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CABLES PORTEURS D'ENERGIE ELECTRIQUE
Cette invention fait l'objet d'une demande de brevet déposée en Grande-Bretagne le 17 novembre 1944 aux noms de la STANDARD TELEPHONES AND CABLES LIMITED et de MM. Edwin Charles LEE et Sidney George STEVENS.
La présente invention est relative à des câbles porteurs d'énergie électrique et, plus particulièrement, à leurs terminaisons.
Dans le brevet britannique n 393.564 il est décrit la fabrication de la terminaison d'un câble de puissance par enroulement d'une matière isolante autour d'une âme conductrice pour former une barrière d'isolement composite de diamètre uniforme, revêtement de l'isolement d'une laque de protection qui fait dilater ledit isolement, et adaptation autour dudit isolement d'un manchon préformé ayant sensiblement un diamètre intérieur égal au diamètre extérieur dudit isolement de telle manière que la dilatation dudit isolement assure une adaptation étroite dudit manchon sur ledit isolement.
Le brevet cité ci-dessus décrit ensuite de quelle manière la terminaison
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ainsi obtenue peut être adaptée suiva,nt une pratique antérieurement connue en soi à l'intérieur d'un isolateur de porcelaine creux, l'espace entre ledit isolateur et la terminaison étant rempli d'huile ou d.'un compound de remplissage liquide quelconque.
On a constaté que la, pratique antérieure consistant à uti- liser une obturation liquide comportait des inconvénients et un cer- tain nombre de brevets antérieurs ont décrit les essais d'améliora- tion de cette obturation. En particulier, le brevet britannique plus récent 578.666/45 décrivait la fabrication d'une terminaison de câble suivant laquelle l'extrémité du câble est emmanchée dans un tube isolant, ledit tube étant à son tour rendu étroitement adhérent par une matière solide à. un isolateur de porcelaine qui l'enveloppe.
De cette manière, la dernière invention mentionnée n'utilise exclu- sivement que des matières d'obturation solides et élimine entière- ment l'huile ou les compounds liquides de la terminaison. Sous la forme de terminaison décrite dans le dernier brevet cité, l'extré- mité du câble après retrait de l'extrémité de la, gaine de plomb est entourée d'un isolement de diamètre uniforme puis insérée dans un tube préformé, lequel est à son tour inséré et rendu étroitement ad- hérent par une matière solide à un isolateur de porcelaine.
Suivant certaines caractéristiques de la présente invention, l'enroulement consiste en papier imprégné de matièreisolante et son diamètre est rendu uniforme. Ledit enroulement est ensuite relié directement par matière solide à un isolateur de porcelaine qui l'en- toure, le tube isolant intermédiaire entre l'extrémité du câble et l'isolateur de porcelaine étant alors éliminé.
La fabrication d'une terminaison de câble porteur d'éner- gie électrique suivant certaines caractéristiques de l'invention est décrite ci-dessous et sera mieux comprise à l'examen du dessin joint. La faorication est réalisée en retirant tout d'abord la gaine de plomb 1 de l'extrémité du câble, pour dénuder la longueur néces- saire du recouvrement isolant 2 qui est par exemple un enroulement
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de ruban de papier imprégné à plusieurs couches. Ledit isolement 2 est à son tour retiré sur une courte distance à partir de l'extré- mité pour dénuder le conducteur 3 et un manchon de cuivre terminal
4 est soudé à l'extrémité dudit conducteur 3 .
Un collier de montage
5 et un manchon évasé 6 fixé dans l'ouverture centrale dudit collier de montage sont adaptés sur l'extrémité du câble et disposés un peu plus bas sur la gaine de plomb. Le manchon évasé 6 qui se prolonge vers l'arrière est fixé à la gaine de plomb 1 au moyen d'un joint soudé 7 . La surface du conducteur 3 et celle de l'isolement 2 sont ensuite recouvertes d'un ruban isolant 8, de manière qu'on obtienne un isolement de diamètre uniforme sur toute sa longueur. Ledit ruban est de préférence en coton partiellement acétylé imprégné d'un mélan- ge de caoutchouc et de polystyrolène.
L'extrémité du câble ayant ainsi été dénudée et garnie elle est prête à recevoir l'isolateur de porcelaine 9 qui constitue l'élé- ment le plus extérieur. Ledit isolateur de porcelaine 9 comporte un alésage parallèle et sensiblement égal au diamètre de l'isolement de renforcement 8, de telle manière que l'adaptation soit étroite.
L'adaptation est précédée par la phase qui consiste à revêtir l'in- térieur de l'isolateur de porcelaine ou l'extérieur de l'isolement de renforcement, ou encore l'une et l'autre de ces deux surfaces à la fois, par un solvant pour l'isolant composite 8 . Ledit solvant peut être, par exemple, une laque ou encore lorsque le ruban est imprégné de polystyrolène, comme mentionné ci-dessus, ledit solvant peut être un styrolène monomérique ou, de préférence, une solution de polystyrolène dans du styrolène monomérique. L'isolateur de por- celaine 9 est adapté immédiatement après et la substance de l'isole- ment renforcé se gonfle et assure un scellement étanche, de bonne qualité, sans vides.
L'isolateur 9 d'adapte étroitement sur l'isole- ment composite 8 et le styrolène monomérique se polimérise avec le temps et forme un liant qui empêche la production de vides entre les pièces. L'isolateur de porcelaine 9 peut être scellé à la plaque de
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montage 5 et l'extrémité supérieure dudit isolateur de porcelaine peut être obturée comme décrit dans le second brevet cité. Toutefois, comme représenté sur la figure de la présente demande, lesdites ob- turations sont formées d'une manière légèrement différente. La pla- que de montage 5 comporte un bourrelet annulaire 10 et l'isolateur 9 une rainure correspondante.
L'extrémité inférieure de l'isolateur 9 est revêtue d'une soudure à point de fusion élevé, ledit revête- ment dépassant légèrement le bord de l'isola,teur. Un manchon 12, fixé dans le collier de montage 5, est serti sur le rebord le plus infé- rieur de l'isolateur 9, avec interposition d'une rondelle 13 et la soudure 11 est ensuite fondue, pour former un joint soudé entre l'i- solateur 9, le collier de montage 5 et le manchon 12 . L'extrémité supérieure de l'isolateur 9 est revêtue, de manière analogue, de soudure 14 et une capsule terminale 15 est sertie et soudée sur un épaulement de l'isolateur 9 et un écrou 16 est vissé sur la tige fi- letée 17 de la capsule 4 et termine l'ensemble.
L'un des avantages de l'invention est qu'elle permet de réduire la dimension desdits éléments de terminaison.
L'alésage de l'isolateur de porcelaine est, de préférence, de forme cylindrique simple, au lieu d'être de la, forme légèrement conique plus habituelle. L'avantage de cette disposition est que si un décalage axial quelconque vient à se produire entre les deux élé- ments, aucun vide n'est formé entre eux.
Bien entendu, l'invention est susceptible de nombreuses variantes, accessibles à l'homme de l'art, suivant les applications envisagées, et sans s'écarter du domaine de l'invention.