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Système de montage rapide dtouvrages de maçonnerie au moyen de briques spéciales guidées et préfabriquées
Plusieurs systèmes ont été préconisés jusqu'ici pour la construction rapide d'ouvrages de maçonnerie, mais abstraction faite de ceux qui prévoient l'emploi de briques en terre cuite, qui sont très sujettes à se casser dans le mur , il n'y en a aucun qui présente les mêmes caractéristiques de liaison et d'assemblage que la maçonnerie ordinaire.
Le système qui fait l'objet de la présente invention est caractérisé par l'emploi de briques pourvues d'encastre- ments multiples et il constitue un perfectionnement consi- dérable par rapport aux systèmes déjà connus, en permettant aussi de réaliser une grande économie de matériaux et de main-d'oeuvre.
Les dessins annexés montrent les éléments typiques qui sont utilisés dans le système en question et montrent aussi de quelle manière ces éléments sont mis en oeuvre.
Dans ces dessins :
La fig. 1 représente, vus par dessus, deux bras d'un mur bâti selon l'invention, avec un des éléments typiques d'angle et plusieurs autres éléments typiques, tels qu'ils sont utilisés pour la construction de murs droits ou de murs de refend ou de cloisons.
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La fig. 2 est une vue de face d'un élément de mur, toujo-... selon l'invention
La fig. 3 montre, vu du dessus, un élément en T super- posé à un autre élément du même type, ce dernier étant indiqué en pointillé.
Les figs. 4 et 5 montrent, en perspective, les mêmes éléments que représentés à la fig. 3.
Les figs. 6 et 6a montrent en perspective les éléments spéciaux en croix qui sont prévus, selon l'invention pour la rencontre de quatre murs. Ces éléments sont représentés en deux positions différentes, étant donné que, quand ils sont posés par couches superposées, ils doivent être tournés de 90 l'un par rapport à l'autre, afin de permettre des écartements entre les briques d'une couche et celles de la couche de dessous ou de dessus, ces écartements se répétant pour toutes les couches superposées qui forment le mur.
Les figs. 7 et 8 représentent en perspective le même élément qu'à la fig. 1, mais considéré d'un point de vue intérieur et respectivement extérieur à la construction.
Les figs. de 1' à 8' montrent les mêmes éléments que ceux des figs. 1 à 8 respectivement, mais avec une différence relative au système de jonction des éléments de paroi de la même couche.
La fig. 9 montre, vu du dessus, un élément en croix selon la variante des figs. 1' à 8' superposé à un autre élément semblable indiqué en pointillé.
La fig. 10 est une vue en perspective des deux bras de mur représentés à la fig. 1.
La fig. 11 est aussi une vue en perspective des deux bras de mur suivant la fig. 1' Dans cette figure, la couche d'éléments qui sert de base au mur est représentée
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écartée des couches supérieures pour montrer la correspondance des trous verticaux sur le même axe. Ces trous, dans le cas illustré à la fig. 11, sont utilisés pour y couler un pilier en béton armé.
L'élément typique de mur, représenté à la fig. 1, a la forme d'un prisme compris entre les arêtes f, , h, i. comme on le voit à la fig. 2, cet élément est pourvu, sur sa face supérieure d'une nervure longitudinale n et sur la surface opposée d'une rainure m, lesdites rainure et nervure se prolongeant tout le long de l'élément.
La construction d'un mur est effectuée de cette façon au moyen de la combinaison des éléments sus-mentionnés en intro- duisant la nervure de l'un d'eux dans la rainure d'un autre placé au-dessus ou au-dessous du premier.
Les éléments se terminent d'un côté par un dièdre concave, représenté à la fig. 1 par l'angle f, r, g et de l'autre côté par un dièdre semblable convexe, représenté à la même figure par l'angle i, s, h.
Les éléments sont également percés de deux ou plusieurs trous 0 dont les axes, tous à la même distance l'un de 1' autre, sont perpendiculaires aux faces horizontales de 1' élément, qui est supposé posé avec la rainure en bas, sans cependant exclure que, pour des constructions spéciales, ces éléments puissent être placés de toute autre manière.
Il est évident qu'en disposant les couches des éléments de manière que les dièdres tels que f, r, g et ft, r', g' soient décalés l'un de l'autre d'un espace correspondant à l'entraxe de deux trous (fig. 1), chaque trou d'un élément se trouve dans le prolongement des trous de tous les éléments correspondants, sur toute la hauteur du mur.
Ceci s'applique aux éléments normaux utilisés dans la construction des murs droits ou des cloisons. On a prévu aussi des éléments d'angle tels que représentés à la fig.
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Ces mêmes éléments sont représentés en perspective aux figs.
7 et 8. Ils ont deux bras de longueur différente, cette différence étant d'un espace entre les axes des trous 0, de manière qu'une fois la couche de base mise en place, pour la pose des élément,-/de chaque couche superposée, c'est à dire des éléments guidés par les nervures et les rainures, telles que m et n, on dispose un dièdre concave en contact avec un dièdre convexe en ayant soin qu'en disposant les éléments d'angle, le court bras de l'un d'eux soit en correspondance long avec le bras/de l'élément superposé.
En agissant de cette façon, la construction d'un ouvrage de maçonnerie quelconque se réduit à une opération très simple de montage qui peut être effectuée par un aide-maçon, sans l'emploi de main-d'oeuvre spécialisée.
Suivant les figs. 7 et 8, les éléments d'angle présente, à la surface supérieure, une saillie P à laquelle correspond un rentré Q dans le dessous. En combinant entre elles ces saillies et ces rentrés, par la superposition des éléments des diverses couches, on obtient une double liaison ayant pour rôle d'empêcher tout déplacement d'un élément par rapport à celui qui lui est superposé.
Dans le système qui fait l'objet de la présente invention on prévoit' aussi l'emploi d'éléments en T (voir les figs. 3, 4,5) ou en croix (figs. 6 et 6a), qui présentent les mêmes particularités que celles qui caractérisent les éléments d' angle décrits ci-dessus, pour ce qui concerne l'alternance des bras de différente longueur et l'encastrement réciproque des saillies et des rentrés.
On peut estimer préférable de pratiquer dans les éléments d'angle, ainsi que dans les éléments en T ou en croix, des trous de diamètre plus grand que ceux qui sont pratiqués dans les éléments ordinaires de mur et cela afin d'utiliser ces trous pour y couler du béton armé pour la construction de
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piliers aux endroits où il est nécessaire d'assurer plus de résistance et de stabilité au bâtiment, par exemple aux points de rencontre de deux ou plusieurs murs ou cloisons.
Il est évident que même les autres trous peuvent être utilisés à cet effet, ou encore pour former des conduits de cheminée, des canalisations pour conduites électriques, pour aération, ventilation, chauffage, etc...
Les faces qui bornent les éléments en T ou en croix (voir par exemple à la fig. 1 les faces a, e et d, c) ne se terminent pas, comme les faces des éléments de mur, en un dièdre concave ou convexe, mais elles sont terminées par une coupure obtenue en sectionnant ledit élément suivant un plan normal qui passe par l'axe d'un des trous 0. pour effectuer la jonction de cette face avec la face correspondante de l'élément qui vient après, il faut évidem- ment couper celle-ci aussi suivant un plan passant par l'axe du trou 0 du même élément. Voir à la fig. 1 les éléments
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d, 2.' f, et dt,et, ft, SI> où ce dernier est dessiné en pointillé pour exprimer qu'il appartient à la couche infé- rieure et qu'il est décalé d'un espace entrtaxe des trous 0 par rapport au premier.
Les figs. 1' à 8' représentent les mènes éléments que ceux représentés par les fig. 1 à 8 respectivement, mais avec une variante qui comporte une simplification considérable dans la construction. En particulier, Isolément normal de mur que l'on voit du dessus de la fig. l'entre les arêtes d, c, e, f n'est pas terminé par des faces à dièdre, comme l'élément correspondant de la fig. 1 fiais par les faces d, c, et e, f qui sont constituées par une zone en forme de cylindre, comprise entre deux surfaces planes, le cylindre présentant
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une concavité en correspondance avec une extrémité de 1' élément et une convexité de l'autre.
Les autres éléments, c'est à dire les éléments en T et ceux en croix présentent tous les mêmes caractéristiques. pour le montage d'une construction avec les éléments suivant la présente invention on utilise de préférence une légère couche de mortier ayant peu de consistance.
Le système de montage des briques guidées décrit ci-dessus est représenté en perspective aux fig. 10 et 11 où l'on suppose que l'on a monté les éléments représentés aux figs. 1 à 8 et 1' à 8' respectivement.
Le pilier d'angle est représenté armé dans ces figures
Dans la présente description, on a pris en considération des éléments avec faces frontales de deux formes différentes, c'est à dire avec faces en dièdre (concave ou convexe) et faces plan-cylindriques, mais il est évident que plusieurs autres formes peuvent être utilisées pour obtenir le même résultat de la jonction des faces qui doivent être placées dans le prolongement l'une de l'autre.
Ainsi, par exemple, on peut imaginer divers systèmes de jonction à encastrement ou à liaison, mais la caractéristique du système demeure toujours la même, c'est à dire que quand les diverses rangées d'éléments pour la construction d'un mur sont mises en place, la nervure de chaque élément s'engage dans la rainure de 1' élément qui est superposé au premier, il en est ainsi des saillies et des rentrés correspondants. De cette façon, le parfait alignement du mur est assuré.
Lorsqu'il faut introduire dans un mur des fenêtres, des portes ou éléments analogues, on peut employer les mêmes éléments, qui sont convenablement réduits, tout en ayant soin qu'ils maintiennent les liaisons ou les encastrements qui constituent leurs caractéristiques essentielles. A cet effet, des réducteurs appropriés peuvent être adaptés aux/moules.
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Le mène procédé peut être appliqué pour la construction de murs ou cloisons courbes.
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Quick assembly system for masonry works by means of special guided and prefabricated bricks
Several systems have hitherto been advocated for the rapid construction of masonry works, but apart from those which involve the use of terracotta bricks, which are very prone to breaking in the wall, there is none. has none that has the same bonding and assembly characteristics as ordinary masonry.
The system which is the object of the present invention is characterized by the use of bricks provided with multiple embeddings and it constitutes a considerable improvement over the systems already known, while also making it possible to achieve a great saving in materials and labor.
The accompanying drawings show typical elements which are used in the system in question and also show how these elements are implemented.
In these drawings:
Fig. 1 shows, seen from above, two arms of a wall built according to the invention, with one of the typical corner elements and several other typical elements, as they are used for the construction of straight walls or cross walls or partitions.
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Fig. 2 is a front view of a wall element, still -... according to the invention
Fig. 3 shows, seen from above, a T element superimposed on another element of the same type, the latter being indicated in dotted lines.
Figs. 4 and 5 show, in perspective, the same elements as shown in FIG. 3.
Figs. 6 and 6a show in perspective the special cross elements which are provided according to the invention for the meeting of four walls. These elements are shown in two different positions, since, when they are laid in superimposed layers, they must be rotated 90 relative to each other, in order to allow spacings between the bricks of one layer and those of the layer below or above, these spacings being repeated for all the superimposed layers which form the wall.
Figs. 7 and 8 show in perspective the same element as in FIG. 1, but considered from an internal and external point of view respectively to the construction.
Figs. from 1 'to 8' show the same elements as those of figs. 1 to 8 respectively, but with a difference relating to the joining system of the wall elements of the same layer.
Fig. 9 shows, seen from above, a cross element according to the variant of FIGS. 1 'to 8' superimposed on another similar element indicated in dotted lines.
Fig. 10 is a perspective view of the two wall arms shown in FIG. 1.
Fig. 11 is also a perspective view of the two wall arms according to FIG. 1 'In this figure, the layer of elements which serves as a base for the wall is shown
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separated from the upper layers to show the correspondence of the vertical holes on the same axis. These holes, in the case illustrated in FIG. 11, are used to pour a reinforced concrete pillar into it.
The typical wall element, shown in fig. 1, has the shape of a prism between the edges f,, h, i. as seen in fig. 2, this element is provided on its upper face with a longitudinal rib n and on the opposite surface with a groove m, said groove and rib extending all along the element.
The construction of a wall is carried out in this way by means of the combination of the aforementioned elements by inserting the rib of one of them into the groove of another placed above or below the wall. first.
The elements end on one side with a concave dihedron, shown in fig. 1 by the angle f, r, g and on the other side by a similar convex dihedron, represented in the same figure by the angle i, s, h.
The elements are also drilled with two or more holes 0 whose axes, all at the same distance from one another, are perpendicular to the horizontal faces of the element, which is supposed to be laid with the groove at the bottom, without however exclude that, for special constructions, these elements can be placed in any other way.
It is obvious that by arranging the layers of the elements so that the dihedrons such as f, r, g and ft, r ', g' are offset from each other by a space corresponding to the center distance of two holes (fig. 1), each hole of an element is located in the extension of the holes of all the corresponding elements, over the entire height of the wall.
This applies to normal elements used in the construction of straight walls or partitions. Corner elements such as shown in FIG.
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These same elements are shown in perspective in FIGS.
7 and 8. They have two arms of different length, this difference being a space between the axes of the holes 0, so that once the base layer is in place, for the installation of the elements, - / of each superimposed layer, i.e. elements guided by ribs and grooves, such as m and n, a concave dihedron is placed in contact with a convex dihedron, taking care that by arranging the corner elements, the short arm of one of them is in correspondence long with the arm / of the superimposed element.
By acting in this way, the construction of any masonry work is reduced to a very simple assembly operation which can be carried out by a mason's helper, without the use of specialized labor.
According to figs. 7 and 8, the corner elements have, on the upper surface, a projection P to which corresponds a return Q in the underside. By combining these protrusions and these tucked-ins, by the superposition of the elements of the various layers, a double bond is obtained, the role of which is to prevent any displacement of an element relative to that which is superimposed on it.
In the system which is the object of the present invention, provision is also made for the use of T-shaped (see figs. 3, 4,5) or cross (figs. 6 and 6a) elements, which have the same elements. peculiarities than those which characterize the angle elements described above, with regard to the alternation of the arms of different lengths and the reciprocal embedding of the projections and the tuckings.
It may be considered preferable to make in the corner elements, as well as in the T or cross elements, holes of a larger diameter than those which are made in the ordinary wall elements in order to use these holes for pour reinforced concrete for the construction of
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pillars where it is necessary to provide more strength and stability to the building, for example at the meeting points of two or more walls or partitions.
It is obvious that even the other holes can be used for this purpose, or to form chimneys, pipes for electrical conduits, for aeration, ventilation, heating, etc ...
The faces which limit the elements in T or in cross (see for example in fig. 1 the faces a, e and d, c) do not end, like the faces of the elements of wall, in a concave or convex dihedron, but they are terminated by a cut obtained by sectioning said element along a normal plane which passes through the axis of one of the holes 0. to effect the junction of this face with the corresponding face of the element which comes after, it is necessary Obviously cut this also along a plane passing through the axis of hole 0 of the same element. See in fig. 1 items
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d, 2. ' f, and dt, and, ft, SI> where the latter is drawn in dotted lines to express that it belongs to the lower layer and that it is offset by a space between holes 0 with respect to the first.
Figs. 1 'to 8' represent the same elements as those shown in FIGS. 1 to 8 respectively, but with a variant which involves a considerable simplification in the construction. In particular, the normal wall isolation seen from above in fig. between the edges d, c, e, f is not terminated by dihedral faces, like the corresponding element in fig. 1 fiais by faces d, c, and e, f which are formed by a cylinder-shaped zone, between two flat surfaces, the cylinder having
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a concavity in correspondence with one end of the element and a convexity of the other.
The other elements, that is to say the elements in T and those in cross have all the same characteristics. for the assembly of a construction with the elements according to the present invention, preferably a light layer of mortar having little consistency is used.
The guided brick mounting system described above is shown in perspective in FIGS. 10 and 11 where it is assumed that the elements shown in Figs. 1 to 8 and 1 'to 8' respectively.
The corner pillar is shown armed in these figures
In the present description, we have taken into consideration elements with end faces of two different shapes, that is to say with dihedral faces (concave or convex) and plan-cylindrical faces, but it is obvious that several other shapes can be used to obtain the same result of the junction of the faces which must be placed in the continuation of one of the other.
Thus, for example, one can imagine various systems of junction with recess or connection, but the characteristic of the system always remains the same, that is to say that when the various rows of elements for the construction of a wall are put in place, the rib of each element engages in the groove of one element which is superimposed on the first, so are the corresponding protrusions and tucks. In this way, the perfect alignment of the wall is ensured.
When it is necessary to introduce windows, doors or the like into a wall, the same elements can be used, which are suitably reduced, while taking care that they maintain the connections or the embeddings which constitute their essential characteristics. Appropriate reducers can be fitted to the molds for this purpose.
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The process can be applied for the construction of curved walls or partitions.