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demeurant : 92Bis, Avenue Gambetta, à PARIS, France.
La présente invention a pour objet un dispositif
d'entraînement du ruban encreur convenant aux dispositifs
ou machines à imprimer, spécialement aux tabulatrices imprimantes à cartes perforées.
Ce dispositif comprend deux bobines pour l'enroulement et le déroulement du ruban encreur, avec un mécanisme
de renversement de marche.
L'entraînement du ruban encreur comporte un embrayage électro-magnétique pour chaque bobine porte-ruban, ces em-brayages fonctionnant de manière que, lorsqu'un embrayage est actif pour entraîner une bobine positivement, le dispositif d'embrayage de l'autre bobine est également actif et tend à entraîner le ruban dans l'autre sens, avec cependant une force d'entraînement moins grande, de sorte que l'effet résultant est un freinage qui produit une tension appropriée du ruban. Une caractéristique de l'invention est donc de rendre entraîneur l'un des embrayages électro-magnétique et l'autre tendeur grâce à une différence de l'intensité du courant dans les deux dispositifs.
Le fait d'entraîner le ruban continuellement ne présente aucun inconvénient pour ces sortes de machines imprimantes, étant donné qu'un tendeur à ressort est prévu pour le ruban, lequel tendeur, lorsque le ruban est arrêté par la frappe des/caractères, donne la possibilité au dispositif d'embrayage entraîneur de poursuivre son mouvement, bien qu'une partie du ruban soit arrêtée, ce qui évite la détérioration du ruban. Lorsque les caractères quittent le contact du ruban, le tendeur reprend sa position primitive en produisant grâce à un ressort, sur le ruban une force supérieure à celle exercée par celui des dispositifs d'embrayage qui joue à ce moment le rôle de tendeur.
La description qui va suivre, en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du dessin que du texte faisant, bien entendu, partie-de ladite invention.
La fig. 1 est une vue en plan du dispositif d'entrainement du ruban.
La fig. 2 est une vue en élévation de la commande générale du dispositif d'entraînement du ruban et des roues à caractères d'une machine imprimante :rotative.
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bobine avec des- guides pour le ruban.
La fig. 4 est une vue en plan de la fig. 3.
La fig. 5 est une coupe verticale suivant la ligne
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positif d'embrayage d'une bobine.
La fig. 7 représente sur sa partie de gauche une vue en plan de la fig. 6 et, sur sa partie de droite, une coupe horizontale à travers l'arbre 47, fig. 6.
La fig. 8 est un schéma électrique.
Le dispositif d'entraînement du ruban est constitué par deux parties semblables ou symétriques l'une. indiquée à gauche, l'autre à droite sur la fig. 1, et fixées chacune
sur un des deux flasques 19 et 20 du dispositif imprimant d'une tabulatrice à cartes perforées. A titre d'exemple, l'entraînement de cette machine imprimante est montré schématiquement fig. 2.
L'arbre principal 24 de la machine imprimante porte fixe une roue dentée non montrée qui est en engrenage constant avec l'arbre principal d'une tabulatrice à cartes perforées, et tourne en synchronisme avec la tabulatrice. Sur l'arbre 24 est fixé un rochet, non montré, qui fait partie d'un embraya-
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sur l'arbre 24 une roue dentée 26 en engrenage constant avec la roue 30 qui est fixe sur l'arbre 28.
De manière connue, lorsque l'électro 46 est excité,
le levier d'enclenchement 27 et la roue 26 sont embrayés avec le rochet et font un tour, ce qui, par le train d'engrenage
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<EMI ID=6.1> tant le papier 39. De la roue 30 est solide)!- '; une roue coni-
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constant avec une roue 48. L'arbre 32 est porté par deux paliers 21 et 22 fixes sur le flasque 19. Les engrenages sont choisis de telle sorte que, lorsque la roue à caractè-
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pour que, par le mécanisme qui sera décrit, le ruban soit entraîné d'une distance convenable.
Le dispositif imprimant est un dispositif à roues rotatives munies de caractères. Il est clair que n'importe quel autre dispositif d'impression pourrait être utilisé.
Le ruban encreur 113 se trouve entre la roue à caractères
43 et le rouleau d'impression 44, guidé, d'une manière qui sera décrite, par différents galets, pour aboutir de chaque côté aux bobines, fig. 1.
Etant donné que les deux dispositifs d'entraînement électro-magnétique qui entraînent chacun une des deux bobines sont semblables.ou symétriques il suffira ci-dessous de n'en décrire qu'un en détail. La roue 37, fig. 2, 5 et 7 est montée fixe sur l'arbre 35 qui est supporté par les deux flasques
19 et 20 et les traverse. La roue 48 est fixe sur l'arbre 47 supporté par les deux roulements 53,54 logés dans deux bagues
55,56, :.fixées dans des évidements du bâti 57, lui-même
fixé sur le flasque du dispositif imprimant. De l'autre côté de la machine imprimante, l'arbre 35 porte la roue 37a, fig.5, qui entraîne la roue 48a fixée sur l'arbre 47a de l'autre entraînement semblable ou symétrique du ruban.
Sur l'arbre 47, fig. 6 et 7 est goupillée une vis sans fin 58 continuellement en prise avec la denture 60 taillée dans la paroi d'une cuvette 61. Sur cette cuvette est fixé
ou riveté un noyau 62, qui peut tourner librement sur l'arbre
63, lequel porte un épaulement 65 qui forme appui pour la cuvette d'un côté, et qui appuie lui-même de l'autre côté contre un roulement 66 logé dans la bague 69 elle-même fixée dans un évidement du bâti 57. Riveté sur l'arbre 63 est un manchon 67 portant un ergot 68 qui est engagé dans un trou
de la bobine d'enroulement 70 du ruban montée sur.. l'arbre
63 et tenue en position par l'écrou à molette 71 vissé sur l'arbre 63. La cuvette 61 porte extérieurement sur son côté inférieur un anneau 72 en matière isolante. Cet anneau,
qui a une section en forme de T, porte deux bagues en cuivre
73 et 74, contre chacune desquelles appuie l'extrémité de deux balais 75 et 76, fig. 5, fixés à l'autre extrémité
par des vis 77 et 78 à une pièce isolante 80, elle-même fixée au bâti 57. Chaque balai porte en outre deux vis 81 et 82 pour la fixation des fils d'amenée du courant. La partie inférieure de la cuvette appuie légèrement contre le disque
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ment 85 goupillé sur l'arbre 63. Dans ledit manchon 85 sont rivetés deux axes 86 et 87 qui pénètrent par leur extrémité supérieure dans deux trous correspondants du disque 84, permet. tant à celui -ci un léger mouvement dans le sens vertical,
pour coller contre les bords de la cuvette lorsque le courant parcourt la bobine 64.
L'extrémité inférieure de l'arbre 63 est guidée dans
le coussinet 90 fixé dans le palier 91 lui-même fixé sur
une couronne circulaire 92-93 du bâti 57. Emmanchée sur le noyau 62 se trouve la bobine 64 dont les deux fils de sortie passent par un évidement de la cuvette et sont soudés aux deux bagues 73,74.
Le bâti 57 comporte un trou dans lequel est engagé
'un axe vertical 94, fig.6, qui porte riveté sur son extrémité supérieure le moyeu 95 d'un levier 96, fig. 1 et 7. L'extrémité de ce levier porte une extension verticale 98, fig. 6 et 7, munie d'une fente 100 par laquelle passe le ruban. A la partie inférieure de l'axe 94 est fixé par une vis 101, un manchon 102, fig. 6 et 5 sur lequel est riveté un levier 103 qui porte à son extrémité un bouton en matière isolante 104 adjacent à une lame de contact 105. Dans le cas de l'entraînement de droite, fig.5, le bouton 104 agit sur la lame 105 pour fermer un contact 106 lorsque le ruban fait pivoter ledit levier 96, et dans le cas de l'entraînement de gauche le bouton homologue agit sur la lame corres-
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fait par un oeillet riveté aux deux extrémités du ruban d'une manière bien'connue. Le contact 106, fig.6, comprend la contre-lame à contact 107. Les deux lames 105 et 107 sont fixées; isolées électriquement l'une de l'autre et du bâti, par des vis 108, fig.5. Chaque lame porte des vis de sortie
111 et 112 pour la fixation des fils d'amenée du courant.
Sur chaque flasque 19,20 est fixée par des vis 130,
130a, fig. 1,3 et 4, une cornière 131, 131a, qui peut pivo -
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galets formant guide pour le ruban 113. Le ruban 113, fig.4, passe de la bobine d'enroulement 70, sur le galet de guidage
114 du tendeur, le galet de guidage 115, la fente du levier
96, et sur les galets 116 et 117. A partir de ce dernier, le ruban passe entre les roues imprimantes 43 et le rouleau, d'impression 44 pour aboutir au galet 117a semblable au galet .117 et fixé sur la cornière 131a, pour arriver à la deuxième bobine d'enroulement 70a par un dispositif de galets symétriques. Sur son parcours le ruban peut passer par d'autres guides connus déjà dans les anciens dispositifs d'entraîne' ment du ruban et il n'est pas nécessaire de décrire plus en détail.
Le galet 114, fig. 4, est fixé sur l'extrémité d'un bras du levier coudé 121 qui peut pivoter autour de l'axe 122 du galet 115 et qui est sollicité par un ressort
123 fixé par une extrémité à un bras du levier 121, et à l'autre extrémité à un attache-ressort 134 fixé sur la cor-
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vers le rouleau d'impression. Le ruban est légèrement incliné par rapport à l'horizontale pour éviter que la rangée des roues à caractères qui sont sur une même ligne horizontale
ne frappent à la même hauteur sur le ruban.
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L'ensemble du système est alimenté 'par les bornes A et B. Dans la position des contacts qui est représentée', le ruban est entraîné par l'embrayage actionné par la bobine 64 et il défile donc de droite à gauche sur la fige 1. En effet,
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circuit se ferme par le potentiomètre R.l. l'autre embrayage, actionné par la bobine 64a, est alimenté en série avec un contact 109d; le circuit se ferme par les potentiomètres R.2 et R.l. Le courant qui parcourt la bobine 64a est donc plus faible que celui qui parcourt la bobine 64. L'embrayage com-
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dre le ruban. Les deux potentiomètres R.l et R.2 permettent de régler le courant d'une manière appropriée. Lorsque le ruban est complètement déroulé de la bobine 70 située à droite de la fig. 1, l'oeillet du ruban fait basculer le levier 96a, ce qui provoque la fermeture du contact 106a, fig. 6 et 8,
et excite un relais'109. L'excitation de ce relais 109
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109 excité jusqu'à nouvelle inversion du mouvement du ruban, A comme il sera explique plus'loin. L'ouverture du contact 109d et la fermeture du contact 109e_ font que le circuit d'alimentation de la bobine d'embrayage 64a ne passe plus par le po-
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en série avec les potentiomètres R.2 et R.l. Le courant de la bobine 64 devient donc plus faible que le courant qui parcourt
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donc le ruban jusqu'à ce qu'il soit entièrement déroulé de
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ban fera basculer le levier 96, ce qui provoquera l'ouverture momentanée du contact 106, désexcitera le relais 109 et remettra les contacts dans leur position initiale représentée fige 8. Le ruban changera donc à nouveau de sens et sera entraîné par l'embrayage commandé par la bobine 64. Lorsque le contact 106 se ferme à nouveau après le passage de 1[deg.]oeillet le relais 109 ne peut être excité, le contact 109a étant ouvert.
Dans le mode d'exécution: décrit, chaque bobine 64
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et tend à entraîner le disque et la bobine correspondante du ruban encreur sous l'action du courant qui la parcourt. Il est
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lisés sans sortir du cadre de la présente invention. Par exemple le disque 84 pourrait tourner continuellement pendant le cycle de la machine et tendre à entraîner la bobine lorsqu'un courant parcourt celle-ci. Un ressort pourrait aussi, appli-