FR2937471A1 - Procede pour raccorder un faisceau electrique a un connecteur et harnais mettant en oeuvre ce procede - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un procédé pour raccorder un faisceau électrique à un connecteur ainsi que le harnais électrique mettant en oeuvre ce procédé. Ainsi, le harnais (1) électrique est pourvu d'au moins un connecteur (3) et d'au moins un faisceau électrique (2) comportant d'une part une âme centrale (10) munie d'au moins un câble (11) et d'autre part une tresse de blindage (20) électriquement conductrice entourant ladite âme centrale (10). Une zone terminale (20') de ladite tresse de blindage (20) étant solidarisée à une partie arrière (4) du connecteur (3) à l'aide d'un moyen de serrage (50), ledit harnais (1) comporte de l'encre conductrice (5) électriquement pour relier électriquement ladite tresse de blindage (20) à ladite partie arrière (4) du connecteur (3).

Description

Procédé pour raccorder un faisceau électrique à un connecteur et harnais mettant en oeuvre ce procédé. La présente invention concerne un procédé pour raccorder un faisceau électrique à un connecteur, et un harnais électrique mettant en oeuvre un tel procédé. L'invention se situe alors dans le domaine technique des tresses de blindage d'un faisceau électrique, et plus particulièrement d'un faisceau électrique de giravion. Classiquement, un harnais électrique est muni d'au moins un 10 faisceau de câbles ainsi que d'un connecteur électrique à chacune des extrémités de ce harnais. Ainsi, le faisceau de câbles comporte une âme centrale consistant en un assemblage d'au moins un câble électrique, les zones terminales de cette âme centrale étant fixées à un 15 connecteur électrique. En outre, pour une application aéronautique, il convient de protéger le harnais contre des interférences électromagnétiques pouvant résulter de la foudre ou d'équipements électriques divers. Par suite, le harnais est pourvu d'une protection contre 20 lesdites interférences électromagnétiques comprenant une tresse métallique entourant l'âme centrale. Chaque connecteur ayant une partie arrière creuse sensiblement cylindrique, les câbles de l'âme centrale du faisceau électrique sont insérés à l'intérieur de cette partie arrière creuse 25 alors que la tresse métallique est solidarisée à la surface extérieure de cette partie arrière.

De la sorte, la tresse métallique est électriquement liée au connecteur électrique. On comprend que cette liaison électrique entre la tresse métallique du faisceau électrique et le connecteur doit être optimisée. En effet, il convient d'une part que la résistance électrique de la liaison soit minimale et, d'autre part, que la liaison soit mécaniquement résistante pour ne pas céder sous l'effet des vibrations par exemple. Par le document US 5571992, on connaît un premier dispositif pour solidariser la tresse métallique d'un faisceau de câbles à une cheminée d'un connecteur, à savoir à la partie arrière de ce connecteur. Selon ce premier dispositif, le faisceau de câbles comporte une âme centrale munie de câbles électriques recouverts par un tube interne thermo-rétractable. Cette âme centrale est alors enserrée par une tresse métallique, elle-même partiellement entourée par un tube externe thermo-rétractable. Un revêtement conducteur est alors agencé d'une part entre la tresse métallique et le tube interne et, d'autre part, la tresse métallique et le tube externe. Par ailleurs, on note que le tube externe a une longueur inférieure à la longueur de l'âme centrale de manière à ne pas recouvrir la tresse métallique au niveau des extrémités du faisceau. De même, au niveau de ces extrémités, les zones terminales de la tresse métallique ne sont ni en contact avec le tube interne ni 2937471 j en contact avec le revêtement conducteur agencé sur ce tube interne. Chaque zone extrémale de l'âme centrale est alors insérée dans la partie arrière d'un connecteur, la tresse métallique étant au 5 contraire disposée contre la surface extérieure moletée, la surface extérieure ayant subie un moletage, de cette partie arrière du connecteur. Afin de plaquer la tresse métallique contre la partie arrière du connecteur pour assurer une bonne liaison mécanique et 10 électrique, le harnais comporte un anneau de serrage enserrant une zone terminale de la tresse métallique. Cet anneau de serrage est ensuite recouvert d'une gaine externe thermo-rétractable pour serrer l'anneau de serrage. Bien qu'efficace, il est difficile de savoir si la pression 15 exercée par l'anneau de serrage sur la tresse métallique est suffisante pour garantir une bonne continuité électrique entre cette tresse métallique et la partie arrière du connecteur. On connaît, par le document EP0328305, un collier de serrage pour solidariser directement la zone terminale d'une tresse 20 métallique sur une partie arrière d'un connecteur. La tresse métallique d'un faisceau électrique est alors disposée sur la partie arrière d'un connecteur. Dés lors, un opérateur entoure la zone terminale de la tresse métallique de blindage, reposant sur ladite partie arrière du connecteur, à l'aide 25 d'un collier de serrage puis serre fortement le collier de serrage à l'aide d'un outil spécifique pour garantir les performances souhaitées.

Ce collier de serrage permet d'atteindre les objectifs requis en termes de performances électrique et mécanique du harnais. Néanmoins, sa mise en oeuvre nécessite l'emploi d'un outil spécifique et complexe devant être fréquemment contrôlé.

En effet, un déréglage de l'outil va conduire à un serrage trop faible du collier de serrage ce qui induira des performances électrique et mécanique dégradées, voire même inacceptables. En outre, certaines cheminées de connecteur n'ont pas une forme cylindrique mais, par exemple, ovale. Par suite, le serrage du collier de serrage n'est pas uniforme autour de la cheminée. Enfin, on comprend que l'utilisation de ce collier est délicate ce qui implique une mise en oeuvre par des opérateurs qualifiés. La présente invention a alors pour objet de proposer un procédé pour raccorder la tresse métallique de blindage d'un faisceau électrique à un connecteur permettant de s'affranchir des limitations mentionnées ci-dessus, ce procédé garantissant une mise en oeuvre aisée ainsi que les performances électrique et mécanique requises. Selon l'invention, un procédé pour raccorder un faisceau électrique à une partie arrière creuse d'un connecteur électrique, ce faisceau électrique comportant d'une part une âme centrale munie d'au moins un câble et d'autre part une tresse de blindage électriquement conductrice entourant cette âme centrale, est remarquable en ce que : - au cours d'une première étape, l'on insère l'âme centrale à l'intérieur de la partie arrière creuse afin de pouvoir solidariser chaque câble du faisceau à une partie avant du connecteur, - au cours d'une deuxième étape, l'on dispose une zone terminale de la tresse de blindage autour d'une surface extérieure de la partie arrière, la continuité électrique entre la tresse de blindage et la partie arrière du connecteur étant assurée à l'aide d'une encre conductrice agencée entre la zone terminale de la tresse de blindage et la partie arrière du connecteur, et - au cours d'une troisième étape, l'on serre la tresse de blindage contre la partie arrière du conducteur à l'aide d'un moyen de serrage. L'encre conductrice utilisée lors de la deuxième étape comprend un substrat qui est liquide, même s'il est éventuellement pâteux, lors de son application sur la partie arrière du connecteur et qui durcit après cette application. Par exemple, le substrat est muni d'un solvant apte s'évaporer suite à l'application de l'encre conductrice durant la deuxième étape, l'évaporation dudit solvant faisant passer l'encre conductrice d'un état liquide à un état solide. De plus, ce substrat est chargé de particules électriquement conductrices, par exemple de la poudre d'argent, des fibres de carbone ou tout autre substance électriquement conductrice se présentant sous la forme de petites particules. Le terme encre s'explique alors par la capacité du produit à être dans une phase liquide afin d'être appliqué sur une surface avant de se solidifier, le terme conducteur s'expliquant du fait de la présence, dans le substrat du produit, de particules électriquement conductrices. Cette encre conductrice relie alors électriquement la tresse de blindage à la partie arrière du connecteur. Par suite, il n'est plus nécessaire d'assurer un serrage important et précisément calibré pour que le harnais électrique présente les caractéristiques requises en termes de protection électromagnétique. Au cours de la troisième étape, un moyen de serrage classique ne requérant pas un outillage de serrage particulier peut alors être utilisé. Dés lors, la présence d'un opérateur qualifié pour connecter le faisceau électrique au connecteur n'est pas non plus impérative. L'invention permet dans ces conditions de réaliser un harnais rapidement, facilement, et à moindre coût.

Enfin, le serrage ne devant pas être optimisé pour garantir une bonne continuité électrique entre la tresse de blindage et le connecteur électrique du fait de la présence de l'encre conductrice, il n'est pas non plus nécessaire de réaliser des essais de réception poussés pour valider le harnais à l'issue de sa fabrication.

Le procédé peut en outre avoir une ou plusieurs des caractéristiques additionnelles qui suivent. Avantageusement, les première, deuxième et troisième étapes sont réalisées successivement. Par ailleurs, selon un premier mode de réalisation du procédé, durant la deuxième étape, on applique l'encre conductrice sur la partie arrière du conducteur, à savoir sur sa surface extérieure, puis on dispose la tresse de blindage sur l'encre conductrice que l'on vient d'appliquer. A contrario, selon un deuxième mode de réalisation, durant cette deuxième étape, on dispose la tresse de blindage sur la partie arrière du connecteur, c'est à dire sur sa surface extérieure, puis on applique l'encre conductrice sur la zone terminale de la tresse métallique qui recouvre la partie arrière du conducteur.

L'encre conductrice, liquide lors de son application, traverse en l'imprégnant la zone terminale de la tresse de blindage de manière à notamment être disposée entre la surface extérieure de la partie arrière du connecteur et la surface intérieure de la tresse de blindage. Selon un troisième mode de réalisation, on combine les premier et deuxième modes de réalisation décrits précédemment. Ainsi, dans un premier temps, on applique l'encre conductrice sur la surface extérieure de la partie arrière du conducteur, puis on recouvre l'encre conductrice à l'aide de la tresse de blindage. Dans un deuxième temps, on applique de l'encre conductrice sur la zone terminale de la tresse métallique qui recouvre la partie arrière du conducteur. En outre, l'invention a aussi pour objet le harnais électrique obtenu selon le procédé revendiqué. Un tel harnais électrique est pourvu d'au moins un connecteur et d'au moins un faisceau électrique, le faisceau électrique comportant d'une part une âme centrale munie d'au moins un câble et d'autre part une tresse de blindage électriquement conductrice entourant cette âme centrale. Le harnais revendiqué est remarquable en ce que, une zone terminale de la tresse de blindage étant solidarisée à une partie arrière du connecteur à l'aide d'un moyen de serrage, le harnais comporte de l'encre conductrice électriquement pour relier électriquement la tresse de blindage à la partie arrière du connecteur. L'encre conductrice constituant une liaison électrique de qualité entre la partie arrière du connecteur électrique et la tresse de blindage, avantageusement métallique, du faisceau électrique, le moyen de serrage ne nécessite pas un calibrage optimisé de l'effort exercé sur la tresse de blindage. En effet, le moyen de serrage n'a plus pour fonction de serrer fortement la tresse de blindage pour assurer des performances mécanique et électrique, mais doit seulement garantir la fixation de la tresse de blindage au connecteur électrique, la continuité électrique entre la tresse de blindage et le connecteur étant assurée par l'encre conductrice.

Ainsi, le moyen de serrage peut notamment consister en un collier à vis, ou encore en un collier connu sous la dénomination TIRAP . De plus, le harnais peut posséder une ou plusieurs des caractéristiques additionnelles qui suivent.

En premier lieu, l'encre conductrice comporte avantageusement un substrat muni de particules électriquement conductrices, des particules d'argent par exemple, conférant à l'encre conductrice son caractère conducteur d'électricité. Le substrat peut alors être pourvu d'un liant et d'un solvant apte à maintenir le substrat dans une phase relativement liquide jusqu'à son application sur une surface, ce substrat se solidifiant suite à ladite application. Plus précisément, l'encre conductrice comporte par exemple un liant à base d'une résine d'époxy, un solvant à base de glycol acétate, et des particules conductrices, telles que des particules d'argent.

L'encre conductrice est alors idéalement agencée entre la tresse de blindage et la partie arrière du connecteur et peut imprégner la tresse de blindage. Par ailleurs, le harnais est éventuellement pourvu d'une gaine d'étanchéité agencée autour du moyen de serrage, ou encore d'une gaine en textile disposée autour de la tresse de blindage dans une partie courante du faisceau électrique, à savoir entre les extrémités de ce faisceau. Enfin, l'encre conductrice liant électriquement une surface extérieure de la partie arrière du connecteur électrique à une surface intérieure de la tresse de blindage, la surface extérieure est moletée pour optimiser la liaison électrique entre la tresse de blindage et la partie arrière du connecteur. L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de 15 détails dans le cadre de la description qui suit avec un exemple de réalisation donné à titre illustratif en référence à une unique figure. L'unique figure représente une coupe schématique d'un harnais 1 muni d'un faisceau électrique solidarisé à un connecteur 3 électrique par sa première extrémité 1'. 20 II est à noter que le harnais peut comporter plusieurs faisceaux électriques, chaque faisceau représentant une branche du harnais. Le faisceau électrique 2 est pourvu d'une âme centrale 10 possédant une pluralité de câbles 1 1, chaque câble étant muni d'un 25 toron de fils électriques entouré par une enveloppe électriquement isolante.

De plus, l'âme centrale 10 est équipée d'un fourreau 12, qui enveloppe l'ensemble des câbles 11, le fourreau 12 étant par exemple constitué d'un tube thermo-rétractable. Par suite, afin d'obtenir l'âme centrale 10, on insère les câbles 11 dans le tube constituant le fourreau 12, puis on chauffe ce tube afin qu'il se rétracte pour enserrer les câbles de l'âme centrale 10. Par ailleurs, le faisceau électrique 2 comporte une tresse de blindage 20, telle qu'une tresse métallique, qui entoure l'âme centrale 10 afin de conférer une protection électromagnétique au faisceau électrique 2. On note que de manière optionnelle, le faisceau électrique 2 est pourvu d'une gaine en textile 30 qui enserre la tresse de blindage 20 pour la protéger. Toutefois, cette gaine en textile 30 recouvre partiellement la tresse de blindage, ladite gaine en textile ne recouvrant pas la zone terminale 20' de la tresse de blindage. Le faisceau électrique 2 est de plus raccordé à un connecteur 3 électrique, de type usuel, muni d'une partie arrière 4 et d'une partie avant non représentée.

Pour raccorder le faisceau électrique 2 au connecteur 3, durant une première étape un opérateur insère l'âme centrale 10 à l'intérieur de la partie arrière 4 creuse du connecteur. Par suite, il engage l'âme centrale 40 à l'intérieur d'une zone longiligne de la partie arrière 4, cette zone longiligne étant dénommée cheminée par l'homme du métier, afin que cette âme centrale 10 traverse de part en part la partie arrière 4 du connecteur.

Ainsi, l'opérateur pourra fixer les câbles 11 de l'âme centrale 10 à des endroits prédéterminés de la partie avant du connecteur 3. Durant une deuxième étape, il convient de relier électriquement une zone terminale 20' de la tresse de blindage 20 à une surface extérieure 4' de la cheminée de la partie arrière 4 du connecteur 3. L'opérateur manipule alors la zone terminale 20' de la tresse de blindage pour la disposer sur la partie arrière 4 du connecteur 3, la liaison électrique entre cette zone terminale 20' et la partie arrière 4 du connecteur 3 étant assurée à l'aide d'une encre conductrice 5 munie d'un substrat et de particules électriquement conductrices. En effet, l'encre conductrice possède par exemple un substrat composé d'un liant et d'un solvant, le liant comportant une résine à base d'époxy alors que le solvant est à base de glycol acétate. De plus, l'encre conductrice est composée de particules électriquement conductrices noyées dans le substrat, des particules d'argent par exemple.

Une telle encre conductrice correspond notamment au produit connu sous la marque MAPELECO commercialisé par la société MAP. Néanmoins, si nécessaire, l'encre conductrice peut se présenter sous d'autres formes.

Au cours d'une troisième étape, l'opérateur solidarise la zone terminale 20' de la tresse de blindage 20 à la partie arrière 4 du connecteur 3 à l'aide d'un moyen de serrage 50, un collier de serrage usuel de type TIRAP par exemple. Cependant, tout autre type de collier de frettage peut convenir.

Enfin, pour finaliser le harnais, il est envisageable de recouvrir la zone de raccordement du faisceau électrique 2 à la partie arrière 4 du connecteur 3 à l'aide d'une gaine d'étanchéité 40 usuelle.

Sur l'exemple représenté, la gaine d'étanchéité 40 enserre la zone terminale 20' de la tresse métallique 20 et son moyen de serrage 50, ainsi qu'une partie de la gaine en textile 30. Selon un premier mode de réalisation, durant la deuxième étape, l'opérateur commence par appliquer de l'encre conductrice 5 sur la surface extérieure 4' de la cheminée de la partie arrière 4 du connecteur 3. L'opérateur étale ainsi l'encre conductrice 5 de manière à recouvrir toute la circonférence de cette surface extérieure 4'. Une fois cette phase de préparation terminée, l'opérateur pose la zone terminale 20' de la tresse de blindage 20 sur l'encre conductrice 5 afin de disposer cette zone terminale 20' de la tresse de blindage 20 autour de ladite cheminée. A contrario, selon un deuxième mode de réalisation, durant la deuxième étape, l'opérateur commence par disposer la zone terminale 20' de la tresse de blindage 20 autour de la surface extérieure 4' de la partie arrière 4 du connecteur 3. A l'issue de cette opération, l'opérateur étale l'encre conductrice 5 sur la zone terminale 20' de la tresse de blindage 20. L'encre conductrice 5 pénètre alors dans la tresse de blindage 20 puis atteint la surface extérieure 4' de la partie arrière 4 du connecteur 3. Selon un troisième mode de réalisation, un opérateur applique une première couche d"encre conductrice dans sa phase liquide sur la surface extérieure 4' de la partie arrière 4 du connecteur 3 puis pose la zone terminale 20' de la tresse de blindage 20 sur la première couche d'encre conductrice 5. Par suite, l'opérateur étale une deuxième couche d'encre conductrice 5 sur la zone terminale 20' de la tresse de blindage 20. On note que la présence d'un solvant dans le substrat de l'encre conductrice rend cette encre conductrice liquide, en étant éventuellement pâteuse, ce qui permet à l'opérateur de l'étaler aisément durant la deuxième étape, à l'aide d'un pinceau par exemple. Par contre, une fois que l'encre conductrice a été appliquée, son solvant s'évapore. Par suite, l'encre conductrice passe d'une phase liquide à une phase solide. Ainsi, indépendamment du mode de réalisation, l'encre conductrice 5 lie électriquement le connecteur 3 électrique à la tresse de blindage 20, en étant agencé au moins entre la surface extérieure 4' de la partie arrière 4 du connecteur 3 et la surface intérieure 20" de la zone terminale 20' de la tresse de blindage 20. Pour finir, quel que soit le mode de réalisation, il est avantageux, mais non nécessaire, que la zone longiligne de la partie arrière 4 accueillant la zone terminale 20' de la tresse métallique 20 soit moletée pour optimiser la liaison électrique et mécanique entre cette zone terminale 20' et ladite zone longiligne. Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs modes de réalisation aient été décrits, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. II est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention. Par exemple, le faisceau schématisé sur la figure 1 possède une âme centrale munie d'une pluralité de câbles 11 entourés par 5 un isolant, à savoir un fourreau 12. Toutefois, il est à noter que le faisceau pourrait comporter un unique câble sans sortir de l'invention. Par exemple, l'invention s'applique évidemment à un faisceau pourvu d'un câble coaxial.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS1. Procédé pour raccorder un faisceau électrique (2) à une partie arrière (4) creuse d'un connecteur (3) électrique, ledit faisceau électrique (2) comportant d'une part une âme centrale (10) munie d'au moins un câble (11) et d'autre part une tresse de blindage (20) électriquement conductrice entourant ladite âme centrale (10), caractérisé en ce que : - l'on insère ladite âme centrale (10) à l'intérieur de la partie arrière (4) creuse au cours d'une première étape, et - l'on dispose une zone terminale (20') de ladite tresse de blindage (20) autour d'une surface extérieure (4') de ladite partie arrière (4) au cours d'une deuxième étape, la continuité électrique entre ladite tresse de blindage (20) et la partie arrière (4) du connecteur (3) étant assurée à l'aide d'une encre conductrice (5) agencée entre la zone terminale (20') de la tresse de blindage (20) et la partie arrière (4) du connecteur (3), et - au cours d'une troisième étape, l'on serre ladite tresse de blindage (20) contre la partie arrière (4) du conducteur (3) à l'aide d'un moyen de serrage (50).
2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les première, deuxième et troisième étapes sont réalisées successivement.
3. 3. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes,caractérisé en ce que, durant la deuxième étape, on applique l'encre conductrice (5) sur la partie arrière (4) du conducteur (3) puis on dispose ladite tresse de blindage (20) sur l'encre conductrice (5) que l'on vient d'appliquer.
4. 4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que, durant la deuxième étape, on dispose la tresse de blindage (20) sur la partie arrière (4) du connecteur (3) puis on applique l'encre conductrice (5) sur la zone terminale (20') de la tresse métallique (20) qui recouvre ladite partie arrière (4) du conducteur (3).
5. 5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, ladite encre conductrice (5) comportant un solvant rendant cette encre conductrice liquide durant son application au cours de la deuxième étape, ledit solvant s'évapore à l'issue de l'application de ladite encre conductrice (5) ce qui fait passer l'encre conductrice d'une phase liquide à une phase solide.
6. 6. Harnais (1) électrique pourvu d'au moins un connecteur (3) et d'au moins un faisceau électrique (2), ledit faisceau électrique (2) comportant d'une part une âme centrale (10) munie d'au moins un câble (11) et d'autre part une tresse de blindage (20) électriquement conductrice entourant ladite âme centrale (10), caractérisé en ce que, une zone terminale (20') de ladite tresse de blindage (20) étant solidarisée à une partie arrière (4) du connecteur (3) à l'aide d'un moyen de serrage (50), ledit harnais (1) comporte de l'encre conductrice (5) électriquement pour relier électriquement ladite tresse de blindage (20) à ladite partie arrière (4) du connecteur (3).
7. 7. Harnais selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite encre conductrice (5) est agencée entre la tresse de blindage (20) et la partie arrière (4) du connecteur (3).
8. 8. Harnais selon l'une quelconque des revendications 6 à 7, caractérisé en ce que ladite encre conductrice (5) imprègne ladite tresse de blindage (20).
9. 9. Harnais selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que ladite encre conductrice (5) comporte un substrat et des particules électriquement conductrices.
10. 10. Harnais selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite encre conductrice (5) comporte un substrat muni d'une résine et d'un glycol, ledit substrat étant chargé de particules d'argent électriquement conductrices.
11. 11. Harnais selon l'une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'une gaine d'étanchéité (40) agencée autour dudit moyen de serrage (50).
12. 12. Harnais selon l'une quelconque des revendications 6 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte une gaine en textile (30) disposée autour de ladite tresse de blindage (20) dans une partie courante (6) du faisceau électrique (2).
13. 13. Harnais selon l'une quelconque des revendications 6 à 12,caractérisé en ce que ladite tresse de blindage (20) est métallique.
14. 14. Harnais selon l'une quelconque des revendications 6 à 13, caractérisé en ce que, ladite encre conductrice (5) liant électriquement une surface extérieure (4') de ladite partie arrière (4) à une surface intérieure (20") de la tresse de blindage (20), ladite surface extérieure (4') est moletée.