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Appareil à tendre et aplanir les peaux et fourrures ---------------------------------------------------
Cette invention a pour objet un appareil utilisable pour la préparation des peaux et rourrures employées notam- ment dans la fabrication des chapeaux de feutre ou dans la production d'autres articles en feutre, cet appareil étant remarquable en particulier par un mécanisme de conception nouvelle servant à étirer et lisser les peaux ou fourrures avant de les débarrasser par sectionnement de leur toison, c'est à dire des poils formant la fourrure proprement dite.
La fourrure deslapins, deslièvres, desragondins ou nutrias, des rats musqués, des castors et des animaux du même genre est largement utilisée pour faire des feutrages surtout pour les calottes de chapeaux. Selon la pratique or- dinaire , des quantités des peaux ou fourrures de ces animaux sont empaquetées sous la forme de balles ou de paquets plus ou moins comprimés pour être expédiée depuis les lieux de production, c'est à dire de chasse jusqu'aux ateliers des fourreurs. Ces derniers préparent la fourrure par secrétage, teinture et traitements analogues, puis séparent la fourrure de la peau par sectionnement, ce qui lui permet d'être uti- lisée directement par les fabricants de chapeaux de feutre ou d'autres articles en feutre.
Or les peaux et fourrures, ainsi mises sous la forme de balles pour être expédiées aux ateliers des fourreurs,
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se froissent ou se chiffonnent plus ou moins et peuvent se trouver déformées au cours du transport. En outre, elles ont tendance à sécher et à se raidir lorsqu'elles sont ainsi em- ballées. Par suite de ce chifronnage ou de cettedéformation des peaux et fourrures, quand on les soumet à l'action d'une machine à sectionner en vue de séparer les poils de la peau, les lames des organes coupeurs ne parviennent pas à atteindre les extrémités formant la naissance des poils, c'est à dire à les sectionner au ras de la peau ou bien les lames entail- lent celle-ci et emportent des morceaux entiers de fourrure sans sectionner les poils.
Ces deux dérauts du travail se traduisent par des pertes considérables de fourrure de valeur.
Ces risques peuvent, il est vrai, être évités ou tout au moins limités dans une mesure considérable à condition de faire disparaître par aplanissement ou lissage les rides ou déformations analogues de la peau, afin que celle-ci se trou- ve tendue sous une forme sensiblement plane et lisse qui permette aux couteaux de la machine à sectionner les poils de couper ces derniers à peu près au ras de la peau ou tout près d'elle et avec un risque minimum de lacération ou d'en- taillage de la peau.
Ceci dit, un but de l'invention est de créer un appareil perfectionné pour tendre et lisser les peaux et rourrures afin d'obvier aux inconvénients sus-rappelés, cet appareil étant spécialement étudié pour agir efficacement et rapidement
L'appareil comprend à cet effet un dispositif pour ten- dre tout d'abord la peau, afin d'en faire disparaître les rides et autres détonnât ions, tout en diminuant en même temps sa raideur, et un dispositif pour lisser ou repasser ensuite la peau en partant de sa partie médiane et en allant vers ses extrémités, ce repassage étant effectué simultanément dans les deux directions, afin de réaliser un étirage et un lissage uniformes et réguliers sans risque de lacération
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ou d'endommagement de la'peau ou fourrure.
Un dispositif est prévu, en outre, dans l'appareil, pour faire passer automati- quement la peau depuis le dispositif d'étirage initial jusqu'au dispositif de lissage et de repassage, et ensuite à la sortie de l'appare il.
Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, une des réalisations possibles de cet appareil.
La fig. 1 en est une vue en élévation latérale.
La fig. 2 en est une vue en coupe verticale transversale fragmentaire faite par la ligne 2-2 de la fig. 1
La fig. 3 en est une autre vue en coupe verticale trans- versale faite par la ligne 3-3 de la fig. 1.
La fig. 4 est une vue en coupe verticale longitudinale centrale schématique de l'appareil.
La fig. 5 est une vue en coupe longitudinale à plus grande échelle du rouleau de lissage et de repassage de l'ap- pareil, oertaines parties étant dessinées en élévation
La fig. 6 est une vue en section droite faite par la ligne 6-6 de la fig. 5.
La fig. 7 est une vue en section droite faite par la ligne 7-7 de la fig. 5
La fig. 8 est une autre vue en seotion droite faite par la ligne 8-8 de la fig. 5.
Comme représenté, 10 désigne un bâti convenable servant à supporter les différents organes travaillant de l'appareil; ce bâti comprend des flasques latéraux 11. A l'extrémité de réception de l'appareil sont montés deux rouleaux étireurs transversaux au moyen desquels est effectué le traitement d'étirage initial de la peau. Ces deux rouleaux comprennent un rouleau étireur inférieur 12 et un rouleau étireur supé- rieur conjugué la. L'arbre 14 du rouleau inférieur étireur 12 tourillonne dans des paliers fixes 15 supportés par les flasques latéraux 11 du bâti. L'arbre 16 du rouleau étireur
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supérieur 13 tourillonne dans des paliers 17 réglables verti- calement qui sont également supportés par les flasques latéraux 11 du bâti.
Le rouleau étireur inférieur 12 est pourvu de plusieurs brides ou couronnes annulaires d'étirage 18 espacées axiale- ment, et le rouleau étireur supérieur 13 est muni, de même, de plusieurs brides ou couronnes d'étirage annulaires 19 éga- lement espacées dans le sens axial, mais placées en quinconce par rapport à celles du rouleau étireur inférieur. Les rou- leaux la et 13 dont l'action est conjuguées sont espacés de la distance convenable et de façon telle que les pourtours des brides d'étirage 18 soient enchevêtrées ou chevauchantes par rapport aux brides d'étirage 19 de l'autre, mais à un certain intervalle entre elles, ainsi que par rapport aux pourtours des corps de ces rouleaux, de manière à ménager un espace intermédiaire pour la réception et le passage d'une peau ou fourrure entre eux.
Les arbres 14 et 16 sont pourvus de pignons 20 et 21 qui engrènent l'un avec l'autre, de sorte que le mouvement de rotation du rouleau d'étirage inférieur 12 se transmet au rouleau étireur supérieur 13.
Un dispositif est prévu pour régler l'espacement rela- tif des rouleaux étireurs 12 et 13. Suivant la réalisation de ce dispositif qui est représentée, il comprend une plaque transversale 22 formant pont fixée aux flasques 11 entre lesquels il s'étend et placé au-dessus des rouleaux. Des pa- liers sont supportés par les extrémités respectives de cette plaque 22 formant pont, de manière à se trouver dans l'alignement axial des paliers réglables 17 et au-dessus dieux. Dans les paliers 23 tourillonnent des arbres 24 à réglage dans le sens vertical dont les extrémités inférieures filetées sont engagées dans les paliers réglables 17. Les arbres de réglage 24 portent au-dessus de la plaque formant pont des pignons d'angle 25.
Sur des paliers 26
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capables de fléchir en hauteur et montés sur la plaque 22 formant pont est supporté un arbre de transmission 27 aux ex- trémités duquel sont fixés des pignons d'angle 28 qui engrè- nent respectivement avec les pignons d'angle 25 montés sur les arbres de réglage 24. L'un de ces derniers est muni d'un prolongement 29 dirigé vers le haut à l'extrémité duquel est fixe un volant à main 30. pour régler l'espacement du rouleau étireur supérieur 13 par rapport au rouleau étireur inrérieur 12, on fait tourner le volant 30 pour imprimer une rotation à l'arbre de réglage 24 auquel il est relié.
Le mouvement de l'arbre 24 qu'on fait ainsi tourner se transmet à l'autre arbre 24 dans le même sens et selon une amplitude oorrespondante grâce à l'arbre de trans- mission 27 et à l'engrenage associé à lui, de sorte que la ro- tation simultanée des arbres 24 provoque un soulèvement ou un abaissement (selon le caa) des paliers réglables 17 par leurs parties filetées, ce qui a pour effet de régler la position du rouleau étireur supérieur 13 par rapport au rouleau étireur inférieur 12 selon le parallélisme désiré. A noter que l'ar- bre de transmission 27 est supporté par les paliers 26 qui peuvent fléchir vers le haut, malgré l'antagonisme dû à la tension de ressorts de compression 31 coopérant avec eux.
Il en résulte que, comme les arbres de réglage 24 peuvent cou- lisser dans les paliers 23, l'ensemble supporte de façon élas- tique le rouleau étireur supérieur 13 et lui permet de s'écar- ter du rouleau étireur inférieur 12. Ceci est extrêmement désirable, car il arrive souvent qu'une peau ou fourrure qui passe entre les rouleaux étireurs présente une partie dure telle qu'une bosse, un noeud ou une excroissance qui, si les rou- leaux étireurs ne pouvaient pas s'effacer devant elle et s'é- carter pour permettre son passage, pourrait provoquer un coin- cement de ces rouleaux ou une avarie de leurs brides d'étira- ge 18 et 19.
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Une table d'alimentation 32 est convenablement supportée par rapport à l'extrémité avant du bâti, de manière à pouvoir s'avancer vers la commissure des deux rouleaux étireurs 12 et 13. Un rouleau d'alimentation commandé 33 tourillonne en tra- vers des flasques latéraux du bâti à quelque distance aqdessus de l'extrémité interne de la surface de la table . Ce rou- leau 33 est actionné à partir du rouleau étireur supérieur 13 par un engrenage comprenant un pignon d'entraînement 34 fixé à l'arbre 16 du rouleau étireur supérieur, un pignon 35 con- venablement monté fou, et un pignon entraîné monté sur le rouleau d'alimentation 33.
La peau ou fourrure à traiter est posée, le poil/par en dessous, sur la table d'alimentatio, puis est poussée vers l'avant le long de cette table jusqu'à ce que son extrémité antérieure soit happée par le rouleau d'alimentation 33 qui a pour effet de la faire avancer et de l'engager dans la commissure des rouleaux étireurs 12 et 13.
Au moment où la peau ou fourrure passe entre les rouleaux étireurs 12 et 13, elle est attaquée par leurs brides ou cou- ronnes d'étirage 18 et 19. Les parties de la peau qui vien- nent en contact avec les brides du rouleau étireur inférieur 12 sont poussées vers le haut des parties intermédiaires et sont pincées par les brides adjacentes 19 décalées latérale- ment du rouleau étireur supérieur 13, tandis que les parties de la peau en contact avec les brides 19 du rouleau étireur supérieur 13 sont poussées vers le bas des parties intermé- diaires et sont pincées par les brides adjacentes 18 décalées latéralement de ce rouleau étireur inférieur 12.
Ceci a pour effet d'étirer la peau et d'imprimer un certain effort sur ses parties ridées, gonflées oU'déformées, ce qui l'a- planit par traction et fait disparaître les rides, boursouflu- res et autres déformations, tout en assouplissant suffisam- ment la peau pour réduire sa raideur, en sorte que la peau
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acquiert dans son ensemb,le une souplesse suffisante et qu'elle peut être manipulée plus efficacement et appliquée à un méca- nisme epilateur. Une lame racleuse 37 coopère avec chacun des rouleaux étireurs (voir la fig. 4) et assure le dégagement de la peau ou fourrure par rapport à ces rouleaux au moment où elle sort d'entre eux.
AU delà des rouleaux étireurs 12 et 13 se trouve un rouleau de lissage et de repassage des peaux supporté par le bâti de l'appareil et placé, de préférence, dans un plan si- tué plus bas que la commissure de ces rouleaux 12 et 13. Le rôle de ce rouleau de repassage est d'étirer davantage et de repasser ou aplanir la peau précédemment étirée en terminant son traitement d'étirage. Ce rouleau est monté sur un arbre transversal non rotatif 38 fixé dans des paliers 39 prévus sur le bâti de l'appareil. Sur cet arbre 38 est fixé un cy- lindre-came 40. Autour de ce cylindre 40 peut tourner un rouleau de support 41 sur lequel sont montés deux groupes d'organes repasseurs pouvant aller et venir longitudinalement.
L'un des groupes de ces organes comprend plusieurs organes repasseurs 42 à va-et-vient indépendant disposés côte à côte tout autour de la périphérie du rouleau 41 et de manière à s'étendre longitudinalement à partir de la partie médiane de ce rouleau vers une de ses extrémités. L'autre groupe d'orga- nes repasseurs comprend plusieurs organes 43 à va-et-vient indépendant disposés côte à côte tout autour de la périphé- rie du rouleau 41, mais de manière à s'étendre longitudina- lement depuis la région médiane de ce dernier vers son ex- trémité opposée. Les surfaces.externes des organes de repas- aage 42 sont pourvues de dents transversales émoussées 44 dirigées vers l'extrémité du rouleau 41 dans la direction duquel s'étendent les organes de repassage 42.
De façon analogue, les organes de repassage 43 présentent des dents transversales émoussées 45 dirigées vers l'extrémité opposée
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du rouleau 41 dans la direction de laquelle s'étendent les organes de repassage 43.
Chacun des organes de repassage 42 et 43 est claveté sur le rouleau de support 41, de manière à tourner avec lui et à être soumis à des mouvements de va-et-vient longitudinaux par rapport à lui. A cet en et, des boutons de guidage et d'accouplement 46 pourvus de têtes sont fixés au rouleau de support 41 et s'étendent radialement par rapport à lui;
leurs têtes sont engagées @ coulissement dans des fentes de guidage 47 à redans pratiquées dans la race intérieure des parties terminales des organes de repassage 42 et µµ. Le cylindre- came 40 est pourvu dans le voisinage n'une de ses extrémités d'une came 48 à t'orme et pas obliques convenables coopérant avec l'un des groupes d'organes de repassage 42 et, dans le voisinage de son extrémité opposée, d'une came 49 de forme correspondante mais de pas oblique opposé qui coopère avec l'autre groupe d'organesde repassage 43.
Contre la face inférieure de chaque organe de repassage est fixé un bouton d'entraînement se terminant par un ga- let anti-rriction 51 portant contre une came adjacente ména- gée sur le cylindre-came 40. Le rouleau de support 41 est coupé du-dessous de chaque organe de repassage d'une fente longitudinale 52 dans laquelle est engagé le bouton d'entraî- nement de l'organe entraîneur qui y va et vient au cours de ses mouvements alternatifs. Les boutons et galets 50-51 du groupe des organes 42 de repassage de la peau sont engages dans la surface 48 formant came de façon à être replacés par elle et à imprimer ainsi des mouvements alternatifs longitu- dinaux aux organes de repassage appartenant à ce groupe, afin que ces derniers aillent et viennent entre la partie mé- diane et l'une des extrémités du rouleau de support 41.
Les boutons et galets 50-51 de l'autre groupe d'organes de repassage 43 sont engagés dans'la surface 49 formant came,
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de manière à être entraînés par elle et à imprimer ainsi les mouvements alternatifs longitudinaux similaires aux organes de repassage de ce dernier groupe, afin qu'ils aillent et viennent entre la partie médiane et l'extrémité opposée du rouleau de support 41.
Un dispositif est prévu pour amener la peau débitée par les rouleaux étireurs 12 et 13 au rouleau de lissage et de repassage de façon qu'elle soit travaillée par lui, puis éva- cuée hors de l'appareil. Ce dispositif comprend un tablier transporteur sans fin 53 ayant une largeur correspondant sen- siblement aux longueurs des rouleaux étireurs et d'un rouleau de repassage et de finissage. L'extrémité réceptrice de ce ta- blier de support 53 est supportée par un rouleau 54 formant poulie transversale dont l'arbre 55 tourillonne dans des pa- liers 56 soliaaires des flasques latéraux 11 du bâti de l'ap- pareil non loin du côté de sortie des rouleaux étireurs 12 et 13 et dans un plan situé au-dessus de celui de l'axe du rouleau de repassage et de lissage des peaux.
L'extrémité de décharge du tablier de support 53 est portée de même par un rouleau transversal semblable 57 formant poulie dont l'arbre 58 tourillonne dans des paliers 59 montés sur les flasques latéraux 11 du bâti dans le voisinage de l'extrémité posté- rieure de l'appareil et également dans un plan situé au-des- sus de celui dans lequel se trouve l'axe du rouleau de repas- sage et de lissage. Grâce à ce montage, le brin travaillant du tablier de support 53 s'étend de haut en bas depuis les rouleaux étireurs 12 et 13 pour passer au dessous de la face inférieure du rouleau de repassage et d'étirage, puis remonte vers le poste de déchargement situé à l'extrémité postérieure de l'appareil.
Le brin de retour du tablier de support 53 passe sur un rouleau transversal de tension 60 réglable verticalement dont l'arbre 61 tourillonne dans des paliers 62 réglables verticalement qui sont supportés convenablement
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par rapport au bâti au-dessous du rouleau de repassage et de lissage. Il est évident qu'en réglant verticalement ce rou- leau tendeur 60, on peut régler de même convenablement la ten- sion du tablier de support au point de vue de son contact entre la face de dessous du rouleau de repassage et de lissage
Une courroie transporteuse sans t'in de largeur corres- pondante est montée de manière à s'étendre parallèlement à la partie descendante du brin travaillant du tablier de support 53, de manière à coopérer avec lui.
L'extrémité inférieure de cette courroie transporteuse 63 se termine dans le voisina- ge du côté récepteur du rouleau de repassage et de lissage et est supportée par un rouleau 64 enveloppé par cette courroie.
L'arbre 65 de ce rouleau 64 tourbillonne dans des paliers 66 fixés aux flasques latéraux 11 du bâti de l'appareil. L'ex- trémité supérieure de la courroie transporteuse 63 est placée non loin du côté de sortie des rouleaux étireurs 12 et 13; elle est également supportée par un rouleau 67 dont l'arbre 68 tourillonne dans des paliers réglables 69. C'est le ré- glage de ces paliers qui modifie dans un sens ou dans l'autre la tension de la courroie transporteuse 63. De façon analogue, une courroie transporteuse sans fin 70 de largeur correspon- dante est montée pour se déplacer parallèlement et pour coo- pérer avec la partie ascendante du brin travaillant du ta- blier de support 53.
L'extrémité inférieure de cette courroie transporteuse 70 se termine non loin du côté de sortie du rouleau de repassage et de lissage ; est supportée par un rouleau 71 dont l'arbre 72 tourillonne aans des paliers 73 fixés aux flasques latéraux 11 du bâtide l'appareil. L'ex- trêmité supérieure de la courroie transporteuse 70 est placée à côté de l'extrémité de déchargement du tablier de support 53; elle est également supportée par un rouleau 74 dont l'ar- bre 75 tourillonne dans des paliers 76 dont le réglage modi- fie dans un sens ou .dans l'autre la tension opératoire de la
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oourroie transporteuse 70.
Entre les flasques'latéraux 11 du bâti de l'appareil est supporté un couloir d'évacuation 77 incliné vers le bas et s'étendant vers l'extérieur à partir de l'extrémité de déchar- gement du tablier de support 53. Le rôle de ce oouloir est d'évacuer les peaux traitées hors de l'appareil.
Une transmission mécanique de force convenablement étu- diée est prévue pour la commande des rouleaux étireurs, du rouleau de lissage et de repassage et de son tablier de sup- port conjugué ainsi que des courroies de transmission associ- ées avec ce tablier. Une réalisation de cette transmission mécanique représentée à titre illustratir comprend un arbre moteur 78 tourillonné dans des paliers 79 convenablement pla- cés et supportés dans la partie inférieure du bâti 10. L'é- nergie est imprimée à cet arbre moteur 78 de toute manière convenable, par exemple au moyen d'une poulie d'entraînement 80 fixée à lui. Sur l'arbre moteur 78 est fixé pour tourner avec lui un pignon d'entraînement 81.
De part et d'autre de l'arbre moteur 78 se trouvent des consoles-paliers 82 et 83 solidaires du bâti 10. Dans la console 82 est supporté pour pouvoir tourner un pignon entraîné 84 avec lequel engrène le pignon moteur 81. Le pignon 84 entraîne à son tour une transmission à chaîne 85 qui actionne le rouleau étireur in- térieur 12 et, par son intermédiaire, le rouleau étireur su- périeur 13. Entre l'arbre moteur 78 et le rouleau de sup- port 41 du dispositif de repassage et de lissage se trouve une transmission à chaîne 96 qui fait tourner ce rouleau de support. Ce dernier comporte une partie 87 formant moyeu et un prolongement d'arbre creux 88 sur lequel est fixée la roue dentée entraînée 89 de la transmission à chaîne 86 (voir la fig. 5).
La.console de portée 83 supporte un pignon ro- tatif entraîné 90 avec lequel engrène le pignon moteur 81.
Ce pignon 90 entraîne à son tour une transmission à chaîne
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91 qui actionne le rouleau 57 et par son intermédiaire le tablier de support 53.
Un dispositif est également prévu pour entraîner les cour- roies transporteuses respectives 63 et 70. Ce dispositif com- prend (comme représenté) un pignon entraîneur 92 fixé sur le prolongement d'arbre creux 88 du rouleau de support 81 du dis- positif de repassage et de lissage, de façon à être supporté par lui. Ce pignon 92 entraîne la courroie transporteuse par l'intermédiaire d'un engrenage 93 étudié pour faire tour- ner le rouleau 64. De même, le pignon d'entraînement 92 dé- place la courroie transporteuse 70 par l'intermédiaire de l'engrenage 94 qui fait tourner la poulie 71.
Au moment où la peau ou fourrure sort des rouleaux éti- reurs 12 et 13 qui lui impriment son étirage initial comme décrit ci-avant, elle gagne la partie descendante au brin travaillant du tablier de support 53 et se trouve engagée en- tre lui et la courroie transporteuse 63 placée au-dessus, puis est entraînée vers le bas pour être soumise à l'action du rouleau de repassage et de lissage. Comme le tablier 53 passe au-dessous de la face inférieure de ce rouleau, le côté peau de la fourrure est amené en contact avec les organes de repassage à va-et-vient 42 et est fermement pressé contre eux. Ces organes sont supportés par le rouleau rotatii' 41.
La peau avance sous l'action du mouvement du tablier de sup- port oU. Les cames 48 et 49 ont des formes telles que leurs parties qui s'étendent transversalement à la laça inférieure du cylindre-came fixe 40 s'inclinent respectivement à partir d'un point situé vers le milieu de ce dernier et vers l'ex- térieur dans la direction des extrémités respectives, tandis qu'au contraire les parties de ces'cames qui s'étendent en travers du côté supérieur du cylindre-came fixe sont inclinées en sens opposé.
Il en résulte que, quand les boutons et les cylindres 50 et 51 appartenant aux groupes respectifs
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des organes de repassage, 42 et 43 sont amenés à traverser la race inférieure du cylindre-came 40 et des cames respectives 48 et 49 par suite de la rotation du rouleau de support 41, les organes de repassage 42 qui portent contre la peau sont déplacés longitudinalement vers l'extérieur à partir de la région médiane du rouleau de repassage et de lissage vers une de ses extrémités (en fait vers son extrémité de gauche dans le dessin),
tandis que les organes de repassage 43 qui sont de même en contact avec la peau sont déplacés simultanément dans le sens longitudinal vers l'extérieur à partir de la région médiane du rouleau de repassage et de lissage et vers son extremité opposée (l'extrémité de droite dans le dessin).
En raison de ce fonctionnement desorganes de repassage 43 et 43, ces organes exercent un effet d'étirage et de lissage supplémentaire sur la peau, et ce simultanément et dans des directions opposées à partir de sa région médiane, afin d'as- surer un effet de lissage et de traction égalisé et uniformé- ment appliqué sur elle sans aucun risque de lacération ou de dégradation de la peau, de sorte que toutes les rides ou dé- formations qui peuvent s'y trouver disparaissent rapidement sous l'effet du repassage en laissant subsister une peau sen- siblement lisse, plane et souple.
Quand, par suite de la ro- tation du rouleau de support 41, les organes de repassage 42 et 43 franchissant leurs positions de contact avec la peau, leurs boutons 50 et leurs galets 51 se déplacent par rapport aux parties inclinées vers l'intérieur des cames 48 et 49, de sorte qu'ils se meuvent longitudinalement vers l'intérieur, puis reviennent à leurs points de départ initiaux vers la ré- gion médiane du rouleau de repassage et de lissage, et qu'ils sont disposés de façon à répéter leurs courses de repassage et de lissage sur la peau qui passe au-dessous d'eux et en contact avec eux.
Lorsque la peau franchit le rouleau de repssage et de
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lissage, il est déplacé vers l'extérieur par la partie ascen- dante du tablier de support 53, de sorte qu'il s'engage entre cas derniers et la courroie de support 70 qui se trouve au- dessus de lui et est entraînée ainsi jusqu'aux extrémités ex- ternes de ces organes, puis en est évacuée dans le couloir de descente 77 qu'elle dévale pour sortir de l'appareil.
Il est évident que de nombreux changements peuvent être apportés à l'appareil qui vient d'être décrit et qui est re- présente dans les dessins annexés sans s'écarter de l'invention ces divers changements étant compris dans la portée d'applica- tion de l'invention.
REVENDICATIONS ---------------------------
1. Appareil pour étirer et lisser des peaux et four- rures comprenant deux rouleaux rotatifs d'étirage initial dont chacun est pourvu de brides ou couronnes d'étirage an- nulaires espacées axialement et faisant saillie par rapport aux pourtours de ces rouleaux, les brides solidaires d'un des rouleaux étant placées en quinconce par rapport à celles de l'autre rouleau, un organe rotatif de repassage et de lissa- ge pourvu d'éléments de repassage animés d'un mouvement al- ternatir dans le sens longitudinal et montés autour de sa périphérie, et un organe de support entraîné recevant la peau qui sort desdits rouleaux d'étirage initial et destiné à sup- porter la peau pour l'amener sous l'action des éléments de re- passage et de lissage, et l'évacuer ensuite hors de l'appareil.