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" Boîte à charnière " .
L'invention a pour objet une botte, généralement en carton, du type dit à charnière et comportant donc la boite proprement dite et le couvercle rabattant.
La boîte, objet de l'invention, se caractérise essen- tiellement par une réduction au strict minimum de la quantité de carton utilisa et par une simplification remarquable du montage de la botte.
Ces résultats sont atteints par le fait que deux faces latérales opposées de la boite sont constituées par la disposi- tion jointive de deux demi-parois, lesquelles sont recouvertes pratiquement sur la moitié de leur hauteur par une languette solidaire du fond .
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Pour remplir les conditions caractéristiques de l'invention, il faut que la botte présente une hauteur égale, ou approximativement égale,à sa largeur. De cette manière lesdites parois latérales formées par deux demi-parois jointives sont, en quelque sorte, constituées par trois languettes dont deux se placent jointives et forment lesdites demi-parois, et la troisiè- me, approximativement de même dimension que les deux autres, les recouvre par moitié.
, Toute la botte, y compris le couvercle, sera donc réa- lisée à partir d'une feuille rectangulaire de dimensions minimums.
Cette feuille est simplement bordée sur trois côtés d'un pliage préparée, une égale distance de leur bord respectif, laquelle distance est elle-môme égale à la hauteur du couvercle, soit géné- ralement à la moitié de la hauteur de la botte. La surface limi- tée par ces trois pliages préparés est elle-même divisée en quatre surfaces égales séparées l'une de l'autre par un pliage préparé. Ces quatre surfaces se rapportent à trois faces adja- centes de la boîte proprement dite et à la partie supérieure du couvercle. Les dites séparations, par pliages préparés, sont pro- longées de part et d'autre par des sectionnements qui fragmentent les premiers pliages préparés bordant trois côtés de la feuille de carton* De cette manière toute la botte à charnière, y compris le couvercle, est ddment préparée et prête au montage.
Il n'y a ni découpage ni surface perdue sous forme de déchets de fabrication.
Pour mieux faire ressortir les caractéristiques de cette botte à charnière, une exécution est schématisée aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue perspective de la boîte, le couvercle étant partiellement relevé.
La figure 2 est une vue de profil de la botte, le cou- vercle étant relevé.
La figure 3 est une vue en plan du développement de la botte.
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Ce développement se compose donc d'une feuille de carton rectangulaire 1 présentant des pliages préparés 2-3-4 parallèles et à même distance de trois cotés de ladite feuille 1 et cette distance est égale à la hauteur,du couvercle et aussi à la moitié de la hauteur et généralement à la moitié de la largeur de la boite. La surface comprise entre ces trois pliages préparés est elle-même divisée par des pliages préparés 5-6-7 en quatre surfaces égales 8-9-10-11. Les pliages préparés 3-5-6-7 sont prolongés,de part et d'autre,au delà des pliages préparés 2 et 4, par des sectionnements déterminant,de part et d'autre de la feuil-
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le ,des languettes J.g,-JJ.-.J!t-1.2-12. et 12-J&-12.-20 et .
Partant de ce développement extrêmement simple, le montage de la botte est également très simple . Pour former la boite proprement dite il suffit de rabattre les deux surfaces 8 et 10 autour des pliages préparés, respectivement 1 et 6, de rabattre vers l'intérieur d'une part les languettes 12-14 et 17-19 et de redresser contre ces paires de languettes les languet- tes correspondantes 13 et 18. On remarque que,de part et d'autre de la boîte ainsi constituée, on a réalisé deux parois formées par la juxtaposition de deux telles languettes, respectivement 12- 14 et 17-19, lesquelles ont été solidarisées,pratiquement sur la moitié de leur hauteur, par les languettes médianes correspondan- tes, respectivement 13 et 18. Cette disposition très caractéris- tique apparaît clairement dans la figure 2.
Le couvercle dont le pliage préparé 2 constitue la charnière est simplement formé par le redressement des deux languettes 15et 20 et de la surface extrême 22 et par le rabatte- ment ultérieur des petites languettes d'extrémité 16-21 contre les languettes correspondantes,respectivement 15 et 20.
On a ainsi réalisé une botte à charnière d'une capacité maximum pour une quantité de matière minimum et aussi pour un montage réduit au strict minimum.
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Les parties superposées peuvent être solidarisées entre elles de toute manière adéquate, par collage, agraffage ou autres.
Notamment, dans le cas de l'agraffage, la botte à charnière, objet de l'invention, ,utilise un nombre d'agraffes vraiment minimum puisque, pour l'exécution d'une botte complète, douze agraffes seulement sont requises.
On peut évidemment renforcer la solidarisation entre le couvercle et la botte proprement dite en prévoyant par exemple des ouvertures profilées dans lesquelles peuvent s'introduire les coins correspondants du couvercle. Celui-ci, lorsque la botte a une hauteur double de la hauteur du couvercle, vient reposer sur le bord supérieur des languettes 13-18 complétant les surfa- ces d'about. De cette manière, on obtient une bonne stabilité et lesdites surfaces d'about,partiellement soutenues, présentent une résistance mécanique largement suffisante pour résister aux sollicitations des produits introduits dans la botte.
On peut réaliser de telles bottes dont la hauteur est supérieure à leur largeur. Dans ce cas, il subsistera un certain espace entre les languettes inférieures 13 et 18 et les parties correspondantes du couvercle. Néanmoins, dans de très nombreux cas, cette réalisation est acceptable.
On pourra évidemment compléter de telles bottes par tous accessoires ,généralement quelconques, et plus particulière- ment par toushabillages et toutes décorations appropriés. De telles bottes peuvent être réalisées pratiquement en toutes dimensions et en tous matériaux pouvant se travailler comme le carton.
L'invention s'étend aussi bien à la boîte proprement dite qu'au, développement caractéristique qui en permet l'exécu- tion.
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