

posé au-dessus de la face inférieure de l'intercalaire 26.

Le dispositif de contrainte 116 peut être réalisé en n'importe quel matériau convenable. C'est ainsi, par

exemple, qu'il peut être moulé, ou façonné d'une autre fa-

çon, sous forme d'une pièce unique, à partir d'une matière

plastique convenable.

Ce même dispositif de contrainte 116 peut être as-

semblé avec l'intercalaire 26 de toute manière convenable.

C'est ainsi, par exemple, que cette intercalaire peut être

moulée autour de ce dispositif 116.

Dans le mode de réalisation représenté sur les Fig.

à 28, il est prévu deux sections opposées servant de pla-

ques de contrainte 130 et 131 qui sont espacées et sont re-

liées de manière solidaire, ou fixées de toute autre manière

convenable, avec une plaque de réaction dynamique 132 non ex-

tensible et s'étendant horizontalement, cette plaque 132 s'é-

tendant entre les sections servant de plaques de contrainte

et 131 et les reliant. Cette même plaque 132 sert d'élé-

ment de liaison pour réunir entre elles les sections servant de plaques de contrainte 130 et 131 et elle remplit également la fonction supplémentaire de raidissement de l'intercalaire 26 d'une manière qui sera décrite ci-dessous de façon plus détaillée. Les sections 130 et 131 sont disposées le long des

bordures extérieures et intérieures de l 'intercalaire et dans la ré-

gion de la partie arrière du pied de cette intercalaire, de manière à contenir toute expansion de cette intercalaire vers

l'extérieur de la chaussure dans cette même région de l'ar-

rière du pied.

Comme le montre la Fig. 28, l'intercalaire 26 est découpée de manière à délimiter une fente horizontale 134 qui divise partiellement cette intercalaire en des couches supérieure et inférieure 136 et 138. Cette fente 134 s'étend

vers l'avant à partir du flanc arrière du talon de la semel-

le. La plaque 132 se trouve logée dans cette fente 134 et el-

le est enfermée entre les couches supérieure et inférieure 136 et 138, en étant collée ou fixée à l'aide de tout autre adhésif, sur les surfaces en regard de ces couches 136 et 138, de préffrence sur toutel' étendué de l' interface qui s' étend entre cette plaque et chaque couche. La couche d'intercalaire 136 est de préférence suffisamment épaisse pour éviter que le

pied de l'utilisateur ne vienne buter sur la plaque 132.

Dans cette réalisation, cette plaque 132 est à faces planes

et elle est identique à la plaque de réaction dynamique dé-

crite dans la demande de brevet américain No 456 820 dépo-

sée le 10 Janvier 1983 par la présente Demanderesse sous le

titre "dispositif de support dynamique pour chaussures d'athlé-

tisme".

Comme le montre mieux la Fig. 27, la plaque 132 s'étend sur toute l'étendue de la région de l'arrière du pied de la semelle de la chaussure jusqu'à la face extérieure

du talon, et d'un côté à l'autre de la semelle intercalaire.

A partir de la région de l'arrière du pied de l'intercalaire,

cette même plaque 132 s'étend vers l'avant le long de la bor-

dure intérieure de la chaussure jusqu'en un emplacement 140

qui est voisin de la première tête métatarsienne de l'utili-

sateur. A partir de là, le bord ou périphérie de la plaque 132 s'incurve vers l'arrière et latéralement, le long d'une

ligne 141 qui est voisine des seconde et troisième têtes mé-

tatarsiennes de l'utilisateur. Ce bord avant de la plaque

132 tourne alors de manière à suivre une ligne 142 qui s'é-

tend directement dans le sens longitudinal, vers l'arrière

et jusqu'à une région située au-dessous du cuboTde de l'uti-

lisateur o elle s'incurve vers l'extérieur en 143 de maniè-

* re à se diriger latéralement jusqu'à la bordure extérieure

de la semelle de la chaussure. D'après la description qui

précède, il est clair que la plaque 132 est située au-dessous

de l'ensemble de l'arrière du pied de l'utilisateur et s'é-

tend vers l'avant de manière à être située au-dessous-de la

voûte intérieure de l'utilisateur le long de la bordure in-

térieure, mais non pas sous sa voûte extérieure ou sous la ré-

gion de l'avant du pied qui s'étend en avant des première,

seconde et troisième têtes métatarsiennes de l'utilisateur.

Cette plaque 132 raidit ou rigidifie la semelle intercalaire

26 en ce sens que celle-ci est plus difficile à faire flé-

chir dans la région o est située cette plaque.

Toutefois, du fait de la zone sélectionnée recou- verte par cette plaque 132, celle-ci n'interfère pas avec la flexion requise de la chaussure pour la course, la marche

ou d'autres activités normales. On considère que cette pla-

que 132 est semi-rigide plutôt que totalement rigide, étant

donné que, sous un effort suffisamment important, elle fléchi-

ra ou pliera plutôt qu'elle ne se rompra.

La plaque de raidissement 132 et les sections for-

mant plaques de contrainte 130 et 131 peuvent être réalisées en une seule pièce (par exemple par moulage) à partir de n'importe quel matériau convenable, rigide, non extensible et durable, tel qu'une feuille composite de résine polyester

contenant de la fibre de verre tissée ou coupée.

La couche supérieure d'intercalaire 136 sera com-

primée d'une manière non uniforme par la charge du talon de

l'utilisateur lors de l'impact sur le sol, de manière à absor-

ber une partie de l'énergie d'impact lorsque le talon de l'u-

tilisateur pénètre dans cette intercalaire. Par contre, la

couche inférieure d'intercalaire 138 sera comprimée d'une ma-

nière plus uniforme en raison de la raideur de la plaque 132.

Plus cette plaque est réalisée raide, moins elle fléchira sous une charge donnée. De la sorte, plus cette plaque 132 est réalisée raide, plus la charge du talon de l'utilisateur

sera répartie sur la couche sous-jacente 138 afin de compri-

mer plus uniformément cette même couche.

Plus cette couche d'intercalaire 138 est comprimée de manière uniforme, plus sera grande la réduction possible

de la dégradation non uniforme ou localisée de cette couche.

Grâce à cette réduction de la dégradation non uniforme de la couche d'intercalaire 138, la chaussure demeurera stable sur une plus longue période d'utilisation, prolongeant ainsi la vie utile de cette chaussure. On peut obtenir la raideur

256 1080

voulue de la plaque 132 en faisant varier le module d'élas-

ticité de celle-ci et/ou en faisant varier son épaisseur.

Dans le mode de réalisation des Fig. 25 à 28, la

forme et la dimension des sections formant plaques de contrain-

te 130 et 131 sont les mêmes que celles des plaques 32 et 34. La plaque de raidissement 132 est reliée de manière à être solidaire de ces sections formant plaques de contrainte 130 et 131, à mi-chemin ou sensiblement à mi-chemin entre le

bord supérieur et le bord inférieur de chacune de ces sec-

tions. Ainsi, comme le montre la Fig. 28, les moitiés supé-

rieures de ces sections 130 et 131 s'appuieront sur les bor-

dures extérieure et intérieure de la couche supérieure d'in-

tercalaire 136, tandis que les moitiés inférieures de ces

sections s'appuieront sur les bordures extérieure et inté-

rieure de la couche inférieure 138. Ces sections formant pla-

ques de contrainte 130 et 131 vont par conséquent contenir

toute expansion vers l'extérieur de l'une et 1 'autre des cou-

ches d'intercalaire 136 et 138 dans la région de l'arrière du pied. On peut coller ou fixer à l'aide d'un adhésif ces

sections 130 et 131 respectivement sur les bordures extérieu-

re et intérieure de l'intercalaire.

On peut choisir la largeur de la plaque de raidis-

sement 132 entre ces sections formant plaques de contrainte et 131, de manière telle que, lorsque l'intercalaire n'est pas chargée (voir Fig. 28) , ces sections 130 et 131

s'appuient étroitement sur les bordures extérieure et inté-

rieure de l'intercalaire sans donner lieu à une compression préalable transversale de cette intercalaire. En variante,

on peut rendre plus courte la largeur de la plaque de raidis-

sement 132 entre ces sections 130 et 131, de manière que l'es-

pacement entre ces sections soit tel que l'intercalaire 26 se trouve soumise à une compression préalable avant que ne

soit appliquée la charge de l'utilisateur. Au lieu de dis-

poser de longueurs égales comme le montre la Fig. 27, on pour-

rait prévoir pour ces sections formant plaques de contrainte et 131 des longueurs dissemblables analogues à celles de

la réalisation de la Fig. 16.

Dans le même mode de réalisation représenté sur les

Fig. 25 à 28, la plaque de raidissement 132 s'étend paral-

lèlement à la surface du sol ou à la surface inférieure de la semelle d'usure 24 qui vient au contact du sol. En va- riante, cette plaque de raidissement 132 peut être inclinée, avec une rotation dans un sens ou dans l'autre autour d'un axe s'étendant longitudinalement. C'est ainsi par exemple

que cette plaque 132 peut être inclinée dans un sens tel qu'el-

le est en pente vers le bas suivant la direction allant de

la bordure intérieure de la semelle vers sa bordure extérieu-

re, afin de compenser les efforts qui sont créés par des cou-

reurs dont la pronation est excessive. En variante, on peut

incliner cette plaque de raidissement 132 dans le sens op-

posé, de sorte qu'elle soit en pente vers le bas dans un sens

allant de la bordure extérieure de la semelle vers sa bordu-

re intérieure, afin de compenser des efforts exercés par des

coureurs dont la supination est excessive.

Au lieu d'être moulée en une seule pièce, et d'être ensuite fendue afin de recevoir la plaque de raidissement

132, on pourrait fabriquer la semelle intercalaire 26 à par-

tir de deux couches de mousse réalisées séparément, ces cou-

ches pouvant, par ailleurs, présenter des densités différen-

tes. En outre, il n'est pas nécessaire que cette plaque de raidissement 132 ait des faces planes, et à la place elle pourrait présenter des conformations différentes, avec des

formes non planes ou des contours non réguliers.

On peut mettre en oeuvre dans une chaussure d'athlé-

tisme, les modes de réalisation représentés sur les Fig. 1 à 8, 11 à 18, 20-21 et 25 à 28, une fois que la chaussure a été entièrement fabriquée en tant que produit fini, afin de

personnaliser la chaussure en fonction d'un utilisateur par-

ticulier. Le processus permettant de mettre en oeuvre les modes de réalisation précités du dispositif de contrainte,

dans une chaussure existante ou entièrement fabriquée, con-

siste à tout d'abord fendre l'intercalaire en mousse de la chaussure existante, ou d'y ménager d'une autre manière une

cavité, de manière à diviser partiellement cette intercalai-

re suivant des couches supérieure et inférieure qui peuvent

recevoir l'élément ou les éléments, suivant le cas, de liai-

son du dispositif de contrainte, puis à insérer ce ou ces é- léments de liaison dans la fente ou cavité ménagée entre les couches de l'intercalaire, et finalement à fixer l'une sur

l'autre ces couches supérieure et inférieure afin d'immobili-

ser à demeure ce ou ces éléments de liaison.

Dans le mode de réalisation représenté sur les Fig. 29 et 30, la chaussure d'athlétisme est munie d'une semelle

intercalaire modifiée 150 qui présente une ouverture verti-

cale élargie 152 qui est située au-dessous de la région cen-

trale du talon ou calcaneum de l'utilisateur et qui sert à recevoir un noyau d'intercalaire en mousse, surdimensionné, 154. Dans cette réalisation, cette ouverture 152 est ménagée entièrement à travers l'intercalaire de sa face supérieure jusqu'à sa face inférieure. A l'état libre, non comprimé ou non déformé, le noyau 154 présente une longueur ou dimension verticale qui est supérieure à l'épaisseur de l'intercalaire

dans la région de l'ouverture 152.

Cette configuration, non comprimée et non déformée, du noyau 154 se trouve représentée en trait interrompu 156 sur la Fig. 29. Ce noyau 154 est dimensionné, en section

transversale horizontale, de manière à se loger dans l'ouver-

ture 152 en l'épousant. Une fois que le noyau 154 a été in-

troduit dans cette ouverture 152, on le comprime verticale-

ment vers le bas jusqu'à un niveau o la face supérieure de

ce noyau affleure, ou au moins affleure sensiblement, la sur-

face supérieure de l'intercalaire 150, assurant ainsi la com-

pression préalable de ce noyau 154 dans l'ouverture d'inter-

calaire 152.

On fixe à l'aide d'un adhésif ou de tout autre ma-

nière convenable sur cette intercalaire 150 un panneau de première 158 qui recouvre le noyau 154 et s'étend au-delà de l'ouverture 152, afin de contenir toute expansion vers le haut

de ce noyau 154 Dans cette réalisation, la chaussure d'athlé-

tisme présente une tige du type à panneau 160 qui est formée avec un fond ouvert, au moins dans la région de l'arrière du pied, et qui est fermée par le panneau de première 158. De la sorte, le noyau pré-comprimé dans le sens vertical 154 se trouve enfermé, à l'encontre de toute dilatation ou expansion

verticale, entre ce panneau de première 158 et la semelle d'u-

sure 24 de la chaussure. Les dimensions du noyau 154 et de l'ouverture 152 sont choisies à l'avance de manière que le noyau 154 puisse faire l'objet d'une compression préalable

sous une intensité sélectionnée à l'avance, lorsqu'on le com-

prime dans l'ouverture 152.

Comme le montre mieux la Fig. 30, la semelle inter-

calaire 150 comporte une partie de bordure 162 qui délimite l'ouverture 154 et qui entoure sur sa périphérie le noyau 154

de manière à contenir toute expansion de ce noyau vers l'ex-

térieur. Celui-ci: peut être réalisé à partir de n'importe quel-

le matière polymère convenable en mousse à cellules fermées, telle que celle précédemment mentionnée pour l'intercalaire

26. L'intercalaire 150 peut être réalisé à partir d'une mous-

se polymère à cellules fermées qui soit plus dure que lenoyau 154.

D'après la description faite jusqu'ici, il est évi-

dent qu'en contenant toute expansion du noyau 154 vers l'ex-

térieur, celui-ci absorbera plus d'énergie pour une distance

donnée de compression sous l'influence d'une charge extérieu-

re, étant donné que, lorsque ce noyau est comprimé, la con-

trainte agit de manière à accroitre la pression du gaz dans

les cellules fermées de la mousse de ce noyau dans une mesu-

re qui est supérieure à celle de l'accroissement de pression du gaz des cellules fermées dans une mousse non restreinte

ou non contrainte.

En outre, la quantité d'énergie, qui est absorbée

par unité de distance de compression sous l'effet d'une char-

ge externe, se trouve encore accrue du fait de la compression préalable du noyau 154 qui permet d'accroître la pression du

gaz des cellules fermées de ce noyau avant qu'une telle char-

ge externe (telle que le poids de l'utilisateur) soit appli-

quée. Dans cette réalisation, et dans les deux autres réali-

sations qui suivent, on réalise la compression préalable à l'aide d'un effort appliqué dans le sens vertical (c'est-à-

dire un effort qui soit normal à la face supérieure de l'in-

tercalaire) plutôt qu'à l'aide d'un effort horizontal ou trans-

versal. Dans le mode de réalisation représenté sur les Fig. 31 et 32, on remplace le noyau 154 par une série de petits

noyaux de mousse 170 qui sont logés coaxialement dans des ou-

vertures 172 ménagées dans l'intercalaire 174 et sont compri-

més verticalement dans celles-ci. Cette intercalaire 174 et ces noyaux 170 peuvent être réalisés à partir de n'importe

quelle matière polymère convenable en mousse à cellules fer-

mées, telle que celle précédemment mentionnée pour 1 'inter-

calaire 26. Cette même intercalaire 174 peut être réalisée

à partir d'un matériau mousse qui soit plus dur que le maté-

riau mousse utilisé pour les noyaux 170. Cette intercalaire 174 contient toute expansion des noyaux 170 vers l'extérieur

dans une direction horizontale.

Dans cette réalisation des Fig. 31 et 32, les noyaux se présentent sous la forme de bouchons cylindriques. Les

ouvertures 172 sont ménagées verticalement à travers l'inter-

calaire 174 et elles sont situées à distance les unes des au-

tres, suivant tout motif convenable choisi à l'avance, dans

la région située au-dessous de l'arrière du pied de l'utili-

sateur. Les axes longitudinaux de ces ouvertures 172 sont parallèles et s'étendent perpendiculairement, ou sensiblement

perpendiculairement, à la face inférieure plane de l'inter-

calaire 174. On peut donner à ces mêmes ouvertures 172 des

diamètr-es uniformes et égaux.

La dimension des noyaux 170 peut également être

uniforme et ils présentent une longueur ou hauteur non com-

primée commune qui est supérieure à la hauteur ou dimension longitudinale des ouvertures 172. Dans leur état libre, non

2561-080

comprimé, ces noyaux 170 peuvent présenter des diamètres qui

sont sensiblement égaux aux diamètres des ouvertures 172.

Apres avoir été insérés dans leurs ouvertures respectives 172,

ces noyaux 170 sont comprimés verticalement vers le bas jus-

qu'à un niveau o leurs faces supérieures affleurent celle

de l'intercalaire 174.

De même que dans le mode de réalisation des Fig. 29 et 30, un panneau de première 158 recouvre les noyaux 170,

en étant fixé par un adhésif ou de toute autre manière conve-

nable sur l'intercalaire 174 de manière à empêcher toute ex-

pansion de ces noyaux 170 vers le haut. Les noyaux 170 à l'é-

tat pré-comprimé se trouvent par conséquent enfermés, à l'en-

contre de toute expansion verticale, entre ce panneau de première 158 et la semelle d'usure-24 de la chaussure. Ces mêmes noyaux pré-comprimés améliorent la capacité d'absorption d'énergie de la structure de l'intercalaire, d'une manière

analogue à la réalisation des Fig. 29 et 30.

Dans le mode de réalisation représenté sur les Fig. 33 à 35, la semelle d'usure 24 se trouve réalisée d'un bloc avec une section de base a faces planes 179 et un réseau de bossages, ou tétons courts, 180 qui sont espacés de manière uniforme et qui s'étendent vers le haut à partir de la face supérieure de cette section de base 179, ceci dans la région située au-dessous de l'arrière du pied de l'utilisateur Ces bossages 180 peuvent présenter des dimensions uniformes et ils peuvent être répartis également de manière uniforme sur

toute l'étendue de la région de l'arrière du pied de la se-

melle. Comme on le voit, ces bossages 180 se terminent par des faces extrêmes planes et ils pénètrent vers le haut dans la semelle intercalaire 26. Comme on le voit, le contour de

ces bossages 180 peut être conique. En variante, ils pour-

raient être des demi-sphères.

Dans cette réalisation, la chaussure d'athlétisme

est du type à panneau, présentant une tige 182 qui est ouver-

te le long de son fond, au moins dans la région de l'arrière du pied, et qui est fermée par un panneau de première 184, de

sorte que l'intercalaire 26 se trouve enfermée entre ce pan-

neau de première 184 et la semelle d'usure 24. De la sorte,

la pénétration vers le haut des bossages 180 dans l'interca-

laire 26 entraine une compression préalable de colonnes 186 de cette intercalaire qui sont espacées et parallèles. Ces colonnes d'intercalaire pré-comprimées se trouvent alignées

avec les bossages 180 et les recouvrent verticalement et el-

les sont perpendiculaires au fond plat de l'intercalaire 26.

Ces mêmes colonnes d'intercalaire pré-comprimées 186 amélio-

rent la capacité d'absorption d'énergie de cette intercalaire..

On peut utiliser les dispositifs de contrainte d'in-

tercalaire conformes à l'invention pour compenser des asymé-

tries des jambes et/ou des pieds. C'est ainsi, par exemple, que le membre droit de l'utilisateur peut être plus long d'une longueur EL que son membre gauche,-comme le montre

la Fig. 36.

Si l'on se reporte à cette même figure 36, on voit en section transversale (analogue à celle de la Fig.3) les chaussures pour le pied gauche et pour le pied droit et ce sont les mêmes que celle représentée sur les Fig. 1 à 6. On a par conséquent utilisé les mêmes chiffres de référence pour désigner des parties analogues de ces chaussures si ce n'est qu'on a affecté sur la Fig. 36 de l'indice L les chiffres

concernant la chaussure de gauche et de l'indice R ceux con-

cernant la chaussure de droite.

On peut régler le dispositif de contrainte 30R de

manière à disposer d'une compression préalable de l'interca-

laire nulle ou d'une compression préalable de cette inter-

calaire d'une intensité choisie à l'avance. On règle le dis-

positif de contrainte 30L de la chaussure pour pied gauche de manière à pré-comprimer l'intercalaire 26L dans une mesure qui dépasse la précompression de l'intercalaire 26R d'une

intensité choisie à l'avance qui est une fonction de la dis-

symétrie EL des jambes. On supposera, dans cet exemple, que

les charges exercées par les pieds gauche et droit de l'uti-

lisateur sur les intercalaires 26L et 26R sont égales.

Etant donné que l'intercalaire 26L est pré-compri-

mée dans une mesure supérieure à l'intercalaire 26R, la valeur dont est comprimée cette intercalaire 26L sous l'influence de la charge du pied gauche de l'utilisateur se trouve inférieure à la valeur dont est comprimée l'intercalaire 26R sous la char- ge de son pied droit. On choisit la différence en compression

des deux intercalaires de manière qu'elle soit égale à la dis-

symétrie des jambes AL, de sorte que l'intercalaire 26L sup-

portera le pied gauche de l'utilisateur à un niveau DL qui est supérieur au niveau DR auquel l'intercalaire 26R supporte son pied droit, un état d'équilibre étant atteint pour lequel les forces de remise en position d'origine d'intercalaire FL et FR (qui peuvent être considérées comme les forces élastiques

des intercalaires) sont égales. Comme on le voit, la diffé-

rence de pré-compression entre les deux intercalaires est tel-

le que la différence existant entre les deux niveaux de sup-

port DL et DR à l'état d'équilibre représenté sur la figure 6, est égale à la différence des longueurs des membres, à savoir

AL. Il est clair qu'on peut utiliser, à la place des disposi-

tifs de contrainte 30L et 3OR, d'autres modes de réalisation

de dispositifs de contrainte conformes à l'invention pour at-

teindre le même résultat.

On remarquera que la pré-compression d'une semelle

intercalaire en mousse à cellules fermées conforme à l'inven-

tion excède toute pression résiduaire de gaz qui peut exis-

ter dans les cellules fermées de la mousse après le soufflage

de celle-ci. Dans la description, on utilise l'expression

"arrière du pied" pour désigner le talon du pied, qui contient l'os du talon (le calcaneum) et l'astragale, l'expression "milieu du pied" pour désigner la partie intermédiaire du pied qui est située entre l'arrière du pied et l'avant du

pied et-qui contient le cuboide, le naviculaire et les cunéi-

formes, et l'expression "avant du pied" pour désigner les parties du pied qui sont situées en avant du milieu du pied

et comprenant les métatarsiens et les orteils.

Claims (37)

R E V E N D I C A T I 0 N S

1 - Chaussure d'athlétisme, du type comprenant une

semelle d'usure souple (24) et une structure de semelle in-

tercalaire en mousse de polymère à cellules formées (26, 26a-

26b, 150, 174) qui recouvre cette semelle d'usure (24) afin

de soutenir élastiquement le pied de l'utilisateur, caracté-

risée en ce qu'elle comprend un dispositif (30, 110, 116, 154, , 180) exerçant une précontrainte par compression sur au moins une partie de ladite structure de semelle intercalaire

(26; 26a-26b, 150, 174).

2 - Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens (30, 110O, 116) comprennent une paire de plaques de contrainte opposées et espacées (32-34, 32c-34c, 118-119, 130-131) qui s'appuient sur les bordures latérales de la structure de semelle intercalaire (26) qui sont orientées en sens opposé l'une de l'autre, de manière que ladite partie

de cette structure soit située entre ces plaques de contrain-

te, et des moyens de liaison (36, 36c, 120, 134) qui sont soli-

daires desdites plaques afin d'amener ces dernières à conte-

nir l'expansion vers l'extérieur de ladite partie de semelle intercalaire (26) lors d'une compression de celle-ci par une charge appliquée par l'utilisateur

3 - Chaussure selon la revendication 2, caractéri-

sêe en ce que lesdites plaques (32-34, 32c-34c, 118-119, 130-

131) ont une raideur suffisante pour résister à une flexion sous l'effet des forces développées par la compression de la

semelle intercalaire (26) sous la charge de l'utilisateur.

4 - Chaussure selon la revendication 2, caractéri-

sée en ce que lesdits moyens de liaison (36, 36c) compren-

nent des moyens (44, 74, 78-80) permettant de régler de ma-

nière sélective l'écartement existant entre lesdites plaques

(32-34, 32c-34c) afin de faire varier l'intensité de la pré-

compression de la structure de semelle intercalaire (26) si-

tuée entre ces plaques

5 - Chaussure selon la revendication 2, caractéri-

sée en ce que les moyens de liaison (36, 36c) comprennent plusieurs éléments de liaison de forme allongée (36, 36c) qui fournissent une liaison avec transmission d'effort entre

lesdites plaques (32-34, 32c-34c) et qui s'étendent trans-

versalement par rapport à ces plaques dans la région située au-dessous de l'arrière du pied de l'utilisateur, ces élé-

ments (36, 36c) étant placés sous tension de manière à exer-

cer une précontrainte par compression sur ladite partie de

la structure de semelle intercalaire (26).

6 - Chaussure selon la revendication 2, caracté-

risée en ce que lesdits moyens de liaison (120, 134) compren-

nent une partie de plaque (120, 134) qui est reliée, de ma-

nière solidaire aux plaques de contrainte (118-119, 130-131), cette partie de plaque (120, 134) s'étendant transversalement

entre ces plaques de contrainte dans la région située au-des-

sous de la partie arrière du pied de l'utilisateur

7 - Chaussure selon la revendication 6, caracté-

risée en ce que ladite partie de plaque (120, 134) est inter-

calée entre des couches supérieure (136) et inférieure (138) de la structure de semelle intercalaire (26) afin de raidir cette structure au moins dans la région située au-dessous de

l'arrière du pied de l'utilisateur.

8 - Chaussure selon la revendication 1, caractéri-

sée en ce que ladite structure de semelle intercalaire (150, 174) comprend un corps (150, 174) qui présente au moins un trou s'ouvrant vers le haut (152, 172) et en ce qu'au moins une partie de cette structure de semelle intercalaire (150, 174) comprend un noyau (154, 170) qui est réalisé séparément

par rapport à ce corps (150, 174) et est pré-comprimé verti-

calement dans ledit trou (152, 172), ce corps (150, 174) con-

tenant la dilatation de ce noyau (154, 170) vers l'extérieur

lors d'une compression de la structure de semelle intercalai-

re (150, 174) sous l'effet d'une charge appliquée par l'uti-

lisateur.

9 - Chaussure selon la revendication 1, caractéri-

sée en ce que lesdits moyens (180) comprennent plusieurs bos-

sages (180) qui font saillie vers le haut à partir de la face

supérieure (179) de la semelle d'usure (24) de manière à exer-

cer une compression préalable dans le sens vertical sur la-

dite structure de semelle intercalaire dans les régions si-

tuées au-dessus de ces bossages (180).

10 - Chaussure d'athlétisme, du type comprenant une semelle d'usure souple (24) et une semelle intercalaire (26, , 174) disposée au-dessus de cette semelle d'usure (24) et réalisée en une matière de mousse de polymère présentant des

cellules remplies de gaz et fermées, caractérisée en ce qu'el-

le comprend une paire de formations de contrainte opposées et espacées l'une de l'autre (32-34, 32c-34c, 118-119, 130-131) qui s'étendent dans le sens de la longueur de cette semelle intercalaire (26, 150, 174) de manière telle qu'une partie

de cette dernière soit enfermée entre ces formations de con-

trainte, et des moyens de liaison (36, 36c, 120, 134) qui as-

surent une liaison entre ces formations de manière à contenir tout mouvement de celles-ci dans le sens les éloignant l'une

de l'autre, et à amener ainsi ces formations à contenir l'ex-

pansion de ladite partie (26) vers l'extérieur sous l'effet d'une compression de cette partie par une charge appliquée

par l'utilisateur.

Il - Chaussure selon la revendication 10, caracté-

risée en ce que lesdites formations de contrainte (32-34,

32c-34c, 118-119, 130-131) sont des plaques.

12 - Chaussure selon la revendication 10, caracté-

risée en ce que lesdites formations de contrainte (32-34, 32c-34c) s'appuient contre les bordures latérales extérieures, externe et interne de la semelle intermédiaire (26) et en ce

que ces formations de contrainte (32-34, 32c-34c) sont réali-

sées séparément l'une de l'autre, tandis que lesdits moyens de liaison (36, 36c) sont solidaires de ces formations et comprennent plusieurs éléments de liaison de forme allongée

(36, 36c) qui s'étendent transversalement entre ces forma-

tions de contrainte, ces éléments de liaison (36, 36c) étant

mis sous tension sous l'effet de forces engendrées par la com-

pression de la semelle intercalaire (26) due à une charge ap-

pliquée par l'utilisateur, afin de contenir tout mouvement

de ces formations dans le sens les éloignant l'une de l'au-

tre.

13 - Chaussure selon la revendication 12, caracté-

risée en ce que lesdites formations de contrainte (32-34,

32c-34c) sont des plaques.

14 - Chaussure selon la revendication 12, caracté-

risée en-ce qu'il est prévu sur chaque élément de liaison

(36, 36c) des premiers moyens (44, 74, 78-80) qui sont soli-

daires de l'une (34) des formations de contrainte, et, éga-

lement sur chaque élément de liaison de seconds moyens qui sont solidaires de l'autre formation de contrainte (32) et coopèrent avec lesdits premiers moyens (44, 74, 78-80) dans

le but de limiter un déplacement de ces formations de contrain-

te (32-34, 32c-34c) dans le sens les éloignant l'une de l'au-

tre lorsque la semelle intercalaire (26) se trouve comprimée

sous l'effet d'une charge appliquée par l'utilisateur.

- Chaussure selon la revendication 14, caracté-

risée en ce que lesdits premiers moyens sont constitués par une partie filetée (44) de l'élément de liaison associé (36), cette partie filetée (44) se vissant dans l'une (34) desdites

formations de contrainte.

16 - Chaussure selon la revendication 14, caracté-

risée en ce que lesdits premiers moyens comprennent une bu-

tée d'arrêt (74, 80) qui coopère avec l'une (34) desdites

formations de contrainte dans le but de limiter tout dépla-

cement de cette formation (34) dans le sens l'éloignant de

l'autre formation (32).

17 - Chaussure selon la revendication 12, caracté-

risée en ce que la semelle intercalaire (26) est divisée en des couches supérieure (50, 50a, 136) et inférieure (52, 52a,

138) dans la région de ladite partie de semelle intercalai-

re (26) et en ce que les éléments de liaison (36, 36c, 120,

134) sont flexibles et sont intercalés entre ces couches su-

périeure at inférieure.

18 - Chaussure selon la revendication 17, caracté-

risée en ce que ladite couche supérieure (50a) présente un renflement faisant saillie vers le bas (96), tandis que la couche inférieure (52a) offre une cavité (98) qui épouse ce

renflement (96) qui s'y trouve logé, et en ce que les élé-

ments de liaison (36a) se trouvent fléchis vers le bas sous l'effet de ce renflement (96) de manière à s'étendre le long de l'interface séparant ce renflement (96) et cette cavité (98).

19 - Chaussure selon la revendication 12, carac-

térisée en ce que les moyens de liaison (36, 36c) sont sou-

ples et s'étendent à travers ladite partie de la semelle in-

tercalaire (26) et sont réalisés en un matériau résistant

à l'étirement.

- Chaussure selon la revendication 12, carac-

térisée en ce que les éléments de liaison (36, 36c) sont

des bandes à faces planes.

21 - Chaussure selon la revendication 12, carac-

térisée en ce que les éléments de liaison (36, 36c) sont réa-

lisés en un matériau résistant à l'étirement et en ce que

chacun d'eux présente un corps souple qui s'étend entre les-

dites formations de contrainte (32-34, 32c-34c) dans la ré-

gion occupée par ladite partie de la semelle intercalaire (26).

22 - Chaussure selon la revendication 12, carac-

térisée en ce que les éléments de liaison (36, 36c) sont es-

pacés les uns des autres et sont situés le long d'un plan commun.

23 - Chaussure selon la revendication 12, carac-

térisée en ce que les éléments de liaison (36) sont espacés les uns des autres et sont inclinés vers le bas dans le sens

s'étendant de l'une, choisie à l'avance, des bordures laté-

rales de la semelle intercalaire (26) vers l'autre bordure latérale.

24 - Chaussure selon la revendication 23, carac-

térisée en ce que la première bordure latérale, choisie à

l'avance, est la bordure latérale extérieure.

- Chaussure selon la revendication 12, caracté-

risée en ce que chacun des éléments de liaison (36b), présen-

te deux sections flexibles (102, 104) qui sont inclinées vers le haut suivant des sens opposés, en direction des bordures latérales de la semelle intercalaire (26) qui sont orientées

en sens opposé l'une de l'autre.

26 - Chaussure selon la revendication 25, caracté-

risée en ce que lesdites sections flexibles (102, 104) de chaque élément de liaison (36b) sont ancrées au niveau d'une

jonction commune (100) avec la semelle d'usure (24b).

27 - Chaussure selon la revendication 12, caracté-

risee en ce que les éléments de liaison (36) sont espacés suivant le sens de la longueur des formations de contrainte

(32-34) et convergent l'un vers l'autre dans le sens s'éten-

dant d'une bordure latérale de la semelle intercalaire (26)

vers l'autre.

28 - Chaussure selon la revendication 27, caracté-

risee en ce que les éléments de liaison (36) convergent dans

le sens s'étendant en direction de la bordure latérale ex-

térieure de la semelle intercalaire (26).

29 - Chaussure selon la revendication 12, caracté-

risee en ce que les éléments de liaison (36, 36c) sont situés au moins dans la région de la semelle intercalaire (26) qui

est située au-dessous de l'arrière du pied de l'utilisateur.

30 - Chaussure selon la revendication 12, caracté-

risee en ce que les éléments de liaison (36, 36c) comportent des moyens (44, 74, 78-80) permettant de régler sélectivement

l'écartement entre les formations de contrainte (32-34, 32c-

34c) de manière à exercer une pré-compression réglable sur

ladite partie de la semelle intercalaire (26).

31 - Chaussure selon la revendication 10, caracté-

risee en ce que lesdits moyens de liaison (120, 134) compren-

nent une autre formation (120, 134) qui s'étend entre les-

dites formations de contrainte (118-119, 130-131) et qui est reliée de manière solidaire à ces dernières, ces formations

de contrainte (118-119, 130-131) s'étendant vers le bas à par-

tir de cette formation supplémentaire (120, 134) en étant

noyées dans ladite semelle intercalaire (26).

32 - Chaussure selon la revendication 10, caracté-

risée en ce que l'une des formations de contrainte (130) s'appuie sur la bordure latérale externe, du côté extérieur, de la semelle intercalaire (26), tandis que l'autre formation

de contrainte (131) s'appuie sur l'autre bordure laterale ex-

terne, du côté intérieur de la semelle intercalaire.

33 - Chaussure selon la revendication 32, caracté-

risée en ce que les moyens de liaison comprennent une autre formation (134) qui s'étend transversalement entre lesdites formations de contrainte (130, 131) et est reliée à celles-ci

de manière à être solidaire.

34 - Chaussure selon la revendication 32, caracté-

risée en ce que ladite partie de la semelle intercalaire (26) est disposée au-dessous d'au moins la partie arrière du pied

de l'utilisateur, au moins cette partie de la semelle inter-

calaire étant divisée en des couches supérieure (136) et in-

férieure (138), tandis que les moyens de liaison comprennent une autre formation (134) qui s'étend transversalement entre

ces formations de contrainte (130, 131) et est reliée à cel-

les-ci de manière à en être solidaire, cette autre formation (134) étant intercalée entre lesdites couches (136, 138) et présentant une raideur suffisante pour comprimer de manière plus uniforme, ladite couche inférieure (138) sous l'effet

d'une charge appliquée par l'utilisateur.

- Chaussure selon la revendication 32, caracté-

risée en ce que ladite partie de la semelle intercalaire (26) est disposée au-dessous d'au moins la partie arrière du pied

de l'utilisateur, au moins cette partie de la semelle inter-

calaire étant divisée en des couches supérieure (136) et in-

férieure (138), et en ce que les moyens de liaison compren-

nent une autre formation (134) qui s'étend transversalement

entre lesdites formations de contrainte (130, 131) et est re-

liée à celles-ci de manière à en être solidaire, cette autre formation (134) étant intercalée entre lesdites couches (136, 138), tandis que chacune desdites formations de contrainte (130, 131) s'étend au-dessus et au-dessous de l'interface séparant lesdites couches (136, 138) de manière à contenir toute expansion vers l'extérieur de l'une et l'autre de ces couches, chacune desdites formations de contrainte (130, 131)

étant constituée par une plaque.

36 - Chaussure selon la revendication 35, caracté-

risée en ce que ladite autre formation (134) est constituée par une plaque rigide qui rigidifie la semelle intercalaire (26) au moins dans la région située au-dessous de l'arrière

du pied de l'utilisateur.

37 - Chaussure d'athlétisme, du type comprenant une semelle d'usure souple (24) et une semelle intercalaire (26, , 174) qui recouvre ladite semelle d'usure (24) et est

réalisée en un matériau en mousse de polymère à cellules fer-

mées, caractérisée en ce qu'elle comprend une paire de pla-

ques de contrainte opposées et espacées l'une de l'autre (32-

34, 32c-34c, 118-119, 130-131), l'une de ces plaques de con-_ trainte s'appuyant sur la bordure latérale externe, du côté extérieur de ladite semelle intercalaire, tandis que l'autre

plaque de contrainte s'appuie sur la bordure latérale exter-

ne, du côté intérieur, de cette semelle intercalaire, celle-

ci étant au moins partiellement divisée de manière à délimi-

ter une couche supérieure (50, 50a, 136) et une couche infé-

rieure (52, 52a, 138) située au-dessous de cette couche su-

périeure, tandis qu'une formation résistant à l'étirement

(36, 36c, 134) est intercalée entre lesdites couches et s'é-

tend entre les plaques de contrainte, ces dernières étant

reliées à cette formation (36, 36c, 134) de manière à conte-

nir toute expansion de la semelle intercalaire (26) vers

l'extérieur dans la région située entre ces plaques de con-

trainte.

38 - Chaussure selon la revendication 37, carac-

térisée en ce que ladite formation (36, 36c, 134) présente

une certaine raideur et s'étend au moins dans la région si-

tuée au-dessous de l'arrière du pied de l'utilisateur afin

de rigidifier la semelle intercalaire (26) dans cette ré-

gion située au-dessous de l'arrière du pied.

39 - Chaussure d'athlétisme, du type comprenant une semelle d'usure souple (24) et une semelle intercalaire (26) qui recouvre cette semelle d'usure et s'appuie sur el- le, caractérisée en ce que la semelle intercalaire (26) est

réalisée en un matériau de mousse de polymère à cellules fer-

mées et la semelle d'usure (24) est réalisée avec un réseau

de bossages (180) espacés les uns des autres et faisant sail-

lie vers le haut à l'intérieur de ladite semelle interca-

laire (26) de manière à exercer une pré-compression sur les

régions de cette semelle intercalaire qui sont situées ver-

ticalement au-dessus de ces bossages (180).

- Chaussure d'athlétisme, caractérisée en ce

qu'elle comprend une semelle comportant une semelle interca-

laire (174) présentant un groupe de trous espacés (172), les uns des autres, au moins dans une région située au-dessous

de l'arrière du pied de l'utilisateur, ces trous étant ména-

gés suivant des axes verticaux, et une série de noyaux sé-

parés (170) qui sont réalisés en un matériau de mousse de po-

lymère à cellules fermées et sont logés dans lesdits trous (172) o ils subissent une pré-compression, chacun de ces

noyaux (170) présentant une taille à l'état libre et non com-

primé qui est supérieure à celle du trou associé (172), des moyens (158) étant prévus pour enfermer lesdits noyaux (170), dans leur état précomprimé, dans leur trou respectif, la

semelle intercalaire (174) entourant sur sa périphérie cha-

cun de ces noyaux (170) de manière à contenir toute expan-

sion vers l'extérieur de ces noyaux sous l'effet d'une char-

ge appliquée par l'utilisateur.

41 - Chaussure d'athlétisme, caractérisée en ce

qu'elle comprend un.semelle comportant une semelle interca-

laire en mousse (150)_.présentant un trou (152) ménagé sui-

vant un axe vertical;et un noyau (154) qui est réalisé en une matière de mousse de polymère à cellules fermées et qui est pré-comprimé dans ledit trou (152), ainsi que des moyens (158) enfermant ledit noyau (154), à l'état pré-comprimé, dans ce trou (152), la semelle intercalaire (150) présentant une partie qui entoure sur sa périphérie ledit noyau (154)

de manière à contenir toute expansion de ce noyau vers l'ex-

térieur sous l'effet d'une charge appliquée par l'utilisateur

42 - Chaussure selon la revendication 41, caracté-

risée en ce que ledit noyau (154) est disposé au-dessous de l'arrière du pied de l'utilisateur, ce noyau présentant une taille à l'état libre et non comprimé qui est plus grande que

celle dudit trou.

43 - Paire de chaussures d'athlétisme, comprenant une chaussure pour pied gauche et une chaussure pour pied droit, caractérisée en ce qu'une première semelle de support du pied fait partie de la chaussure gauche et présente une structure de semelle intercalaire (26L) qui est réalisée en un matériau de mousse de polymère à cellules fermées, et en ce qu'une seconde semelle de support du pied fait partie de la chaussure pour pied droit et présente une structure de semelle intercalaire (26R) qui est également réalisée en un matériau de mousse de polymère à cellules fermées, au moins une partie de la structure de semelle intercalaire (26L) d'au moins l'une desdites semelles étant pré-compressée avec une intensité choisie à l'avance permettant le niveau de support du pied (DL) de l'une des semelles au-dessus du niveau de support du pied (DR) de l'autre semelle, lorsque ces semelles

sont comprimées sous l'effet de charges exercées par les mem-

bres de l'utilisateur, afin de compenser des dissymétries

des jambes et/ou des pieds de l'utilisateur.