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BREVET D'INVENTION "Surfaces de construction telles que planchers, dalles, eto ..;. et procédé pour l'obtention de ces surfaoes".
Il est eonnu d'utiliser dans l'industrie du bâtiment des surfaces ou des ensembles de construction complexes, notamment de surf aces de planchers ou de parquets ou d'ensembles tels que des plaques, dalles, etc ... préparés séparément et pouvant servir à former des surfaces de ce genre ou être utilisées pour former des parois, panneaux, eto ...
Un grand inconvénient des surfaces de ce genre qui ont été proposées jusqu'ici est leur grande tendance à la fraicheur par suite des matières dont elles sont faites et parmi lesquelles on peut citer à titre d'exemple : les granules de marbre et de ciment, le ciment de magnésite, la farine de bois,
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et l'amiante, les matières thermo-plastiques, le ciment pur et net, etc ... Toutes ces compositions servant à former des surfaces sont impropres pour certains intérieurs de bâtiments, car en plus de leur fraîcheur, elles ont le grand inconvénient de conduire parfaitement le son.
La présente invention a pour but de créer une surface de parquet ou de construction ou un ensemble capable de former une telle surface, n'ayant pas les inconvénients mentionnés ci-dessus et possédant en outre d'autres propriétés désirables.
L'invention concerne à cet effet une surface de construction, telle qu'une surface de plancher ou de parquet ou plaque, dalle ou autre surface analogue pouvant être employée pour former une surface de ce genre, caractérisée parce que cette surface est formée par des granules de matière ligneuse dispersées dans toute la masse d'un ciment devenant très dur, cette matière ainsi constituée conférant aux dites surfaces de construo- tion les avantages d'être silencieuses,chaudes, hygiéniques et solides.
Suivant un mode de réalisation de l'invention, le parquet ou surface analogue comprend deux couches, dont l'une, la couche inférieure, est composée de granules de bois, liège, etc ... et de ciment et posée de façon à s'étaler sur une surface de fondation appropriée, tandis que la surface supérieure est composée de granules de bois dispersées dans toute la masse d'un ciment approprié.
L'invention concerne aussi un procédé pour l'obtention des surfaces conformes aux paragraphes précédents et on teinte ou colore les granules de bois avec des colorants appropriés, ce qui permet de varier à volonté la couleur de la mixture cons- tituant le parquetage.
On étend sur le soubassement en maçonnerie, et après son séchage, un revêtement tel que ciment qui forme le parquetage, ce revêtement étant étendu en suivant un dessin obtenu sur le soubassement au moyen de lattes de bois ou de métal, dessin qui
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est retrouvé sur le parquetage.
Suivant un autre mode de réalisation.de l'invention, le revêtement employé pour le parquetage est caractérisé parce que le bois y entre comme élément fondamental, sous forme de gra- nules ou de fragments en quantités variables, et bien mélangés .à des matières plastiques ou à du ciment, la mixture ainsi obte- nue étant susceptible d'être employée en remplacement d'autres matériaux utilisés jusqu'à présent pour ce genre de parquets.
Suivant un autre mode de réalisation de l'invention, la mixture du genre d'un mélange de granules de bois avec la matière plastique ou du ciment de magnésium industriel, chlorate de magnésium, contient une poudre d'amiante fine ou tout autre produit conférant à cette mixture les propriétés d'incombusti- bilité désirées pour les parquets de ce genre.
L'invention s'étend aussi aux caractéristiques ci-après décrites et à leurs diverses combinaisons possibles.
Des surfaces conformes à l'invention sont représentées, àtitre d'exemple non limitatif sur les dessins ci-joints dans lesquels :
La figure 1 montre en perspective un plancher constitué d'une seule couche. figure 2 montre en perspective un planoher constitué de deux couches superposées.
Les figures 3 et 4 montrent en coupe deux sortes de lattes.
Les figures 5 et 6 et 7 sont des coupes montrant diffé- rents modes de fixation des lattes.
La surface de construction représentée sur la figure 1 est un parquet que l'on désigne habituellement sous le nom de parquet continu. Cette surface est constituée par une couche formée de granules de bois dispersés dans toute l'étendue d'une masse de ciment devenant très dur. La grosseur des granu- les de bois est de l'ordre de 4 à 10 m2 et leur forme peut -être
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régulière ou irrégulière, étant par exemple sensiblement rec- tangulaire. D'autre part, la proportion de granules de bois par rapport au ciment est de l'ordre de 2 à 1.
Cette couche repose à même le radier 4 de l'étage suivant un autre mode de réalisation de l'invention, une surface de parquet (fig. 2) ou surface analogue est formée de deux couches dont l'une, la couche inférieure 5,est composée de granules de liège et de ciment et posée de façon à s'étaler sur une surface de fondation appropriée tel que radier 4, qui peut être en pierre, en bois ou en briques, cette surface n'ayant normalement pas moins de 1 cm d'épaisseur Le ciment employé peut être du ciment Portland ou du ciment de magnésie calcinée, ou bien ce ciment peut être remplacé par une matière plastique durcissant sous l'action de la chaleur, ou par quelque sorte de plâtre. Avant d'employer le liège, il faut le traiter dans un bain de siliciate et de caséine.
La couche inférieure 5 sert à amortir le son et à jouer le rôle d'isolant, la couche supérieure 3 étant appliquée sur sa surface supérieure plane. La couche supérieure 3 est composée de granules de bois 6 dispersés dans toute la masse d'un ciment approprié et l'on constatera qu'elle assure une surface idéale pour les intérieurs de bureaux, de magasins, de salles d'exposition, de corridors, d'appartements, de salles à manger, d'établissements publics, d'hôpitaux, de cliniques, de théâtres, de biblîothèques publiques et de tous les batiments publics d'administration.
La couche supérieure 3, qui forme le parquet ou la surface analogue elle-même, adhère à la couche inférieure 5 de façon à former une surface homogène dense qui est antiseptique et qui possède une solidité capable de résister à une très forte usure, cette résistance étant due principalement à la présence de pièces de bois, de copeaux ou de granules do'nt les fibres s'étendent dans tous les sens sur toute la surface du parquet et à l'intérieur de la couche de ciment qui les contient.
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La couche supérieure 3, qui est oomposée de granules de bois dispersés dans toute la masse d'un ciment tel que du ciment Portland ou un ciment de magnésium, ou d'une matière plastique ou de plâtre, doit être appliquée sur la couche de base sur une épaisseur d'environ 1 cm et avant leur incorporation au oiment ou à la matière analogue, les granules de bois sont soumis au traitement dans un bain de sulfate de magnésium et de chlorure de magnésium pour les rendre incombustibles.
La dispersion des granules de bois dans toute la masse de ciment ou de matière analogue annule complètement toute la réaction du bois et assure une surface complètement établie formant un parquet ou une surface analogue ayant les caractéristiques de souplesse et de mollesse du bois, mais possédant les hautes propriétés avantageuses mentionnées plus haut relativement à l'usure, etc ...
Les dimensions des granules de boit employés sont de préférence de 4 à 10 mm.
L'invention permet d'utiliser des déchets de bois, de toute matière et de toute qualité (noyaux, etc ...) et leur dispersion sous la forme de petits granulés dans la masse d'un ciment ou d'une matière analogue encore à l'état plastique produit une matière de la nature du mortier pouvant être appliquée sur toute surface plane ou même irrégulière ou courbe.
On peut employer en substitution de la granulation de bois, des morceaux, laminés ou granulés de fibres, fruits, coquilles et déchets de fibres et végétaux, dans toutes ses manifestations, soit stérilisés, soit desséchés ou dans leur état naturel. Avec ceci, on amplifie les possibilités de formation décorative du sol, et d'autre part, en considération éonnomique, on apporte une amélioration sensible, car on révalorise industriellement les déchets qui peuvent être apportés dans cette fa- brioation, comme éléments utiles.
La granulation de bois, peut être agglomérée au moyen de résines, soit naturelles, soit synthétiques, c'est-à-dire la
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faculté d'employer des agglomérants qui prêtent à l'ensemble des propriétés différentes, de celles des ciments ou magnésites, améliorant l'ensemble, pour donner au parquet des propriétés voisines de celles du bois, mais conservant les caractéristiques basiques et fondamentales des parquets continus.
La surface du parquet peut aussi être divisée par des lattes en bois 7 disposées verticalement et qui peuvent être polies pour donner l'aspect de joints décoratifs servant aussi de joints de dilatation.
L'invention peut aussi être appliquée à la production de feuilles, de plaques ou de dalles capables d'être employées pour former des parquets, des parois ou surfaces de construction analogues ou pour d'autres applications et composées d'un ciment appro prié dans toute la masse duquel des granules de bois sont disposés.
Ainsi, des plaques comprimées au moyen d'une presse hy- draulique, par exemple, et ayant une épaisseur d'environ 2 à 3cm peuvent être faites suivant l'invention avec les matériaux mentionnés. Ces plaques sont également composées de deux couches dont l'une est constituée par du liège ou par une autre matière analogue à laquelle on a ajouté du ciment Portland ou du ciment de ma- gnésite calcinée ou une autre matière plastique, tandis que l'autre a une base formée par des granules de bois dont les dimensions sont de 4 à 10 mm et à laquelle on a ajouté du ciment Portland ou quelque autre ciment ou liant approprié.
Ces plaques ou pièces analogues peuvent être polies, après leur assemblage, au moyen d'une machine munie d'un cylindre en verre sablé ou autre abrasif de grain approprié ou encore elles peuvent être polies séparément après leur application.
On peut donner à la surface du parquet toute couleur s'harmonisant avec le reste de l'ambiance, et par suite de leurs petites dimensions les granules de bois peuvent être séchées facilement sous pression dans un autoclave. On peut donner un fini soigné à la surface d'un parquet obtenu suivant l'invention, au moyen d'un appareil servant à éliminer toute pellicule superficielle de
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@ ciment en laissant une surface continue en bois très lisse, qui peut être cirée comme celle d'un parquet ordinaire.
Les proportions suivant lesquelles les granules de bois et le ciment sont employés peuvent varier dans de grandes limites et le mélange des ingrédients peut être effectué par l'un quel- conque des procédés usuels employés dans la préparation du béton.
Les procédés de construction de ces parquets sent exposés ci-après.
On commence par établir la couche de soubassement 5 en maçonnerie. Il est en effet préférable de doter le sol ou plancher d'une base sur laquelle il doit reposer et qui réunisse les con- ditions d'être lisse et solide en même temps que posséder les pro- priétés spéciales produisant l'amortissement de la sonorité du plancher. Pour cela, il faut que dans cette maçonnerie, soit con- tenue une matière isolante qui, combinée avec le ciment, ait comme résultat, de donner un produit ayant la dureté nécessaire pour ser- vir de base au parquet et en même temps possède cependant les qua- lités voulues pour produire l'amortissement désiré'. Une combinai- son de liège et de ciment remplit ces conditions.
Dans une auge en métal, on prépare un mélange de sciure ou de poudre de liège et d'une matière plastique ou ciment de ma- gnésium industriel avec du chlorate de magnésium, de façon à faire une masse qu'on étend pour faire un soubassement 5 du parquet 3 d'une épaisseur allant jusqu'à un centimètre du niveau auquel doit atteindre ledit parquet.
Après avoir étendu cette masse, on la comprime convenable- ment, on la laisse sécher pendant vingt quatre heures.
De cette manière, on obtient une base 5 convenable ayant les caractéristiques désirées, vu que la combinaison de la matière plastique ou ciment spécial employé et la sciure de liège en se solidifiant, donne une maçonnerie solide', unie et possédant la qualité d'amortir les sons.
Le soubassement 5 une fois obtenu de cette manière, on procède au parquetage 3 ou arrangement du plancher, proprement dit.
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Ce plancher est obtenu en étendant sur le soubassement une mixture de granules de bois mélangée à des matières plastiques ou à du ciment, le granulé étant en quantité variable suivant les exigences du dessin du parquet.
Ce "trituré" ou "granulé" de bois qui peut être fait avec n'importe quel des nombreux appareils en usage actuellement pour cette fin, et qui permet en même temps d'utiliser du bois de toute qualité avec le maximum d'économie, étant donné que cette opération de trituration ou granulation permet de se servir de rognures et de copeaux qui n'auraient aucun autre emploi, facilite et permet une mixture de ces matériaux avec une matière plastique ou du ciment avec lesquels elle constitue une masse qui donnera au parquet un caractère de continuité.
Mais il ne suffirait pas d'employer le bois granulé tel qu'il sort de la machine à triturer pour obtenir un parquet d'aspect flatteur : il faut ensuite la colorer à la nuance et au ton désiré, opération qui peut et doit se faire avec le ciment en ajoutant le colorant voulu à la mixture.
Enfin, il est prudent de conférer à. cette mixture, un caractère de sécurité, parfaite au point de vue l'incombustibilité Eh effet, cette mixture contenant une matière combustible telle que le bois présente du danger.
A cette fin, on mélange à la masse en question de la poudre d'amiante en même temps que le chlorate de magnésium dans le mortier. On obtient ainsi une mixture qui est étendue sur la. base de maçonnerie en une couche d'un centimètre d'épaisseur, pour former le parquet proprement dit/
Cette opération est réalisée au moyen d'une truelle conformément aux dessins ou les modèles qui auront été tracés préalablement sur la cimentation avec les lattes de bois 7 ou métalliques. Après l'avoir étendue et comprimée convenablement, le parquet devra être poli avec un polissoir donnant une surface susceptible d'être cirée comme n'importe quel parquet en bois.
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En pratique, lors de la construction, c'est-à-dire du travail de formation du parquet, il est nécessaire de fixer ces lattes, surtout quand ce sont des lattes en bois qu'on emploie pour cet objet.
La pratique indique également que cette fixation des lattes doit être effectuée de façon à ce que, après avoir étendu le mortier du soubassement(qui constitue le remplissage de l'étage) on puisse retirer les éléments qui servent à fixer les lattes, sans laisser de traces ou de marques, afin que le plancher en question présente,aux endroits de connexion avec les lattes, une parfaite solution de continuité.
De même, il a été reconnu en pratique que les lattes à employer peuvent sans inconvénient épouser deux formes : l'une présentant dans sa section verticale un rectangle parfait comme le montre la fig. 3 du dessin annexé au présent mémoire, l'autre la forme dun "I" à l'envers, reposant sur le corps et la barre du "T" comme indiqué dans la fig. 4.
Avec cette disposition des lattes, le moyen de les assujettir convenablement consiste à poser une fourche 1 de cuivre ou de fer, de forme et proportion convenables, permettant d'emprisonner entre ces deux bras la latte, ou traverser la base de soutien de cette latte en exerçant sur celle-ci une pression ou bien en formant une série de trous correspondant exactement les uns aux autres, pour en permettre le libre passage (fig. 5,6 et 7). Cette/fixation peut d'ailleurs s'effectuer par de simples clous engagés de biais.
De cette façon, les fourches tiennent fixes les lattes pendant qu'on effectue les opérations qui constituent l'essentiel du procédé. Et finalement, une fois ces opérations terminées et posé le mortier qui remplit l'étage, on peut retirer les fourches.
Vu le faible diamètre ou la faible section de leurs bras, leur retrait ne laissera aucune trace et laissera un tout bien compact, bien entouré et en position convenable pour le tracé des lattes.
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D'autre part, dans les cas où il serait nécessaire, en raison de la nature du matériel qu'on utilise, d'employer un moyen de fixation plus rigide, on peut remplacer les fourches par des éléments de cuivre ou en fer, dont la forme ressemble à des points 2 qui traverseraient la base de soutien des lattes les fixant provisoirement au plancher, et, qui, une fois l'étage (espace entre les deux planchers) rempli de mortier comme il convient, ces pointes puissent être retirées comme l'ont été les fourches.
R E V E N D I C A T 1 ON S
1 / Surface de construction, telle qu'une surface de plancher ou de parquet, ou plaque, dalle ou autres surfaces analogues pouvant être employée pour former une surface de ce genre, carac- térisée parce que cette surface est formée par des granules de matière ligneuse, dispersés dans toute la masse d'un ciment devenant très dur, cette matière ainsi constituée conférant aux dites surfaces de construction les avantages d'être silencieuses, chaudes, hygiéniques et solides.
2 / Surface de construction suivant 1 , surface caractérisée parce que les dimensions des granules de bois peuvent être de l'ordre de 4 à. 10 mm2.
3 / Surface de construction suivant 1 caractérisée parce qu'elle repose directement sur le radier de l'étage du batiment.
4 / Surface de construction suivant 1 caractérisée parce que l'agglomérant des granules de bois constituant la surface est base de resines naturelles ou. synthé tiques.
5 / Surface de construction suivant les revendications de 1 / à 4 et caractérisée parce que l'élément granuleux de la surface est constitué à base de déchets, résidus, coquilles, ou parties marnes de toutes sortes de fruits et fibres végétales; soit desséchés, stérilisés ou dans leur état naturel, cette granulation, morceaux ou laminé, est mélangée avec l'un des agglo- mérants spécifiés dans les paragraphes antérieurs.
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