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Véhicule pour manèges, fêtes foraines, parcs d'attrac- tions, écoles de pilotage d'avions et autres applications.
La présente invention a pour objet un véhicule pour manèges, fêtes foraines, parcs d'attractions, écoles de pilo- tage d'avions et autres applications, qui permet à l'occupant ou aux occupants d'exéouter des mouvements divers de retourne- ment sur le e8té ou en avant et en arrière, ces mouvements pouvant être combinés à des manoeuvres d'avancement, de recul, de virage, de giration sur ses axes, ce qui en fait en engin à la fois attrayant, sportif et utile pour l'apprentissage du pilotage des avions.
Un véhicule conforme à l'invention est notamment ca- ractérisé par un chariot portant deux colonnes montantes suppor- tant des tourillons longitudinaux solidaires d'un oadre suppor- tant lui-même des tourillons transversaux d'une naoelle pouvant ainsi exécuter des mouvements universels.
Suivant une forme de réalisation, l'un des tourillons longitudinaux et l'un des tourillons transversaux sont équipée .
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d'un mécanisme de commande positive permettant de les faire tourner impérativement dans les deux sens;
à cette fin ces tournions portent, par exemple, ohaoun une roue hélicoïdale en prise avec une vis sans fin pouvant être entraînée séleoti- vement par l'un de deux moteurs électriques tournant en sens contraire, et les circuits de commande de quatre moteurs élec- triques agissant sur les tourillons longitudinaux et transver- saux de la suspension à la cardan de la nacelle sont commandés par des interrupteurs disposés aux extrémités des branches d'une étoile de guides et contrôlés par la. manoeuvre du manche à balai.
Le châssis peut 'âtre monté sur deux roues de roulement transversales commandées par des éléments moteurs permettant leur entratnement simultané dans le même sens ou en sens con- traire ou leur entraînement individuel dans l'un ou l'autre sens et ces éléments moteurs sont contrôlés à l'aide de pédales placées dans la cabine,et la. nacelle, montée comme indiqué ci-dessus, peut comporter une hélice et un moteur d'entraînement de cette hélice, puis des gouvernes d'avion, telles qu'ailerons, gouvernail de pro- fondeur et gouvernail de direction.
Suivant une autre variante, la nacelle est montée sur un chariot comportant à l'avant deux roues libres placées sen- siblement dans la position du train d'atterrissage et à l'arrière une roue directrice reliée au gouvernail de profondeur par un dispositif de liaison permettant entre ces deux organes des mou- vements relatifs de montée et de desconte, mais les asservissant pour les mouvements de rotation, c'est-à-dire de direction.
L'invention s'étend d'ailleurs à, diverses autres caractéristiques qui ressortent de la description détaillés qui suit.
La fig. 1 est une vue en perspective schématique d'un véhicula conforme à l'invention.
La fig. 2 est un schéma d'un dispositif de commande genre manche à 'balai.
La fig. 3 est un plan d'une étoile de guidage combinée
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des commutateurs de commande.
La tige 4 représente un dispositif de frein électro- magnétique.
La fig. 5 est un schéma, de l'installation électrique.
La tige 6 est une vue en perspeotive d'une seconde forme de réalisation du véhicule.
La fig. 7 est une vue schématique d'une autre variante.
La tige 8 est une élévation d'un dispositif d'asser- vissement entre un gouvernail de direction et une roue d'avion.
La tige 9 est une vue schématique en perspective d'un chariot muni d'un dispositif de oommande et de direction.
La tige 10 représente une commande à pédale.
Le véhicule de la fig. 1 comporte un châssis 1, monté sur un train de roues motrices transversales 2, 3, et sur deux roues d'appui folles, l'une avent 4, l'autre arrière
5, pouvant s'orienter librement. Les roues 2 et 3 sont avan- tageusement montées sur des demi-essieux commandés indépendam- ment par un mécanisme moteur permettant de les faire tourner ensemble ou séparément en avant ou en arrière ou en sens contrai- res l'une de l'autre afin de permettre la marche en ligne droite en avant et en arrière, ainsi que des virages et rotation sur place.
Ce châssis porte deux colonnes verticales 6, 7; ces oolonnes supportent à leur partie supérieure deux axes hori- zontaux alignés 8, 9, portant un oadre 10, supportant lui- même en son milieu deux axes horizontaux alignés 11, 12, per- pendiculaires aux axes 8, 9 et supportant une nacelle 13, dans laquelle prennent place les occupants du véhicule, qui se font, de préférence, vis-à-vis pour plus de oommodité et pour réduire l'encombrement de la naoelle, L'axe 9 porte, fixée sur lui une roue hélicoïdale 14, en prise aveo une vissans fin 15, pouvant être commandée par deux moteurs électriques
16, 17, la faisant tourner en sens contraires.
De même, .L'axe 11 porte une roue hélicoïdale 18, @
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engrenant avec une vissans fin 19, pouvant être mise en rota- tion en sens contraires par des moteurs électriques 20, 21.
Comme on l'a expliqué précédemment, le châssis1 com- porte des moyens pour l'entraînement des roues 2, 3, permettant de faire avancer le véhicule suivant la flèche f, de le faire reculer suivant la flèche f1,de le faire tourner sur lui-même suivant les flèches f2 et f3 et également de lui faire exécu- ter des virages de tous rayons.
La nacelle peut,en outre, tourner autour de l'axe a - b, suivant le sans de la flèche f4 en mettant le moteur 20 en marche ou suivant le sens de la flèche f5 en mettant le moteur 21 en action. Ces moteurs entraînent la vis sans fin 19 qui fait tourner la roue hélicoïdale 18 solidaire de l'arbre 11 qui entraîne la nacelle dans sa rotation.
La nacelle peut aussi 'être mise en mouvement de rota- tion suivant l'axe c - d, soit suivant le sens de la flèche f6, soit suivant le sens de la flèche f7,en mettant en marche le moteur 17 ou le moteur 16, ces moteurs faisant tourner dans l'un ou l'autre sens la vis sans fin 15 qui entraîne la roue hélicoïdale 14, solidaire de l'arbre 9 entraînant lui-même le cadre 10, dans lequel la nacelle est suspendue.
Les circuits des moteurs assurant les mouvements du châssis 1 sont commandés à l'aide de pédales 'basculantes con- trlant les circuits des moteurs de commande des roues 2 et 3; d'autre part, un manche à balai 22 (fig. 2),place au milieu de la nacelle 13 où il est supporté au moyen d'une rotule 23 dans une botte sphérique 24, montée sur un chevalet 25, com- mande les interrupteurs assurant le fonctionnement des moteurs 16, 17, 20 et 21 commandant les autres mouvements de la nacelle.
L'extrémité inférieure du manche à balai est avantageusement guidée dans une étoile de guides radiaux, représentée à la fig.
3. Au point mort, le manche à balai se fixe au centre 26 de cette étoile. Le moteur 16 est commandé par l'interrupteur 27, le moteur 17 est commandé par l'interrupteur 28, le moteur 20 est commandé par l'interrupteur 29 et le moteur
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21 est commandé par l'interrupteur 30.
En outre, des interrupteurs doubles 27'-29', 29'-28' , 28'-30', 27'-30' permettent de mettre en mouvement simultané- ment les deux moteurs correspondant à ces interrupteurs. Les guides radiaux de l'étoile sont désignés par 31, 32,33, 34,
35, 36, 37, 38.
Lorsque le manche à balai est manoeuvré de façon que son extraits inférieure, conduite dans la glissière 31, vienne fermer l'interrupteur 29, le moteur 20 est mis en marche, de sorte qu'un mouvement est imprimé à la nacelle suivant f4 au- tour de l'axe a - b.
Si le manche à balai est amené dans le guide 32 et actionne l'interrupteur 30, c'est le moteur 21 qui est mis en marche et qui imprime à la naoelle des mouvements suivant f5 autour de l'axe! - b.
Si le manche à balai est amené dans le guide 33 pour fermer l'interrupteur 27, le moteur 16 imprime un mouvement suivant !7 au cadre 10 et par suite à la nacelle.
Pareillement, l'interrupteur 28 fait fonctionner le moteur 17 pour imprimer au cadre 10 et à la nacelle un mou- vement sui vant f6.
Si le manche à balai est amené dans le guide 35, il -ferme à la fois les interrupteurs 27' et 29' correspondant aux interrupteurs 27 et 29 en mettant simultanément en action les moteurs 16 et 20. La nacelle est ainsi amenée à tourner sui- vant f7 autour de l'axe c - d et en même temps suivant f4 autour de l'axe a - b.
Les autres interrupteurs doubles des guides 36, 37, 38 font également tourner la nacelle suivant deux axes perpen- diculaires en fermant les circuits des moteurs correspondants, indiqués dans ce qui précède. Il est ainsi possible à l'un des occupants de la nacelle de conduire le véhicule de façon qu'il effectue des mouvements d'avancement, de recul, de rotation sur lui-même dans les deux sens, de virage ou de pivotement dans les deux sens, puis de rotation et de retournement de la,
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nacelle dans deux plans perpendiculaires, tous ces mouvements étant commandés par les deux pédales et le manche à balai.
Par construction, la nacelle et ses occupants cons- tituent un ensemble dont le centre de gravité est situé au-des- sous des axes de rotation a - b et.± d. La position d'équili- bre stable du système mobile est donc la position normale de la nacelle à laquelle elle revient dès que cesse le mouvement d'un moteur.
Il y a lieu d'observer qu'il y a deux positions d'équilibre stable pour le cadre 10 qui sont diamétralement opposées, mais ceci est sans importance puisqu'il n'y a qu'une seule position d'équilibre stable pour la nacelle 13.
Le tambour de freins 39 (fig. 4) est fixé sur l'axe de la vis sans fin 19; ce tambour de freins est normalement dégagé de la friction d'un ruban de frein 40 par un ressort de traction 41, accroché en 42.
Un électro-aimant à plongeur 43 se trouve toujours sous tension au cours de l'utilisation de l'appareil. Sa puis- sance est telle que, non seulement il surmonte l'action du ressort 41, mais qu'il exerce également uhe traction suffisante pour bloquer la vis sans fin 19 à l'aide du ruban de frein 40 lorsque l'engin est sous tension. Un interrupteur 44, mon- té à l'intérieur de la nacelle, permet cependant de couper à volonté le circuit de cet électro-aimant. Dans ce cas, la vis 19 se trouve libérée par le ressort 41 et le système mobile revient à sa position horizontale de départ.
Deux électro-aimants à plongeur 45, 46 agis sent sur la même tige 47 que l'électro-aimant 43 et sont excités respectivement en même temps que les moteurs 20 et 21, Ils sont plus puissants que l'électro-aimant 43 et, contrairement à ce dernier, leur action sur le ruban de freinage 40 est libératrice et s'ajoute à, l'action du ressort 41.
Ce dispositif de frein fonctionne de la façon suivante:
Lorsque les occupants prennent place dans la nacelle 13, le courant est coupé, la vissans fin 19 est libérée -()
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par le ressort 41. On met le courant sur le manège. L'éleotro 45 est excité, l'interrupteur 44 étant ouvert, de sorte que la vis sans fin 19 est bloquée.
Le pilote met le courant sur le moteur 20 et l'électro-aimant 45 est excité en même temps, mais, étant donné qu'il est plus puissant que l'électro 43, toujours sous tensi on, il libère la vis sans fin 19 et la naoelle se met en mouvement; le pilote coupe le courant sur le moteur 20 et, par conséquent, en même temps, sur l'éleotro 45, L'électro 43 est seul excité et bloque la vis 19 ; parconséquent, la nacelle 13 reste dans la position où elle s'est arrêtée, quelle qu'elle soit.
Si le pilote veut revenir automatiquement à la posi- tion normale en cours de fonctionnement, il ouvre l'interrupteur 44 en coupant l'excitation de l'éleotro 43, de sorte que le ressort 41 libère la vis 19, qui, étant réversible, tourne jusqu'à ce que la nacelle, dont le centre de gravité se trouve au-dessous des axes de rotation a - b et c - d, revienne à sa position d'équilibre stable. Il en est de même pour le moteur 21 et pour les mouvements du cadre 10, entraînant la nacelle autour de l'axe c - d, les deux électron 43 agissant sur les vis 19 et 15 étant en série.
La continuité du circuit d'exci- tation de l'électro 43 est assurée aux axes a - b et o - d de la même façon que pour les autres circuits, o'est-à-dire en faisant passer les fils de connexion à travers les arbres creux et en utilisant les connexions usuelles pour les disposi- tifs tournants comportant des baguesiselées l'une de l'autre et des oharbons trotteurs employés dans la construction des moteurs électriques à bagues à oourant triphasé.
En fin d'utilisation, le courant du manège est coupé, ce qui Interrompt le circuit de l'éleotro 43, de sorte que le ressort 41 agit sur le ruban de frein 40, si bien que la na- celle et le cadre 10 reviennent à leur position d'équilibre stable.
Le schéma de la fig. 5 représente une installation dans laquelle 48 est le plancher métallique du manège de véhicules électriques tamponneurs de fêtes foraines, 49 est
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le grillage conducteur suspendu au-dessus du manège et sur lequel frotte la prise de courant 50 d'une perche 51, montée sur chaque véhicule. Le châssis 1 porte des moteurs électriques 52, 53, 54, 55, assurant l'avancement, le recul et les pivote- ments de ce châssis, puis les moteurs 16, 17 commandant le couple hélicoïdal 14, 15, produisant la rotation du cadre de cardan 10. 56, 57, 58 sont les éleotros contrôlant les freins, tels que celui décrit à la fig. 4, qui sont conjugués à ces moteurs.
Le cadre de cardan 10 porte les deux moteurs 20 et 21, contrôlant le couple hélicoïdal 18, 19, faisant tourner la nacelle 13 autour de l'axe a - b et les trois électros con- trôlent les freins 43, 45, 46 conjugués à ces moteurs. Enfin, la nacelle 13 porte les interrupteurs 59, 60, 61, 62 contr8- lant les moteurs 52 à 55 et les interrupteurs 29, 30, 27, 28 contrôlant respectivement les moteurs 21, 20, 16, 17.
La fig. 6 représente une variante du véhicule compor- tant un châssis 1 et une nacelle 63, pouvant pivoter suivant trois axes rectangulaires, à savoir un pivot vertical 64 sup- portant un cadre 65, qui porte, par deux tourillons 66, 67, un autre cadre 68, dans les côtés duquel la nacelle est suppor- tée par deux axes tourillons 69, 70.
La nacelle 63 est munie de tous les organes de com- mande propres à un avion, c'est-à-dire d'un gouvernail de direo- tion 71, commande par palonnier, d'un gouvernail de profondeur 72 et d'ailerons 73, 74, commandés par un manche à balai, les ailes étant supprimées.
Un moteur électrique unique à courant triphasé entrat- ne une hélice 75, à pales multiples et de diamètre réduit. Les variations de vitesse du moteur sont obtenues à l'aide d'un rhéostat commandé par le pilote et jouant le rôle de la manette des gaz des moteurs à essence.
La fig. 7 montre une autre variante comportant un châssis 76, monté sur deux roues libres 77, 78, montées à l'extrémité du même axe transversal et jouant le même rôlo que les roues du train d'atterrissage d'un avion, leur position
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étant déterminée par rapport au centre de gravité de l'engin et à l'axe de l'hélice mentionnée plus loin comme dans un avion, En outre, une petite roue arrière directrice 79, disposée à l'arrière du châssis, s'oriente elle-même suivant le trajet de ce dernier et assure la stabilité du système.
Ce châssisporte deux colonnes 80, 81, supportant dans des paliers les extrémités de deux axes tourillons 82, 83,soli- daires du cadre de cardan 84, supportant lui-même deux axes tourillons 85,86, solidaires d'une nacelle 87, par exemple monoplace. Cette nacelle est munie de tous les organes de commande propres à un avion, tel que gouvernail de direction 88, commandé par palonnier, gouvernail de profondeur 89 et ailerons 90, 91, commandés par manohe à balai, les ailes étant supprimées.
Un moteur autonome à essence entraîne une hélice 92, à pales multiples et diamètre réduit, une manette des gaz est également prévue au poste de l'occupant. Le cadre 84 peut exécuter une rotation complète par ses tourillons 82, 83. Par contre, la nacelle ne peut effectuer autour des axes tourillons 85,86 qu'une rotation limitée par des butées 93, 94.
La fige 8 montre un dispositif d'asservissement du gouvernail de direction 88 à la roue directrice 79. Le gou- vernail 88 est relié par une tige tubulaire 95 à un axe 96, solidaire de la fourche de la roue et s'engageant télescopiquement dans la tige tubulaire 95. L'axe 96 présente une boutonnière verticale 97, dans laquelle passe une cheville 98, fixée à la tige 95. De cette façon, le gouvernail de profondeur peut s'élever et s'abaisser par rapport à la roue 78, mais est soli- daire de cette dernière pour les mouvements de rotation.
Ce véhicule est particulièrement utilisable comme engin d'entraînement pour les élèves aviateurs, qui peuvent ainsi s'en- trafner à terre et en sécurité. Il sert de transition entre l'appareil de la fig. 6 et l'avion réel. Il ne peut pas capoter, étant donné que le châssis ne se soulève pas comme la queue d'un avion, la nacelle oscillant seulement autour de son axe trans- versal. L'élève pilote doit donc en même temps diriger l'engin en ligne droite, comme pour un décollage aveo accélération de
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vitesse ou atterrisage avec ralentissement du moteur, garder une stabilité longitudinale correcte, comme pour un départ ou le vol en ligne droite, garder une stabilité transversale correc- te comme dans le vol en ligne droite.
Il se familiarise sans danger avec la vitesse par rapport au sol pour les décollages et les atterrissages.
L'habitacle comporte en outre tous les appareils de bord employés en pilotage sans visibilité. Avec un empâtement assez grand des deux roues folles du châssis et la mise en pla- ce avant le départ de la cheville 98, l'élève pilote peut effectuer sans aucun risque au sol des cercles de grand diamètre se traduisant par l'impression de virages en vol et nécessitant de sa part les manoeuvres nécessaires pour une inclinaison transversale correcte de la nacelle, sans glissement à l'inté- rieur du virage ou dérapage à. l'extérieur, avec nécessité de maintenir la nacelle en ligne de vol dans le sens longitudinal.
La construction de l'engin peut être très robuste et l'emploi d'un moteur fixe à essence .où la légèreté n'est plus un facteur primordial comme pour un avion, l'absence de risque de capotage, même en cas d'un cheval de bois involontaire, permettent un emploi très économique de cet engin venant com- pléter celui de la fig. 6 pour la formation préliminaire des élèves pilotes.
Lorsque le cheville est en place, la rotation de la naoolle autour de l'axe longitudinal ne peut pas être complète.
Il ne peut y avoir qu'oscillation dans les deux sens autour de cet axe de part et d'autre de la position horizontale, Pour une rotation complète autour de cet axe, il faut, non seulement en- lever la cheville, mats déboîter les deux tubes coulissants ou déclaveter la cardan à l'extrémité de l'axe du gouvernail de direction.
Alors qu'on doit pouvoir garder la possibilité d'une rotation complète de la nacelle autour de l'axe longitudinal (vol sur le dos, "tonneau" au sol), il ne faut pas que cette nacelle puisse tourner librement autour de son axe transversal, mais simplement osciller autour de cet axes d'abord pour de$ 1
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raisons de construction, la nacelle fuselée étant assez longue, mais surtout pour éviter le renversement de la position du moteur par rapport au châssis, donc du train d'atterri sage, ce qui constituerait un véritable non-sens et serait dangereux.
La fig. 9 illustre schématiquement un chariot muni d'un mécanisme de commande et de direction. Ce chariot peut être utilisé notamment en combinaison avec les véhicules des fig. 1 et 6.
Dans ces figures, 101 indique un châssis d'un véhicule, tel par exemple qu'un véhicule électrique de fêtes foraines, se déplaçant sur une surface métallique et recevant son courant de propulsion à l'aide d'une prise frottant sur un grillage de dis- tribution, placé au-dessus de la piste.
Le châssis ICI est monté sur deux roues de roulement 102, 103, placées aux extrémités d'un axe transversal médian, Ces deux roues sont commandées indépendamment l'une de l'autre et sont soli daires de deux demi-essteux 104, 105, convenablement supportés dans le bâti. dans le prolongement l'un de l'autre, de façon à pouvoir tourner dans les deux sens.
Deux autres petites roues 106, 107 sont montées à l'avant et à l'arrière respeoti- vement sur des fourches 108, 109, de façon à pouvoir s'orien- ter librement; ces deux dernières roues assurent la stabilité du véhicule,
L'axe 5 porte, fixé sur lui, un pignon hélicoïdal 110, en prise avec une vis sans fin tangentielle 111, entras- née par les arbres de deux moteurs électriques 112, Ils, mon- tés sur le châssis; ces moteurs sont reliés au commutateur de commande, de façon à ne pas pouvoir être mis en marche simulta- nément. La rotation du moteur 112 fait tourner la roue 3 suivant la flèche t et la rotation du moteur 113 fait tourner la roue 103 suivant la fièche f1.
Pareillement, un pignon hélicoïdal 114 est fixé sur l'axe 104 de la roue 102 et vient en prise avec une
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vis sans fin tangentielle 115, pouvant être entraînée par les arbres de deux moteurs électriques 116, 117, montés sur le châssis. Ces moteurs ne pouvant également pas 'être mis on rotation simultanément. La rotation du moteur 116 fait tour- ner la roue 102 dans le sens de la flécha f2 et la rotation du moteur 117 fait tourner la roue dans le sens de la flèche f3.
Les quatre moteurs 112, 113, 116, 117 peuvent 'être mis sous tension à l'aide de quatre interrupteurs 118, 119, 120, 121, disposés dans le véhicule de façon à pouvoir 'être commandés sélectivement à l'aide de deux pédales 122, 123, indépendantes l'une de l'autre et pouvant osciller librement sur un axe transversal 124, passant sensiblement au milieu de leur longueur,c'est-à-dire au dessous du milieu de la plante des pieds. La pédale 122 commande les interrupteurs 118 et 119 et la pédale 123 commande les interrupteurs 120 et 121.
Au repos, les deux pédales sont rappelées par des ressorts à leur position moyenne, dans laquelle les quatre interrupteurs sont toujours ouverts.
La direction du véhicule s'effectue de la façon sui- vante :
1 Lorsqu'on pousse en avant les deux pointes des pieds reposant sur les pédales 122 et 123, les interrupteurs 18 et 20 se ferment et mettent en mouvement les moteurs 112 et 116, qui font tourner les roues 103 et 102 dans le même sens f et f2, de telle façon que le véhicule avance en ligne droite suivant la flèche f4.
2 En appuyant en arrière les doux talons des pieds reposant sur les pédales 122, 123, on met on marche les deux moteurs 113 et 117 par l'intermédiaire des interrupteurs 119 et 121. La roue 103 tourne suivant f1 et la roue 102 suivant f3, En conséquence, le véhicule recule en ligne droite suivant la flèche f7.
3 Si l'on pousse en avant la pointe du pied repo-
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sent sur la pédale 122 et si l'on appuie le talon du pied repo* sant sur la pédale 123, on ferme les interrupteurs 118 et 121, de sorte que la roue 103 tourne suivant la flèche f, tandis que la roue 102 tourne suivant la flèche f3. Les deux roues 103 et 102 tournent ainsi en sens contraires, de sorte que le véhicule 101 tourne sur lui-même, suivant la flèche f5 autour de l'axe vertical 0.
4 Si l'on appuie la pointe du pied sur la pédale 123 et le talon sur la pédale 122, on ferme les interrupteurs 119 et 120, de sorte que les moteurs 113 et 116 sont mis en mouvement et font tourner, le premier la roue 103 en arrière, et le second la roue 102 en avant. Le véhicule tourne alors suivant la flèche f6 autour de son centre 0,
50 Quatre autres mouvements secondaires peuvent *être imprimés au châssis 101, en n'établissant le contact que -sur un seul des quatre moteurs 112, 113, 116, 117, par conséquent en ne fermant qu'un seul des interrupteurs 118, 119, 120, 121.
Il suffit pour cela de ne pousser que la pointe d'un seul pied en avant ou le talon d'un seul pied en arrière.
De cette façon : a) si le moteur de la roue 112 tourne seul, la roue 103 tourne suivant la flèche f, tandis que la roue 102 reste immobile; le châssis 101 pivote ainsi suivant la flèche f8 autour de la roue 102, définissait son centre de giration. b) si le moteur 113 tourne seul, la roue 103 tourne suivant la flèche f1.
Le châssis pivote donc suivant la flè- che f9 autour de la roue 102. qui est immobile. c) Si le moteur 116 est mis on action seul, la roue 102 tourne suivant la flèche f2 et le châssis 101 pivote autour de la roue 103 suivant la flèche f10. d) Enfin, si le moteur 117 tourne seul, la roue 102 tourne suivant f3 et le châssis pivote suivant la flèche fil autour de la roue 103,
La commande de tous les mouvements précédemment décrits se faisant au moyen de deux pédales oscillantes dans
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les conditions indiquées, le conducteur conserve une liberté complète de ses mains.
Diverses modifications peuvent 'être apportées à l'exemple de réalisation représenté et décrit sans sortir du cadre de l'invention. C'est ainsi que les deux vis sans fin 111 et 115 pourraient être commandées par toute autre source motrice que les quatre moteurs électriques représentés. On pourrait par exemple, utiliser uno source motrice unique, qui serait reliée aux deux via sans fin par toute transmission appropriée, avec interposition d'embrayages ne pouvant être embrayes que dans les conditions exposées pour la fermeture des quatre interrupteurs électriques mentionnés ci-dessus au moyen de deux pédalos oscillantes.
Ces deux vis sans fin pourraient aussi 'être comman- dées par une transmission unique, avec interposition d'un em- brayage unique, en utilisant un moteur réversible.
Dans ce cas, la commande du sens de rotation du moteur devrait être combinée à la commande des embrayages, afin d'obtenir la séria de mouvements décrits ci-dessus.
Les transmissions des mouvements entres les arbres des roues ou les tourillons horizontaux et la ou les moteurs montés sur le châssis ou le cadre pourraient se faire par tous moyens convenables autresque pignon hélicoïdal et vis sans fin, tels qu'engrenages, chaînes, courroies, etc.
L'invention s'étendant à. toutes ces variantes, la cons- truction indiquée comportant la commande de chaque roue au moyen de vis sans fin par deux moteurs tournant en sens inverse et ne pouvant pas être mis en fonctionnement simultanément, puis le contrôle de ces moteurs à. l'aide de quatre interrupteurs actionnés au moyen de deux pédales oscillantes, ne doit être considérées que comme une forme de réalisation préférée de l'invention. De même, l'invention est applicable à tous les véhicules où il est désirable d'obtenir une partie ou la tota- lité des mouvements décrits.
Elle s'étend toutefois en particu- lier, à titre de produits industriels nouveaux, à un véhicule
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électrique d'attractions pour fêtes foraines comportant un tel dispositif de commande et de direction.
L'invention orée ainsi des véhicules comportant une nacelle pouvant exécuter des mouvements dans deux sens autour de trois axes rectangulaires et qui est montée sur un chariot pouvant avancer et reculer, tous oes mouvements et déplacements pouvant être commandés par un des occupants de la nacelle, qui peut 'être munie d'une commande double à dispositif inverseur selon la pratique des avions à double commande.
REVENDICATIONS
1 - Véhicule pourmmanèges, fêtes foraines, paros d'attractions, écoles de pilotage d'avions et autres applica- tions, comportant un chariot, deux colonnes montantes sur ce chariot, des tourillons longitudinaux sur ces colonnes, un cadre monté sur ces tourillons, des tourillons transversaux disposés dans les cotés de ce cadre et une nacelle supportée par ces tourillons.